Développer l'agriculture est une nécessité essentiel pour atteindre la résilience alimentaire en Mauritanie. Afin de participer encore plus activement à cet effet le programme Rimfil passe un accord avec Agri-Sahel. La mission d'Agri-Sahel est d'agir avec et pour les bénéficiaires et les partenaires au développement dans la mise en œuvre, la formation et la promotion des solutions innovantes dans le cadre des projets et programmes de recherche et développement. Notre nouveau partenaire participe à la promotion et au développement de système de production horticole à haute valeur ajoutée destinée à l’amélioration des conditions de vie et des capacités de résilience des populations vulnérables en milieux rural et en zone périurbaine.Pour plus de précision les résultats attendus de notre partenariat sont:16 sites modèles de production maraîchère agroécologique circulaires, dans les bassins de production maraîchère des 4 wilayas2 000 producteurs maraîchers formés et accompagnés sur 700 ha de maraîchage aménagés et 100 paysans facilitateurs (conseil agricole) formés et suivisUn manuel d’installation de jardin maraîcher circulaire produit et diffuséUne contribution à l’élaboration de produits financiers (microcrédit) adaptés au maraîchage et un dispositif de conseil de proximité pour les producteursPour ce qui est des activités à mener: Aménagement de jardins maraichersAppui à une production maraichère annuelle, et à la mise en place d'un système de production circulaire, agroécologique et économiquement viableDémarche de recherche-action/innovationCommunication/informations aux acteurs sectorielsCapitalisation de l'informationRéseautage et accompagnement des "facilitateurs paysans"Renforcement de capacités Transfert de compétences- Appui-conseil/ AccompagnementComme on peut le voir nombreuses sont les similarités avec les objectifs du programme Rimfil. Ce but commun permettra d'arriver rapidement au renforcement de la résilience des populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en Mauritanie.Cette approche du développement de la filière maraichère basée sur des innovations techniques qui permettront de passer d’une activité saisonnière à une activité annuelle. Tout cela apportera au secteur une augmentation de la qualité et de la quantité et une professionnalisation avec une activité permanente. (Demi-lunes_oblique_basse- Gualb_Elaich-12 octobre 2021-MS-enHaut-DJI, Photo_EnabelMauritanie)
Le 6ème congrès international de Francopol organisé via visioconférence les 17 et 18 novembre 2021, a connu la participation d’une importante délégation de la Police Républicaine du Bénin. Pendant les deux demi-journées qu’ont duré les travaux, les praticiens, experts et acteurs de la sécurité dans le monde ont partagé leurs expériences dans la mise en œuvre de la police de proximité et des pratiques policières.Ce congrès a été l’occasion pour le Bénin qui expérimente le concept de police de proximité de partager ses expériences et de découvrir les pratiques inspirantes en matière de lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité, la gestion des risques psychosociaux afin d’adapter au mieux le concept à la culture et à la société béninoise. Les représentants de la Police républicaine ont participé à plusieurs ateliers autour des thèmes : « Les comités de vigilance dans les villages en Afrique », « vers une gestion négociée de l’espace public renforçant la confiance entre police et citoyen : panorama des nouveaux défis et pratiques innovantes » ; « Violence conjugale à l’ère du numérique » et « le rôle de la police dans la protection des mineurs ». La fin de chaque journée de travail était marquée par une séance de synthèse entre le directeur général de la police républicaine et ses cadres techniques pour une analyse judicieuse des bonnes pratiques partagées par les autres et étudier les conditions de leur expérimentation ou adaptation au contexte béninois. L’Agence belge de développement "Enabel" qui met en œuvre le projet d’appui à l’opérationnalisation de la police républicaine au Bénin (PAOP), a soutenu et accompagné la participation effective de la Police Républicaine béninoise aux travaux de ce congrès qui se veut une occasion d’apprentissage des expériences de réussite/d’échec des autres polices francophones partenaires (peer-to-peer).
47 élèves fonctionnaires de l'École nationale d'administration (ENA) du Mali viennentt de terminer en ce mois de novembre 2021, une formation initiale complémentaire en renforcement de capacités sur les modules relatifs à la gestion de l'administration publique.Etendu sur deux semaines, cette formation est une éducation genre qui s'inscrit dans le cadre d'un accord spécifique de partenariat entre l'Institut Royal des Relations Internationales (Egmont) de la Belgique et l'Ecole Nationale d'Administration du malienne.Lors de cette formation, des expertises de l'administration publique belge et des experts internationaux ont formé des formations dans une optique d'émergence d'une nouvelle génération.La cérémonie de clôture qui a eu lieu le 16 novembre 2021 a eu lieu en présence des responsables de l'ENA, de la primature, de l'Agence belge de développement et de l'ambassadeur du royaume de Belgique au Mali. Lors de la cérémonie de clôture, le directeur de l'ENA s'est réjouit de cette activité qui témoigne de l'excellence des relations entre le Mali et la Belgique, mais plus particulièrement entre l'ENA et ses partenaires, notamment l'Institut Royal Egmont et Enabel. Il en était de même pour le représentant de la primature qui a été félicité, l'excellente qualité de la formation dont les sortants de l'ENA ont reçu. Ainsi, il a remercié les partenaires de l'institut Royal Egmont et Enabel pour cet appui tant significatif qui est retenu à la formation de cette école dont les impacts améliorent la gouvernance au Mali.
En effet, l'école nationale d'administration de Bamako est un centre pourvoyeur de cadres performants et dynamiques de l'administration publique au Mali.La recherche de l'amélioration de la performance et de la culture d'excellence pour les cadres qui passent par-là est une préoccupation majeure des hauts responsables de cette école dans le souci de donner une formation de qualité à ces cadres. dans cet esprit qu'un partenariat a été conclu entre l'ENA de Bamako et l'institut Royal Egmont de la Belgique dans le cadre d'un programme de formation des étudiants particulièrement fonctionnaires les élèves.
Quand aux bénéficiaires, ils se disent satisfaits de cette formation et comptent sur le maintien de cette collaboration pour le pouvoir ancien des cadres compétents au service de l'administration publique malienne.
« On ne naît pas résilient mais on le devient : Renforcer la finance inclusive pour surmonter les crises", tel est le slogan de la conférence de la 5ème édition de la Semaine Africaine de la Microfinance (SAM) à Kigali au Rwanda du 18 au 22 octobre. Le programme Rimfil représenté au SAM 2021 par une mission conjointe de ses partenaires; IBDAA et AZIMUT. "Cette 5eme édition de la SAM 2021, malgré les contraintes de la COVID-19, a dépassé toutes les attentes en termes de participants : plus de 600 participants, plus de 80 orateurs, 54 pays représentés dont 35 pays Africains, 26 sponsors, 27 exposants au village des innovateurs, plus de 100 partenaires contributeurs, plus de 20 formations gratuites dans le domaine de la Microfinance". Vu le nombre important de participants, cet événement a permis aux partenaires du Rimfil (IBDAA et AZIMUT) de nouer des relations fructueuses avec différentes institutions, tel que:les Associations professionnelles de Microfinance des 8 pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA); les 6 pays de Communauté Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC);les investisseurs;les sociétés de notation, d’appui, d’audit de la performance sociale;les FinTech;les bailleurs de fonds… Cette mission a permis d'avancer vers les objectifs:La levée de fonds dans le cadre du projet RIMFILAccroitre la visibilité du secteur de la microfinance mauritanien sur la scène régionale/internationale et collecter les dernières informations sectorielles à partager avec les IMF mauritaniennesParmi les résultats fructueux, la prise de contact concrète avec 7 sociétés d’investissement dont deux investisseurs qui souhaitent venir à Nouakchott entre décembre et janvier. Ces derniers désirant être les premiers à couvrir ce nouveau marché.Pour finir les mots du Directeur de la Banq Al-IBDAA pour la Microfinance en Mauritanie:"Nous remercions Enabel, de nous avoir donné l’occasion de prendre part à cette importante rencontre continentale, pour ne pas dire mondiale, et dont les effets positifs ne tarderont pas à se manifester au sein d’IBDAA et dans le secteur de la Microfinance en Mauritanie de manière globale".
L’atelier d’élaboration de la stratégie de communication de la Direction générale de la police républicaine (DGPR) s’est déroulé du 11 au 13 octobre 2021 au Chant d’oiseau à Cotonou avec l’appui du Royaume de Belgique. Il s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à l’opérationnalisation de la police (PAOP) et volet gestion de crise (PAOP-CRI).Au cours des travaux de l’atelier, l’accent a été mis sur les finalités de la communication de la DGPR, les acteurs de la communication au sein du DGPR, les attentes du public, les messages des acteurs de la communication, le code de communication pour toucher les cibles, les canaux de communication et les actions à mener pour atteindre les finalités de la communication.
Savez-vous
faire la différence entre un lait local et un lait étranger ? La majorité des
produits laitiers sont élaborés à partir de lait étranger en poudre. Le lait
mauritanien est pourtant de grande qualité, c’est pourquoi le programme RIMFIL
vise à valoriser et consolider les filières agricoles locales qui méritent
considération.
Découvrez le
RIMFIL en images >>>> https://youtu.be/Wtbf60-jXTo
Enabel met
en œuvre les actions financées par l'Union européenne depuis 2017 en
Mauritanie.
Remerciements
:
• Amadou Dia, Coordinateur Rimdir et Rimfil, Assaba
• Abder Benderdouche , ATI Enabel Expert Filières agricoles et pastorales, Rimfil
• Abdallahi Ould Baba Zeyad, Directeur des Stratégies,
de la coopération et du suivi évaluation au Ministère du Développement Rural
• Madeleine Onclin, Responsable de la section croissance
inclusive et durable UE
et toutes les ONG locales qui travaillent à nos côtés dans ce
programme.
Le 29 octobre 2021, le programme e-TAMKEEN a tenu son cinquième CTOS en présence des points focaux des départements bénéficiaires. La réunion a été suivie d'une cérémonie de certification clôturant deux sessions de formation sur la Gestion Axée Résultats et Théorie du Changement dispensée du 21 au 28 octobre en partenariat avec MDF Training and Consultancy. Du 21 au 28 octobre 2021, e-TAMKEEN a organisé deux sessions de formations de trois jours chacune au sujet de la Gestion Axée Résultats et la Théorie du Changement. Ces modules, facilités par Josefien de Kwaadsteniet, formatrice au sein de MDF Training and Consultancy, s’adressaient aux points focaux du programme. Pour rappel les points focaux sont des personnes clés travaillant dans les Ministères et Départements bénéficiaires du programme et qui appuient le bon déroulement de ses activités. E-TAMKEEN a ainsi parmi ses objectifs de renforcer les compétences de ces partenaires de choix sur plusieurs thématiques de gestion de projets, et c’est dans cette optique que s’est inscrite la formation du mois d’octobre. A travers des méthodes pédagogiques innovantes, les participants ont pu parcourir en détail les notions de gestion axée résultats pour le développement durable, de théorie du changement, de cadre logique, d’évaluation ou encore de gestion des risques. Ils ont également été informés sur comment mesurer le renforcement des compétences dans des domaines donnés et quels outils et indicateurs utiliser à cette fin. Les retours des participants ont indiqué un haut niveau de satisfaction tant au niveau du contenu appris que des méthodes pédagogiques employée par Madame de Kwaadsteniet. Le 29 octobre, une cérémonie de certification s’est tenue en présence de l’ensemble de l’Unité de Gestion de Projet pour féliciter l’ensemble des points focaux qui ont suivi la formation des jours précédent. Dans la foulée, e-TAMKEEN a saisi l’opportunité de voir présent l’ensemble de ses partenaires pour organiser son cinquième Comité Technique d’Orientation Stratégique (CTOS). Les apports de cette réunion permettent à l’équipe du programme d’ajuster sa stratégie pour répondre au mieux aux besoins des bénéficiaires et atteindre ainsi un impact optimal.
Enabel a répondu présent à l'appel de l'UE Mauritanie pour le Beach CleanUp le 13 novembre dernier sur la plage des pécheurs à Nouakchott." L’environnement est un de nos
défis globaux, il est donc attendu qu’Enabel réponde présent à cet évènement de
sensibilisation" commente le CPM, Mathias Lardinois.Les équipes de l'Union européenne et de l'Agence belge de développement ont ensemble activement nettoyer les déchets qui jonchent les plages pour contribuer à un monde plus propre et écologique.Merci pour l'engagement et le beau travail!
Au Mali, l'entreprise française Vergnet Hydro et la Sahélienne de l'eau, de l'énergie et du bâtiment (Seeba) gagnent un marché pour l'approvisionnement en eau potable de 10 000 personnes dans le cercle de Koulikoro. Les travaux sont entièrement financés par la Belgique L'entreprise française s'est jointe à la Sahélienne de l'eau, de l'énergie et du bâtiment (Seeba), une entreprise basée à Bamako, pour répondre à l'appel d'offres de l'Agence belge de développement ( Enabel). Le nouveau contrat porte sur la construction de quatre adductions d'eau potable (AEP) alimentées à l'énergie solaire dans les communes de Kemekafo, N'Diondougou, Kaladougou et Banco. Ces installations seront composées de forrages, de châteaux d'eau de capacités comprend entre 50 et 90 m3 ainsi que 45 bornes-fontaines communautaires. Vergnet et son partenaire aussi l'installation de quatre systèmes de chloration.Les sites de production d'eau potable seront sécurisés par quatre lampadaires solaires. « Ce premier contrat doit beaucoup à l'expérience du binôme Vergnet Hydro/Seeba, qui a déjà installé et réhabilité 36 points collectifs de distribution d'eau dans les régions de Koulikoro et Sikasso en 2020 et 27 points collectifs de distribution d'eau dans la région de Gao en 2019 », affirme Najib Benazouz, le chargé d'affaires de Vergnet Hydro. Dans le nouveau contrat, Vergnet a négocié des équipements à Seeba qui se chargera de la construction.Ces installations sont mises en place dans le cadre du Projet d'accès à l'eau potable et à l'assainissement dans la région de Koulikoro (Pepak) 2018-2023 qui vise à améliorer l'accès à l'eau potable et à l 'assainissement des populations de la ville de Koulikoro, y compris dans les zones semi-urbaines et rurales. L' impact du projet à Koulikoro Le projet qui nécessitera un investissement de 14 millions d'euros est crucial pour Koulikoro car, plus d'un tiers de la population de cette région n'a pas encore accès à l'eau potable et les taux d'accès à l'assainissement sont de l'ordre de 35 % en milieu urbain et 14 % en milieu rural, selon Enabel.L'institution belge de financement du développement compte ainsi financer la construction de 13 systèmes d'AEP, ainsi que l'accès à l'assainissement à travers la réalisation d'ouvrages communautaires et le développement de la filière de traitement des boues de vidange. Il s'agit concrètement de la construction et de la gestion des latrines communautaires au niveau de 13 centres secondaires, et 13 latrines publiques dans la région de Koulikoro.Le Pepak permettra également de doter la région d'une station de traitement des boues de vidanges. Cette matière sera valorisée, notamment en fertilisant pour l'agriculture.
Une délégation nigérienne composée du Directeur des
Infrastructures et Equipements sanitaires du ministère de la
Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, de la Responsable nationale du PASS
Niger Enabel et 2 Assistants Techniques Nationaux (biomédical et digitalisation),
est venue en voyage d’étude au Burundi du 1er au 08/11/2021. Cette
délégation voulait profiter d’un partage d’expériences et de bonnes pratiques
en matière de digitalisation de la maintenance biomédicale entre les équipes
techniques du ministère burundais de la Santé publique et de la Lutte contre le
Sida et du Programme d'Appui Institutionnel au Secteur de la Santé (PAISS 5)
d’Enabel. Ce sont aujourd’hui 19.846 équipements et 3.311
infrastructures sanitaires dont la maintenance et le suivi sont assurés par le
logiciel GMAO au Burundi. Enabel au Burundi appuie en effet, depuis 2017 et à
travers le projet PAISS 5, la Direction des Infrastructures Sanitaires et
Equipements (DISE) du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le
Sida, dans la mise en œuvre d’une stratégie de maintenance décentralisée et
digitalisée au niveau des districts sanitaires du Burundi. Cette stratégie s’appuie sur le
déploiement de techniciens de maintenance, formés,
autonomes et disposant d’ateliers équipés. Ils sont aidés dans leur travail
quotidien par un logiciel de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
(GMAO). Ce logiciel permet ainsi, et de façon rapide, de produire des rapports
qui fournissent les inventaires des infrastructures et équipements, les plans
de maintenance et les opérations de maintenance réalisées.Une étude en lien ici https://www.springerprofessional.de/en/evaluating-a-computerized-maintenance-management-system-in-a-low/18912128 a été menée pour analyser l’impact de la stratégie de maintenance entre
2017 et 2020 au Burundi et la faisabilité de l’implémentation du logiciel GMAO
dans un environnement à faibles ressources. Au cours de la période étudiée, le
nombre total d'interventions de maintenance biomédicale est passé de 4 à 350
par mois, les délais moyens de maintenance corrective ont été réduits de 106 à
26 jours et la proportion de biens médicaux fonctionnels est passée de 88 à 91
%. Une corrélation a été mise en évidence entre d’une part, l’augmentation et
la rapidité des opérations de maintenance préventive et d’autre part la
diminution des défaillances des équipements.
La délégation venue du Niger avait donc pour
but de profiter d’un partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de
digitalisation de la maintenance biomédicale de la part des équipes techniques
du ministère de la Santé du Burundi, du Programme d'Appui Institutionnel au
Secteur de la Santé (PAISS 5) d’Enabel afin de s’en s’inspirer pour tracer les
grandes lignes du renforcement de la maintenance dans le cadre du futur portefeuille
d’Enabel dans le secteur santé au Niger.
La mission a pu rencontrer les différents
intervenants ressources et échanger entre autres avec le Représentant
Résident d’Enabel, le Secrétaire Permanent du ministère de la Santé Publique et
de la Lutte contre le Sida et le Directeur des Infrastructures Sanitaires et Equipements.
La mission s’est aussi rendue sur le terrain
pour apprécier la mise en œuvre concrète des activités telles que décrites dans
le Plan Opérationnel de Maintenance appuyé par le PAISS 5 dans le district
sanitaire d’Isare et de Kabezi. Ces rencontres avec les différents acteurs clés
des formations sanitaires visitées ont permis d’expliquer concrètement à la
délégation en quoi la mise en place de la stratégie de maintenance contribue à améliorer
le travail quotidien des techniciens et assurer la durabilité des
infrastructures sous maintenance et suivi.
L’appropriation de l’outil par les techniciens
de maintenance a pu se faire remarquer dans les structures visitées où ils ont
pu faire une démonstration de la manipulation du logiciel. L’équipe du Niger est repartie avec beaucoup de
matières, de leçons apprises et de recommandations pour une implémentation
adaptée et réfléchie d’une gestion de la maintenance digitalisée dans leur
pays.
Enabel et l’Entraide Nationale (EN) ont organisé le 28 octobre 2021, à Casablanca, un atelier sur la production d’indicateurs de formation professionnelle à destination de la population migrante dans les centres de l’Entraide Nationale.Inscrit dans le cadre du projet « Amuddu : appui à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile – SNIA », cet atelier avait pour objectif d’accompagner l’EN à mieux communiquer sur ses réalisations en matière de formation professionnelle destinée aux personnes migrantes. Cela a également permis d’améliorer la contribution de l’EN dans les statistiques relatives à l’insertion économique des migrant.es, elles-mêmes consolidées par la Direction de la Migration (département public qui coordonne la mise en œuvre de la SNIA) à travers les travaux du comité programme (CP3) de la SNIA sur la formation professionnelle et à l’emploi. L’atelier a été organisé avec les coordinateurs pédagogiques ainsi que les chargés d’apprentissage de l’EN dans la région de Casablanca-Settat rassemblant 15 délégations provinciales. Ces responsables supervisent et coordonnent les centres de formation professionnelle de l’EN dans les délégations, et sont responsables de l’analyse et du traitement des données. Plusieurs points ont été abordés lors de cet atelier, dont l’adaptation de la matrice d’indicateurs CP3 à la réalité d’action de l’EN au niveau des délégations. Cette activité vise à rendre systématique l’intégration de la dimension migratoire dans les différents tableaux de bord de données produits par les coordinateurs pédagogiques et les chargés d’apprentissage de l’EN de la région de Casablanca-Settat. Un 1er atelier a déjà eu lieu les 29 et 30 septembre à Rabat avec les coordinateurs pédagogiques et les chargés d’apprentissage de l’EN de la région Rabat-Salé-Kénitra regroupant 7 délégations provinciale. De plus, rappelons que le projet « Amuddu » cible les deux régions dans lesquelles ces deux ateliers se sont tenus. Ces ateliers ont été encadrés par le service de la Qualification et de l'Intégration Sociale à l’EN, responsable de la mise en œuvre des recommandations des deux ateliers.
Accéder à l’eau toute l’année et résister au changement climatique, c’est notamment adapter les infrastructures liées à l’eau pour permettre une agriculture durable.Au sein du programme RIMDIR, les populations locales travaillent étroitement avec les ONG et Enabel pour que les moyens mis en œuvre soient les plus adaptés possibles à la situation économique et sociale des régions de l’est mauritanien.Enabel travaille avec passion depuis 2017 en Mauritanie pour le développement rural. Le programme RIMDIR est financé par l’Union européenne (UE) au travers du 11ème FED (25 millions d’euros) et mis en œuvre par Enabel et il vise le renforcement des investissements productifs et énergétiques en Mauritanie pour le développement durable des zones rurales.Découvrez nos réalisations dans le sud-est de la Mauritanie en vidéo:▶️Regardez le film Rimdir ➡️ https://bit.ly/3mY1qwQ
« Les motos mises à notre disposition par Enabel sont très pratiques. Dès leur réception, nous avons commencé à nous en servir pour nos descentes sur le terrain. Les équipes de patrouille utilisent ces motos tous les soirs pour dérouter les bandits dans leurs actes de trouble à l’ordre public »; nous dit GBAGUIDI Sylvestre, brigadier major de police à la Police Républicaine du Bénin, est en service au commissariat d’arrondissement de Tchaourou depuis 2019. Dans son commissariat de Tchaourou situé à environ 359 km de Cotonou , les moyens roulants existants sont usagés et ne facilitent plus les interventions sur le terrain. Difficile donc pour son équipe et lui de se rendre par exemple dans le village de Lafia Bido, situé à près de 32 km de Tchaourou, zone inaccessible pour les voitures en saison pluvieuse. « Mais depuis quelques semaines, avec nos nouvelles motos, nous effectuons des descentes régulières dans cette zone pour rassurer les populations et assurer leur protection », martèle fièrement Sylvestre Gbaguidi. Poursuivant, il affirme que les populations ont remarqué leurs nouvelles motos car elle sont peintes aux couleurs de la Police Républicaine et leur permettent de sillonner les coins et recoins des villes, villages, quartiers et bidonvilles. Inoussa, agriculteur rencontré à Tchaourou, nous exprime toute sa joie. « Rien qu’en les apercevant, nous sommes rassurés car nous savons qu’ils sont là pour assurer notre protection et aussi la protection de nos biens. Ces patrouilles régulières dissuadent les bandits qui ont pour seul mission de troubler notre quiétude ». Au Bénin, Enabel à travers le Projet d’Opérationnalisation de la Police Républicaine (PAOP) accompagne le gouvernement du Bénin dans le développement et la mise en œuvre de la police communautaire. Ce concept nouveau pour le commun des béninois est bien connu et approuvé par l’ensemble des acteurs dans le milieu de la sécurité. Le Directeur général de la Police Républicaine entend le mettre en œuvre tout en respectant cinq (05) principes fondamentaux que sont : le Partenariat, la Résolution des problèmes, l’Implication Responsable, l’Orientation externe et la Redevabilité. Pour y parvenir, la couverture territoriale des commissariats d’arrondissement est un des éléments indispensables. Le 27 septembre 2021, Enabel a remis 50 motos à la Police Républicaine. Ces motos ont été distribuées à hauteur de 2 motos par commissariat d’arrondissement et une moto par zone avancée. Ce don vient pour appuyer les efforts d’équipement en matériels roulants fournis par le gouvernement du Bénin et permettent aux policiers des commissariats d’arrondissements des zones pilotes du projet PAOP à savoir : Cotonou, Parakou et Tchaourou de mieux se rapprocher des citoyens et d’assurer une présence sur l’ensemble du territoire de mise en œuvre de la police communautaire.
L’Ambassade
de Belgique ainsi que l’Agence belge de développement ont présenté au public
les 26 lauréats boursiers pour la session 2021. La cérémonie s’est tenue dans
l’auditorium du Fleuve Congo Hotel by Blazon Hotels ce jeudi 04 Novembre 2021 en
présence d’un parterre d’invités notamment l’Ambassadeur de Belgique, Jo’
Indekeu, la responsable du Portefeuille Pays de Enabel en RDC, Mme Murielle
Hermouet, M. André Flahaut, député à la chambre des représentants du Royaume de
Belgique, les membres du gouvernement congolais, les secrétaires généraux
respectifs, pour ne citer que ceux-là.
Les
bourses, estimées à plus de 1,5 millions d’euros, sont octroyées dans le cadre
du Programme de renforcement des capacités organisationnelles par l’octroi de
Bourses (PRECOB) mis en œuvre par Enabel. Il s’agit de deux types de
bourses : les bourses de master et les bourses doctorales mixtes, toutes
destinées aux agents de l’administration publique.« Derrière
chaque bourse octroyée se trouve une opportunité de renforcer les compétences
d’une institution publique de la RDC, de promouvoir et faire avancer la
recherche, de contribuer au défi de la relève académique dans les universités
congolaises » a expliqué L’Ambassadeur de Belgique, Jo’ Indekeu. La
Responsable du Portefeuille Pays, Mme Murielle Hermouet, a quant à elle rappelé
l’importance et la place centrale que revêt le renforcement des capacités de
l’Etat dans le programme d’aide au développement mis en œuvre par Enabel.
A
la suite d’une présentation du PRECOB et d’une présentation brève des boursiers
de master, absents de la cérémonie car déjà en Belgique, les lauréats boursiers
doctorants ont présenté leurs sujets de thèse en 180 secondes, afin de faire
comprendre à l’assistance l’essence et le bien fondé de leurs recherches. Un
vote des 3 sujets coup de cœur s’en est suivi et une remise de prix a
sanctionnée ladite cérémonie.
Les recherches qui seront effectuées
sont possibles grâce au partenariat avec les universités belges parmi
lesquelles, l’université de Mons, l’université libre de Belgique et bien
d’autres.
A travers cette convention, le Projet
d’Appui aux Organisations Burundaises par le Renforcement des Compétences,
PAORC en sigle, confie aux trois institutions à savoir l’Ecole Normale
Supérieure (ENS), la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’’Education de
l’Université du Burundi et le Bureau d’Etudes et des Curricula de
l’Enseignement Post-Fondamental Général et Pédagogique (BECEPFGP) la tâche de
faire exécuter les prestations de formation. Il s’agit d’organiser une formation-action à l’endroit de
professeurs des futurs enseignants du post-fondamental sur la Pédagogie de
l’intégration pour rendre pérenne les nombreux acquis de cette nouvelle
approche mais aussi offrir une formation pertinente et efficace qui permet de
combler les besoins de la formation initiale des futurs enseignants de
l'enseignement post-fondamental.
Au cours de la cérémonie, Madame Brigitte SIEBERTZ Coordinatrice
du PAORC, est revenue sur le contexte de cette convention, rappelant que l’appui d’Enabel au secteur éducatif burundais date de 2011
à travers le projet PAORC avec la refonte des programmes, l’élaboration des
référentiels, le guide de l’enseignant, le cahier de supports-élèves, le cahier
des situations d’intégration. Depuis 2016, le projet PAORC s’est mis dans la
dynamique d’accompagnement de la mise en place de la pédagogie de l’intégration.
Le Représentant Résident d’Enabel au Burundi, Monsieur Abou El-Mahassine Fassi-Fihri, a eu
l’occasion de saluer au nom d’Enabel la bonne collaboration existant entre
Enabel au Burundi et les ministères partenaires des interventions de la
Belgique au Burundi. Il a également souligné le fait que la Belgique à travers
Enabel appuie actuellement trois secteurs stratégiques au Burundi à savoir
l’éducation, l’agriculture et la santé. Il a enfin réitéré l’engagement
d’Enabel à accompagner et appuyer ses partenaires dans le développement de ces
trois secteurs clé au Burundi.
De son côté le Directeur Général des Curricula et des
Innovations pédagogiques qui a représenté le Ministère de l’éducation nationale
et de la recherche scientifique a fait savoir que le Ministère reconnait « les efforts que la Belgique a déployé pour le Burundi à travers Enabel, surtout
au niveau de l’enseignement post-fondamental, par les formations en
cascades qui ont été organisées, par
plusieurs missions d’experts qui sont venues dans ce cadre, pour un bon nombre
de formateurs qui ont été formés, touchant les enseignants du post-fondamental ».
Pour lui, la convention signée constitue une nouvelle initiative et est le
résultat des échanges menés pendant un certain temps pour en dégager une
compréhension commune. Il en a profité pour annoncer que la Direction générale
qu’il représente ainsi que les trois institutions bénéficiaires s’engagent à
mettre à la disposition de ce processus toutes les ressources humaines souhaitées
pour assurer la réussite de cette formation.Notons que cette convention permet de valoriser les
compétences nationales en offrant une opportunité aux formateurs burundais à
former les professeurs des futurs enseignants de l’enseignement
post-fondamental dans les quatre instituts ayant en charge la formation des
futurs enseignants. Les formations définies dans la convention se dérouleront
en ligne à travers la plateforme « Open learning » d’Enabel de type
MOODLE et en présentiel pour certaines séances. 200 professeurs des quatre
instituts vont bénéficier desdites formations qui seront dispensées par 38
formateurs burundais et 5 consultants internationaux. Ces formations vont s’étendre
sur une période de dix mois, d’octobre 2021 à juin 2022 et se dérouleront à
Bujumbura et en ligne). Cette convention porte sur un montant de 66.108.000
francs burundais.