Dans le cadre de la mise en œuvre du projet STABEST, un besoin supplémentaire en formation et équipement (non-létal) des forces de sécurité intérieure a été identifié, aussi bien dans la même région d’intervention, l’Est que dans la région voisine de l’Est. Ainsi la phase 2 du projet STABEST couvre les deux régions.

Il a été identifié le besoin d’appuyer la transformation du secteur de sécurité au niveau central. Ainsi, la phase 2 du projet STABEST dite « STABEST+ » vise à contribuer à la stabilisation du Burkina Faso dans les régions du Centre Est et de l’Est en appuyant le secteur de sécurité et l’optimalisation des forces de sécurité intérieure.

A terme, il formera 290 éléments des unités mobiles de la Gendarmerie nationale et de la police nationale, ce qui portera à 570 le nombre formé depuis STABEST. Les formations intègrent l’approche basée sur les droits humains, le genre, la protection contre les violences sexuelles et dans l’environnement ainsi la communication et la médiation dans le rapprochement avec la population civile en vue de la protéger contre le terrorisme.

Ceci se fait concomitamment avec d’autres initiatives au niveau communautaire, régional et central. L’approche approche communautaire consiste dans établissement des cadres de concertation et l’appui à leurs actions de développement en vue de renforcer la confiance entre FSI et population.

L’approche au niveau intermédiaire, régionale repose sur l’appui aux gouvernorats dans la coordination de la gestion de la crise tandis qu’au niveau central, un appui est fourni au Ministère en charge de la sécurité pour l’opérationnalisation des stratégies sectorielles dans le cadre du processus de transformation du secteur de sécurité.
Le projet est mis en œuvre en partenariat avec la Police belge et des ONG internationales et nationales.