Enabel et l’agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) du Mali collaborent pour donner un meilleur accès à l'emploi aux jeunes des communautés rurales.
L’emploi des jeunes et particulièrement celui des jeunes issus de la population rurale, constitue une préoccupation majeure des hautes autorités maliennes et des partenaires au développement.
Au Mali, la problématique de l’emploi des jeunes est caractérisée par l’inadéquation entre la formation reçue et les besoins du marché du travail, le faible niveau de qualification, le sous emploi rural exacerbé, les difficultés d’accès des jeunes au financement,et la faible capacité d’absorption de la fonction publique et du secteur privé.
Dans le souci de contribuer efficacement à améliorer l’accès à l’emploi dans le monde rural, à travers l’épanouissement de l’entreprenariat, le programme Enabel de Koulikoro a conclu, une convention avec l’Agence pour la promotion de l'emploi des Jeunes (APEJ).
A travers cette convention les deux parties se sont engagées à mettre en place un projet d’appui aux jeunes entrepreneurs ruraux dans la région de Koulikoro (PAJERKO) en partenariat avec le projet d'appui au renforcement de l'élevage et de l'économie pastorale (AREPK).
Cette intervention est un appui sur lequel Enabel travaille sur les chaines de valeur viande, lait et les systèmes de production pastoraux. 60%°de la population malienne est rurale et la majorité vit de l’élevage et de ses sous-produits.
Lors d’une séance de formation de ces jeunes agropasteurs porteurs de projet dans la filière et chaine de valeur des produits animaux à Kolokani, notre équipe est allée à la rencontre d’une jeune dame travaillant dans le secteur.
Fatoumata Diarra, la trentaine environ est originaire de Kolokani et est éleveuse. Le père de Fatoumata est agro-pasteur. Très jeune, elle apprendra dans le cercle familial l’élevage essentiellement l’embouche. Son père achetait des veaux qu’elle entretenait régulièrement. Elle a appris à connaitre les catégories d’aliments que doit recevoir l’animal pour une bonne croissance.
Au bout de trois mois, l’animal est fin prêt pour la vente. Elle se rendait alors au marché avec son père pour la vente.
C’est donc depuis sa tendre enfance que Fatoumata est en contact avec les réalités commerciales.
Aujourd’hui, elle nous dit que sa joie est grande de recevoir une formation professionnelle sur ce métier qui la passionne. Elle ajoute: "Bien que j’ai une expérience dans le métier cela ne suffit pas pour aller de l’avant et être rentable. Cette formation est un vrai coup de pouce pour moi, non seulement j’acquiers des connaissances sur le métier mais aussi sur l’auto-entreprenariat. Je commence à avoir confiance en moi car j’ai tous les atouts pour réussir et vivre de mon métier. Cette formation fut un cadre de partage d’expériences entre les bénéficiaires sur les stratégies d’entreprise."
Geen nieuws