Les membres de la Structure Mixte de Concertation locale (SMCL) du PROFI tiennent leur première session 2019 à Natitingou

  • Les membres de la Structure Mixte de Concertation locale (SMCL) du PROFI tiennent leur première session 2019 à Natitingou

Natitingou, Sous la présence effective de la Secrétaire Générale du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche Françoise Assogba et des préfets des départements du mono Comlan Zinsou, du Couffo Christophe Megbedji, de la Donga Eliassou Biao Aïnin et de l’Atacora Lydie Déré Chabi Nah, les membres de la Structure Mixte de Concertation Locale (SMCL) du programme d’appui au développement des filières agricoles (PROFI), ont tenu le jeudi 21 Février 2019 à Natitingou leur première session de l’année 2019. Cette session, qui consacre également le lancement des activités du Nouveau Pilier Agriculture du Programme de Coopération (2019-2023) pour le compte, aurait permis dans un premier temps à l’ensemble des membres de la SMCL de s’assurer que sur les 10 recommandations faites lors de la session précédente 07 ont été efficacement et entières mises en œuvre et 03 en cours. Au-delàs du point de l’exécution des recommandations, il a été aussi question pour les acteurs de mise en œuvre des activités du PROFI de présenter, aux membres de la SMCL, le rapport des résultats 2018 dudit programme. Ainsi, il ressort de cette présentation que le niveau d’exécution budgétaire global est de 73% et l’exécution budgétaire annuelle de 65%. 3322 personnes ont bénéficié du projet de production, avec une capitalisation en termes de professionnalisme et un niveau de satisfaction des bénéficiaires de 90% de l’appui. « Les revenues en moyennes ont augmenté », se sont réjoui les différents communicateurs. Les acteurs ont aussi échangé autour de la programmation 2019, le plan de pérennisation des actions et le processus de clôture et d’orientation pour l’affectation du matériel et équipements. Au nom du ministre d’état chargé du plan et de développement, le président de la structure mixte de concertation locale (SMCL) du programme d’appui au développement des filières agricoles (PROFI) Mama-Sika Rachid a dit la gratitude et la reconnaissance du peuple béninois et de son gouvernement pour la part appréciable que prend le royaume de Belgique dans le processus de développement du Bénin. « Les interventions de Enabel sous les différents cadrages du SMCL illustrent cette belle dynamique de coopération entre les deux pays en ce sens qu’elle offre des opportunités de décider de l’amélioration des conditions de vie des populations béninoises dans le secteur de l’agriculture », a-t-il reconnu. Ces réalisations, confie Mama Sika Rachid, sont observable dans les départements de l’Atacora, la Donga, le Mono et le Couffo. « Nous pouvons nous satisfaire de la mise en œuvre de ce quatrième programme indicatif pays qui s’achève cette année et qui nous a permis de couvrir différents secteurs d’intervention et dont les populations savent observer la justesse et la pertinence », a-t-il conclu. Il faut noter que les membres de la SMCL ont effectué une visite de terrain ce mercredi pour apprécier de visu les différentes réalisations et actions menées dans l’Atacora dans le cadre du PROFI. ABP/IM Le Programme d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PROFI) à l’heure du bilan A 07 mois de la clôture des interventions, les responsables du PROFI ont exposés aux membres de la Structure Mixe de Concertation Locale les résultats et impacts enregistrés durant 04 années de mise en œuvre. N°1 : Les exploitations familiales professionnalisées offrent un produit concurrentiel sur des marchés porteurs clairement identifiés 204 microprojets soient 7800 exploitations familiales ont été accompagnés et renforcés en techniques de production (CEP) et de gestion (CEF) d’exploitations familiales. L’équipement de 125 microprojets est en cours. Environ 90 Champs écoles paysans ont été mis en place et suivis par environ 20 personnes par Champ. Les participants des Champs écoles paysans partagent à leur tour les bonnes pratiques aux membres de leur coopératives (en moyenne 10 personnes). Dix (10) Fiches de bonnes pratiques sont en cours d’élaboration et seront vulgarisées cette année. De plus, huit (8) clusters agricoles soient 3820 exploitations familiales/ 169 coopératives) ont été suivis dans la formalisation de relations de commercialisation entre les producteurs et transformateurs/commerçants et fournisseurs d’intrants.  Il faut noter que ce résultat a été mis en œuvre par l’offre des services financiers (microprojets) comme non financier (conseil technique, conseil de gestion, et recherche/apprentissage à travers les champs école paysans) ainsi que par la mise en relation des producteurs avec les transformateurs et/ou commerçants (clusters). N°2 : Les entreprises rurales offrent des services de qualité accessibles aux exploitations agricoles des filières Ce résultat a été mis en œuvre à travers la fourniture de services financier et non financier aux entreprises de transformation et de fourniture de services par le développement des services de vente groupée des productions, achat groupé des intrants et l’accès au labour par les promoteurs des PEA (Projets d’Entreprenariat Agricole et Projets d’Entreprenariat Agricole d’une envergure régional/national (PEA+). Les services économiques de vente groupée (productions) et achat groupé (intrants), de la certification biologique (anacarde et maraichage) et commerce équitable (anacarde) et de la fourniture de services labour ont été mis en place par les unions des coopératives et/ou des entreprises privées. N°3 : Des infrastructures communales sont réalisées et mises en valeur au terme d’un processus concerté entre les acteurs des filières 30 IC pour une subvention de 904.026.468 FCFA. Toucheront 1.378 bénéficiaires dont 805 (58%) sont des Femmes. 20 Plan de Développement Communaux ont été réalisés. En effet, 19 communes sur 25 communes ont été appuyées dans la réalisation des plans de développement communaux par le financement et l’accompagnement de la réalisation et de l’exploitation de 30 infrastructures communales. Les associations des communes ont été mises en avant pour prendre la relève d’accompagnement des communes dans l’élaboration des plans de développement, la sélection et réalisation des infrastructures et l’exploitation durable par les utilisateurs.   N°4 : L’environnement et la digitalisation ne sont pas du reste… Les briquettes, comme combustibles en remplacement du bois pour l’étuvage du riz et participent à la réduction de la dégradation de l’environnement Au Bénin, les déchets issus de la transformation du riz (balles et sons de riz) représentent environ 30% du poids du riz paddy et posent de réels problèmes d’encombrement physique et de pollution visuelle.  Depuis 2012, GERME ONG a initié en collaboration avec Enabel une Recherche-Action pour valoriser ces déchets dans les activités menées par les femmes transformatrices de riz au niveau du Centre de Promotion de l’Entrepreneuriat Agricole Féminin de Sourou Bayayé (CePEA Sourou, Natitingou). Grâce à ces recherches plusieurs innovations ont été développées à savoir :           •          Les briquettes issues des balles de riz et les foyers écolo Sourou pour l’étuvage du riz. En effet, l’étuvage du riz se réalise sans bois et permet la réduction du temps d’étuvage de 227 à 114 minutes, l’économie de 382 FCFA et 18 kg du bois / 100 kg de riz étuvé sur le coût du combustible et la réduction des risques d’infections respiratoires dû aux émanations de fumée moindres ; •          Le fertilisant biologique biochar pour le maraîchage qui favorise la réduction de moitié de l’arrosage des plants (évaporation limitée), la diminution de l’envahissement des mauvaises herbes et la fixation des éléments nutritifs du sol. Les 300 femmes transformatrices de la mini-rizerie profitent déjà de ces innovations qui contribuent à l’amélioration de leurs revenues. Retenons au passage que la convention spécifique du Programme d’appui au développement des filières agricoles au Bénin a été signé le 8 octobre 2015 pour une durée de 72 mois. Le programme a démarré le premier janvier 2016 pour une période de mise en œuvre de 48 mois soit une fin prévue en décembre 2019. Sur décision de la SMCL d’août 2018, la phase opérationnelle du Projet a été prolongée jusqu’au 30/06/2019. La période d’environ 6 mois entre le 30/06/2019 et le 31/12/2019 sera utilisée pour capitaliser les acquis et clôturer le projet conformément le canevas et plan de clôture avant la fin de la convention spécifique. En prélude à la tenue de la première session 2019 de la Structure Mixte de Concertation Locale (SMCL), les membres de la dite structure ont effectué une descente à Founga dans la commune de Djougou le mercredi 20 février 2019 où ils ont visité l'unité de transformation de pomme de cajou en jus construite et équipée grâce à l'appui technique et financier de Enabel auBénin à travers son Programme d'Appui au Développement des Filières Agricoles (PROFI). 
D'une valeur d'environ 24 millions de FCFA, cette unité répond aux normes et exigences de l'UEMOA  

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