La célébration de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat
(SME) au Burundi a été marquée par plusieurs activités des institutions
organisatrices, ainsi un panel de haut niveau a été coorganisé par Enabel et la
Délégation de l’Union Européenne (DUE) au Burundi dans l’après-midi du 16
novembre sous le thème « Favoriser l’entrepreneuriat des jeunes au Burundi »
avec des panelistes ayant de l’expertise et pouvant enrichir et faire avancer
le débat de l’entrepreneuriat des jeunes.
Dans le cadre du renforcement du partenariat entre le secteur
public et privé, l’objectif du Panel était de répondre aux besoins, aux préoccupations et
aux questions exprimés par les jeunes, à partir d’une vidéo synthétisant les besoins des apprenants des centres
d’enseignement des métiers (CEM) appuyés par le projet ACFPT.
Après l’ouverture du panel par l’Ambassadeur de Belgique
au Burundi, la modératrice a procédé à l’introduction et la présentation des
six panelistes qui sont des acteurs qui jouent chacun un rôle important dans
l’écosysteme entrepreneurial au Burundi, ils venaient du secteur public (Banque d’Investissement des jeunes), du
secteur privé (CFCIB, Kazoza’Art, Hope
Design), du secteur financier (CECM),
et des ONG appuyant l’entrepreneuriat
(Spark). Ce débat a été orienté
autour des idées exprimées par les apprenants et lauréats des CEM dans une
vidéo en termes de besoins et d’appuis.
Le panel se focalisait sur la promotion d’une nouvelle
réflexion sur l’entrepreneuriat des jeunes et ce qui pourrait être un
environnement favorable pour cela. Les échanges ont été fructueux autour de l’esprit
entrepreneurial des jeunes, l’accès aux ressources et aux capitaux, l’avantage
de se mettre ensemble pour créer des entreprises, les avantages, contraintes et
risques liés au crédit. Une attention particulière a été portée sur l’intérêt
d’apporter un soutien technique aux entreprises naissantes ou appuyer la
croissance de celle déjà existantes.
Il
est intéressant de noter que "favoriser l’emploi des jeunes et
l’entrepreneuriat" fait
partie de l’une des trois dimensions prioritaires
de la Stratégie de l’UNESCO pour l’enseignement et la formation technique et
professionnelle
(2016-2021).
L’objectif
sous-jacent de telles
activités est aussi d’atteindre plus de coopération et de
coordination entre les différents acteurs locaux et internationaux, et de centrer les initiatives
sur les idées et besoins des jeunes.
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