Le projet ACFPT dans son
cinquième axe a pour objectif de renforcer l’attractivité de l’Enseignement des Métiers par la
digitalisation et la communication pour le développement. Pour répondre à cet
objectif, 26 points focaux numériques issus de 13 Centres d’Enseignement des Métiers
(CEM) partenaires du projet ont participé à un atelier sur l’exploitation des NTICE (Nouvelles Technologies de l’Information et de
la Communication pour l’Enseignement).
Le numérique transforme notre mode de vie, il est
partout et l’école n’y échappe pas. Il y a encore quelques années, les
professeurs avaient comme seuls supports didactiques des feuilles de papier et
un tableau, mais le temps a évolué et la digitalisation trouve aussi une place importante
dans le système éducatif.
Dans le souci d’améliorer la qualité de l’enseignement
des métiers et de rendre plus attractif ce secteur, le projet ACFPT a alors
équipé 13 CEM de salles multimédias informatisées et connectées qui servent de
soutien pédagogique pour l’ensemble des filières enseignées.
Après l’équipement de ces centres, il s’est avéré important
de former les usagers sur la manipulation et l’utilisation productive des outils
et applications. C’est dans cette optique qu’une formation de renforcement des
capacités pour l’usage efficace et efficient des applications numériques comme Google
Forms, Mentimeter, OpenBoard et autres a été organisée à
l’endroit de 26 formateurs et points focaux numériques des CEM, sur une durée
de 2 semaines, pour stimuler un apprentissage moderne de qualité.
A l’issue de l’atelier, les participants estiment que ces
applications numériques vont permettre à l’enseignant et à l’apprenant d’être
en interaction, de mieux communiquer et de se ressourcer.
« Les applications numériques apprises lors de
la formation sont d’une importance capitale car elles sont transversales pour
toutes les filières » a dit Jeanine, point
focal numérique du centre de formation de Rumonge. « Ça va nous permettre d’être rapide,
efficace et gagner du temps, les cours deviennent plus intéressants et moins
ennuyants » a poursuivi Jean-Marie,
formateur du centre de Kanyosha.
La technologie digitale a un énorme potentiel pour
améliorer la qualité, l’attractivité et la portée de l’éducation surtout dans
le secteur de l’Enseignement des Métiers qui est considéré comme étant non
attrayant au Burundi.
L’intégration de la technologie digitale pour
l’amélioration de la qualité de l’éducation s’inscrit dans l’Objectif de Développement Durable 4 qui est d’ « Assurer une éducation inclusive et équitable
de qualité et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la
vie pour tous ».
Grâce à la digitalisation, l’enseignement est plus
accessible, plus personnalisé et adapté au fonctionnement de la génération actuelle.
Les apprenants peuvent devenir acteurs de leurs formations et les formateurs se
sentir en phase avec cette nouvelle génération.
Geen nieuws