Visualisation 1 - 15 de 2389 actualités

  • Enabel au Burkina Faso accompagne la DREPS-CES et ses encadreurs pédagogiques dans leur quête d’un système éducatif de qualité.

    Enabel au Burkina Faso accompagne la DREPS-CES et ses encadreurs pédagogiques dans leur quête d’un système éducatif de qualité.


    Kimsegninga SAVADOGO | 23-08-2024

    Avec l’accompagnement de l’Agence belge de développement, Enabel à travers son projet d'appui à la résilience au Centre-Est et à Fada N’Gourma (RESIL-KOUP), la direction régionale des enseignements post primaire et secondaire du Centre Est (DREPS-CES) a organisé du 30 juillet au 1er août 2024 à la chambre de commerce de Koupéla, une session de formation au profit des encadreurs pédagogiques. La formation s’est axée sur la réforme du système éducatif au niveau du post-primaire et du secondaire, dans laquelle le Burkina Faso s’est engagé, afin d’améliorer la qualité des enseignements sachant que l’ambition à terme est l’harmonisation du baccalauréat et des programmes d’enseignement secondaire général dans l’espace UEMOA.  Ce processus d’harmonisation repose sur une approche dite « Approche par les Compétences/Pédagogie de l’Intégration (APC/PI). Au Burkina Faso, cette approche est en marche depuis la rentrée scolaire 2022-2023 et s’applique de manière progressive aux différentes classes. A partir de l’année scolaire 2023-2024, elle est appliquée dans les classes de cinquième et de première sans que tous les acteurs ne soient véritablement imprégnés de ses exigences. Renforcer les compétences des encadreurs pédagogiques sur l’APC/PI pour leur permettre de mieux prendre en charge les enseignants. Enabel au Burkina Faso, a appuyé l’organisation de cette formation pour renforcer les compétences des encadreurs pédagogiques sur les apprentissages selon l’APC/PI. Cette activité entre en droite ligne du programme de coopération bilatérale entre le Royaume de la Belgique et le Burkina Faso pour la période 2023-2027 notamment en son volet « éducation » qui vise à permettre aux enfants (en particulier les filles et les plus vulnérables), aux communautés hôtes et aux personnes déplacées internes (PDI) d’avoir un accès inclusif, équitable et durable à une éducation de qualité. Il s’agit d’outiller davantage les encadreurs afin qu’ils soient capables de prendre convenablement en charge les enseignants en tant qu’acteurs de première ligne dans la mise en œuvre de la réforme du système éducatif.  Sous forme d’exposés suivis d’échanges interactifs et d’ateliers disciplinaires, la session de formation a réuni environ une quarantaine de participant·es qui se sont familiarisé·es aux principes de l’APC/PI et fait une ébauche en matière d’élaboration d’une grille d’évaluation en Approche Pédagogique par les Compétences (APC).L’atelier sera suivi de l’élaboration d’un plan de réinvestissement au profit des enseignants dans les prochains jours.  Les fondements du processus de réforme du système éducatif suivant l’APC Les participant·es à la session de formation ont orienté leurs réflexions sur la nécessité de produire de nouveaux curricula pour augmenter l’efficacité du système éducatif à même de favoriser l’insertion socio-professionnelle des apprenant·es. Il s’agit de mettre en place un système éducatif bâti sur un principe de compétences en vue de doter les apprenant·es d’aptitudes, de capacités, de facultés de puiser dans ce qu’ils·elles ont appris pour faire face à ce qu’ils·elles rencontrent comme problèmes réels dans la vie. C’est une approche qui vise à doter l’apprenant·e d’un profil opérationnel au bout d’un cycle d’apprentissage qui lui permet de réinvestir les acquis scolaires dans la vie pratique. C’est-à-dire, être capable de générer des idées utilisables pour résoudre des problèmes concrets. Elle amène les apprenant·es à traiter de thématiques contextualisés, d’évoquer ou de traiter de situations auxquelles ils·elles peuvent être confronté·es au cours de leur vie. Une façon de travailler à « tropicaliser » ou à adapter aux réalités environnementales, les thématiques d’apprentissage scolaire. 


    Lire la suite

    Burkina Faso BFA23004

  • Plus de 1000 plants composés d’espèces pourvoyeuses de produits forestiers non ligneux (PFNL) mis en terre dans la forêt villageoise de Yakin, avec l’appui d’Enabel au Burkina Faso

    Plus de 1000 plants composés d’espèces pourvoyeuses de produits forestiers non ligneux (PFNL) mis en terre dans la forêt villageoise de Yakin, avec l’appui d’Enabel au Burkina Faso


    Kimsegninga SAVADOGO | 23-08-2024

    Enabel au Burkina Faso à travers son Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) a apporté un appui pour une plantation d’enrichissement de la forêt villageoise de Yakin dans la commune de Kando, province du Kouritenga, dans la région du Centre-Est. Autorités communales, acteurs des services techniques déconcentrés, membres du comité de gestion et population des différents villages riverains de la forêt villageoise de Yakin se sont fortement mobilisés le 02 août 2024 pour la mise en terre de 1000 plants sur un espace protégé par du grillage. Une plantation d’enrichissement Il s’agit en effet d’une plantation d’enrichissement de la forêt villageoise d’une superficie d’environ 80 ha dans le village de Yakin. Les plants ont été mis en terre sur des ilots d’espaces dénudés au sein de ladite forêt. En rappel, la même forêt a fait l’objet d’un reboisement en août 2023 au cours duquel 500 pieds composées de Parkia biglobosa (néré) et de Balanites aegyptiaca (dattier du désert) ont été mises en terre et protégés par des grilles de protection individuelle. L’action s’inscrit dans l’objectif global de contribuer à la restauration du couvert végétal de la forêt villageoise de Yakin. Elle a consisté à identifier au niveau de la forêt villageoise, les espaces dénudés qui nécessitent un reboisement, faire le piquetage et la trouaison, mettre en terre des espèces pourvoyeuses de PFNL composées de P. biglobosa, de Bombax costatum (Kapokier) et de Adansonia digitata (baobab) et enfin clôturer l’espace reboisé par du grillage.  Le piquetage et la trouaison ont été assurés par les membres du comité de gestion de la forêt villageoise de Yakin sous la direction des agents du service départemental de l’environnement de Kando, qui ont œuvré pour la mobilisation des membres du comité de gestion et de la population des villages riverains de la forêt concernée par le reboisement. Du grillage autour de l’air de plantation, pour assurer la survie des plants mis en terre Pour garantir la protection de l’espace reboisé, du grillage a été acquis et installé.  Cet espace sera donc une mise en défends pour permettre non seulement un bon taux de survie des plants mis en terre mais aussi assurer une protection intégrale de l’espace concerné.          L’effort consenti vise à soutenir la restauration, la gestion et la valorisation durable des écosystèmes forestiers, notamment les forêts communautaires. Cela représente un défi majeur car le Burkina Faso connait une forte dégradation de ses écosystèmes naturels du fait des changements climatiques mais également des actions des humains. Avec la croissance démographique, la pression est de plus en plus forte sur ces écosystèmes essentiels pour la survie des populations notamment celles vivant en milieu rural.  Des actions fortes pour atténuer la dégradation accélérée des ressources naturelles Outre l’enrichissement de la forêt villageoise de Yakin, le chef du service départemental de l’environnement de Kando a estimé que le reboisement va être bénéfique pour les populations de la commune car les espèces mises en terre sont pourvoyeuses de produits forestiers non ligneux qui amélioreront leur situation alimentaire et renforceront leur pouvoir économique. De l’avis des experts du domaine, les formations forestières sont confrontées à une exploitation inadaptée qui occasionne la perte de grande superficie chaque année, accentuant ainsi la vulnérabilité des populations qui voient leurs conditions de vie se dégrader davantage.   C’est donc pour contribuer à inverser la tendance de la dégradation accélérée des ressources naturelles, que l’Agence belge de Développement (Enabel) a initié en 2022 le PTCS qui est mis en œuvre jusqu’en 2026 afin d’améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et restaurer de manière durable les écosystèmes naturels du sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques afin de renforcer la résilience de la population du sahel. En rappel, pour cette campagne de reforestation 2024,  Enabel  a accompagné la plantation de plus de 3200 plants dans les régions du Centre Est, Centre Nord et Plateau Central. Cela s’est matérialisé par l’acquisition de plants et de matériel de protection.    


    Lire la suite

    Burkina Faso BFA21001

  • Formation éthique des Forces Armées de la République Démocratique du Congo : Vers une armée responsable et consciente

    Formation éthique des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) : Vers une armée responsable et consciente


    Paola VANGU TSAKALA | 22-08-2024

    Une vingtaine de vulgarisateurs issus de la base militaire de Kitona dans le Kongo-central ont été formé sur le code d'éthique et de bonne conduite des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) le 5 août. Cette formation dispensée par le Colonel Fabien Kiaku, responsable du Service d’Éducation Civique, Patriotique et Actions Sociales (SECAS), fait partie du programme "Unis pour la paix et la sécurité", financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Expertise France et Enabel.Elle a permis de sensibiliser les troupes sur plusieurs sujets importants tels que :La discipline militaire dans les FARDC ; la protection des enfants pendant les opérations militaires et la lutte contre les violences sexuelles et les agressions ; les crimes de guerre et les violations des droits humains ; la protection de l’environnement et l'égalité entre les hommes et les femmes. Cette formation intense de trois jours a permis aux participants, y compris des instructeurs, des responsables d'unités et des commandants, de bien comprendre les principes du code d'éthique des FARDC et d'apprendre à les expliquer à d'autres. L'objectif principal de cette initiative était de former un groupe de militaires capables de sensibiliser leurs collègues, surtout lors de parades et d'autres rassemblements militaires. Cette démarche vise à renforcer la formation éthique au sein des FARDC et à encourager un comportement responsable parmi les soldats. En mettant en place ce cadre de sensibilisation, le SECAS et la Base de Kitona aident à construire une armée plus consciente de ses responsabilités éthiques et morales.


    Lire la suite

    RD Congo COD22001

  • Innovation en action à Lubumbashi avec l'atelier régional AfriLabs et Ukamili Digital City

    Innovation en action à Lubumbashi avec l'atelier régional AfriLabs et Ukamili Digital City


    Paola VANGU TSAKALA | 21-08-2024

    La ville de Lubumbashi a vibré au rythme de l'innovation avec l'atelier régional AfriLabs  et Ukamili Digital City, organisé du 24 au 26 juillet 2024 par le Centre d’Innovation de Lubumbashi avec le soutien d'Enabel à travers ses projets VET Toolbox et Formation, emploi et entreprenariat (FEE).AfriLabs, une organisation dédiée à l'innovation technologique, a choisi Ukamili Digital City pour cet événement, un hub dynamique qui rassemble les acteurs de l'innovation à Lubumbashi, tels que Cinolu, AKILI RDC, Itot Africa, SADEK, EpsilonPros, Shekinah Group, et Vi1dealer.com.Ensemble, ils transforment le paysage de l'innovation dans la ville.Cette activité avait pour but de renforcer les compétences des responsables de hubs grâce à des échanges d'expériences entre les hubs d'innovation francophones. Ces hubs promeuvent l'apprentissage, le partage d'idées et la création de communautés diversifiées en favorisant :Le partage de technologies numériques et de plateformes web ; l'utilisation de méthodologies de cocréation ; l'organisation d'événements collectifs pour résoudre des problèmes complexes.Pendant trois jours, une trentaine de participants, dont des leaders communautaires, des hubs locaux et régionaux, ainsi que des acteurs de l'écosystème entrepreneurial de la RDC (Kinshasa, Goma, Uvira, Kolwezi et Lubumbashi) et d'Afrique centrale (Burundi, Cameroun, Congo Brazza, Gabon, Guinée équatoriale), ont participé à des formations pratiques interactives en ligne et en présentiel.Des experts de l'écosystème d'innovation africain ont échangé sur des thématiques clés telles que :La gestion financière durable et stratégies de financement alternatives pour les hubs ; les partenariats stratégiques ; la gouvernance et la transparence ; les bonnes pratiques pour les hubs ; le développement des équipes durables pour des hubs pérennes et bien d’autres.Une expérience enrichissante qui a permis aux acteurs de l'écosystème et aux membres de Ukamili de préparer la candidature de la RD Congo pour accueillir le prochain rassemblement annuel d'AfriLabs.


    Lire la suite

    RD Congo COD22017

  • Révolution pédagogique : Plus de 600 éducateurs du Haut-Katanga formés aux nouvelles méthodes d'enseignement

    Révolution pédagogique : Plus de 600 éducateurs du Haut-Katanga formés aux nouvelles méthodes d'enseignement


    Paola VANGU TSAKALA | 21-08-2024

    Les provinces éducatives du Haut-Katanga 1 et 2 ont formé plus de 600 professionnels de l'éducation, dont 531 enseignants, 72 directeurs et 51 inspecteurs, sur les nouvelles méthodes pédagogiques dans les réseaux d'écoles de proximité (REP). Ces professionnels viennent de 69 écoles réparties dans 15 réseaux à Lubumbashi, Kipushi, Likasi, Kambove, Kasenga, Mitwaba, Kilwa et Pweto. L'objectif de cette formation était d'intégrer dans les classes des innovations pédagogiques telles que: La méthode basée sur des situations ; la gestion des classes nombreuses avec des méthodes actives et participatives ; l'évaluation des acquis scolaires et la conception universelle de l'apprentissage, incluant l'approche inclusive et différenciée, la classe curative, et l'utilisation d'outils pour encadrer les élèves-maîtres en stage. Le Réseau d'écoles de proximité est un espace d'échange créé par l'inspection scolaire pour favoriser la formation continue des enseignants et le partage d'expériences pédagogiques entre les écoles voisines. Cette initiative, soutenue par notre programme d'Éducation de base dans le Haut-Katanga, vise à transformer l'enseignement en adoptant des méthodes pédagogiques innovantes, améliorant ainsi la qualité de l'enseignement et des apprentissages, et renforçant la collaboration entre les enseignants. Cette session de formation, organisée par les deux Inspections provinciales de l’EDU-NC Haut Katanga et notre programme Éducation de base, s'est déroulée sur 6 jours, du 22 au 27 juillet 2024, et a réuni des enseignants du primaire, des enseignants de sciences et de psychopédagogie du secondaire, ainsi que des inspecteurs.


    Lire la suite

    RD Congo COD22019

  • Documentary on the support programme for refugee settlements in Uganda

    Documentary on the support programme for refugee settlements in Uganda


    Jovia KAVULU | 20-08-2024

    Explore how the ‘Support Programme to the Refugee Settlements and Host communities in Northern Uganda’, funded by the European Union and implemented by Enabel, is transforming lives in Uganda’s West Nile region. Since 2016, over 6,000 refugees and locals have gained vital vocational skills, driving job creation and community development. Witness their inspiring journey toward a brighter future: https://youtu.be/_F6s_wepAMs


    Lire la suite

    Ouganda UGA160321T

  • Au Niger, Enabel soutient l'enseignement technique dans les filières de l'élevage

    Au Niger, Enabel soutient l'enseignement technique dans les filières de l'élevage


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 19-08-2024

    Du 20 au 27 juin, le Centre de Formation Professionnelle et Technique (CFPT) de Konni, avec l’appui d’Enabel, à travers le projet de Renforcement de l’Entrepreneuriat en Elevage – REEL Mahita, a accueilli quatre sessions de formation exceptionnelles. Douze formateurs issus de huit centres de formation professionnelle des régions de Tahoua, Dosso, et Tillabéri (Ballayera) ont participé à ces formations essentielles. ·      Andragogie pédagogique : Apprendre à mieux enseigner aux adultes. ·        Techniques modernes d'embouche : Améliorer l'engraissement du bétail. Techniques modernes d'embouche : Améliorer l'engraissement du bétail. ·       Aviculture : Promouvoir l'élevage de volailles. ·      Transformation du lait : Maîtriser la production de produits laitiers de qualité. Ces sessions s'inscrivent dans le cadre d'un projet de renforcement des capacités des centres de formation professionnelle, visant à améliorer la qualité de l'enseignement technique au Niger.


    Lire la suite

    Niger NER22003

  • Assemblée générale des cellules genres ministérielles et institutionnelles: Enabel engagé pour l’opérationnalisation de la politique en matière de genre au Burkina Faso

    Assemblée générale des cellules genre ministérielles et institutionnelles: Enabel engagé pour l’opérationnalisation de la politique en matière de genre au Burkina Faso


    Abel YAMEOGO | 16-08-2024

    Le lundi 15 juillet 2024 s’est tenue à la Maison de la Femme de Ouagadougou, l’Assemblée Générale de l’année 2024 des cellules ministérielles et institutionnelles pour la promotion du genre. Organisé par la Direction Générale de la Promotion de la Femme et du Genre (DGPFG) du ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille avec l’appui d’Enabel, l’Assemblée Générale, a servi de cadre d’échanges, de sensibilisation et de recherche de solutions aux préoccupations desdites cellules.  L’Assemblée Générale 2024 des cellules genres ministérielles et institutionnelles pour la promotion du genre a regroupé une quarantaine de responsables de ces cellules. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Levingstone SABA, Chargé de Mission et représentant de la Ministre en charge de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille avec l’appui d’Enabel, l’Assemblée Générale. Il avait à ses côtés Mme Marie Madeleine OUEDRAOGO, Directrice Générale de la Promotion de la Femme et du Genre, et Mme Edwige ZONGO, Conseillère Stratégique d’Enabel représentant le Directeur Pays de ladite structure.  Dans son allocution, Mme Zongo Edwige a souligné l’engagement d’Enabel pour la promotion du genre : « Avec notre nouveau programme de coopération bilatérale 2023 2027, notre accompagnement sera plus stratégique et à cet effet, l’accent sera mis sur les actions adressant les causes profondes des inégalités liées au genre et les réponses adaptées au contexte socio-culturel », déclare-t-elle. A travers les communications et les échanges, les participants se sont familiarisés davantage avec le processus de l’institutionnalisation du genre au Burkina Faso ; ils ont aussi mieux appris sur le système du suivi évaluation et capitalisation des données sensibles au genre et ont pu faire l’état de la mise en œuvre des recommandations de 2023 tout en formulant de nouvelles orientations pour les prochaines étapes. En rappel, les cellules genre ont été mise en place en 2021 dans le cadre de l’opérationnalisation de la politique en matière de genre au Burkina Faso. Elles apparaissent comme des organes relais du Ministère en charge du Genre mais celles-ci, fonctionnent difficilement avec une   dynamique de l’institutionnalisation effective du genre dans les différentes structures concernées à renforcer. C’est conscient de ces défis qu’Enabel se propose d’accompagner la Direction Générale de la Promotion de la Femme et du Genre (DGPFG) en contribuant techniquement et financièrement à l’organisation et à la tenue de l’assemblée générale annuelle des cellules genre ministérielles et institutionnelles. Par Abel YAMEOGO, Communication officer


    Lire la suite

    Burkina Faso 2854BFA

  • Rwanda's 17th National Agricultural Show: Enabel's role in shaping Rwanda's agricultural future

    Rwanda's 17th National Agricultural Show: Enabel's role in shaping Rwanda's agricultural future


    Denise NSANGA | 16-08-2024

    As Rwanda strides towards its ambitious goal of becoming an upper-middle-income country by 2035, and a high-income nation by 2050, the agriculture sector, Rwanda’s second-largest economic contributor, requires transformative innovations and technologies. Themed “Building resilient and sustainable food systems”, the 17th National Agricultural Show that took place from July 31st to August 9th, 2024 in Kigali, provided a critical platform to drive this transformation. Enabel, the Belgian development agency, played a pivotal role in this year’s agrishow, showcasing its significant contributions to Rwanda's agricultural development.Enabel's participation underscored its commitment to the agriculture sector through its various projects. Central to its involvement is the Partnership for Resilient and Inclusive Small Livestock Markets (PRISM) project, which Enabel has been running in collaboration with the Rwanda Agriculture Development Board (RAB) since 2019. PRISM has been instrumental in boosting the income and livelihoods of smallholder farmers and SMEs by transitioning them from traditional to market-oriented farming practices.Expanding its impact, Enabel has also been active in the fisheries-aquaculture and horticulture sectors through the EU and Luxembourg funded KWIHAZA project, and with the new Belgium-Rwanda development cooperation program (2024-2029) in the Agriculture sector, its efforts, through PRISM II, will continue to span across various agricultural domains including pig, poultry, rabbit, and beekeeping value chains and the consolidation of the aquaculture and horticulture, sectors.At the 17th National Agricultural Show, Enabel featured Team Belgium stands in the EU Village to highlight its agricultural advancements and projects. The exhibition booths showcased technologies and innovations across different sectors and visitors gained insights into success stories and the tangible impacts of Enabel’s projects on the ground. In addition to the exhibitions, the agrishow provided opportunities for networking and connections between smallholder farmers, SMEs, financial institutions, and other stakeholders, enabling partnerships, collaborations, and investment opportunities.Enabel’s participation in the agrishow resulted in increased awareness and adoption of innovative agricultural practices and strengthened partnerships within the sector. This aligned perfectly with the National Agricultural Show’s objectives of showcasing technologies, facilitating investment discussions, and inspiring excellence in agriculture. Since 2008, the National Agricultural Show has been organised annually by Rwanda’s Ministry of Agriculture and Animal Resources (MINAGRI) in collaboration with its partners. The event features around 400 exhibitors and attracts between 3,000 and 4,000 visitors each day.


    Lire la suite

    Rwanda RWA23005

  • Réalisateurs en herbe : des vidéos pour changer la Donne au Niger

    Jeunes réalisateurs en herbe : des vidéos pour changer la Donne au Niger


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 15-08-2024

    La ville de Dosso a accueilli du 30 Mars au 02 Avril, un camp de formation unique en son genre, dédié à l'art de la prise de vue et du montage vidéo. Ce camp a réuni 10 élèves et 5 enseignants issus des 5 CEG pilotes du projet Sarraounia 2, tous animés par une même passion : raconter des histoires à travers l'image. Encadrés par des professionnels expérimentés, ces jeunes créateurs en herbe ont appris à capturer l'essence de moments clés et à les transformer en vidéos percutantes, le tout réalisé sur tablette. À la fin de cette immersion créative, ils ont donné vie à de courts métrages abordant des thèmes essentiels tels que la scolarisation des filles, l'hygiène menstruelle, et le mariage précoce. Prochainement, ces vidéos seront soumises à un concours où les meilleures créations seront mises en lumière et récompensées. Les œuvres primées seront ensuite projetées dans les CEG participants au projet Sarraounia 2, avec pour objectif de sensibiliser un large public à ces enjeux cruciaux. Ce camp a non seulement permis à ces jeunes talents de développer des compétences techniques, mais aussi de devenir des ambassadeurs du changement à travers l'art visuel.


    Lire la suite

    Niger NER22002

  • Former pour transformer : Les collectivités en première ligne de la gestion intégrée des ressources en eau au Mali

    Former pour transformer : Les collectivités en première ligne de la gestion intégrée des ressources en eau au Mali


    Nènè TRAORE | 15-08-2024

    La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) est un concept fondamental pour assurer une utilisation durable et équilibrée de l'eau, un bien précieux et limité. Dans le contexte des collectivités des communes de Koulikoro, au Mali, la mise en œuvre du GIRE revêt une importance particulière, compte tenu des défis liés à la gestion des ressources en eau dans cette région. Contexte et ObjectifsLe projet « Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) - Volet Mali », initié par Enabel, se concentre sur la région de Koulikoro et les communes rurales de Doumba, Koula, Sirakorola et Méguétan, qui sont confrontées à de nombreux défis liés aux conséquences du changement climatique. L'objectif principal est d'améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et de restaurer les écosystèmes du Sahel pour renforcer la résilience des populations vulnérables face à la désertification et aux changements climatiques. En parallèle, le Mali a mis en place un Plan d’Action pour la Gestion Intégrée de ses Ressources en Eau (PAGIRE) pour faire face à l'augmentation de la demande en eau et à la dégradation des ressources. Ce plan vise à établir un cadre institutionnel pour une gestion intégrée des ressources en eau à l'échelle nationale, en incluant des actions variées telles que la création de structures de gestion, l'élaboration d'outils techniques, et des initiatives de formation. Le résultat 4 du projet PTCS  « les acteurs locaux mettent en place des mesures d’accompagnement et de conservation des eaux de surface et souterraines sur base des principes de gestion intégrée des ressources en eau se concentre sur l'amélioration de la gestion intégrée des ressources en eau », en réponse à la dégradation croissante de ces ressources cherche à instaurer une gestion participative entre les parties prenantes, tout en contribuant aux objectifs du Programme National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PN-GIRE 2019-2030). En vue d’atteindre ce résultat, le projet a lancé une session de renforcement des capacités pour les collectivités territoriales des communes concernées sur la gestion intégrée des ressources en eau. L'objectif principal de cette formation était de renforcer les capacités locales en matière de gestion des ressources en eau, en adoptant une approche intégrée qui prenne en compte non seulement les aspects hydrologiques, mais aussi les dimensions sociales, économiques et environnementales.   Contenu de la Formation La formation sur le GIRE pour les collectivités des communes de Koulikoro a touché à plusieurs aspects essentiels :   1.      Etat des lieux des ressources en eau de la région  : La formation a commencé par une étude approfondie de l'état actuel des ressources en eau de la région. Cette section a permis d'identifier les sources d'eau existantes, leur qualité et les défis auxquels elles sont confrontées, tels que la pollution et la surexploitation.   2.      Textes législatifs et règlementaires du secteur de l’eau au Mali : Nous avons réalisé une analyse des lois et règlements régissant la gestion de l'eau au Mali. L'importance de la conformité légale et des obligations des collectivités locales en matière de gestion des ressources en eau a été mise en lumière dans cette partie de la formation.   3.      Contexte et Historique de l’avènement de la GIRE : Les participants ont discuté de l'histoire de la GIRE, de l'adoption de ce concept dans son ensemble et au Mali. L'importance de la GIRE pour la gestion durable des ressources en eau a été soulignée dans ce module. 4.      Concept et Principes de la GIRE : Les concepts fondamentaux et les principes directeurs de la GIRE ont été abordés dans le cadre de la formation. Il s'agit d'une gestion participative et holistique des eaux, en tenant compte des exigences écologiques, sociales et économiques.   5.      Technique d’Implication des Acteurs et Usagers dans le Processus de la GIRE : Les techniques d'engagement des différents acteurs, y compris les utilisateurs d'eau, ont été privilégiées dans le processus de GIRE. Des outils pour favoriser l'engagement et la coopération ont été présentés.   6.       Techniques de Prévention et Gestion des Conflits : Le processus de GIRE a privilégié les méthodes d'implication des différents acteurs, dont les usagers d'eau. On a proposé des ressources pour encourager l'implication et la collaboration.   7.      Intégration de l’Approche Genre dans la GIRE : La formation a abordé l'importance de l'intégration de l'approche genre dans la GIRE. Les intervenants ont abordé les façons d'assurer l'inclusion et la prise en compte des besoins et des perspectives des femmes dans les politiques et pratiques de gestion de l’eau.   La formation de ces acteurs sur le GIRE est un pas important vers une gestion plus durable et équitable des ressources en eau. En sensibilisant les acteurs locaux et en encourageant une démarche de collaboration, cette action aide à renforcer la capacité de résilience de la région aux futurs enjeux hydriques.  


    Lire la suite

    Mali MLI21003

  • 183 acteurs·ices communautaires sensibilisés aux mécanismes d’assistance judiciaire au Burkina Faso deviennent des relais au sein des populations locales

    Burkina Faso : les acteurs·ices communautaires sensibilisés aux mécanismes d’assistance judiciaire deviennent des relais au sein des populations locales


    Geoffroy ZONGO | 09-08-2024

    Au Burkina Faso, le mois de juillet 2024 a été consacré à la poursuite d'une campagne d'information et de sensibilisation  sur l'assistance judiciaire  des acteurs·ices communautaires et des autorités administratives de proximité des juridictions du ressort de la Cour d'Appel de Ouagadougou .Cette initiative d'Enabel en collaboration avec le Fonds d'Assistance Judiciaire (FAJ) entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d'Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l'Impunité. Le projet PARJI est financé par l'Union européenne dont la mise en œuvre est confiée à Enabel sur une durée de 3 ans (2021-2024).  La Cour d’Appel de Ouagadougou est la zone d’intervention du PARJI dont l’objectif est de garantir à tous·tes un égal accès à la justice à travers notamment (i) l’amélioration du fonctionnement de la chaîne pénale, (ii) la mise en œuvre de chantiers considérés comme prioritaires (le renforcement des services d’interprétation judiciaire et des services de médecine légale) et (iii) le renforcement de la justice de proximité. Ainsi, dans l’optique de contribuer à un plus grand accès à la justice aux personnes les plus vulnérables, Enabel à travers le PARJI accompagne le FAJ pour une augmentation du nombre des bénéficiaires de l’assistance judiciaire au Burkina Faso. L’assistance judiciaire se définit comme étant tout soutien accordé par l’Etat aux personnes indigentes et à des catégories de personnes vulnérables pour faire valoir leurs droits en justice et garantir de ce fait, l’accessibilité financière de la justice au plus grand nombre de burkinabè. Malgré de nombreux résultats engrangés par le FAJ depuis sa création en 2016, ses services restent peu connus d’une grande partie de la population burkinabè. D’où la nécessité de poursuivre et d’intensifier les actions de vulgarisation de l’information sur l’assistance judiciaire à travers l’organisation de campagnes de sensibilisation au profit d’acteurs·ices communautaires de divers ordres et autorités administratives de proximité. La présente campagne a concerné les acteurs·ices communautaires et les autorités administratives de proximité des communes de Zorgho, Mogtédo, Boudry et Zam qui relèvent toutes du Tribunal de Grande Instance Ouaga 1. Désormais, ces acteurs·ices connaissent l’existence du mécanisme d’assistance judiciaire au Burkina Faso, les missions et le fonctionnement du FAJ et des Commissions d’Assistance Judiciaire (CAJ). Ils/elles sont sensibilisés sur les conditions, la procédure d’obtention et les effets de l’assistance judiciaire. Ces 183 acteurs·ices sensibilisés et formés servent désormais de relais au sein des populations de leurs localités respectives car ils/elles se sont approprié leur rôle dans la vulgarisation de l’information vraie et juste sur l’assistance judiciaire. Les campagnes d’information et de sensibilisation des acteurs·ices communautaires et des autorités administratives de proximité des juridictions du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou sur l’assistance judiciaire au Burkina Faso se poursuivent jusqu’à la clôture du PARJI d’ici à mi-octobre 2024.


    Lire la suite

    Burkina Faso BFA20003

  • Enabel au Burkina Faso contribue à l’amélioration de l’usage des techniques spéciales d’enquêtes financières en matière de blanchiment de capitaux

    Enabel au Burkina Faso contribue à l’amélioration de l’usage des techniques spécialisées d’enquêtes financières en matière de blanchiment de capitaux


    Geoffroy ZONGO | 09-08-2024

    Enabel au Burkina Faso, en collaboration avec la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité, a organisé une séance de formation au profit des Officiers et des Agents de police judiciaire relevant de la Cour d’Appel de Ouagadougou. La formation s'est déroulée du 22 au 26 juillet 2024. Son objectif était de renforcer leurs capacités sur les techniques spéciales d’enquête, notamment les techniques d’enquêtes financières en matière de blanchiment de capitaux, de financement des activités illégales et de recouvrement des avoirs criminels. Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre par Enabel, du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI) financé par l’Union européenne.  En effet, la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) est une unité de police judiciaire qui a une compétence nationale et qui relève du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des infractions économiques et financières. Elle est donc impliquée dans le traitement de ces infractions qui, sur de nombreux points, obéissent à un régime juridique particulier. Elle n’est pas seule dans cette œuvre et d’autres unités de police judiciaire concourent à l’atteinte de l’objectif qui est de rendre le crime non rentable pour les criminels. C’est pourquoi il est nécessaire que les enquêteurs disposent de meilleures techniques d’investigation afin de pouvoir détecter la finalité des avoirs criminels, à savoir le blanchiment des capitaux et autres financements d’activités illégales. Cette séance de formation a regroupé 33 Officiers (OPJ) et Agents de police judiciaire (APJ) de la BCLCC, de la Division des Investigations Criminelles, de la Division de la Police Économique et Financière, des régions du Centre-Sud, du Centre-Ouest, du Plateau central et du Centre. Durant les 5 jours de formation dans la ville de Manga, les participants ont pris connaissance du cadre légal et règlementaire encadrant les techniques spéciales d’enquête. Ils ont appris à se familiariser avec les différentes notions en lien avec le blanchiment de capitaux, les financements d’activités illégales et le recouvrement des avoirs criminels. Ils ont également assimilé, à travers des exercices pratiques, les bonnes techniques d’enquêtes financières. Ces 33 OPJ et APJ sont désormais aptes à diligenter convenablement des enquêtes financières. Toute chose qui va contribuer au renforcement de la chaine pénale pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso. 


    Lire la suite

    Burkina Faso BFA20003

  • Enhancing Uganda's Business Environment: Learning Event on Governance and Anti-Corruption Initiatives

    Enhancing Uganda's Business Environment: Learning Event on Governance and Anti-Corruption Initiatives


    Jovia KAVULU | 09-08-2024

    08/08/2024 - Enabel, in collaboration with the Private Sector Foundation Uganda (PSFU), hosted a pivotal learning event focused on advancing Uganda's business landscape through robust governance and anti-corruption efforts. As we are near the conclusion of the Skills, Attitude, Governance, and Anti-Corruption (SG+) project, key stakeholders gathered to reflect on the significant strides made since the project’s inception in November 2020.The SG+ project has been instrumental in creating a more favourable business environment in Uganda. The Governance and Anti-Corruption (GAC) component has tackled corruption head-on by boosting e-procurement capabilities, promoting digitalisation, strengthening corporate governance, and establishing reporting mechanisms that support public-private dialogue. Notably, the project has empowered over 400 private sector companies to utilize the Electronic Government Procurement system, educated 180 leaders on e-government services, and facilitated the anonymous reporting of 157 corruption cases.Reflecting on the progress made, Mrs. Sophie Kyagulanyi, Project Manager for SG+, highlighted the evolving role of the Private Sector in combating corruption: “At the start, the private sector was hesitant to speak out about corruption. But today, they are actively following up on reported cases. This project has ignited a flame that won’t be easily extinguished. The structures we've established are self-sustaining and will continue to combat corruption, even as the project ends,” she said.The EU Representative, Mr. Sofian Dahmani, underscored the importance of continued collaboration, stating: “ his project demonstrates the power of partnership. The EU is committed to supporting Uganda's efforts in creating a transparent and accountable business environment. The progress made here is a testament to what we can achieve when we work together.” Adding to this, Belgian Embassy Deputy Ambassador, Mr. Luc Pirson, emphasised: “The broader implications of these efforts, noting that good governance and anti-corruption measures are fundamental to sustainable development.”The event also featured contributions from strategic partners such as National Information Technology Authority-Uganda (NITA-U) and Public Procurement & Disposal of Public Assets Authority (PPDA), who have committed to continuing these anti-corruption activities independently. The Deputy Inspector General of Government, Mrs. Ann Muheirwe, reinforced the importance of these initiatives, stating: “The fight against corruption is not just the responsibility of the government. It requires active participation from the private sector, civil society, and every Ugandan citizen. The success of the SG+ project shows that we are on the right path, but there is still much work to be done.”The momentum gained in governance and anti-corruption efforts will not only persist but expand. Organisations like Uganda Manufactures’ Association (UMA) are stepping up to further these efforts, ensuring that the fight against corruption continues and that Uganda’s business environment remains built on integrity and transparency.


    Lire la suite

    Ouganda UGA19003

  • Des métiers porteurs dans l’économie verte et circulaire au Burkina Faso identifiés et priorisés avec l’appui d’Enabel

    Des métiers porteurs dans l’économie verte et circulaire au Burkina Faso identifiés et priorisés avec l’appui d’Enabel


    Geoffroy ZONGO | 08-08-2024

    Répondre aux besoins réels des acteurs locaux des zones d’intervention du Programme de Coopération bilatérale belgo – burkinabè 2023-2027 en termes de création d’emplois pour les jeunes, les femmes et les personnes vulnérables via des dispositifs techniques professionnels et entrepreneuriaux pertinents et adaptés aux besoins du marché dans les secteurs de l’économie verte et circulaire. Tel est l’objectif fondamental d’une série d’ateliers initiée par Enabel au Burkina Faso dans les régions du Plateau Central et du Centre-Est. En réunissant des représentant·es des femmes, des jeunes, des hommes, des personnes déplacées internes (PDI) et d’autres groupes vulnérables des deux régions, Enabel a voulu, de façon inclusive, participative et concertée, identifier/prioriser des métiers porteurs, identifier les besoins en formation professionnelle des jeunes et des femmes ainsi que les acteur·rices d’accompagnement des projets professionnels. Les services techniques de l’État ont participé activement à ces différentes rencontres. Différentes dates proposées pour les ateliers : le 10 juillet 2024 à Koupéla dans la province du Kourittenga, le 11 juillet à Tenkodogo dans la province du Boulgou et le 16 juillet à Zorgho dans la province du Ganzourgou. Les ateliers ont rassemblé plus de 130 personnes issues des différentes couches socio-professionnelles des communes touchées par le Programme. En effet, l’objectif visé était de faire une évaluation des métiers porteurs, des besoins de formation professionnelle des jeunes, desvfemmes, des PDI et autres groupes vulnérables, notamment les personnes porteuses d'un handicap, dans les deux régions. Au programme pour les participant·es : faire une identification des métiers à fort potentiel (opportunités d’affaires) existants ou à créer pour chaque secteur d’activité économique dans le domaine de l’économie verte et circulaire et ce, pour les 12 communes. Il s'agit des communes de Tenkodogo, de Garango, de Komtoèga (Province du Boulgou), d’Andemtenga, de Kando, de Koupela, de Pouytenga, de Tansobentenga, d'Yargo, de Dialgaye (Province du Kouritenga), de Zorgho et de Mogtédo (Province du Ganzourgou). Pour rappel, les provinces du Kouritenga et du Boulgou relèvent de la région du Centre-Est et la province du Ganzourgou relève de la région du Plateau Central.  Les travaux de groupe qui ont jalonné ces ateliers ont permis aux participant·es d’identifier les besoins de formation pour chaque commune et les centres, opérateurs ou structures formatrices capables de conduire les formations dans les métiers identifiés. Pour le volet "accompagnement des projets des jeunes et des femmes", ils ont identifié des structures techniques (publiques et privés) de financements ou d’incubations existantes dans les communes pouvant financer les jeunes et les femmes promoteur·rices de métiers verts et autres métiers porteurs.  Au terme des 3 ateliers, les métiers porteurs identifiés et classés par ordre de priorité dans chaque secteur sont :  Secteur des ressources animales et halieutiques = production de poisson, production de volaille, fabricant de produits laitiers ; Secteur de l’agriculture = fabrication de bio pesticide, transformation agroalimentaire, Production de compost et agriculture hors sol ; Secteur des métiers porteurs de l’innovation et des industries culturelles et créatives, notamment dans les secteurs du digital, de l’artisanat et le recyclage de déchets plastiques = collecte et valorisation des déchets plastiques, tissage/teinture et informatique ; Secteur des métiers d’énergies renouvelables et de l’éco-construction = électricité (bâtiment et photovoltaïque), réparation de plaques photovoltaïques, fabrication de foyers améliorés, et recyclage et valorisation des déchets organiques. Ce classement est fait sur la base de la récurrence de ces 14 métiers identifiés et priorisés dans chaque secteur par les acteur·rices des 3 provinces. Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la résilience dans le Centre-Est et à Fada (RESIL-KOUP), des jeunes gens, des femmes, des PDI et autres groupes vulnérables dans chaque commune vont bénéficier d’appui de la part d'Enabel en lien avec ces métiers identifiés. Des formations, des équipements, du coaching, de la mise en réseautage, des renforcements de capacités, etc. vont constituer les différents appuis à ces cibles en fonction de leurs besoins spécifiques. 


    Lire la suite

    Burkina Faso BFA23004