Maroc - La première édition de l’école intensive sur le droit d’asile et de la migration : la digitalisation au service de l’accès aux droits des étra

  • La première édition de l’école intensive sur le droit d’asile et de la migration : la digitalisation au service de l’accès aux droits des étrangers


Le 27 novembre 2020 s’est conclue la première édition de l’école intensive sur le droit d’asile et de la migration. Durant cinq jours, 57 participants ont échangé sur le droit d’asile et de la migration avec des professeurs, chercheurs, représentants d’institutions publiques marocaines et internationales et associations travaillant sur la thématique de la migration.

La première édition de l’école intensive sur le droit d’asile et de la migration a été organisée, du 23 au 27 novembre 2020, par l’Université Mohammed 1er d’Oujda et Enabel, en collaboration avec l’Université catholique de Louvain (UCLouvain - Belgique) et Jean-François Durieux, expert international. Durant ces cinq journées de cours, 57 participants – des étudiants en droits travaillant au sein de cliniques juridiques, des membres d’associations travaillant sur la migration et d’associations communautaires – ont participé à des sessions portant sur différents aspects du droit d’asile et de la migration. L’objectif principal de l’école était de donner aux participants des informations relatives aux contextes international et national de différents axes du droit applicables aux étrangers au Maroc. Les différentes thématiques du droit des étrangers au Maroc ont été traitées par des experts marocains et internationaux issus d’universités, d’institutions publiques, d’organisations internationales et de la société civile. Les sessions ont également bénéficié de l’expérience de migrants et de l’expertise d’associations travaillant sur la thématique migratoire. Ces échanges entre participants et intervenants ont permis de confronter la théorie du droit à sa pratique, renforçant ainsi l’apprentissage de tous. Grâce à leurs profils variés et leurs riches expériences, les participants et intervenants  ont contribué à une meilleure analyse de la dimension intersectorielle de la migration et des droits des étrangers. . 

L’école intensive était organisée dans le cadre de l’intervention « Empowerment juridique des personnes migrantes », financée par l’Union européenne via le Fonds fiduciaire d’urgence, et mise en œuvre par Enabel, en partenariat avec le Ministère de la justice et le Ministère délégué auprès du Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, chargé des Marocains résidant à l’étranger. L’intervention apporte notamment un appui à quatre cliniques juridiques rattachées respectivement à l’Université Hassan II de Casablanca/ Aïn Chok, à l’Université Mohamed Ie d’Oujda, à l’Université Mohamed V de Rabat/ Agdal et à l’Université Abdelmalek Saâdi de Tanger. Ces cliniques juridiques sont des espaces au sein desquels des étudiants en droit travaillent sur des cas réels et des questions sociales, sous la supervision d’enseignants-chercheurs et de professionnels du droit.  L’école intensive sur le droit de la migration et de l’asile vient compléter des ateliers et séminaires thématiques qui sont organisés afin de renforcer les connaissances des étudiants impliqués dans les cliniques juridiques en matière de droit d’asile et de la migration. 

Étant donné les circonstances sanitaires actuelles, l’école intensive a été organisée sur cinq pôles, à savoir les villes de Rabat, Casablanca, Oujda, Tanger. Des intervenants, tels que l’UCLouvain et Jean-François Durieux intervenaient également à distance. Au sein de chaque pôle, les participants ont pu avancer ensemble dans leur apprentissage pratique du droit des étrangers, à travers des cours, mais également d’exercices de groupe.    

L’école intensive a mis en lumière la nécessité de continuer à renforcer le dialogue entre les différents acteurs du droit. Les échanges entre les différents praticiens (institutions publiques, organisations internationales, universités, avocats, associations) ont contribué à renforcer l’analyse du droit, le partage de bonnes pratiques et l’élaboration de recommandations permettant de renforcer l’accès aux droits. Ce travail en réseau et cette coordination nécessaires entre les différents intervenants du droit des étrangers sont au cœur de l’intervention « Empowerment juridique des personnes migrantes ».  

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