La
Belgique et le Mali sont convaincus que la digitalisation offre des
opportunités inédites. C’est pourquoi le programme de coopération est aligné
sur les stratégies belges et maliennes promouvant la diffusion du numérique
dans les secteurs de l’élevage, le changement climatique, l’entrepreneuriat,
l’hygiène et l’assainissement et les formations.
La digitalisation du service de
la collecte, l’analyse et le traitement des données des infrastructures hydrauliques
est une démarche développée par le projet PEPAK avec l’appui du bureau NEZZUS
(bureau de droit malien) qui est une société d’Ingénieurs-conseils d’ingénierie
spécialisé dans l’étude des voies et des ouvrages (structures industrielles,
aménagements hydro agricoles, cartographie et de la photogrammétrie par l’usage
de drones civils, …)
Un atelier de formation au profit
de 15 communes (dont deux intercommunales de Dioila et de Massigui et treize
communes rurales situées dans les cercles de Nara, Kati, Koulikoro, Kangaba,
Banamba et Dioila) s’est tenu du 15 au 19novembre 2022 au Centre de Formation
des Collectivités Territoriales (CFCT) à Kati pour initier les deux (02) points
focaux de
chaque commune, soit au total 30 personnes (secrétaire général et maire chargé
d’eau par commune) sur l’utilisation des tablettes pour la collecte, le
traitement et l’analyse des données sur les infrastructures hydrauliques au niveau des
communes des centres d’Adduction d’Eau Potable (AEP) /Adduction d’Eau Sommaire.
Pour qu’ une meilleure gestion inclusive
et pérenne du service public de l'eau soit
assurée au niveau des centres bénéficiaires de système d’AEP, dans le
respect des fonctions des communes, des Associations d'Usagers d'Eau Potable (AUEP,) des opérateurs privés et des
autorités de régulation »), le PEPAK a prévu d’appuyer les communes
d’intervention pour la mise en place d’un « système de
suivi-évaluation efficace et durable » des ouvrages hydrauliques en vue de
leur permettre de disposer à tout moment des informations utiles et nécessaires
pour la prise de décision et pour la gestion durable des infrastructures
hydrauliques.
Les 15 communes ont été ainsi
dotées de tablettes pour la collecte de données mobile et un questionnaire a
déjà été élaboré et validé en collaboration avec les collectivités et les
services techniques pour leur faciliter le suivi.
Toutes les 15 communes disposent désormais de
compétences pour collecter les informations sur le terrain, via KoboCollect et
d’établir un rapport d’analyse sommaire des données collectées.
Cette
nouvelle technique de récolte d’information sur les infrastructures
hydrauliques nous permettra non seulement de disposer des informations utiles à
tout moment sur les infrastructures hydrauliques, mais aussi d’avoir une base
de données à jour, laissa
entendre un participant.
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