Bien que le taux d'enregistrement des faits d'état civil soit en hausse au Mali, il n'en demeure pas moins qu'il existe des disparités au niveau géographique avec des taux de déclaration plus élevés dans les zones urbaines que dans les zones rurales et des zones en proie à des défis sécuritaires.
Selon les résultats d'une étude sociologique pour une meilleure compréhension et intégration des populations ayant des difficultés d'accès à l'état civil qui a été réalisée dans le cadre du projet PAECSIS, la déclaration de décès est de tous les faits d'état civil, celui qui demeure le plus improbable pour toutes les communautés maliennes, toutes religions, toutes ethnies, toutes régions confondues .
De plus dans les résultats de cette étude il ressort sur la base des échantillons que 81% des personnes interrogées n’ont jamais fait de déclaration de décès d’un parent proche contre seulement 19% qui disent l’avoir déjà fait.
Cette tendance est générale sur l'ensemble du pays sauf à Ségou et Bamako.
Le projet PAECSIS dans sa mission de sensibilisation a réalisé un spot de sensibilisation sur l'intérêt de déclarer les décès.
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