En cette journée mondiale de l’environnement 2024, la restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse étaient à l’honneur avec le slogan : « Nos terres, notre avenir ; nous sommes la #GénérationRestauration».
Elle fut une occasion pour Enabel au Burkina Faso de réaffirmer son soutien et sa contribution à la résilience des populations rurales aux effets du changement climatique par la restauration des terres dégradées et les pratiques agroécologiques.
La restauration des terres est un pilier essentiel de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030). Cet appel à la régénération des écosystèmes terrestres vise à contribuer à l’atteindre des Objectifs de Développement Durable.
Selon la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, près de 40 % des terres de la planète sont dégradées, ce qui affecte directement la sécurité alimentaire de près de la moitié de la population mondiale. Le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté également de 29 % depuis 2000. Sans une action urgente, les sécheresses pourraient toucher plus de trois quarts de la population mondiale d’ici 2050.
Au Burkina Faso, la Journée Mondiale de l’Environnement 2024 est célébrée en différé du 8 au 10 juin
Pour l’édition 2024 de cette journée, le Gouvernement du Burkina Faso et ses partenaires ont placé la commémoration sous la thématique de l’éducation financière et environnementale dont les cibles sont les jeunes. Les activités se sont déroulées sur trois (03) jours et ont consisté à des séances de sensibilisation et de conférences-débats, notamment avec des élèves.
Selon le Secrétariat Permanent du Conseil National du Développement Durable, au Burkina Faso, ce sont plus de 460 000 hectares de terres qui sont dégradées chaque année du fait des actions anthropiques mais également du climat. Si cette tendance se poursuit, d’ici à 40 ans il n’existera plus de terres productibles. La récupération de ces terres dégradées devient dès lors une priorité nationale si l’on veut préserver le capital productif dont dépend 80% de la population burkinabè.
Avec un montant de 11 millions d’Euro, le Royaume de Belgique, à travers Enabel au Burkina Faso met en œuvre le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) qui finance des actions de lutte contre la désertification et de résilience au changement climatique dans trois régions du Burkina Faso (Centre Est, Plateau central et Centre Nord). Entre autres des actions soutenues par ce projet figurent celles de la restauration des terres avec des pratiques agroécologiques et des techniques de Conservation des Eaux et des Sols / Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) telles que les Cordons pierreux les demi-lunes et le zaï, etc. Cette action vise à atteindre les trois objectifs de restauration des terres dégradées et des écosystèmes suivants :
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