Lima, mai 2018 | Dans le cadre de ce Congrès, la Belgique est bien représentée avec une des délégations
étrangères les plus grandes de cet évènement, composée de représentants du
secteur privé (trois entreprises belges), représentants belges du Centre
International de la Pomme de terre, représentants de la coopération belge (de
l’ambassade belge à Lima, d’ONGs belges, du Programme de la Coopération belge –
PRODERN).
L’agriculture est un des secteurs d’intervention prioritaires de la coopération belge au Pérou et en Bolivie.
Avec un apport de plus de 100 millions d’euros sur ces 50 dernières années, la Coopération belge
affiche des résultats probants d’impact social et économique touchant de nombreuses
familles de producteurs dans les Andes.
A travers ses
divers programmes, la coopération belge a appuyé la consolidation de 19 filières
productives, entre autres, celle de la pomme de terre native et organique avec
140 espèces récupérées et revalorisées.
“Notre
engagement est la promotion d’une agriculture durable et inclusive,”
a commenté Koenraad Lenaerts, Ambassadeur de Belgique au Pérou, lors de la
réception donnée á l’occasion de cette mission et pour la bienvenue à M. Romain
Cools (belge), Président de ce Congrès Mondial de la pomme de terre.
Le PRODERN – Programme de Développement durable et
de gestion stratégique des ressources naturelles – participe à ce
congrès. Son stand présente, entre autres, les différentes variétés de pommes
de terre natives rapatriées dans la Province d’Andahuaylas à Huayna, Pomacocha
et Pampachiri.
Le PRODERN a
appuyé quelques 341 familles associées à 18 organisations de pomme de terre
natives organiques. Il a aussi permis aux agriculteurs et agricultrices de
renforcer leur sécurité alimentaire et leurs liens commerciaux vers une demande
plus équitable axée sur le « bio negocio ».
Mais le plus important est que les
bénéficiaires locaux et autorités régionales ont pris conscience de la valeur
de l’agro biodiversité de leur région et l’importance de la conserver. Afin de
sceller cette prise de conscience, une demande a été introduite auprès du Ministère de l’Agriculture dans le but que
cette zone soit déclarée comme « Zone de conservation de l’agro biodiversité ».
En étroite collaboration avec le Centre International de la Pomme de terre, quelques
variétés ont été rapatriées vers leur terre originelle. Au total, quelques
124 variétés natives sont cultivées et conservées dans cette zone, grâce au
travail de ces hommes et femmes des Andes.
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