Environ 300 éléments des unités mobiles de la Compagnie Républicaine de
Sécurité (CRS) et du 34e escadron de Gendarmerie mobile de Fada
N’gourma en fin de formation ont reçu des attestations au cours d’une cérémonie
organisée le vendredi 06 août 2021 au camp SND de Loumbila dans la région du
Plateau Central.
Cette cérémonie marque la fin
d’un des volets les plus importants de la phase 1 du projet d’appui à la
stabilisation de l’Est du Burkina Faso (STABEST). Financé par l’Union
européenne sous l’Instrument Contribuant à la Stabilité et la Paix (IcSP) et
exécuté par Enabel, le projet STABEST vise à
renforcer les capacités des unités de la Police Nationale et de la Gendarmerie
Nationale, et renforcer la confiance entre ces unités et la population dans la
région de l’Est.
Pendant 5 mois, les unités ont bénéficié
des formations en tronc commun avant de suivre, chacune pour ce qui concerne sa
spécificité, des formations en troncs spécialisés pour une durée de 3 mois. Le
triple objectif de ce programme de formation était « de renforcer les
capacités d’intervention des unités en l’adaptant à l’évolution de la menace
dans la région de l’Est, tout en améliorant la cohésion et la collaboration
entre Gendarmerie et Police, et en privilégiant la résolution concertée des
conflits pour un rétablissement de la confiance avec les populations »,
dixit Nicolas OEBEL, Chef de Projet STABEST.
« Notre souhait le plus
ardent est que ce projet puisse s’étendre sur toutes les autres régions du
Burkina Faso »
Selon le représentant des
stagiaires, le Sergent de Police Valentin OUEDRAOGO, cette formation a permis
de renforcer la cohésion entre Forces de Sécurité Intérieur (FSI), et entre FSI
et populations. « Le projet nous a permis également d’améliorer nos
connaissances en matière de médiation, de secourisme, d’extrémisme violent, de
Droit International Humanitaire et j’en passe.
En plus, STABEST a renforcé
notre matériel logistique en moyens roulants, en équipements de protection
individuel et collectif et bien d’autres. » foi de Valentin OUEDRAOGO,
porte-parole des stagiaires.A Enabel et à ses partenaires, les impétrants ont dit
: « notre souhait le plus ardent est que ce projet puisse s’étendre sur
toutes les autres régions du Burkina Faso afin que nos frères d’armes qui y
sont bénéficient également des formations que nous avons reçues ».
Le ministre de la Sécurité Maxime
KONE, patron de cette cérémonie a salué l’initiative de Enabel et de ses
partenaires qui ont pu conduire cette première phase du projet STABEST aux
bénéfices énormes pour le Burkina Faso. Après avoir suivi les démonstrations
des stagiaires sur une embuscade et une prise d’otage, Maxime KONE se dit
confiant et souhaite que ces compétences acquises soient d’un apport
considérable dans la lutte contre l’insécurité. « Je suis encore plus
satisfait que ces éléments qui ont été formés sont venus du terrain. Cela veut
dire qu’en réalité, ils connaissent mieux leur environnement. Si nous avons
déjà des gens sur le terrain qui sont formés, qui connaissent la réalité, je pense
que cela va être quelque chose de très important pour nous », ajoute le chef du
département en charge de la sécurité.
Débutée le 1er novembre 2019, la
première phase du projet STABEST finit le 31 août 2021. La seconde phase qui
est déjà en cours depuis février 2021 est une reconduction des activités de la
première avec de nouvelles unités mobiles des régions de l’Est et du Centre-Est
et prendra fin en juillet 2022.
Geoffroy ZONGO
Communication officer
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