Projet ARISA-B : l’évaluation à mi-parcours constate une bonne appropriation progressive de la réforme

  • Mise en œuvre du Projet ARISA-B : l’évaluation à mi-parcours constate une bonne appropriation progressive de la réforme par les acteurs territoriaux d

La mission d’évaluation à mi-parcours du Projet ARISA-B apporte un regard extérieur sur la performance de l’intervention. Conduite par une expertise mixte (internationale et nationale), elle est intervenue du 25 mai au 07 juin 2021 et a couvert l’ensemble du territoire national en se concentrant sur l’appropriation de la réforme et les espaces de coordination et de concertation. L’évaluation a constaté des avancées notables dans l’appropriation des réformes par les acteurs territoriaux pour un meilleur service aux privés.

Afin d’avoir les données nécessaires à l’analyse du niveau d’avancement du projet, l’équipe d’évaluateurs a consulté 173 personnes représentant tous les acteurs au niveau des territoires et au niveau central.
La mission a présenté son rapport provisoire en se basant sur les critères CAD (Comité d’Aide au Développement de l’OCDE) au terme de l’évaluation.

Pour la pertinence, la mission a considéré le projet comme « excellent » sur tous les aspects essentiels, ceci au regard de la stratégie entièrement alignée sur la politique nationale du secteur agricole (PAG, PSDSA, PNIASAN) et couvrant tous les aspects stratégiques au niveau des territoires.

En ce qui concerne l’opérationnalisation de la réforme du secteur agricole au niveau des acteurs territoriaux, et malgré la complexité de l’intervention, la combinaison d’une méthodologie adéquate assortie de ressources humaines de qualité et d’un engagement constant des acteurs à tous les niveaux, ont permis de fournir une série de produits de bonne qualité, appréciés par les acteurs, et de limiter les retards causés par les circonstances liées à la pandémie.
Elle a également noté une « bonne cohérence » du projet avec les autres interventions d’appui au secteur agricole au Bénin même si des opportunités de synergie restent à exploiter dans la phase de consolidation des actions de renforcement de capacités.

Les acteurs rencontrés ont témoigné de la qualité des services du projet, de son organisation opérationnelle et de sa gestion des ressources, avec l’assistance technique thématique travaillant en étroite complémentarité avec les facilitateur(trice)s au niveau des pôles. Aussi, l’efficience de mise en œuvre du projet a été jugée « très bonne ».

En matière d’efficacité, les mécanismes d’ajustement et de contrôle de qualité introduits dans la démarche « Parcours d’Acquisition de Compétences (PAC) », avec un prestataire spécifique sur l’ingénierie de formation, ont permis d’ajuster rapidement les problèmes de qualité aux besoins.

A cet effet, l’évaluation a noté que « le projet a réussi à délivrer des produits de haute qualité unanimement appréciés par les acteurs ».
Enfin, la durabilité reste un défi car, selon la mission, les avancées en matière de renforcement des structures « ne peuvent pas encore être considérées comme acquises ». Elles nécessiteront une focalisation afin d’assurer la continuité des processus initiés, des connaissances et des pratiques diffusées et leur mise à l’échelle. L’évaluation n’a pas occulté les thématiques transversales.

A cet effet, elle a noté la prise en compte systématique du genre dans le contenu des parcours d’acquisition de compétences. Les aspects pertinents relatifs à l’environnement et au changement climatique sont principalement liés au contenu technique du conseil agricole et du processus de priorisation des investissements structurants (IAS). Les outils de digitalisation sont également au cœur des modules d’apprentissage consacrés à l’efficience des processus de gestion et de concertation.

Sur la base des différents niveaux d’évaluation, la mission a recommandé, entre autres, de mettre l’accent sur la phase d’accompagnement et de coaching des acteurs (bénéficiaires des formations) dans la pratique de leur métier et de veiller à mener une réflexion avec le MAEP sur les conditions nécessaires pour une participation et une implication encore plus forte des Organisations Professionnelles Agricoles (OPA) et l’Organisation Inter Professionnelle des producteurs (OIP), aux différents espaces de dialogue et cadres de concertation promus dans le cadre de la réforme.

ARISA-B est la composante territoriale du Programme d’Appui au Développement Durable du Secteur Agricole (PADDSA) financé par l’Union Européenne et mise en œuvre par Enabel.

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