Dans la Tshopo, le
grand défi agricole reste de faire produire des semences de qualité
(manioc, riz, maïs) auprès du paysan et à un prix accessible. C’est dans cette
perspective que le PRODAT a formé et installé 475 paysans comme agri-multiplicateurs dans les bassins de production. Ces agri-multiplicateurs ont produit de la semence de qualité déclarée (avec moins de
contrôle donc moins de coût) et
des ventes locales ont été réalisées auprès des paysans. C’est un début de solution, mais le programme pense qu’il est important de poursuivre la sensibilisation
des paysans à cette question. Les premiers résultats pourront être présentés
aux autorités afin de montrer qu’un autre type de filière semencière est
nécessaire et viable.
Concernant les techniques de semis, elles sont faites à la
volée et de façon non ordonnée par des paysans. Pour faire face à cette
situation, le programme a testé le semis en ligne avec des organisations
paysannes dans leur champ collectif, qui est leur classe.
Le semis en ligne permet une bonne occupation de l’espace et
une utilisation plus économique de semences. Par
ailleurs, l’entretien du champ est plus facile et les rendements obtenus
sont plus élevés. Toutefois, il demande plus de travail que le système
traditionnel. Au regard des résultats obtenus dans le champ collectif,
chaque paysan membre d’une organisation partenaire peut décider de reconduire
le semis en ligne dans son champ familial. Le retour qui a été réalisé
des travaux en 2016 fait penser qu’un nombre appréciable de paysans a été
intéressé par cette nouvelle technique. C’est pourquoi, il est important d’engager des
actions de sensibilisation pour toucher un plus grand nombre.
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