Evaluer
le niveau d’implication des femmes productrices d’ananas dans le processus
d’appel à candidatures des producteurs pour l’obtention des subventions pour le
dessouchage, le labour et l’accès aux rejets. Tel est l’objectif principal de
la rencontre d’une délégation de l’université de Namur en Belgique avec les
responsables du programme de Développement de l’Entreprenariat dans la Filière
Ananas (DEFIA), le lundi 20 janvier 2020.
Pour évaluer l’impact des actions de DEFIA sur la
prise en compte du Genre, l’université de Namur s’est concentrée sur trois
volets à savoir : la subvention au dessouchage, l’intervention ciblée
« femmes » et l’intervention « champs écoles ». L’évaluation du volet
subvention au dessouchage se fonde sur la technique de randomisation par
laquelle des groupes de contrôle et de traitement seront choisis aléatoirement
dans la catégorie des producteurs ayant les scores intermédiaires. Concernant
l’intervention ciblée « femmes », il s’agira d’évaluer l’impact qu’auront les
formations techniques spécifiques aux femmes, les formations à l’inclusion
financière, etc. sur les femmes productrices d’ananas. Pour le volet 3, il
s’agira d’évaluer l’impact de l’intervention « champs écoles » dont
l’objectif est d’encourager les femmes à adopter de nouvelles techniques
culturales. La collaboration entre Namur et DEFIA a démarré par le volet « subvention
au dessouchage » qui était au cœur des échanges lors de la rencontre. Divers
sujets dont l’organisation de la présélection, l’attribution de la subvention
aux bénéficiaires, la composition des groupes de femmes, etc. ont été débattus.
Soulignons au passage que le programme
DEFIA dispose d’un volet transversale « Genre » visant à faciliter l’implication
des femmes et des jeunes dans les chaînes de valeurs d’ananas à travers la
levée des contraintes spécifiques auxquelles font face ces acteurs.
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