Les 19 et 20 décembre 2023, respectivement dans les
communes de Koupéla et de Zorgho, le Portefeuille Thématique Climat Sahel –
Volet Burkina Faso (PTCS-BFA) a organisé un atelier de priorisation des infrastructures
hydrauliques à réhabiliter/réaliser dans huit (08) communes des régions du
Centre-Est et du Plateau Central. Les travaux ont réuni des Présidents des
délégations spéciales , les services techniques déconcentrés (environnement,
eau et assainissement, agriculture et ressources animales, économie et
planification), les Agences de l’Eau du Nakanbé et du Gourma. Le PTCS – BFA est
entièrement financé par le Royaume de Belgique à hauteur de 11,5 millions d’euro
(7,5 milliards de FCFA) sur une période de 5 ans (2022 – 2027).
L’objectif
général de ces ateliers était de prioriser de façon participative et inclusive les
projets de réhabilitation ou de réalisation des infrastructures hydrauliques
dans les communes de Andemtenga, Kando, Koupéla, Pouytenga, Méguét, Salogo,
Kogho et Absouya. Ainsi, les participants ont d’abord pris connaissance des
résultats de l’étude inventaire et diagnostique qui avait été commanditée par
Enabel dans le cadre de la mise en œuvre des activités du PTCS – BFA pour servir
de base à l’identification des besoins d’investissement.
Par la suite,
les participants, au cours des travaux de groupe ont identifié/formulé par
commune les besoins en matière d’infrastructures hydrauliques (Barrages,
boulis, périmètres irrigués, aménagements de bas-fonds et périmètres
maraichers, forages agricoles et pastoraux). Ces besoins ont été priorisés selon
des critères déterminés en plénière.
Une approche
de priorisation différente en fonction des communes
L’étude
inventaire et diagnostique a révélé d’une part que les communes ne sont pas sur
le même pied d’égalité en termes d’infrastructures et d’autres part l’existence
de plusieurs infrastructures non fonctionnelles du fait de leur dégradation.
En ce qui
concerne les communes ayant un nombre important d’infrastructures hydrauliques
(supérieur à 50), la priorité sera donnée aux travaux de réhabilitation.
Pour les communes disposant d’un faible nombre d’infrastructures
hydrauliques (inférieur à 50) il est prévu de réaliser de nouvelles
infrastructures et réhabiliter celles qui sont non fonctionnelles.
Sur la base de
ces critères, les participants aux deux ateliers ont proposé eux-mêmes la
priorisation des besoins d’investissements (réhabilitation et/ou réalisation) par
commune d’intervention du PTCS – BFA.
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