1755 - 1770 van 2520 nieuws bekijken

  • The Impact of Active Teaching and Learning in NTC Kabale

    The Impact of Active Teaching and Learning in National Teachers' College Kabale


    Dorothy KYAMAZIMA | 16/05/2019

    Active Teaching and Learning is a learner-centred approach to teaching that was introduced in National Teachers' Colleges to strengthen the skills of teaching staff. National Teachers' College Kabale shares the impact this approach has made to teaching and learning within the college. 


    Meer lezen

    Oeganda UGA1503111

  • CREATING A CHILD FRIENDLY ENVIRONMENT IN NATIONAL TEACHERS’ COLLEGES

    Creating a Child Friendly Environment in the National Teachers' Colleges


    Dorothy KYAMAZIMA | 15/05/2019

    National Teachers’ Colleges mainly host adult teachers and students seeking a profession in education as school teachers. So why the focus on creating Early Childhood Development (ECD) Centres within these colleges? Simply put, ECDs are exactly the kind of support parents within the college need in order to work more efficiently and continue their pursuit for further education. Throughout the course of the Teacher Training Education project, a number of concerns affecting the quality of teaching and learning in NTCs have come to light. One of these is the need for a safe learning environment that is conscious of gender needs, especially for women who desire to pursue an education or work while managing their maternal duties.   The introduction of the ECD centres within the colleges is something that was initiated following experiences and strain most parents (teaching staff and students) had to endure when balancing their responsibilities. According to the National Infrastructure Expert, Frank Waibale, there are many mothers in the colleges including workers, students and teachers who have no way of taking care of their children while they attend their lessons or carry out their duties. “Having realized this, a small survey was conducted in the colleges and it established that there is a high number of children that needed special care under the age of 3 years. This on average was about 25-40 children per college,” he added.   Additionally, the existing college infrastructure did not provide for facilities for breastfeeding mothers to nurse their babies and some mothers did not feel comfortable studying with their children and were therefore absent from class altogether. Based on these findings, the steering committee agreed to allocate 50,000 euros from the project budget to each of the 5 National Teachers’ Colleges to support the construction of Early Childhood Development Centres. The ECDs will address both children and parents' needs. They will provide a safe space for children in the NTCs while ensuring that parents continue their pursuit of education and work in a safe and enabling environment. Currently, the ECDs under construction will provide kitchen space for preparing meals, breastfeeding rooms, sleeping rooms, play areas, washing rooms, outdoor spaces, storage spaces, sanitary rooms and proper waste disposal units. The infrastructural designs for construction leave room for expansion of the ECDs in the near future to cater for an increased number of children in the NTCs.  The construction of ECD centres is part of a bigger support project; Teacher Training Education which is implemented by the Ministry of Education and Sports and Enabel, the Belgian development agency.


    Meer lezen

    Oeganda UGA1502911

  • Visit of Ambassador to Ha Tinh


    Anh NGUYENNGOC | 13/05/2019

    Meeting with PPC leaders and inauguration ceremony of the city's western drainage canalhttps://baohatinh.vn/chinh-tri/hop-tac-giua-ha-tinh-voi-vuong-quoc-bi-dat-nhieu-ket-qua-quan-trong/1...


    Meer lezen

    Vietnam VIE1204411

  • Field Farmer Day

    Farmer Field Day


    Deogratius KIMENA | 12/05/2019

    A picture showing extension officer elaborating to villagers and farmers good practices for cassava production during Farmer Day at Kazuramimba Uvinza.


    Meer lezen

    Tanzania TAN1403111

  • La Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé (PNUSS) est née

    La Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé (PNUSS) est née


    Reece-hermine ADANWENON | 10/05/2019

    La salle de conférence de l’hôtel « Le Miracle » de Bohicon a abrité le Jeudi 09 Mai 2019, l’Assemblée Générale Constitutive qui a porté sur les fonts baptismaux, la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé (PNUSS) au Bénin. A travers cette naissance tant attendue, le Bénin s’est doté d’un nouvel instrument pour améliorer sensiblement la qualité des soins dans les formations sanitaires. Au terme de cette Assemblée Générale Constitutive qui a connu la participation d’une centaine de délégués des Plateformes des Utilisateurs des Services de Santé (PUSS) venus des départements de l’Atacora, Donga, du Mono et du Couffo, les textes statutaires et le règlement intérieur de la PNUSS ont été validés et un bureau exécutif composé de 10 membres a été élu pour conduire les destinées de la PNUSS. Le système de santé du Bénin s’est doté d’un nouvel instrument pour améliorer la qualité des soins dans les formations sanitaires. Il s’agit de la PNUSS, entendez Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé. Grâce à l’appui technique et financier d’Enabel via le PASS-Sourou, la PNUSS a vu le jour suite à un processus amorcé depuis quelques mois avec notamment : l’implication des associations de jeunes activistes du droit à la santé organisée par l’ABMS à travers les clubs ‘’Amour & Vie’’ ; les rencontres bimestrielles pour échanger sur les outils et le processus de gestion des plaintes ;  l’élaboration des projets de textes de base de la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé (PNUSS). S’intégrant dans les traités internationaux signés par le Bénin, la PNUSS veut montrer l’exemple en faisant la promotion du genre et en favorisant la parité hommes/femmes dans ses instances de décision. Les textes ont notamment été rédigés sur cette base; la mise en place d’un comité d’organisation de l’AGC ; la mobilisation sociale dans les zones pour le renforcement des adhésions et l’élection des délégués à l’AGC ; Ainsi, l’Assemblée générale a constitué d’une part l’aboutissement de ce long processus débuté en 2014 et d’autre part le début d’une nouvelle aventure pour relever des défis au plan national. Selon André FANOUKPE, Président du Comité d’Organisation de l’AGC, la PNUSS coordonnera les sections locales et centralisera l’information liée à la gestion des plaintes en vue d’assurer le plaidoyer et le dialogue au niveau central pour des soins de qualité. A l’en croire, cette plateforme qui est en train de naître aujourd’hui est une faitière des plateformes des utilisateurs des services de santé qui étaient déjà mis en place depuis près de 6 ans dans les zones sanitaires des départements du Mono et du Couffo à savoir Aplahoué, Dogbo, Djakotomey, Klouékanmè, Toviklin, Lalo, Comè, Bopa, Grand-Popo, Houéyogbé, et les zones sanitaires du département de la Donga à savoir Bassila, Djougou, Ouaké, Copargo.  « Ses actions visent l’intégration des besoins réels des communautés dans les stratégies et politiques de santé en particulier mais a l’ambition de contribuer à l’amélioration des services sociaux de base en général.  Aussi, la PNUSS devra-t-elle rendre compte de ses résultats à la base à travers ses sections locales », ajoutera Graziella GHESQUIERE, Conseillère Technique Internationale à Enabel et Responsable du bureau Droit à la Santé.  Eric TINDO, représentant le Président du l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a pour sa part, présenté les sincères félicitations du Président au Comité d’organisation et à Enabel pour l’effectivité de cette Assemblée Générale constitutive des Plateformes des Utilisateurs des Services de Santé. Ce processus qui a démarré dans certains des départements depuis 2013 connait ce jour, la mise à échelle nationale, a-t-il affirmé.  Tout en saluant l’impartialité et l’approche genre qui a été observée dans le choix des congressistes, il a réaffirmé l’engagement de l’ANCB à accompagner la PNUSS, et qui a déjà délégué le responsable des plaidoyers pour être membre à titre consultatif dans le bureau qui a été mis en place. « Les maires du Bénin sont prêts à accueillir et à accompagner la plateforme pour que les besoins des utilisations des services de santé soient réellement pris en compte dans les différents documents stratégiques du secteur de la santé » a-t-il martelé.   Les membres du Bureau élu -          Janvier HOUNGUEVOU, Président de la PNUSS -          Célestine AMETEDE, Secrétaire Générale -          Saib WEDE, Trésorier Général -          Sahadatou ATTA, Déléguée à la Promotion de la Santé Maternelle et Infantile -          Sylvère BIAOU, Délégué à la Médiation Sociale et Genre -          Inès YAHOUEDOH, Déléguée à la Promotion de la Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents et Jeunes -          Stéphane SEHO, Responsable Chargé de l’Organisation et de la Communication -          Sahabi BOUKARI, 1er Commissaire au compte -          Virginie DJANGNI, 2ème Commissaire au compte -          Privas OTI, 3ème Commissaire au compte


    Meer lezen

    Benin BEN1302511

  • Digitalisation : Développement institutionnel et Renforcement organisationnel de la CHASAA

    Digitalisation : Développement institutionnel et Renforcement organisationnel de la CHASAA


    Aimé GIRUKWIGOMBA | 06/05/2019

    La CHASAA, Chambre Sectorielle d’Art et d’Artisanat, met en œuvre depuis octobre 2016, une convention de subside d' Enabel - Agence Belge de Développement à travers les projets AFPT et ACFPT. Les résultats attendus de ce partenariat sont l’amélioration de l'accès à l'emploi des jeunes lauréats (stages, emplois salariés, projets Artisans-lauréats) de tous les centres appuyés par ACFPT, la gestion conjointe des Unités d’Appui Pédagogique et le renforcement des potentialités d'entrepreneuriat, de production artisanale innovante et créative, ainsi que la promotion et la commercialisation des produits des lauréats/artisans. Cette collaboration s’aligne à la Convention Cadre de Partenariat entre l'Etat du BURUNDI et Ie secteur privé en matière d'EFTP.Grâce à l'appui technique et financier d'Enabel au travers du projet ACFPT, la CHASAA a été dotée d'un Progiciel de gestion intégré  sous Interface web : http://chasaa-burundi.org/projet1/. L'institution, ses membres adhérents, autant que le fruit de leur labeur, auront désormais une identité virtuelle qui les valorisera au niveau national, sous régional voire international. Le même outil numérique facilitera la gestion quotidienne des activités opérationnelles, managériales et financières de la CHASAA. L’Equipe communique désormais de façon professionnelle grâce une messagerie électronique qui lui est propre : mail@chasaa-burundi.org.


    Meer lezen

    Burundi BDI1307811

  • Caravane commerciale

    Caravane commerciale


    Meriem HILALI | 17/04/2019

    Dans le cadre du Projet de Développement des Filières du Safran et du Palmier Dattier dans les régions Souss-Massa et Drâa-Tafilalet, la Direction régionale du Conseil Agricole de Drâa-Tafilalet a organisé une caravane pour la promotion des dattes marocaines du 26 au 31 mars 2019 à Agadir et du 02 au 07 avril 2019 à Marrakech, en partenariat avec Enabel-Agence belge de développement.   La caravane avait pour objectif d’appuyer la commercialisation des dattes marocaines à travers la vulgarisation du système de production oasien et des spécificités des différentes variétés de dattes. Le grand public et les touristes ont eu l’occasion de découvrir les dattes marocaines à travers des animations et des séances d’information et de dégustation.  


    Meer lezen

    Marokko MOR1204311

  • Atelier sur le positionnement des femmes dans les oasis

    Atelier sur le positionnement des femmes dans les oasis


    Meriem HILALI | 17/04/2019

    Depuis son lancement en 2013, le projet de développement des filières du safran et du palmier dattier dans les régions de Souss-Massa et Drâa-Tafilalet a toujours accordé une attention particulière à l’intégration de la femme dans les organisations professionnelles et à l’amélioration de son positionnement dans la filière du palmier dattier, notamment en organisant des ateliers d’alphabétisation fonctionnelle et en promouvant l’entrepreneuriat féminin.   A l’occasion du 8 mars, un atelier sur le positionnement des femmes dans les oasis a été organisé en présence des femmes bénéficiaires du projet, des directions du Ministère de l'Agriculture de la Pêche Maritime du Développement Rural et des Eaux et Forêts ainsi que des représentants de l’ORMVAO, l’ONCA, l’ANDZOA et d’Enabel-Agence belge de développement. L’objectif était de susciter une réflexion commune autour de l’impact réel du projet sur l’amélioration des conditions de la femme rurale. Lors de cette journée, les présidentes de plusieurs coopératives ont été récompensées pour les initiatives qu’elles ont mises en place en faveur de l’autonomisation des femmes.


    Meer lezen

    Marokko MOR1204311

  • 9 variétés des meilleures dattes marocaines

    9 variétés des meilleures dattes marocaines


    Meriem HILALI | 14/04/2019

    Le projet, qui est dans sa phase d’achèvement, a réalisé des investissements importants pour la mise à niveau des réseaux d’irrigation dans les palmeraies et a permis la professionnalisation des coopératives et groupements (GIE) de la filière dattes. Afin de mieux mettre en valeur les dattes marocaines auprès des partenaires et du grand public, une vidéo a été réalisée dans laquelle les agriculteurs présentent les modes de production naturels et les caractéristiques nutritionnelles de 9 variétés phares des oasis du Drâa, Toudgha et Ouhmidi.  


    Meer lezen

    Marokko MOR1204311

  • Le safran et la dattes feront leur show

    Le safran et la dattes feront leur show


    Meriem HILALI | 14/04/2019

    Au Salon international de l'Agriculture au Maroc prévu du 16 au 21 avril 2019 à Meknès, les deux filières du safran et du palmier dattier seront à l’honneur lors d'un show cooking et dégustation de recettes à base de Safran et Dattes marocains avec le Chef Moha et cela durant toute la période du salon.


    Meer lezen

    Marokko MOR1204311

  • Donner le pouvoir aux Femmes Béninoises, Enabel engagée !  Abla Billy AGONGLO, une amazone à Grand-popo

    Donner le pouvoir aux Femmes Béninoises, Enabel engagée ! Abla Billy AGONGLO, une amazone à Grand-popo


    Reece-hermine ADANWENON | 10/04/2019

    Membre de la coopérative « La Grâce de Dieu » à Grand-Popo, et propriétaire d’une superficie de 2 hectares où elle cultive la carotte, des oignons, de la tomate et du piment, Abla Billy AGONGLO avec son allure masculine se dévoile à nous...Abla Billy est un personnage calme, timide mais forte. C’est une jeune femme entrepreneuse qui se donne les moyens pour sa réussite. Elle inspire, la détermination, la rage, la vigueur et la rigueur. Âgée de 28 ans, mariée et mère de deux enfants, Abla Billy s’est créé son environnement semé d’embûches mais aussi de joie. Issue d’une famille polygame de près  de 20 enfants, elle est très tôt confrontée aux réalités de la vie. Comment vit-elle ? Comment s’en est-elle sortie ? Combien de combats mène-t-elle par jour ? Que regrette-t-elle ? Se sent-elle épanouie ? « Je me suis mariée à un homme qui aimait aussi aller au champ comme moi. Ensemble nous cultivions une portion de terre appartenant à ses parents. Aujourd’hui grâce aux bénéfices générés par la vente des produits maraîchers issus de notre champ, nous avons pu acquérir nos propres surfaces », raconte-elle avec une fierté presque voilée. Membre de la coopérative « La Grâce de Dieu » à Grand-Popo, et propriétaire d’une superficie de 2 hectares où elle cultive la carotte, des oignons, de la tomate et du piment, Abla Billy AGONGLO avec son allure masculine se laisse découvrir.  15 ans déjà que Abla Billy a choisi l’entrepreneuriat agricole. Après ses études universitaires où elle a obtenu son Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en Comptabilité, elle décide de s’adonner aux travaux champêtres qui étaient une passion pour elle. Déjà enfant, Abla Billy, nous raconte qu’elle aimait aller aux champs avec sa mère. Cette passion, loin de s’éteindre au bout des années s’est accrue, grandissant de jour en jour. C’est en 2015, qu’elle devient membre de la Coopérative « La Grâce de Dieu », une coopérative qui a bénéficié de l’accompagnement technique et financier du PROFI « Programme d’Appui au Développement des Filières Agricoles » initié par l’Agence belge de développement « Enabel ».« En tant que membre de la coopérative, j’ai reçu des graines, de l’engrais, des pulvérisateurs, des motocyclistes pour la production de cette saison. Avant cet appui, je ne pouvais pas produire sur une surface de 2 hectares à cause du manque de moyens financiers pour acheter les graines, l’engrais et faire face aux charges liées à la production », déclare-t-elle toute enthousiasmée. « Je dis aux jeunes diplômés ou non diplômés, et surtout aux jeunes femmes comme moi que la terre ne ment pas, elle nourrit son homme. Ne vous cachez pas derrière vos diplômes soit disant que vous voulez du travail. Du travail, il y en a déjà. La terre regorge de richesses et qui cherche  bien    finit  par     trouver », conclut-elle  toute confiante  et  souriante.Pour elle, cet appui est d’une valeur inestimable car, partie de rien, (pas de terre ni de financement) Abla Billy est aujourd’hui un exemple dans son village. Elle possède 2 hectares entièrement emblavées et fait un chiffre d’affaire de plus de 2 millions chaque année grâce à la commercialisation des produits maraîchers. Grâce à ces revenus, elle est fière de participer aux charges de la maison, de subvenir aux besoins de ses enfants et constitue également un soutien pour sa famille. 


    Meer lezen

    Benin BEN1302811

  • Donner le pouvoir aux Femmes Béninoises, Enabel engagée !  Thérèse OROU ALI, du rêve à la réalité...

    Donner le pouvoir aux Femmes Béninoises, Enabel engagée ! Thérèse OROU ALI, du rêve à la réalité...


    Reece-hermine ADANWENON | 10/04/2019

    Thérèse Orou Ali a « toujours rêvé de devenir une grande femme entrepreneur ». Son rêve...est aujourd’hui devenu une réalité. Grâce à son entreprise agro-alimentaire « THERESE SHALOM ET FILS » (TSF) spécialisée dans la transformation de la pomme cajou en jus et de ses dérivées, elle emploie 1500 personnes occasionnellement et produit 20 tonnes d’amande et 70.000 bouteilles de jus commercialisés depuis 2016. Plus de 500 femmes issues de 7 groupements sont en relation d’affaires avec l’entreprise TSF. Grâce à l’appui technique et financier de Enabel au Bénin, Thérèse Orou Ali a concrétisé son ambition : disposer d’une unité de transformation de pommes de cajou en jus. D’un montant de 24 millions de Fcfa, cette unité de transformation est entièrement construite et équipée par Enabel et répond aux normes et exigences de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). « J’ai monté un projet me permettant de valoriser les produits locaux, tels que le beurre de karité, les noix de cajou et autres, le parcours n’a pas été facile, mais le plus important, c’est le Bénin qui gagne à travers ma modeste personne. »     Mademoiselle Thérèse Ali Orou, la trentaine environ, originaire de la commune de Djougou est titulaire d’un diplôme en transformation, nutrition et technologie des produits agroalimentaires du lycée agricole de Kika. Thérèse a un père qui est agriculteur. Enfant placé, elle apprendra chez sa tutrice, la transformation des produits agroalimentaires, essentiellement, les amuses bouches. Produits qu’elle devrait vendre après les classes et à ses heures perdues. C’est donc depuis sa tendre enfance que Thérèse a été au contact des réalités commerciales. Une immersion précoce qui fera de cette fille, une des femmes entrepreneures les plus performantes du Bénin. En effet, la notoriété de Thérèse Ali OROU n’a cessé de croître, s’étendant à l’international comme en témoignent les différentes distinctions reçues.  Lauréate au « Meilleur Jeune Entrepreneur de la francophonie » à Kinshasa (2015), lauréate de la « Meilleure technologie de transformation au Bénin » en (2016) et Nomination « Trophée Cléopâtre » décernée aux meilleures femmes d’Afrique reçue en (2018). Thèrèse Ali OROU, fait parler d’elle. Mais elle reconnaît que le parcours n’a pas été sans embûches. Mais il lui a fallu, témérité, persévérance et endurance pour y parvenir. Aujourd’hui, elle regroupe les filles déscolarisées de Djougou et environs pour partager avec elles ces connaissances et les aider à se prendre en charge. « J’ai commencé la transformation des noix d’acajou à l’étape très artisanale. Je concassais les noix avec les pierres à domicile… Pour moi, c’est la passion pour la transformation qui m’a amené à me poser la question suivante : Que faut-il faire pour s’en sortir ? La réponse a été : valoriser les produits de ma localité », affirme-t-elle.  Le premier appui d’Enabel date de 2014 et a permis à Thérèse de démarrer l’activité de manière professionnelle. S’en est suivie une collaboration qui se poursuit encore aujourd’hui.  Aujourd’hui, Thérèse est à la tête d’une entreprise performante, constituant le cœur d’un cluster agricole regroupant producteurs, transformatrices et fournisseurs de services. Elle a également étendu ses activités à la production de jus de pomme de cajou, ces dernières étant jusqu’alors jetées dans les vergers. En 2014, Thérèse a bénéficié d’un microprojet de transformation à travers le projet de Facilité d’Appui aux Filières Agricoles (FAFA). Le budget alloué de 15 millions de FCFA a notamment couvert la mise en place d’un atelier de transformation, la mise à disposition d’un fonds de roulement pour l’achat de la matière première, des décortiqueuses manuelles, d’une chaudière, d’un cuiseur de noix et un four.A travers le PROFI, Enabel a ensuite accompagné l’entreprise dans sa formalisation en 2015, dans la recherche-action concernant la valorisation des pommes de cajou et enfin dans la mise en conformité de l’unité aux normes UEMOA. Ces appuis d’une valeur de 21 millions de FCFA ont inclus la construction d’une unité aux normes de l’UEMOA, l’équipement de l’unité de transformation de jus, l’achat d’un tricycle pour le transport des produits et la formation de 500 femmes sur les techniques de production du jus.  Au cours de ces démarches, l’entreprise a été « classée » par Enabel comme un projet d’entrepreneuriat agricole à forte valeur ajoutée (PEA+), lui permettant d’accéder à un paquet complet d’accompagnement en gestion administrative, comptable et financière.Jeune femme entrepreneure, Thérèse sait concilier la gestion de son ménage et de son entreprise « Je ne confonds pas mon foyer et mon entreprise », affirme Thérèse le sourire aux lèvresPour elle, l’émancipation de la femme dépend de son autonomisation mais aussi de son statut de femme mariée. Elle remercie son mari qui a su croire en ses rêves et qui la soutien énormément. « Entre lui et moi, c’est une complicité qui m’aide beaucoup à avancer. Pour toute nouvelle initiative ou investissement, je prends soin de le consulter et de tenir compte de ses conseils », ajoute Thérèse les yeux brillants. « Je suis mère, femme au foyer et femme entrepreneure. C’est ainsi que je m’épanouie », ajoute la jeune femme.   


    Meer lezen

    Benin BEN1302811

  • Trois questions pour comprendre l’ouverture de bandes pare-feu comme outil de résilience

    Trois questions pour comprendre l’ouverture de bandes pare-feu comme outil de résilience


    Céline MEWISSEN | 09/04/2019

    A l’instar des autres pays du Sahel, le Niger fait face à une dégradation de son environnement qui augmentent les risques de vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et la pauvreté de sa population particulièrement en milieu rural. Dans ce pays où l’élevage agro-pastoral est dominant, l’utilisation du pâturage naturel et la mobilité des troupeaux sont les pratiques dominantes (transhumance et nomadisme). Malheureusement, chaque année, à la fin de la saison des pluies, des milliers d’hectares de ce pâturage sont perdus à cause des feux de brousse.  En l’absence de mesures de lutte préventive, les feux de brousse constituent un fléau qui, en quelques heures, peut détruire des milliers d'hectares de pâturages.  Pour le combattre, dès les années 1970-90, l’Etat mobilisait des moyens conséquents notamment à travers les services forestiers. Entre 1990 et 2010, les interventions structurelles de l’Etat ont progressivement laissé la place aux interventions ponctuelles des projets de développement.   Comment fonctionne l’activité d’ouverture de bandes pare-feu ? L’ouverture des bandes pare-feu est une méthode préventive de la lutte contre les feux de brousse au Sahel. Elle consiste à tracer des bandes de longueur variable et de 15 à 20 mètres de largeur orientées perpendiculairement à la direction du vent dominant de la saison sèche. Les bandes ainsi tracé débarrasser ces bandes de toute végétation, souche et matière inflammable. Dans la zone traversée par des bandes pares-feux, le pâturage naturel est protégé contre les feux de brousse. Et en cas de feux, les bandes serviront de lignes d’attaque pour endiguer la propagation de l’incendie. L’ouverture des bandes peut se faire avec des engins comme la niveleuse ou manuellement dans une approche de Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO). L’Approche HIMO adoptée par le PRADEL permet la création d’emploi temporaire pour la population locale qui fournit la main d’œuvre. Toujours dans la démarche du PRADEL, la paille labourée sur les bandes pare-feu est ramassée et stockée par les populations locales. Elle est vouée à être utilisée pour l’alimentation du bétail en période de soudure. À cette époque de l’année, le pâture est rare et difficile d’accès pour les ménages pastoraux pauvres alors que les prix des aliments de bétail flambent. Avoir la paille disponible et à proximité leurs permettra de l’acquérir a un prix social. La  vente de la paille et la gestion des recettes sont assurées par un comité de gestion mis en place en amont. Ces activités aident les populations à se familiariser à la gestion communautaire de leurs biens. Comment l’argent gagné est-il utilisé ? Les recettes issues de la vente de la paille labourée sera utilisée à 50% pour la reconduction de l’opération, 30% pour la création d’une banque d’aliment bétail ou d’autres activités génératrices de revenus au profit des communautés et 20% pour la gratification des membres des comités de gestion. Du côté des travailleurs, cette activité est prise comme une véritable source de revenus, en particulier pour les femmes qui peuvent ainsi satisfaire beaucoup des besoins sociaux de leur famille (nourriture, habillement, contribution aux évènements tels que le mariage, baptême, etc.). Comment cette activité contribue-t-elle à la résilience des communautés? Sur le montant total des revenus issus de leurs travail, les équipes doivent consentir à réinvestir au moins 10 % dans une activité de groupe de leur choix. En l’occurrence, c’est l’embouche, méthode qui consiste à engraisser le bétail en le faisant paître, qui a été retenue. Cette initiative de réinvestissement est une approche nouvelle. Jusqu’ici, les travailleurs dépensaient tous les revenus issus des bandes pare-feu et attendaient ensuite la prochaine campagne alors que d’autres partaient en exode en dehors du pays. À travers cette orientation vers la gestion communautaire, le PRADEL espère favoriser l’autonomie individuelle et collective des travailleurs et donc leur résilience en période de soudure et de crise. Cette activité a enfin pour vocation de renforcer la cohésion et l’entraide sociale au sein des villages et ainsi prévenir d’éventuels conflits.


    Meer lezen

    Niger NER1606911

  • L’avant-projet de la Loi d’Orientation Agricole de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (LOASAN) validé

    L’avant-projet de la Loi d’Orientation Agricole de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (LOASAN) validé


    Reece-hermine ADANWENON | 02/04/2019

    Le secteur agricole au Bénin est désormais doté d’une loi référentielle qui devra obliger l’ensemble des acteurs du secteur à opérer des choix stratégiques pour la durabilité des interventions. Un atelier consacrant la validation de l’avant-projet de la Loi d’Orientation Agricole de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (LOASAN) s’est ouvert à l’Infosec de Cotonou les Mardi 02 et Mercredi 03 Avril 2019 et a réuni l’ensemble des acteurs du secteur agricole. C’est le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) Mr Gaston Cossi DOSSOUHOUI qui a procédé à l’ouverture des travaux en présence de Mr Ruben ALBA AGUI LERA chef de Coopération à l’Union Européenne et Mr Bernadin TOTO représentant la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles (PNOPPA).   A la différence des documents antérieurs (plans, programmes, schémas directeurs etc.…) qui ont un caractère purement indicatif, la Loi d’Orientation Agricole de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (LOASAN) contraint désormais tous les acteurs du secteur agricole à s'inscrire dans la continuité pour plus de durabilité et d'impacts des interventions dans le secteur agricole. Elle s'articule autour de cinq grands axes : ü  la garantie de la souveraineté alimentaire et la satisfaction des objectifs nationaux en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle; ü  la reconnaissance des métiers, exploitants et exploitations agricoles; ü  la protection sociale des personnes exerçant les métiers de l'agriculture; ü  la protection contre les calamités naturelles et les risques liés aux activités agricoles et ü  la modernisation de l'agriculture. Selon le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, Mr Gaston Cossi DOSSOUHOUI, l’absence d’un instrument légal de référence pour guider les acteurs dans les choix stratégiques et soutenir les actions de développement du secteur agricole dans une perspective de durabilité constitue un frein au développement agricole au Bénin. Aussi s’est-il réjouit de l’aboutissement heureux de cette initiative du gouvernement qui vise à doter le secteur agricole d’un fondement qui fixera les orientations de la politique de développement agricole au Bénin. A ce propos, Mr Gaston Cossi DOSSOUHOUI a remercié les partenaires techniques et financiers à savoir l’Agence belge de développement « Enabel » et la Coopération Suisse qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner le gouvernement béninois dans l’élaboration de cette loi. « Cette loi garantira plus de cohérence dans l’élaboration des documents de stratégie et la formulation des projets/programmes agricoles qui doivent tirer désormais leur justification à partir des principes directeurs de mise en œuvre ainsi que des objectifs et priorités de la politique de développement agricole retenus », a laissé entendre Mr Gaston Cossi DOSSOUHOUI. Il a rappelé que les orientations de la LOASAN, prennent en compte la politique d’intégration sous régionale au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO ainsi que les engagements dans le cadre des conventions internationales et les accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux (Accord UE/ACPOMC) ainsi que la vision agricole du NEPAD. Mr Ruben ALBA AGUI LERA, Chef de Coopération de l’Union Européenne, Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers du secteur Agricole dira pour sa part que la LOASAN représente le pilier des grandes réformes que le gouvernement du Bénin a entrepris pour le secteur agricole. Pour lui, cette loi a un double effet de poser les bases de la modernisation et de guider les stratégies de développement du secteur. « La capacité du Gouvernement du Bénin à légiférer sur une loi d’orientation pour le secteur agricole témoigne, d’une part, d’une vision consensuelle à long terme, et d’autre part, d’une volonté de valoriser les énormes potentiels du secteur agricole », a déclaré Mr Ruben ALBA AGUI LERA. Il a tenu a rappelé que 9,6% de la population béninoise, soit 1,09 millions de personnes, sont en insécurité alimentaire et 32% des enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance. La malnutrition est certainement l’un des obstacles majeurs au développement économique et à la croissance car elle altère le développement cognitif et cause la perte de potentiels intellectuels des populations, a-t-il martelé. Ainsi pour Mr Ruben ALBA AGUI LERA, investir dans la professionnalisation des « établissements agricoles » en définissant le statut de l’agriculteur, en fixant la surface minimum de l’exploitation agricole pour leur assurer une vie décente, en mettant en place des mécanismes de développement des capacités entrepreneuriales et en cadrant leurs performances économiques, témoignent d’une forte maturité de la réforme du secteur que porte et consacre la LOASAN. Il reste convaincu que l’application de ladite loi contribuera à lever les contraintes de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire et posera ainsi le Bénin comme une nation qui assure son autonomie alimentaire.


    Meer lezen

    Benin BEN1302611

  • Kick-starting the Baseline Study of the second phase of  the Renewable Energy for Rural Development Project (RERD2)

    Kick-starting the Baseline Study of the second phase of the Renewable Energy for Rural Development Project (RERD2)


    Anke VANDEVELDE | 01/04/2019

    In the first week of March, Management for Development (MDF) consultant Ingrid Plag paid a visit to Enabel projects in Mozambique to provide hands-on support to the baseline studies. For the Capacity Building project at the Ministry of Mineral Resources and Energy (CB MIREME) this exercise formed the capstone of previous baseline meetings in Brussels and Bilene. The RERD2 project team, on the other hand, has only been fully operational since mid-October 2018 and therefore welcomed this opportunity to bring together staff members from both Enabel and the partner institution FUNAE, the National Energy Fund, to analyse, review and update the project’s objectives, results, risks and gaps. In 2009, the first phase of the “Renewable Energy for Rural Development” project was formulated and two years later its implementation took off. The RERD1 project recognized that the access to energy is a catalyst for development and that by supporting rural electrification it would contribute to rural development. With a budget of 23 million euros the first phase of the project focused on the construction of photovoltaic systems in schools, health centres and administrative buildings as well as water pumping systems and the development of micro-hydro with isolated mini-grids. The RERD1 project was operational across the country (with installations in Manica, Sofala, Cabo Delgado, Inhambane, Niassa and Zambezia), where a variety of renewable energy resources is widely available. However, the high geographical dispersion of selected sites brought the need to also widely spread resources across great distances. This limited the project’s efficiency and capacity to generate visible impact. It was therefore decided that the project’s second phase was to focus on maximum two provinces. Eventually, the RERD2 steering committee decided to concentrate on one province: Zambezia. Apart from the lesson learned above the formulation of the second phase also benefited from other lessons learned: the current project, for example, undertakes comprehensive feasibility studies and focuses more on the development of Public Private Partnerships (PPPs) and productive use of energy in order to increase sustainability of systems. The second phase of the RERD project, with a total budget of 14 million euros, is not a mere continuation of the previous phase. It is completely aligned with the current policies of the Mozambican government and is a reflection of the country’s priorities. Electrification is currently at the top of the Mozambican agenda, with the commitment of establishing universal access to electricity by 2030. At the moment, less than 30% of the population has access to electricity. This percentage drops to 15% in the rural areas. The past two years the Mozambican government took some steps in the direction of the 2030 commitment. A new Energy Regulatory Authority (ARENE) came in function, which is responsible for the supervision and regulation of production, transport, distribution, commercialization and storage of electricity. A range of new energy policies were developed such as the National Electrification Strategy (ENE) and the Integrated Master Plan for electricity infrastructure. These plans foresee an increase of the country’s capacity to generate electricity and to secure access to electricity for the entire population by 2030. Furthermore, the Electricity Law of 1997, currently under advanced revision, aims to promote energy efficiency, participation of the private sector, and  renewable and off-grid energy production and supply. Indeed, establishing connections through the national grid is only a part of the solution as it is projected to only reach half of the population by 2030. The government will also need to focus on investments in off-grid systems, of which the construction and subsequent transfer to EDM (Government Electricity Company) for operations are among the responsibilities of the RERD2 main partner institution, the National Energy Fund (FUNAE). The visit of MDF consultant Ingrid Plag was a perfect opportunity to bring together the personnel from both Enabel and FUNAE working on the RERD2 project. Ingrid started the workshop by explaining the importance of monitoring and the different elements of the Enabel monitoring and reporting framework, known as “MoRe”. She also explained the logical framework, the terminology and the risk matrix. Each theoretical section was coupled with a practical exercise linked to the RERD2 project. In short, the team received several assignments which allowed to thoroughly analyse the project document and go over each outcome, output, indicator and risk and check whether there were gaps, overlaps and outdated or missing information.       The expected impact remains the same as in the first phase project, i.e. “Contribute to rural economic and social development by increased sustainable access to energy”. For the outcome, the participants decided to specify the province of intervention: “Increase access to energy in the rural areas of Zambezia Province by investments in renewable energy systems and support mechanisms ensuring sustainability”. Especially on output level there were some interesting discussions. It was decided to more or less keep the three outputs: “1. Mini-grids provide reliable and adequate energy services”, “2. Technical and financial sustainability of the systems is improved”, “3. The capacity of FUNAE in planning and project management is improved”. However, participants pointed out that without a solid, favourable legal framework the project would have difficulties attaining its objectives and guaranteeing sustainable impact, especially with regards to PPP and private sector involvement. Therefore, a fourth results area was deemed necessary: “4. New legal framework is influenced by FUNAE”. This new output and the RERD2 project in general is definitely linked and complementary to the work of Enabel’s capacity building project CB MIREME, which aims to improve the performance of the energy ministry MIREME, its provincial directorates and the new energy regulator ARENE. The workshop left the participants with a positive feeling and attitude. It allowed everybody to understand the importance of a solid monitoring and risk matrix, to familiarise themselves better with the project document, as well as to develop a better understanding of each other’s roles. Last but not least, the project team took its first steps into drawing up the baseline study report for the second phase of the Renewable Energy for Rural Development project.


    Meer lezen

    Mozambique MOZ1503411