L’autonomisation des femmes migrantes comme moteur d'intégration à travers l’accompagnement à l’emploi ou à l’entrepreneuriat au Maroc


Enabel au Maroc encourage l’autonomisation des femmes à travers le projet Amuddu en améliorant l’employabilité des femmes issues de la population migrante. En effet, cette amélioration passe, d’une part, par une adaptation de leur profil professionnel afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi ou d’être mieux outillé pour lancer une initiative d’auto-emploi et, d’autre part, par un meilleur accès aux mesures existantes d’appui à l’insertion économique. L’accès aux services publics est une opportunité pour ces femmes de sortir de la précarité et de passer de l’informel au formel. Marcel Olivier Gnahe, agent communautaire du projet Amuddu à Casablanca, souligne également :  

« L’intégration économique des femmes est essentielle afin de leur donner l’opportunité d’être présentes auprès de leurs enfants et d’être considérées comme un pilier par leurs proches. Elles contribueront ainsi à l’épanouissement de leur famille. »  À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, Enabel part à la rencontre de Thérèse Koulibali et Marie Nduguo qui souhaitent nous partager leur expérience en tant qu’apprenties au sein d’un centre de formation de l’Entraide Nationale à travers le projet Amuddu. 

Thérèse Koulibali, apprentie en esthétique, a connu le projet Amuddu par l’Association marocaine d’appui à la promotion de la petite entreprise (Amappe). Dans le cadre de cette formation, Thérèse parfaire ses connaissances du métier d’esthéticienne et se construit par la même occasion un réseau social et professionnel.  

« [Cette formation] nous permet de nous détendre, tu sors et tu apprends quelque chose. Ça apporte un plus dans ta vie. Nous bénéficions également de la chaleur, de la famille qui nous accueille, les enseignants sont vraiment gentils. Grâce à ce projet, nous sommes autonomes, parce que lorsque tu as un diplôme, ça te permet de t’installer, ça te permet de travailler c’est très important pour nous. » 

Marie Nduguo, également apprentie en esthétique, ajoute qu’à l’avenir elle voit sa vie évoluer positivement, car en plus d’avoir l’opportunité d’ouvrir son propre salon d’esthétique et de devenir autonome financièrement, elle pourra venir en aide à sa famille.  

Ces témoignages vecteurs d’espoir reflètent la mission première du projet Amuddu d’améliorer l’employabilité des personnes migrantes et réfugiées en facilitant l’accès aux dispositifs existants d’orientation et de formation professionnelle, et en les accompagnant dans leur recherche d’emploi ou le lancement d’une initiative d’auto-emploi pour in fine améliorer leurs conditions de vie.  

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