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  • Enabel au Burkina Faso accompagne la DREPS-CES et ses encadreurs pédagogiques dans leur quête d’un système éducatif de qualité.

    Enabel au Burkina Faso accompagne la DREPS-CES et ses encadreurs pédagogiques dans leur quête d’un système éducatif de qualité.


    Kimsegninga SAVADOGO | 23-08-2024

    Avec l’accompagnement de l’Agence belge de développement, Enabel à travers son projet d'appui à la résilience au Centre-Est et à Fada N’Gourma (RESIL-KOUP), la direction régionale des enseignements post primaire et secondaire du Centre Est (DREPS-CES) a organisé du 30 juillet au 1er août 2024 à la chambre de commerce de Koupéla, une session de formation au profit des encadreurs pédagogiques. La formation s’est axée sur la réforme du système éducatif au niveau du post-primaire et du secondaire, dans laquelle le Burkina Faso s’est engagé, afin d’améliorer la qualité des enseignements sachant que l’ambition à terme est l’harmonisation du baccalauréat et des programmes d’enseignement secondaire général dans l’espace UEMOA.  Ce processus d’harmonisation repose sur une approche dite « Approche par les Compétences/Pédagogie de l’Intégration (APC/PI). Au Burkina Faso, cette approche est en marche depuis la rentrée scolaire 2022-2023 et s’applique de manière progressive aux différentes classes. A partir de l’année scolaire 2023-2024, elle est appliquée dans les classes de cinquième et de première sans que tous les acteurs ne soient véritablement imprégnés de ses exigences. Renforcer les compétences des encadreurs pédagogiques sur l’APC/PI pour leur permettre de mieux prendre en charge les enseignants. Enabel au Burkina Faso, a appuyé l’organisation de cette formation pour renforcer les compétences des encadreurs pédagogiques sur les apprentissages selon l’APC/PI. Cette activité entre en droite ligne du programme de coopération bilatérale entre le Royaume de la Belgique et le Burkina Faso pour la période 2023-2027 notamment en son volet « éducation » qui vise à permettre aux enfants (en particulier les filles et les plus vulnérables), aux communautés hôtes et aux personnes déplacées internes (PDI) d’avoir un accès inclusif, équitable et durable à une éducation de qualité. Il s’agit d’outiller davantage les encadreurs afin qu’ils soient capables de prendre convenablement en charge les enseignants en tant qu’acteurs de première ligne dans la mise en œuvre de la réforme du système éducatif.  Sous forme d’exposés suivis d’échanges interactifs et d’ateliers disciplinaires, la session de formation a réuni environ une quarantaine de participant·es qui se sont familiarisé·es aux principes de l’APC/PI et fait une ébauche en matière d’élaboration d’une grille d’évaluation en Approche Pédagogique par les Compétences (APC).L’atelier sera suivi de l’élaboration d’un plan de réinvestissement au profit des enseignants dans les prochains jours.  Les fondements du processus de réforme du système éducatif suivant l’APC Les participant·es à la session de formation ont orienté leurs réflexions sur la nécessité de produire de nouveaux curricula pour augmenter l’efficacité du système éducatif à même de favoriser l’insertion socio-professionnelle des apprenant·es. Il s’agit de mettre en place un système éducatif bâti sur un principe de compétences en vue de doter les apprenant·es d’aptitudes, de capacités, de facultés de puiser dans ce qu’ils·elles ont appris pour faire face à ce qu’ils·elles rencontrent comme problèmes réels dans la vie. C’est une approche qui vise à doter l’apprenant·e d’un profil opérationnel au bout d’un cycle d’apprentissage qui lui permet de réinvestir les acquis scolaires dans la vie pratique. C’est-à-dire, être capable de générer des idées utilisables pour résoudre des problèmes concrets. Elle amène les apprenant·es à traiter de thématiques contextualisés, d’évoquer ou de traiter de situations auxquelles ils·elles peuvent être confronté·es au cours de leur vie. Une façon de travailler à « tropicaliser » ou à adapter aux réalités environnementales, les thématiques d’apprentissage scolaire. 


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    Burkina Faso BFA23004

  • Plus de 1000 plants composés d’espèces pourvoyeuses de produits forestiers non ligneux (PFNL) mis en terre dans la forêt villageoise de Yakin, avec l’appui d’Enabel au Burkina Faso

    Plus de 1000 plants composés d’espèces pourvoyeuses de produits forestiers non ligneux (PFNL) mis en terre dans la forêt villageoise de Yakin, avec l’appui d’Enabel au Burkina Faso


    Kimsegninga SAVADOGO | 23-08-2024

    Enabel au Burkina Faso à travers son Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) a apporté un appui pour une plantation d’enrichissement de la forêt villageoise de Yakin dans la commune de Kando, province du Kouritenga, dans la région du Centre-Est. Autorités communales, acteurs des services techniques déconcentrés, membres du comité de gestion et population des différents villages riverains de la forêt villageoise de Yakin se sont fortement mobilisés le 02 août 2024 pour la mise en terre de 1000 plants sur un espace protégé par du grillage. Une plantation d’enrichissement Il s’agit en effet d’une plantation d’enrichissement de la forêt villageoise d’une superficie d’environ 80 ha dans le village de Yakin. Les plants ont été mis en terre sur des ilots d’espaces dénudés au sein de ladite forêt. En rappel, la même forêt a fait l’objet d’un reboisement en août 2023 au cours duquel 500 pieds composées de Parkia biglobosa (néré) et de Balanites aegyptiaca (dattier du désert) ont été mises en terre et protégés par des grilles de protection individuelle. L’action s’inscrit dans l’objectif global de contribuer à la restauration du couvert végétal de la forêt villageoise de Yakin. Elle a consisté à identifier au niveau de la forêt villageoise, les espaces dénudés qui nécessitent un reboisement, faire le piquetage et la trouaison, mettre en terre des espèces pourvoyeuses de PFNL composées de P. biglobosa, de Bombax costatum (Kapokier) et de Adansonia digitata (baobab) et enfin clôturer l’espace reboisé par du grillage.  Le piquetage et la trouaison ont été assurés par les membres du comité de gestion de la forêt villageoise de Yakin sous la direction des agents du service départemental de l’environnement de Kando, qui ont œuvré pour la mobilisation des membres du comité de gestion et de la population des villages riverains de la forêt concernée par le reboisement. Du grillage autour de l’air de plantation, pour assurer la survie des plants mis en terre Pour garantir la protection de l’espace reboisé, du grillage a été acquis et installé.  Cet espace sera donc une mise en défends pour permettre non seulement un bon taux de survie des plants mis en terre mais aussi assurer une protection intégrale de l’espace concerné.          L’effort consenti vise à soutenir la restauration, la gestion et la valorisation durable des écosystèmes forestiers, notamment les forêts communautaires. Cela représente un défi majeur car le Burkina Faso connait une forte dégradation de ses écosystèmes naturels du fait des changements climatiques mais également des actions des humains. Avec la croissance démographique, la pression est de plus en plus forte sur ces écosystèmes essentiels pour la survie des populations notamment celles vivant en milieu rural.  Des actions fortes pour atténuer la dégradation accélérée des ressources naturelles Outre l’enrichissement de la forêt villageoise de Yakin, le chef du service départemental de l’environnement de Kando a estimé que le reboisement va être bénéfique pour les populations de la commune car les espèces mises en terre sont pourvoyeuses de produits forestiers non ligneux qui amélioreront leur situation alimentaire et renforceront leur pouvoir économique. De l’avis des experts du domaine, les formations forestières sont confrontées à une exploitation inadaptée qui occasionne la perte de grande superficie chaque année, accentuant ainsi la vulnérabilité des populations qui voient leurs conditions de vie se dégrader davantage.   C’est donc pour contribuer à inverser la tendance de la dégradation accélérée des ressources naturelles, que l’Agence belge de Développement (Enabel) a initié en 2022 le PTCS qui est mis en œuvre jusqu’en 2026 afin d’améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et restaurer de manière durable les écosystèmes naturels du sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques afin de renforcer la résilience de la population du sahel. En rappel, pour cette campagne de reforestation 2024,  Enabel  a accompagné la plantation de plus de 3200 plants dans les régions du Centre Est, Centre Nord et Plateau Central. Cela s’est matérialisé par l’acquisition de plants et de matériel de protection.    


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    Burkina Faso BFA21001

  • Assemblée générale des cellules genres ministérielles et institutionnelles: Enabel engagé pour l’opérationnalisation de la politique en matière de genre au Burkina Faso

    Assemblée générale des cellules genre ministérielles et institutionnelles: Enabel engagé pour l’opérationnalisation de la politique en matière de genre au Burkina Faso


    Abel YAMEOGO | 16-08-2024

    Le lundi 15 juillet 2024 s’est tenue à la Maison de la Femme de Ouagadougou, l’Assemblée Générale de l’année 2024 des cellules ministérielles et institutionnelles pour la promotion du genre. Organisé par la Direction Générale de la Promotion de la Femme et du Genre (DGPFG) du ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille avec l’appui d’Enabel, l’Assemblée Générale, a servi de cadre d’échanges, de sensibilisation et de recherche de solutions aux préoccupations desdites cellules.  L’Assemblée Générale 2024 des cellules genres ministérielles et institutionnelles pour la promotion du genre a regroupé une quarantaine de responsables de ces cellules. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Levingstone SABA, Chargé de Mission et représentant de la Ministre en charge de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille avec l’appui d’Enabel, l’Assemblée Générale. Il avait à ses côtés Mme Marie Madeleine OUEDRAOGO, Directrice Générale de la Promotion de la Femme et du Genre, et Mme Edwige ZONGO, Conseillère Stratégique d’Enabel représentant le Directeur Pays de ladite structure.  Dans son allocution, Mme Zongo Edwige a souligné l’engagement d’Enabel pour la promotion du genre : « Avec notre nouveau programme de coopération bilatérale 2023 2027, notre accompagnement sera plus stratégique et à cet effet, l’accent sera mis sur les actions adressant les causes profondes des inégalités liées au genre et les réponses adaptées au contexte socio-culturel », déclare-t-elle. A travers les communications et les échanges, les participants se sont familiarisés davantage avec le processus de l’institutionnalisation du genre au Burkina Faso ; ils ont aussi mieux appris sur le système du suivi évaluation et capitalisation des données sensibles au genre et ont pu faire l’état de la mise en œuvre des recommandations de 2023 tout en formulant de nouvelles orientations pour les prochaines étapes. En rappel, les cellules genre ont été mise en place en 2021 dans le cadre de l’opérationnalisation de la politique en matière de genre au Burkina Faso. Elles apparaissent comme des organes relais du Ministère en charge du Genre mais celles-ci, fonctionnent difficilement avec une   dynamique de l’institutionnalisation effective du genre dans les différentes structures concernées à renforcer. C’est conscient de ces défis qu’Enabel se propose d’accompagner la Direction Générale de la Promotion de la Femme et du Genre (DGPFG) en contribuant techniquement et financièrement à l’organisation et à la tenue de l’assemblée générale annuelle des cellules genre ministérielles et institutionnelles. Par Abel YAMEOGO, Communication officer


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    Burkina Faso 2854BFA

  • 183 acteurs·ices communautaires sensibilisés aux mécanismes d’assistance judiciaire au Burkina Faso deviennent des relais au sein des populations locales

    Burkina Faso : les acteurs·ices communautaires sensibilisés aux mécanismes d’assistance judiciaire deviennent des relais au sein des populations locales


    Geoffroy ZONGO | 09-08-2024

    Au Burkina Faso, le mois de juillet 2024 a été consacré à la poursuite d'une campagne d'information et de sensibilisation  sur l'assistance judiciaire  des acteurs·ices communautaires et des autorités administratives de proximité des juridictions du ressort de la Cour d'Appel de Ouagadougou .Cette initiative d'Enabel en collaboration avec le Fonds d'Assistance Judiciaire (FAJ) entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d'Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l'Impunité. Le projet PARJI est financé par l'Union européenne dont la mise en œuvre est confiée à Enabel sur une durée de 3 ans (2021-2024).  La Cour d’Appel de Ouagadougou est la zone d’intervention du PARJI dont l’objectif est de garantir à tous·tes un égal accès à la justice à travers notamment (i) l’amélioration du fonctionnement de la chaîne pénale, (ii) la mise en œuvre de chantiers considérés comme prioritaires (le renforcement des services d’interprétation judiciaire et des services de médecine légale) et (iii) le renforcement de la justice de proximité. Ainsi, dans l’optique de contribuer à un plus grand accès à la justice aux personnes les plus vulnérables, Enabel à travers le PARJI accompagne le FAJ pour une augmentation du nombre des bénéficiaires de l’assistance judiciaire au Burkina Faso. L’assistance judiciaire se définit comme étant tout soutien accordé par l’Etat aux personnes indigentes et à des catégories de personnes vulnérables pour faire valoir leurs droits en justice et garantir de ce fait, l’accessibilité financière de la justice au plus grand nombre de burkinabè. Malgré de nombreux résultats engrangés par le FAJ depuis sa création en 2016, ses services restent peu connus d’une grande partie de la population burkinabè. D’où la nécessité de poursuivre et d’intensifier les actions de vulgarisation de l’information sur l’assistance judiciaire à travers l’organisation de campagnes de sensibilisation au profit d’acteurs·ices communautaires de divers ordres et autorités administratives de proximité. La présente campagne a concerné les acteurs·ices communautaires et les autorités administratives de proximité des communes de Zorgho, Mogtédo, Boudry et Zam qui relèvent toutes du Tribunal de Grande Instance Ouaga 1. Désormais, ces acteurs·ices connaissent l’existence du mécanisme d’assistance judiciaire au Burkina Faso, les missions et le fonctionnement du FAJ et des Commissions d’Assistance Judiciaire (CAJ). Ils/elles sont sensibilisés sur les conditions, la procédure d’obtention et les effets de l’assistance judiciaire. Ces 183 acteurs·ices sensibilisés et formés servent désormais de relais au sein des populations de leurs localités respectives car ils/elles se sont approprié leur rôle dans la vulgarisation de l’information vraie et juste sur l’assistance judiciaire. Les campagnes d’information et de sensibilisation des acteurs·ices communautaires et des autorités administratives de proximité des juridictions du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou sur l’assistance judiciaire au Burkina Faso se poursuivent jusqu’à la clôture du PARJI d’ici à mi-octobre 2024.


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    Burkina Faso BFA20003

  • Enabel au Burkina Faso contribue à l’amélioration de l’usage des techniques spéciales d’enquêtes financières en matière de blanchiment de capitaux

    Enabel au Burkina Faso contribue à l’amélioration de l’usage des techniques spécialisées d’enquêtes financières en matière de blanchiment de capitaux


    Geoffroy ZONGO | 09-08-2024

    Enabel au Burkina Faso, en collaboration avec la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité, a organisé une séance de formation au profit des Officiers et des Agents de police judiciaire relevant de la Cour d’Appel de Ouagadougou. La formation s'est déroulée du 22 au 26 juillet 2024. Son objectif était de renforcer leurs capacités sur les techniques spéciales d’enquête, notamment les techniques d’enquêtes financières en matière de blanchiment de capitaux, de financement des activités illégales et de recouvrement des avoirs criminels. Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre par Enabel, du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI) financé par l’Union européenne.  En effet, la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) est une unité de police judiciaire qui a une compétence nationale et qui relève du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des infractions économiques et financières. Elle est donc impliquée dans le traitement de ces infractions qui, sur de nombreux points, obéissent à un régime juridique particulier. Elle n’est pas seule dans cette œuvre et d’autres unités de police judiciaire concourent à l’atteinte de l’objectif qui est de rendre le crime non rentable pour les criminels. C’est pourquoi il est nécessaire que les enquêteurs disposent de meilleures techniques d’investigation afin de pouvoir détecter la finalité des avoirs criminels, à savoir le blanchiment des capitaux et autres financements d’activités illégales. Cette séance de formation a regroupé 33 Officiers (OPJ) et Agents de police judiciaire (APJ) de la BCLCC, de la Division des Investigations Criminelles, de la Division de la Police Économique et Financière, des régions du Centre-Sud, du Centre-Ouest, du Plateau central et du Centre. Durant les 5 jours de formation dans la ville de Manga, les participants ont pris connaissance du cadre légal et règlementaire encadrant les techniques spéciales d’enquête. Ils ont appris à se familiariser avec les différentes notions en lien avec le blanchiment de capitaux, les financements d’activités illégales et le recouvrement des avoirs criminels. Ils ont également assimilé, à travers des exercices pratiques, les bonnes techniques d’enquêtes financières. Ces 33 OPJ et APJ sont désormais aptes à diligenter convenablement des enquêtes financières. Toute chose qui va contribuer au renforcement de la chaine pénale pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso. 


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    Burkina Faso BFA20003

  • Des métiers porteurs dans l’économie verte et circulaire au Burkina Faso identifiés et priorisés avec l’appui d’Enabel

    Des métiers porteurs dans l’économie verte et circulaire au Burkina Faso identifiés et priorisés avec l’appui d’Enabel


    Geoffroy ZONGO | 08-08-2024

    Répondre aux besoins réels des acteurs locaux des zones d’intervention du Programme de Coopération bilatérale belgo – burkinabè 2023-2027 en termes de création d’emplois pour les jeunes, les femmes et les personnes vulnérables via des dispositifs techniques professionnels et entrepreneuriaux pertinents et adaptés aux besoins du marché dans les secteurs de l’économie verte et circulaire. Tel est l’objectif fondamental d’une série d’ateliers initiée par Enabel au Burkina Faso dans les régions du Plateau Central et du Centre-Est. En réunissant des représentant·es des femmes, des jeunes, des hommes, des personnes déplacées internes (PDI) et d’autres groupes vulnérables des deux régions, Enabel a voulu, de façon inclusive, participative et concertée, identifier/prioriser des métiers porteurs, identifier les besoins en formation professionnelle des jeunes et des femmes ainsi que les acteur·rices d’accompagnement des projets professionnels. Les services techniques de l’État ont participé activement à ces différentes rencontres. Différentes dates proposées pour les ateliers : le 10 juillet 2024 à Koupéla dans la province du Kourittenga, le 11 juillet à Tenkodogo dans la province du Boulgou et le 16 juillet à Zorgho dans la province du Ganzourgou. Les ateliers ont rassemblé plus de 130 personnes issues des différentes couches socio-professionnelles des communes touchées par le Programme. En effet, l’objectif visé était de faire une évaluation des métiers porteurs, des besoins de formation professionnelle des jeunes, desvfemmes, des PDI et autres groupes vulnérables, notamment les personnes porteuses d'un handicap, dans les deux régions. Au programme pour les participant·es : faire une identification des métiers à fort potentiel (opportunités d’affaires) existants ou à créer pour chaque secteur d’activité économique dans le domaine de l’économie verte et circulaire et ce, pour les 12 communes. Il s'agit des communes de Tenkodogo, de Garango, de Komtoèga (Province du Boulgou), d’Andemtenga, de Kando, de Koupela, de Pouytenga, de Tansobentenga, d'Yargo, de Dialgaye (Province du Kouritenga), de Zorgho et de Mogtédo (Province du Ganzourgou). Pour rappel, les provinces du Kouritenga et du Boulgou relèvent de la région du Centre-Est et la province du Ganzourgou relève de la région du Plateau Central.  Les travaux de groupe qui ont jalonné ces ateliers ont permis aux participant·es d’identifier les besoins de formation pour chaque commune et les centres, opérateurs ou structures formatrices capables de conduire les formations dans les métiers identifiés. Pour le volet "accompagnement des projets des jeunes et des femmes", ils ont identifié des structures techniques (publiques et privés) de financements ou d’incubations existantes dans les communes pouvant financer les jeunes et les femmes promoteur·rices de métiers verts et autres métiers porteurs.  Au terme des 3 ateliers, les métiers porteurs identifiés et classés par ordre de priorité dans chaque secteur sont :  Secteur des ressources animales et halieutiques = production de poisson, production de volaille, fabricant de produits laitiers ; Secteur de l’agriculture = fabrication de bio pesticide, transformation agroalimentaire, Production de compost et agriculture hors sol ; Secteur des métiers porteurs de l’innovation et des industries culturelles et créatives, notamment dans les secteurs du digital, de l’artisanat et le recyclage de déchets plastiques = collecte et valorisation des déchets plastiques, tissage/teinture et informatique ; Secteur des métiers d’énergies renouvelables et de l’éco-construction = électricité (bâtiment et photovoltaïque), réparation de plaques photovoltaïques, fabrication de foyers améliorés, et recyclage et valorisation des déchets organiques. Ce classement est fait sur la base de la récurrence de ces 14 métiers identifiés et priorisés dans chaque secteur par les acteur·rices des 3 provinces. Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la résilience dans le Centre-Est et à Fada (RESIL-KOUP), des jeunes gens, des femmes, des PDI et autres groupes vulnérables dans chaque commune vont bénéficier d’appui de la part d'Enabel en lien avec ces métiers identifiés. Des formations, des équipements, du coaching, de la mise en réseautage, des renforcements de capacités, etc. vont constituer les différents appuis à ces cibles en fonction de leurs besoins spécifiques. 


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    Burkina Faso BFA23004

  • Enquête de patrimoine au Burkina Faso, l’ANAGRASC renforce les capacités des OPJ, procureurs et juges d’instruction avec l’appui d’Enabel

    Au Burkina Faso : sessions de formation pour une Justice efficace et transparente !


    Abel YAMEOGO | 06-08-2024

    Dans le cadre de son opérationnalisation, l'Agence Nationale de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis ou Confisqués (ANAGRASC) a initié deux sessions de renforcement de capacités des différent·es acteur·rices judiciaires sur l’enquête de patrimoine. L'agence est accompagnée dans ces activités par le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI) financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l'Agence belge de développement Enabel. En juillet 2024, une première session s'est tenue du 15 au 17 et concernait les Tribunaux de Grandes Instances (TGI) de différentes régions (Ouagadougou 1 & 2, Koudougou, Kaya, Ouahigouya et Bobo-Dioulasso). Du 16 au 18 juillet, une seconde session s'est tenue à Manga et concernait les Officiers de Police Judiciaire (OPJ), les procureurs et juges d’instruction des TGI de Po, Léo, Ziniaré, Yako et Kongoussi.Ces formations contribuent à outiller les acteur·rices judiciaires afin de conduire une procédure pénale efficace liée aux aspects patrimoniaux. Elles représentent la mission principale de formations de l’ANAGRASC.


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    Burkina Faso BFA20003

  • Enabel au Burkina Faso renforce les compétences d’acteur·trices des communes de Garango, Koupéla, Pouytenga et Tenkodogo en aménagement territorial

    Enabel au Burkina Faso renforce les compétences d’acteur·trices des communes de Garango, Koupéla, Pouytenga et Tenkodogo en aménagement territorial


    Kimsegninga SAVADOGO | 24-07-2024

    Le projet « Appui à la résilience socio-économique dans les régions du Centre-Nord et le Plateau Central » d’Enabel au Burkina Faso a organisé du 16 au 18 juillet 2024 à Koupéla, chef-lieu de la province du dans la région du Centre-Est, sa Kouritenga troisième et dernière session de formation et de réflexions stratégiques des acteurs locaux, sur l’aménagement territorial participatif, inclusif et durable.  Une quarantaine d’acteurs·trices locaux·ales des communes de Koupéla, Pouytenga, Tenkodogo et Garango ont bénéficié de cette formation dont l’objectif est de renforcer leurs compétences en aménagement participatif du territoire dans un contexte de crise. Ces acteur·trices proviennent de directions régionales du Centre-Est (Urbanisme, économie et planification, environnement, agriculture, eau, infrastructures, santé, éducation, transport, action sociale), d’organisations de la société civile, d’éleveurs, d’agriculteurs, de jeunes, de femmes, de personnes déplacées internes et d’ONG. Une approche andragogique pour renforcer les compétences des participant·es   En plus de son objectif global, cette session visait également à sensibiliser les acteurs·trices locaux·ales sur la prise en compte du genre et des personnes vulnérables dans l’élaboration et le pilotage des outils de planification territoriales aussi bien à l’échelle communale, régionale que nationale. Les compétences acquises au cours des sessions de formation permettront aux personnes formées d’être aptes à élaborer une feuille de route municipale en matière de planification, de gouvernance et de l’aménagement du territoire. A l’instar des deux précédentes sessions tenues à Kaya et à Zorgho, la session de formation de Koupéla a été interactive et ponctuée par des exposés, des travaux de groupe et des échanges ouverts suivant une approche andragogique conçue par le formateur en vue de favoriser le partage, la participation et l’apprentissage.  Un accent a également été mis sur les exercices pratiques afin de permettre aux participant·es d’assimiler le contenu de la formation et d’appréhender les enjeux et défis pour une cohérence des outils d’aménagement du territoire et la programmation des instruments de planification territoriale adaptés à chaque territoire. Les caractéristiques du territoire communal de Koupéla à la loupe des participant·es Dans les domaines de l’hydrographie, la végétation, l’éducation, la santé, l’agroforesterie, la sécurité et du transport, les participant·es ont énuméré les forces, opportunités, faiblesses et menaces qui caractérisent le territoire communal de Koupéla et qui constituent des éléments clés à prendre en compte dans le processus d’élaboration de la feuille de route en matière de planification, de gouvernance et de l’aménagement de ladite commune. En termes de forces, ils·elles ont répertorié l’existence de cours d’eau, de sites de reboisement, de barrages hydro-agricoles, d’un couvert végétal dense avec notamment des arbres fruitiers tels, le karité, les goyaviers, les manguiers, des infrastructures scolaires et sanitaires relativement bien reparties du point de vue géographique. Ils·eles ont en sus noté un taux de scolarisation élevé et la disponibilité de terres cultivables, de facteurs de production et de la main d’œuvre, de cultures fourragères et de zones de pâture. Comme opportunités ils·elles ont retenu les potentialités en matière de cultures de contre-saison, d’élevage, d’aquaculture et de terres cultivables. La réduction du taux de mortalité et de morbidité, la hausse du taux de l’espérance de vie, l’existence de structures de microfinance et de débouchés ainsi que la position géographique de Koupéla en tant que ville carrefour, ont également été cités comme opportunités à prendre en compte. La conception d’un schéma directeur d’aménagement territorial prend aussi en compte les faiblesses du milieu concerné. Pour la commune de Koupéla, il est ressorti le faible niveau des réserves d’eau souterraines, l’ensablement des retenus d’eau, la mauvaise répartition des effectifs dans les établissements scolaires ainsi que la déperdition/abandon scolaire, l’insuffisance de pistes à bétail, d’équipements sanitaires, du personnel soignant et des médicaments, la pauvreté des sols. En plus des faiblesses, les participant·es ont décelé des menaces se rapportant à l’utilisation de pesticides qui polluent les eaux de surface et souterraines ainsi que les sols, la disparition de certaines espèces végétales, l’envasement des cours d’eau existants, la diminution du niveau de la nape phréatique, la crise sécuritaire et le phénomène de migration. 


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    Burkina Faso BFA23005

  • Enabel au Burkina Faso outille les acteurs de trois communes de la province du Kouritenga en aménagement territorial participatif, inclusif et durable

    Enabel au Burkina Faso outille les acteurs de trois communes de la province du Ganzourgou en aménagement territorial participatif, inclusif et durable


    Kimsegninga SAVADOGO | 24-07-2024

    L’Agence belge de développement, Enabel à travers son projet « Appui à la résilience socio-économique dans les régions du Centre-Nord et le Plateau Central » poursuit ses sessions de formation et de réflexions stratégiques des acteurs locaux, sur la thématique liée à l’aménagement territorial participatif, inclusif et durable. Après la session de Kaya tenue du 02 au 04 juillet, une deuxième session a été organisée du 09 au 11 juillet 2024 à Zorgho dans la région du Plateau Central. La rencontre a réuni des acteurs venant de trois communes de la province du Ganzourgou : Zorgho, Mogtédo et Meguet et le top de départ des travaux de réflexion et d’analyse a été donné par la Haut-Commissaire du Ganzourgou, Mme Aminata SORGHO/GOUBA. Option pour un aménagement du territoire plus global et intégré Dans beaucoup de communes, les démembrements de l’Etat notamment les ministères sectoriels de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement, de l’urbanisme, de l’eau, des travaux publics, etc. mènent des actions parfois peu concertées, avec pour conséquences des problèmes de mise en cohérence des actions de développement. Parfois l’absence d’une politique ou d’un schéma global d’aménagement du territoire occasionne des dégradations ou la démolition de certains ouvrages/infrastructures tels des voies bitumées pour faire passer des canalisations d’eau, d’installations électriques ou de fibres de connexion Internet. D’où la nécessité d’opter pour un aménagement du territoire plus global et intégré, permettant ains d’assurer la cohérence des interventions, politiques et stratégies sectorielles, la synergie d’actions aux niveaux communal, régional et national. Développer des mécanismes pour assoir et consolider le principe de l’équité sociale et l’efficacité économique Pour contribuer à la réduction des disparités intra communales et inter-communales d’une part, le milieu urbain et le milieu rural d’autre part, Enabel au Burkina Faso développe des mécanismes afin d’assoir et de consolider le principe de l’équité sociale et l’efficacité économique à savoir : le respect des droits fondamentaux des citoyens et la production de manière optimale de biens et services dans une logique de durabilité. Autrement dit, il s’agit de veiller à une répartition équitable des richesses en termes d’investissement pour améliorer les conditions de vie des populations. Une telle démarche requiert la mise en place d’un mécanisme permettant la maîtrise de la démographie, la gestion durable des ressources naturelles, l’augmentation de la dotation en infrastructures et équipements socio-collectifs de base indispensables au développement des collectivité territoriales. Cela permettra d’amorcer un processus de développement cohérent sur tout le territoire national, de réduire les disparités inter et intra régionales, de résoudre la problématique foncière ainsi que les questions sécuritaires. Le schéma directeur d’aménagement, un instrument de planification  C’est en cela que l’existence d’un schéma directeur d’aménagement et le développement durable apparait comme un instrument de planification à long terme (20 à 30 ans), qui organise l’utilisation/occupation de l’ensemble du territoire. Il donne une structuration spatiale et l’horizon socio-économique du développement durable du territoire concerné, indique les modalités d’insertion du territoire, contribue à réduire les disparités et les conflits entre les différents groupes d’intérêt et permet d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles et du foncier en général. Diagnostic des caractéristiques du milieu de la commune de Zorgho Au cours de la rencontre de trois jours, les participant·tes ont renforcé leurs connaissances/compétences en aménagement territorial. Ils·elles ont aussi, en travaux au sein de petits groupes de travail, diagnostiqué les potentialités, les contraintes, les problématiques sectorielles et globales se rapportant à la commune de Zorgho. Ce diagnostic devra servir dans le processus l’élaboration d’un schéma d’aménagement de la commune visant à doter cette commune d’un instrument d’orientation et de coordination pour l’aménagement de son territoire.  L’exercice de diagnostic consiste à collecter et analyser les données sur les thématiques des milieux physique et humain, les infrastructures et équipements, les activités économiques, l’organisation et le fonctionnement de l’espace, la problématique foncière, les finances locales, la gouvernance locale, la sécurité, etc. du territoire concerné. Cette analyse devra permettre de dégager les problématiques sectorielles, spatiales et d’ensemble dont le schéma d’aménagement territorial se propose d’apporter des solutions à moyens et longs termes à travers une prospective territoriale participative. Cette prospective territoriale permet de définir des scénarii et la vision de développement. Commune de Zorgho : forces, opportunités, faiblesses et menaces Pour le cas pratique de la commune de Zorgho, les participant·es ont fait leurs analyses à partir d’éléments basés sur les caractéristiques du milieu : le climat, l’hydrographie, le relief et les sols, la végétation et la faune, la géographie, la santé, l’éducation, l’hygiène et l’assainissement, l’agriculture et l’élevage, l’énergie, le tourisme et l’hôtellerie, de la sécurité, l’urbanisation etc. Ils·elles ont dégagé les forces, les opportunités, les faiblesses et les menaces autour desquels doit se bâtir le schéma directeur d’aménagement de la commune de Zorgho. Forces En termes de forces, ils·elles ont retenu l’existence d‘une population relativement jeune avec une main d’œuvre abondante, d’une bonne couverture sanitaire, de terrains favorables à l’aménagement de barrages, de terres propices à l’agriculture (plaines rizicoles), la pêche, l’élevage (pâturages) et la foresterie, de plusieurs institutions financières, d’un réseau hydrographique important notamment le bassin du Nakambé ainsi que des routes départementales praticables. Opportunités Concernant les opportunités, ils·elles ont identifié entre autres, la présence d’une multitude d’ONG et d’associations œuvrant dans le domaine du développement, le développement des compagnies de transport privées et de manière générale, les activités commerciales et des possibilités de financement des micro-petites et moyennes entreprises. Faiblesses Dans le registre des faiblesses, les participant·es ont fait ressortir, l’érosion éolienne et hydrique qui dégrade considérablement les terres arables, la faible mécanisation de l’activité agricole, la réduction de la production des cultures de contre-saison, la baisse considérable du niveau des barrages en saison sèche, la dégradation des digues avec un risque de cession de celles-ci, l’inégale répartition de la population, la forte pression sur les ressources naturelles, la vétusté des infrastructures et/ou la faible qualité de certaines d’entre elles, l’insuffisance de moyens logistiques dans le domaine de la santé, l’inégale répartition des sources d’approvisionnement en eau potable notamment les forages, l’absence de sites de traitement de déchets, la faible collaboration entre les acteurs du développement (tradipraticiens et agents de santé), le manque d’entretien du réseau routier et la faiblesse des marchés d’écoulement des produits, de la qualité du maillage sécuritaire du territoire communal et du financement pour la restauration environnemental et le suivi des plants mis en terre. Menaces Comme menaces à prendre en compte dans l’élaboration du schéma directeur d’aménagement territorial de la commune de Zorgho, il a été identifié le tarissement rapide des points d’eau en saison sèche, l’ensablement des barrages, la déforestation galopante et les effets des aléas climatiques (sécheresses)le faible niveau de l’espérance de vie, le fort taux d’abandons scolaires, le ralentissement des activités économiques, la forte pression foncière avec des risques de conflits fonciers récurrents, les risques d’inondation et la recrudescence du banditisme en particulier dans les zones communément appelé non loties. 


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    Burkina Faso BFA23005

  • Enabel au Burkina Faso renforce les capacités d’acteurs locaux en aménagement territorial participative, inclusif et durable

    Enabel au Burkina Faso renforce les capacités d’acteurs locaux en aménagement territorial participatif, inclusif et durable


    Kimsegninga SAVADOGO | 24-07-2024

     L’Agence belge de développement, Enabel à travers son projet « Appui à la résilience socio-économique dans les régions du Centre-Nord et du Plateau Central » a entrepris l’organisation d’ateliers de formation et de réflexions stratégiques des acteurs locaux des commune de Kaya, Zorgho et Koupéla sur l’aménagement territorial participatif, inclusif et durable dans un contexte fragile. Le premier de cette série de trois ateliers s’est tenu du 02 au 04 juillet 2024 dans la commune de Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord. Cette session de formation dont la cérémonie officielle a été présidée par le Secrétaire Général de la région du Centre-Nord M. Inoussa KABORE qui avait à ses côtés M. Somdéma KOLOGO, Intervention Manager du projet « Appui à la résilience socio-économique dans les régions du Centre-Nord et le Plateau Central », a réuni des acteurs des services techniques déconcentrés, collectivités territoriales, Forces de Défense et de Sécurité (FDS), ONG, Organisations de la Société Civile (OSC). Elle a été animée par un expert de la direction générale du développement territorial en collaboration, avec des techniciens d’Enabel au Burkina Faso. Renforcer les capacités des forces vives du Centre Nord et du plateau central en aménagement participatif, inclusif et durable du territoire Son objectif global est de renforcer les capacités des forces vives en aménagement participatif, inclusif et durable du territoire dans un contexte de crise et de fragilité. Il s’est agi spécifiquement de former et de sensibiliser les acteurs locaux sur : les principes de bases, les organes, les acteurs et les instruments pour un aménagement territorial participatif et inclusif ; les stratégies locales de pilotage, de vulgarisation et d’appropriations des instruments de planification territoriale pour un développement communal durable ; la prise en compte du genre et des personnes vulnérables dans l’élaboration et le pilotage des outils de planification territoriale. Une feuille de route en matière de planification et de gouvernance de l’aménagement du territoire  A l’issue de la session de formation, les participant·es ont mis en commun les éléments devant servir à l’élaboration d’une feuille de route municipale en matière de planification et de gouvernance de l’aménagement du territoire, en vue de permettre aux acteur·trices des communes concernées de pourvoir élaborer leurs schémas d’aménagement territoriale. L’aménagement territorial est perçu comme « une politique de planification spatiale qui consiste en une meilleure répartition des populations et des activités en tenant compte des potentialités et des contraintes du milieu naturel, des contraintes techniques, socio-économiques et environnementales du territoire concerné ». Les enjeux de l’aménagement territorial sont multiformes et prennent entre autres en compte la maîtrise de la démographie, la dotation conséquente en infrastructures socio-collectifs de base indispensables au développement du pays, le processus de de développement cohérent sur tout le territoire national, la réduction des inégalités inter et intra régionales, le traitement adéquat de la problématique foncière et la résolution des questions sécuritaires. Il s’agit d’une vision globale intégrée qui vise à assurer une cohérence dans les actions/interventions pour un développement durable de l’ensemble du territoire national. Des éléments de diagnostique pour l’élaboration d’une feuille de route pour l’aménagement territorial Pour l’élaboration de cette feuille de route, des aspects clés sont pris en compte à savoir : Les caractéristique du milieu physique et humain, les activités économiques ainsi que l’organisation et le fonctionnement de l’espace. Concernant ces aspects, les participant·es à l’atelier se sont intéressés à la ville de Kaya et ont diagnostiqué les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces qui doivent servir à l’élaboration de la feuille de route en matière de planification et de gouvernance de l’aménagement du territoire. En termes de faiblesses, il a été retenu : la surpopulation, la crise du logement ; la forte pression sur les infrastructures routières ; la non exploitation des sites de gestion des déchets (la population déversant les déchets hors des sites réservés à cet effet) ; la réduction des espaces de production ; l’accroissement de la migration ; la dégradation de la voirie ; l’absence de moyens de transport commun urbain ; l’occupation anarchique du domaine public et délimitation territoriale ; le non fonctionnement de la station de traitement des boues de vidange ; l’insuffisance d’établissements scolaires qui occasionne la pléthore des effectifs scolaires, de suivi-contrôle de la qualité de l’eau, du personnel et des moyens de suivi des activités économiques de ressources humaines dans les différents services de l’Etat - ce qui entraine des lourdeurs administratives -, d’unités modernes de transformation des produits, de bâtiments administratifs, de ressources pour le fonctionnement adéquat de l’administration, de communication entre la mairie et les populations et de collaboration entre la commune et les services techniques de développement. Concernant les forces les participant·es ont recensé : la diversité des communautés ; la forte démographie avec un fort taux de proportion de jeunes, de femmes et d’agriculteur·trices ; la disponibilité d’eau de surface et souterraine ; l’organisation des acteur·trices en coopératives ; la transformation diversifie des matières premières, spécifiquement la transformation des cuirs et peaux ;  la tenue régulière des cadres de concertation et des journées de redevabilité ; la bonne collaboration entre les autorités communales ; la présence de plusieurs partenaires de développement même s’il faut mentionner la faiblesse de collaboration et de synergies d’action entre eux ; l’existence d’unités de production et de commercialisation d’eau , de terres pour l’agriculture et l’élevage, de services technique de production, de sous-sols riches en minéraux, de marchés, de services techniques de l’Etat, d’un bureau domanial même si celui-ci est insuffisamment équipé et de plans annuels de développement et de gestion de déchets. Parlant de menaces, on retient : l’augmentation des accidents de la circulation, de l’insécurité urbaine et des risques de maladies hydriques ; la dépravation des mœurs ; la faible capacité des services de santé et le recours à l’automédication ; le décrochage scolaire avec son corollaire de délinquance juvénile ;  le déplacement massif des populations ; la fermeture de certains marchés ; les aléas climatiques et spécifiquement la faible pluviométrie ; la réduction des espaces cultivables et la faible mécanisation de l’activité agricole qui occupe pourtant une majeure partie de la population.  Pour les opportunités, il a été identifié : l’existence d’une main d’œuvre importante, secteur privé dynamique ; la mise en œuvre de politiques et stratégies d’appui au secteur agro-sylvo- pastoral ; les appuis multiformes d’organisations et d’ONG ; la forte demande en biens de consommation ; le renforcement des capacités des acteurs. Pourquoi organiser une session de formation des acteur·trices locaux·ales sur l’aménagement territorial ?A l’instar d’autres villes et communes, rurales Kaya, est confronté à de forts défis sécuritaires, humanitaires et fonciers causant de nombreux déplacements des populations, généralement des zones rurales vers la zone urbaine et une augmentation des risques de conflits liés à la gestion et l’exploitation des ressources naturelles. Cette situation peut impacter négativement le processus d’aménagement harmonieux de cette localité. Ce processus sensé proposer des solutions pour une gestion harmonisée des ressources naturelles est soit méconnus des acteurs locaux, soit en déphasage avec les réalités du terrain.  L’atelier de formation de Kaya a permis aux acteurs locaux et la société civile de comprendre et d’analyser les défis spécifiques en matière de planification territoriale inclusive pour un développement local. 


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    Burkina Faso BFA23005

  • Résolution des conflits fonciers ruraux au Burkina Faso : les acteurs se concertent grâce à l’appui d’Enabel

    Résolution des conflits fonciers ruraux au Burkina Faso : les acteurs se concertent grâce à l’appui d’Enabel


    Geoffroy ZONGO | 17-07-2024

    Enabel a organisé trois ateliers sur la gestion des conflits fonciers ruraux au Burkina Faso durant le mois de juin 2024. Ce sont des cadres de concertation qui ont réuni une centaine d’acteur·rices de la chaine de résolution des conflits fonciers ruraux du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou. Ces activités entrent dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI). Financé par l’Union européenne, ce projet est mis en œuvre par l’Agence belge de développement, Enabel. L'objectif principal des ateliers était de créer un cadre d’échanges entre tous les acteur·rices intervenant dans la chaine de résolution des conflits fonciers, sur les difficultés qu’ils rencontrent dans le règlement desdits conflits, mais aussi de renforcer leurs capacités en leur permettant de s’approprier encore plus les différents textes en la matière et de susciter les échanges sur les bonnes pratiques pouvant améliorer la collaboration entre lesdits acteurs. En collaboration avec la Direction de la Justice Civile, Commerciale, Administrative et Sociale (DJCCAS) du Ministère en charge de la Justice, Enabel a pu réunir des acteur·rices clés impliqué·es dans la résolution des conflits fonciers ruraux successivement en trois endroits : Le premier cadre de concertation a eu lieu du 4 au 6 juin 2024 à Ouagadougou et a concerné les acteur·rices des juridictions des Tribunaux de Grande Instance (TGI) de Ouahigouya, Kaya, Dori et Ouaga I. Le deuxième atelier s’est déroulé du 18 au 20 juin 2024 à Manga et a regroupé les acteur·rices du ressort des juridictions des TGI de Pô, Ouaga II, Léo et Manga. Le troisième atelier s’est tenu du 25 au 27 juin 2024 à Koudougou et a rassemblé les acteur·rices des TGI de Kongoussi, Koudougou, Ziniaré et Yako. Au total, près de 100 personnes réparties dans 12 TGI de la Cour d’Appel de Ouagadougou ont été concernées par cette activité  Ces acteur·rices sont essentiellement des agent·es de l’administration publique en charge des questions foncières, des magistrat·es, des président·es des délégations spéciales (PDS) de communes, des représentant·es des instances locales de gestions foncière (commission de conciliation foncière villageoise), des autorités coutumières, des organisations de la société civile, etc.  Réuni·es autour de la même table, ces acteur·rices ont échangé à chaque session, trois (3) jours durant, de façon passionnante au regard des multiples et rebondissantes crises foncières dans certaines localités. Elles ont permis de s’accorder sur certaines bonnes pratiques et procédures de gestion des conflits fonciers ruraux en vue de les harmoniser. Les résultats engrangés au terme de ces ateliers sont : (1) les différents textes régissant la résolution des conflits fonciers ruraux ont été présentés aux acteur·rices et des suggestions de réformes notées ; (2) les difficultés rencontrées dans la résolution des conflits fonciers ont été recensées ; (3) des solutions d'amélioration de la collaboration entre acteur·rices de la chaine de résolution des conflits fonciers ont été proposées ; (4) des échanges sur les bonnes pratiques en matière de règlement des conflits fonciers ont été menés par les participant·es. En initiant ces cadres de concertation, Enabel, à travers le PARJI, entend améliorer le fonctionnement de la justice de proximité, notamment en ce qui concerne la résolution efficace des conflits fonciers ruraux et ainsi favoriser l’encrage de la cohésion sociale et de la paix au Burkina Faso.  


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    Burkina Faso BFA20003

  • Journée nationale de l’arbre au Burkina Faso : 1300 plants mis en terre grâce à l’appui d’Enabel

    Journée nationale de l’arbre au Burkina Faso : 1300 plants mis en terre grâce à l’appui d’Enabel


    Geoffroy ZONGO | 17-07-2024

    Enabel, à travers le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) – volet Burkina Faso, a apporté un appui à la Direction Régionale de l'Environnement du Plateau Central pour la réalisation des activités de la Journée Nationale de l'Arbre (JNA). Le soutien d'Enabel s'est matérialisé par l'acquisition de 1300 plants et des rouleaux de grillage de protection, le tout estimé à 3 143 000 F CFA.   Le Burkina Faso est confronté depuis plusieurs années à une déforestation et une dégradation croissante des forêts dues à un effet conjugué du changement climatique et de l'action anthropique. Cette situation occasionne une dégradation des conditions de vie des populations dont la survie dépend fortement des ressources naturelles, notamment forestières. Pour contribuer à freiner cette dégradation accumulée des ressources forestières, l'Etat burkinabè, avec l'appui de ses partenaires comme le Royaume de Belgique, a institué depuis 2018, la Journée Nationale de l'Arbre (JNA). Cette journée qui marque chaque année le début de la campagne de plantation d'arbre, vise à créer un engouement populaire pour le reverdissement du pays. La 6ème édition de la JNA s'est tenue le 22 juin 2024 sous le thème « arbre, capital de résilience pour un développement endogène » .   La région du Plateau Central à l'instar des autres régions du Burkina Faso a organisé la JNA à Koassaga, un village situé dans la commune de Ziniaré. Les 1300 plantes offertes par Enabel à travers le PTCS – volet Burkina Faso sont composées d'espèces locales pourvoyeuses de Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) à savoir : Andansonia digitata, Tamarindus indica, Saba senegalensis, Lanea microcarpa, Parkia biglobosa. Les rouleaux de grillages offerts ont également servi pour la protection du site reboisé à travers une clôture.  Pour cette campagne de reforestation 2024 qui a officiellement commencé le 22 juin, Enabel compte garder la dynamique de la campagne passée en fournissant des plantes et des grilles de protection pour la plantation d'arbres dans les forêts villageoises de Yakin (commune de Kando), de Kakim (commune de Meguet) et de Lougouma (commune de Boussouma). Par cette occasion, Enabel envisage d'appuyer la mise en terre d'au moins 3000 pieds d'espèces pourvoyeuses de PFNL. 


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    Burkina Faso BFA21001

  • Mise en œuvre du Projet RESIL-KOUP : les autorités de la province du Kourittenga prêtes à accompagner Enabel

    Mise en œuvre du Projet RESIL-KOUP : les autorités de la province du Kourittenga prêtes à accompagner Enabel


    Geoffroy ZONGO | 03-07-2024

    L’équipe d’Enabel au Burkina Faso basée à Koupéla a reçu la visite des Corps Constitués de la Province du Kourittenga le jeudi 27 juin 2024. Le Project Manager (PM) du Projet d’appui à la résilience dans le Centre-Est et à Fada (RESIL-KOUP), Adama KABORE et l’ensemble du personnel d’Enabel déployé dans la zone d’intervention de Koupéla ont réservé un accueil chaleureux à la délégation conduite par Madame le Haut-Commissaire de ladite province, Aissata Angelina Traoré.Au nom de Danny DENOLF, Directeur Pays d’Enabel au Burkina Faso, Adama KABORE a souhaité la bienvenue à cette forte délégation composée de plus de 25 membres, dont la plupart sont les directeurs provinciaux des services techniques étatiques. Il les a remerciés pour leur présence et leur disponibilité manifestes pour Enabel depuis qu’elle est présente dans la région du Centre-Est et surtout dans la province du Kourittenga. Il a saisi cette aubaine pour leur présenter le programme de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique 2023-2027, d’un coût global de 34.5 millions Euros (22,5975 milliards de FCFA) et qui sera mis en œuvre dans 20 communes des régions du Centre-Est, du Centre-Nord et du Plateau Central, outre la ville de Fada N’Gourma. Les autorités de la province ont également eu droit à une présentation sur la politique d’intégrité d’Enabel (lutte contre la corruption et la fraude), sur les approches (l’approche territoriale intégrée - ATI) et les valeurs qui guident la mise en œuvre opérationnelle du Portefeuille bilatéral.Suite aux différentes présentations, des échanges directs ont eu lieu entre les experts d’Enabel chargés de la réalisation des activités du programme et les différents directeurs provinciaux. La plupart des intervenants ont positivement apprécié l’approche d’Enabel et sa contribution à un développement inclusif, équitable et durable de ses zones d’intervention et ce, depuis le précédent Portefeuille 2019-2023. Ils ont également soumis des doléances, chacun dans le domaine qui le concerne. Des doléances dont Enabel, par la voix du Project Manager/RESIL-KOUP, dit avoir pris bonne note, tout en les rassurant que celles-ci seront analysées avec la plus grande attention et ce, à l’aune du champ d’action du Portefeuille et de la disponibilité des ressources. Adama KABORE a néanmoins précisé que d’ores et déjà, certaines de ces doléances sont déjà prises en compte dans ce Portefeuille.   « Nous avons un programme qui s’aligne sur les priorités de développement du Burkina Faso. C’est pourquoi la pleine adhésion et l’accompagnement de toutes les autorités est nécessaire. Étant donné que cette visite de l’ensemble des corps constitués du Kourittenga, a lieu sur initiative de Madame le Haut-Commissaire, nous voyons par là une affirmation d’un engagement et d’une disponibilité à nous accompagner pour la réussite du programme », se réjouit Adama KABORE. Madame le Haut-Commissaire du Kourittenga s’est voulue rassurante quant à l’engagement à accompagner la mise en oeuvre du Portefeuille bilatéral. « Je suis venue apporter le soutien de toutes les autorités nationales et régionales et surtout leur dire que nous les autorités au niveau locale avec les directeurs provinciaux et tous les corps constitués, nous sommes engagés pour les accompagner (…). Enabel peut bel et bien compter sur nous.  Nous sommes là, engagés. A l’image du Président du Faso qui a donné la ligne de conduite en matière d’implication et d’engagement pour le développement, je voudrais rassurer Enabel que nous sommes vraiment disponibles avec tous les acteurs au niveau local pour les accompagner en vue de la réussite de ce portefeuille bilatéral », foi de Aissata Angelina Traoré, Haut-Commissaire de la province du Kourittenga. Les Corps Constitués du Kourittenga ont pris congé de leurs hôtes après une visite guidée des locaux d’Enabel à Koupéla. 


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    Burkina Faso BFA23004

  • Enabel appui l’organisation d’une foire aux financements au profit de 60 Sociétés de Cautionnement Mutuel (SCM) de la région du Centre-Nord

    Enabel appui l’organisation d’une foire aux financements au profit de 60 Sociétés de Cautionnement Mutuel (SCM) de la région du Centre-Nord


    Kimsegninga SAVADOGO | 01-07-2024

    Le Projet de renforcement de l´accès aux marchés et crédits dans le Centre-Nord (PRAMAC) a organisé le 12 juin 2024 au sein de la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Kaya, une foire régionale aux financements au profit des Sociétés de Cautionnement Mutuel (SCM) des provinces du Sanmatenga et du Namentenga.   Cette activité a été initiée et exécutée avec le soutien du projet de renforcement de la résilience socio-économiques des populations de la Région du Centre-nord (Projet OKD), mis en œuvre par le consortium Agence belge de développement (Enabel) et l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), sur financement de l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de coopération économique et du développement (BMZ).   Pour l’amélioration de l’accès au marché et au financement des acteurs économiques du Centre-Nord Le PRAMAC, né d’une convention de subsides signée entre Enabel et TRIAS, est conduit avec l’appui terrain de l’Union Provinciale de Sociétés Coopératives de Producteurs d’Oignon du Sanmatenga (UPCPO) et l’Association AGIR pour le Burkina. Il vise principalement l’amélioration de l’accès au marché et au financement des acteurs économiques de onze (11) communes cibles de la région du Centre-Nord.    Selon le coordonnateur du PRAMAC, M. Germain YAMEOGO, c’est à l’issue d’un processus inclusif et transparent d’identification et de sélection conduite par un comité, que soixante (60) Sociétés Coopératives Simplifiées (SCOOPS) et quinze (15) Micros, Petites, Moyennes Entreprises (MPME) dans les filières prioritaires comme l’oignon, niébé, bétail-viande, volaille, Produit Forestier Non Ligneux PFNL (karité, balanites, le néré et le moringa, ont été identifiées pour prendre part à cette foire.   Mise en relation directe entre les acteurs en besoin de crédit et les institutions de financement Pour accélérer l’accès aux crédits de ces acteurs économiques identifiés (SCOOPS & MPME), l’approche Société de Cautionnement Mutuel (SCM) a été choisie et les soixante (60) SCOOPS ciblées ont été sensibilisées sur le contenu et le processus de ce mécanisme qui privilégie une mise en relation directe entre les acteurs en besoin de crédit et les institutions de financement présentes dans la zone.  Ces sociétés coopératives, organisées en trente-cinq (35) SCM ont manifesté un intérêt pour l’approche et ont déjà tenu leurs Assemblées Générales Constitutives (AGC). Pour ces SCM en pleine constitution et mobilisation de fonds, le PRAMAC s’engage à les accompagner et les mettre en relation avec les institutions financières en vue d’un partenariat durable leur permettant d’avoir accès au crédit. Susciter des partenariats directs d’affaire L’objectif poursuivi à travers cette mise en relation des SCOOPS des filières sélectionnées avec les Institutions de MicroFinance (IMF) et les banques de la zone d’intervention du projet PRAMAC est de susciter des partenariats directs d’affaire dans la demande et l’octroi du crédit sur la base d’un fonds de cautionnement.    La foire au financement a été perçue par TRIAS comme un évènement idéal pour amener les institutions financières opérant dans la zone d’intervention du PAMAC, à présenter aux SCM leurs produits et services ainsi que les conditionnalités d’accès à ces produits.    Les bases d’une collaboration et d’un partenariat durables  Plus spécifiquement, il s’agissait de mieux informer les acteur·trices des SCM, afin que ceux·celles-ci puissent faire un choix éclairé de leur SFD ou banque partenaire dont les offres de produits et services répondent au mieux aux contraintes de leurs métiers. C’est également pour permettre aux différents acteur·trices des SCM et des institutions financières, de jeter les bases d’une collaboration et d’un partenariat durables dans la demande et l’octroi de crédits adossés au fonds de cautionnement mutuel.    


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    Burkina Faso BFA22002

  • Le consortium Enabel-GIZ lance un projet pour booster les capacités des Micros, Petites et Moyennes Entreprises

    Boost des capacités des Micros, Petites et Moyennes Entreprises au Burkina Faso: un nouveau souffle pour les entrepreneurs


    Abel YAMEOGO | 21-06-2024

    En partenariat avec la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF), le consortium Enabel et l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), chargé de la mise en œuvre du projet de renforcement de la résilience socio-économiques des populations de la Région du Centre-nord (Projet OKD) a officiellement lancé le 13 juin 2024 à Kaya, le Projet d'amélioration de la compétitivité des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (PACOM-MPME).Le projet OKD est financé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de coopération économique et du développement (BMZ).Le lancement s’est effectué au cours d’une cérémonie officielle présidée par le Haut-Commissaire de la province du Sanmatenga M. Idrissa GANSONRE, représentant le gouverneur de la région du Centre-Nord. Il avait à ses côtés l’Intervention manager d’Enabel-OKD, M. Seydou COULIBALY, le Conseiller Technique de la GIZ, M. Idrissa OUEDRAOGO et le Directeur Général de la MEBF, M. Karim OUATTARA.La cérémonie de lancement organisée dans la salle de Conférences de la Délégation Consulaire Régionale du Centre-Nord de la Chambre de Commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF), marque le démarrage officiel des activités du PACOM-MPME qui apportera un soutien à des jeunes entrepreuneurs.res, sélectionnés pour bénéficier sur mesure, de services financiers et non financiers.Une présentation du projet a été faite aux autorités, aux partenaires institutionnels et techniques, ainsi qu‘aux différents acteur·trices qui seront impliqué·es dans la mise en œuvre du projet, en vue d’assurer la bonne appropriation et exécution dudit projet.Implication des parties prenantes dans la conception et la mise en œuvre du projetLe processus de sélection des jeunes porteurs d’idée de projet a été bouclé en mars 2024, suite à une présélection sur dossier suivie d’entretiens oral, avec l’implication des différentes parties prenantes telles que la Direction Régionale de la Jeunesse, la MEBF, les maries, les services techniques partenaires, le Conseil Régional de la Jeunesse, la Coordination Régionale des femmes, l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et l’Agence Nationale de la Formation Professionnelle (ANFP). Quant aux Entreprises déjà actives à renforcé, leur sélection se fera suivant la même démarche les jours à venir.Avant le lancement officiel des activités du PACO-MPME, des réunions d’information et de sensibilisation ont été tenues en avril 2024 dans les communes de Kaya, Boulsa, Korsimoro et Boussouma avec les jeunes porteurs de projets bénéficiaires, en vue de leur expliquer le processus d’accompagnement, recueillir leurs besoins techniques et matériels ainsi que leurs attentes vis-à-vis du projet.Une approche novatrice pour favoriser l’émergence et la compétitivité des entreprisesDans le cadre du PACOME-MPME, la MEBF, en qualité d'agence d'exécution, mettra en œuvre des actions pour promouvoir et développer une approche novatrice, à savoir le « SME Business raining and Coaching Loop (SME Loop) » et le “Startup Business Training and Coaching Loo Start up Loop”, afin de favoriser l'émergence et la compétitivité des MPME, à travers notamment le renforcement de leurs capacité et résilience ainsi que la promotion de l'emploi et l'autonomisation des jeunes dans la région du Centre-Nord.La conception et le lancement du PACOM-MPME découlent du fait que les MPME du Burkina Faso peuvent constituer une source de croissance économique durable et le moteur de création d'emplois.Cependant, selon une analyse faite par le Directeur Général de la MEBF à la cérémonie de lancement du PACOM-MPME, le secteur privé du Burkina Faso est constitué à plus de 80% de MPME ayant des capacités de résilience généralement limitées. Ces MPME connaissent une certaine fragilité financière et restent très vulnérables face à la conjoncture économique nationale et internationale.D’où la nécessité de déployer des actions synergiques pour lever les contraintes qui empêchent son développement notamment l'absence de débouchés commerciaux, la difficulté d'accès au financement, la difficulté de création et de maintien des emplois, les insuffisances de compétence techniques, commerciales et managériales des acteur·trices concerné·es.Le PACOM-MPME, une opportunité pour les acteur·trices des MPME du Centre-NordA travers le PACOM-MPME, il est prévu des actions pour : renforcer les compétences managériales et techniques des porteurs de projets et MPME existants à travers l’implémentation de la démarche Startup Loop et SME Loop ;mettre en place une démarche qualité au profit des MPME pour la labélisation de leurs produits ;assurer une assistance technique pour la facilitation et la création des entreprises.Ce projet constitue, une opportunité pour les acteur·trices des MPME de la région du Centre-Nord, car il leur permettra de mieux appréhender la notion d’entrepreneuriat, d’asseoir de meilleures pratiques de gestion de l’entreprise et surtout d’enrichir leur connaissance et de trouver les voies et moyens de pérenniser des emplois décents.Il s’exécutera sur une période de dix-huit (18) mois et devra permettre à terme d’aboutir aux résultats suivants :à 100 porteurs de projets et 100 MPME de renforcer leurs compétences managériales et techniques, à travers l’implémentation de la démarche Startup Loop et SME Loop ;aux MPME de labelliser 10 produits dans le secteur de l’agroalimentaire à travers l’adoption d’une démarche qualité ;aux porteurs de projet et aux MPME de se conformer à la réglementation et au cadre légal relatif à la création et à la formalisation.Présent à la cérémonie de lancement du PACOM-MPME, le représentant de la coordination régionale des organisations de la société civile a salué cette démarche qu’il a jugée participative et exprimé sa satisfaction et sa pleine adhésion au projet. Il en est de même pour les acteur·trice des collectivités territoriales (mairies) qui se disent satisfait·es et prêt·es à accompagner la mise en œuvre des activités du projet.Par Kimségninga SAVADOGO, Communication Assistant


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    Burkina Faso BFA22002