Les femmes représentent encore trop souvent un groupe discriminé et défavorisé par rapport aux hommes.
C’est dans ce cadre que l’orientation relative à la coopération au développement adopte comme principe de base l'intégration de la dimension du genre de façon transversale et directe dans toutes les interventions.
Le nouveau contrat de gestion d’Enabel s’engage à respecter les lois et conventions en matière de genre, de diversité et d’égalité des chances.Dans ce contexte le ProgEau accentue ses actions sur l’intégration de la dimension genre afin d’assurer le renforcement de l’égalité entre les hommes et les femmes, et l’autonomisation des femmes.
Le ProgEau privilégie une approche participative visant l’autonomie et l’autodétermination des populations et volontairement pour les femmes. Permettre aux femmes d’améliorer leur situation, c’est permettre l’amélioration de la situation des familles, de la communauté et de valoriser l’égalité et les valeurs que les femmes apportent.
Au foyer, la gestion de l’eau, ce sont les femmes qui s’en occupent : elles vont aux bornes fontaines et utilisent l’eau dans la vie quotidienne.Dans les ProgEau, les femmes nécessairement se doivent d’être présentes dans les comités de gestion des ASUREP (Associations des Usagers des Réseaux d’Eau Potable). Et depuis le mois de mai 2019, le ProgEau supervise et accompagne le processus des élections des membres délégués des ASUREP des quartiers au Maniema et au Sud Kivu.
Les femmes sont venues volontairement et activement participer au processus d’élection afin de s’impliquer dans le rôle décisionnel. A ce jour 30 % sont attendues mais c’est déjà au-delà, au Maniema que nous retrouvons les femmes dans le comité de gestion.
Ce n’est que tous unis pour le même défi d’amélioration de la communauté que hommes et femmes actifs inscriront le changement dans la gestion ; Plus de redevabilité, plus de transparence.
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