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  • Burundi: Capitalisation et diffusion des résultats du Programme d’Appui au Système de Santé à travers l’outil de financement basé sur la performance

    Burundi: Capitalisation et diffusion des résultats du Programme d’Appui au Système de Santé


    Jean BIRONKWA | 25-05-2022

    Le Ministère de la santé Publique et de la Lutte contre le Sida en collaboration avec Enabel a organisé un atelier de capitalisation et diffusion des résultats issus de la mise en œuvre du programme d’Appui au Système de Santé à travers l’Outil de financement basé sur la performance, UE PASS-FBP 2. Ce Programme qui est financé par l’Union Européenne a été exécuté dans 18 provinces du Burundi avec pour objectif d’améliorer l’état de santé de la population à travers un renforcement d’accès équitable aux soins de santé de qualité pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Les directeurs généraux, les autres cadres du niveau central et périphérique du MSPLS, des experts ainsi que les représentants de l’Enabel, de l’Union européenne et d’autres partenaires au développement ont participé à cette rencontre organisée à l’Institut National de la Santé Publique INSP en mai 2021. Lancé en 2016 pour la première phase dans le but d’appuyer la stratégie nationale du FBP couplé à la gratuité et relancé de nouveau en 2019 comme deuxième phase, le Programme d’Appui au Système de Santé à travers l’outil de financement basé sur la performance a connu des succès dans l’atteinte de ses objectifs comme le témoignent les différents responsables du MSLS et d’autres rapports d’évaluation.Selon Dr Nzigirabarya Onesphore ,Assistant du Ministre en chargé de la santé , lors de l’ouverture de l’atelier , « Le PASS – FBP2 a mis en œuvre un certain nombre d’activités innovantes en vue de l’atteinte des objectifs qui lui étaient fixés, mais aussi des activités de recherche pour comprendre certaines des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du financement basé sur la performance couplée à la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et celles qui accouchent (FBP – G). La réalisation de ces activités a permis l’obtention d’un certain nombre de résultats intéressants. Aussi, au terme du PASS – FBP 2, il s’avère indispensable de partager avec les acteurs du système de santé burundais et les représentants des partenaires les résultats de certaines activités phares et des études réalisées entre 2019 et 2022 dans le cadre dudit programme. Dans ce même contexte, le MSPLS veut améliorer la qualité de l’offre des soins et de services de santé à tous les niveaux en général et au niveau opérationnel en particulier en renforçant le système de financement basé sur la performance au niveau des FOSA.Dr Etienne Mugisho, représentant du Représentant Résident d’Enabel, l’Agence Belge de Développement qui met en œuvre le Programme se réjouit d’avoir contribué à la politique du Gouvernement du Burundi à travers sa stratégie de financement basé sur les performances couplée à la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins 5 ans. La Représentation de l’Enabel au Burundi réitère son engagement durable à apporter toujours sa contribution effective en vue d’une amélioration constante de l’état de santé de la population en générale et pour les plus vulnérables en particulier » De son côté, Anne KOFOED, chargée des programmes à la délégation de l'Union Européenne au Burundi a indiqué que le secteur de la santé occupe une place de choix à la délégation de l’Union Européenne. Depuis 2014, un tiers des financements de l’UE au Burundi a été affecté au secteur de la santé, soit à peu près 122 millions d’euros ; en peu plus de 250 milliards de BIF. Ceci pour dire que le secteur de la santé reste extrêmement important pour l’UE. Le Programme UE-PASS-FBP est financé par l’EU depuis 2016 et la deuxième phase prendra fin en Mai 2022. C’est donc un moment crucial de ressortir ce qui s’est bien passé, adapter et changer ce qui n’a pas marché. Les conclusions de l’atelier permettront de connaitre les succès et les erreurs à corriger pour atteindre la couverture sanitaire universelle à l’horizon 2027, a-t-elle conclu. Quelques résultats phares qui ont fait objet de diffusion  A côté du cofinancement dans le paiement des factures des formations sanitaires (917000 € en moyenne par mois), le Programme a initié plusieurs approches qui contribuent à l’amélioration de la qualité des soins. Il s’agit des évaluations à l’improviste dans les CDS, des audits financiers, des audits cliniques au niveau des hôpitaux, du processus d’accréditations des FOSA qui est en cours au Burundi etc.... A cette occasion, les résultats de différentes études réalisées sur les déterminants de la qualité des soins offerts dans les formations sanitaires, les déterminants des investissements visant la qualité des soins dans l’approche de FBP dans les centres de santé, l’influence de la performance des BDS sur la performance de Fosa qui y sont rattachées ont été diffusés. Les participants à l’atelier ont identifié des leçons tirées de la mise en œuvre du Programme d’Appui au Système de Santé à travers l’outil de financement basé sur les performances pour en faire des bases d’amélioration de la qualité des soins et du système de santé au Burundi. Des recommandations et des engagements des acteurs du système de santé au Burundi et des partenaires au développement ont été formulés pour faire le suivi et l’appropriation des résultats développés dans la deuxième phase du Programme UE-PASS-FBP 2.


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    Burundi BDI19003

  • Production de Champignons sur des drêches, issus du jus d’ananas : Georgina Adjanohoun, notre « champignonne »

    Georgina, cultivatrice de champignons au Bénin, se forme en Belgique sur les techniques de semences de champignons!


    Reece-hermine ADANWENON | 24-05-2022

    « Ma production de champignons a été ralentie par le manque de semence de champignons de qualité produite localement au Bénin. Lors de cette visite en Belgique, nous avons effectué des visites dans des entreprises de production de champignons et nous avons beaucoup échangé sur les expériences surtout dans les domaines du conditionnement des champignons, du marketing et des actions commerciales et sur les divers équipements industriels pour la transformation des champignons.  En termes de perspectives, je compte utiliser le reste des fonds obtenu par DEFIA pour l'implantation de mon laboratoire de production de semences », déclare Georgina ADJANOHOUN, notre « Champignonne ».Afin d’augmenter la valeur ajoutée dans la filière Ananas, le projet DEFIA d'Enabel au Bénin a lancé en 2020, un concours intitulé « Concours national de l’Innovation dans la valorisation des sous-produits et résidus de l’ananas (Inno-valorana) ».Un des cinq projets innovants retenus a été « Géant & CO ». En collaboration avec la structure belge des entrepreneurs volontaires « OVO » (Ondernemers voor Ondernemers), un business plan ainsi qu’un plan de renforcement de capacités a été réalisé avec la lauréate Georgina ADJANOHOUN.  Cette analyse a fait ressortir le besoin de formation de Mme Georgina de Géant&Co sur la « production des semences de champignons (mycélium) ». La formation a été réalisé par « MYCELIA » un centre de formation en Belgique spécialisé dans la production des semences et des champignons.Enabel à travers son programme DEFIA porte l’ambition d’améliorer et de sécuriser les revenus agricoles des acteurs des chaînes de valeur de la filière Ananas dans le Sud du Bénin. Les actions du projet portent entre autres sur :•          le développement des services de coaching entrepreneurial et de conseil agricole ;•          le co-financement des investissements productifs et infrastructures structurantes ;•          la facilitation des liens d’affaires entre les acteurs et avec les services (non) financiers.


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    Bénin BEN19005

  • Renforcement des capacités des députés nationaux et du personnel de l’Assemblée nationale en RCA

    Renforcement des capacités des députés nationaux et du personnel de l’Assemblée nationale en RCA


    Grâce MALI FAIDA | 20-05-2022

    Plusieurs sessions de formations ont été organisées à l’Assemblée Nationale en RCA du 09 au 10 mai 2022, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Consolidation de la Démocratie (UE –PCD), financé par l’Union Européenne. Ces sessions, destinées aux députés et au personnel de l’Assemblée Nationale, en vue d’un renforcement des capacités, s’inscrivent dans le plan de formation prioritaire.Différents cadres et experts du Ministère des Finances et du Budget ont animé ces séances de formation au cours desquelles différents modules de formation : rôles et missions en tant que représentants du peuple pour les députés nationaux; marchés publics, comptabilité, audit et contrôle interne pour les cadres de l'assemblée nationale.Ces séances de travail ont permis de ressortir le déficit communicationnel des textes législatifs au sein de l’Assemblée Nationale et le besoin d’une meilleure collaboration entre les services de la chambre basse pour élaborer son budget.Sur base des besoins exprimés au sein de l’Assemblée Nationale, d’autres formations seront organisées afin de permettre à l’Etat de disposer continuellement des ressources nécessaires à l’accomplissement de ses objectifs de développement.


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    République centrafricaine CAF19003

  • 10 years LGRDP in the eyes of the local actors and communities

    Palestine: 10 years LGRDP in the eyes of the local actors and communities


    Ahed JARAYSEH | 20-05-2022

    In an overall challenging socio-, economic and political context, local governance is a driving force for promoting both state-building and local economic development in Palestine. Since launching the "Local Government Reform and Development Program (LGRDP)", Belgium has invested to facilitate and strengthen collaboration mechanisms between local government units, with a particular focus on the smaller local authorities. The collaboration between villages through Joint Service Councils has enabled small local governments to join forces and deliver better quality services to their citizens, engage better with civil society and the private sector, and promote local economic development.  In some cases, responding to local dynamics also evolves toward the development of new municipalities. This cooperation between local authorities is instrumental in enabling citizens to thrive in a rapidly urbanizing Palestine. This video showcases the 10 years of LGRDP through the eyes of the local actors and communities. 


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    Palestine PZA1303311

  • LGRDP conducted its quarterly Experience Exchange Platform - ARD Laboratory Meetings

    In Palestine, LGRDP conducted its quarterly Experience Exchange Platform - ARD Laboratory Meetings


    Ahed JARAYSEH | 20-05-2022

    Enabel held its quarterly meeting "Exchange of Experience Platform (ARD Laboratory)". This meeting “Green Projects Opportunities and Challenges - Experiences and Success Stories” was attended by Enabel, Ministry of Local Government (MoLG), Environmental Quality Authority, Association of Palestinian Local Authorities, Municipal Development and Lending Fund (MDLF), and the local authorities partnering in the Local Government Reform and Development programme to review the experiences and success stories of green projects, and to include environmental challenges in the future activities and interventions of the clusters plans. The meeting began with a presentation by Enabel on the outcomes of environmental plans organised by Enabel for Environmental Interventions in partner clusters, followed by a presentation on the logical framework development approach, in addition to the experience of Asira Al - Shamaliyah Municipality in waste separation and the compost project, and the experience of the Qabalan municipality in the solar system project, implemented through UNDP. The Exchange of Experience Platform (ARD Laboratory) is an initiative holding regular meetings to share success stories and lessons learned among partner clusters. It also allows the programme partners to share the national-level plans and strategies to achieve integration, focusing on the Local Government Reform and Development programme objectives on the environment and green economy and increasing communication and networking among the programme partners to enhance sustainability opportunities in the activities implemented.


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    Palestine PZA1303311

  • The launching of the EU-funded Youth Economic Empowerment Project

    In Palestine, launch of the EU-funded Youth Economic Empowerment Project !


    Ahed JARAYSEH | 20-05-2022

    From 2022 to 2024, Enabel will implement the "Youth Economic Empowerment Project in Palestine (YEP)", as part of the European Union’s larger program on Youth Empowerment. The 5 million euro project aims to enhance Palestinian young people's employability and economic empowerment” through the 2 specific objectives: SO1: Young women and men are better equipped to access inclusive and decent employment opportunities, and SO2: The resilience of Small and Medium Enterprises (SMEs) is enhanced.  In the frame of the project and the European Year of the Youth, a launching event was organised on March 17th.  Enabel, together with EU, UNFPA and Sharek Youth Forum organised a day of inspiring activities for young Palestinians in the Youth Village in Kufr Nimeh near Ramallah, including a stand-up comedy and traditional music performance. The event was attended by Palestinian Authority officials, representatives of civil society organisations and the international community. Christelle Jocquet, Resident Representative of Enabel in Palestine, shared her view on the program: “Enabel is happy to be part of this important initiative to Empower Palestinian youth, including young women, to become active citizens with better socio-economic opportunities by providing them with skills and entrepreneurial mindset necessary to find sustainable employment and promote the engagement of youth as future leaders in the society. We believe that partnering with the EU and other local and international organizations is key to maximising results.”


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    Palestine PSE21002

  • Enabel Burkina Faso contribue à l’amélioration de la performance des juridictions en renforçant la qualité des notes d’audience

    Au Burkina Faso, Enabel contribue à l’amélioration de la performance des juridictions


    Kimsegninga SAVADOGO | 20-05-2022

    A travers le Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso (PARJI), Enabel a organisé la 4e session de formation sur les techniques de prise de notes d’audience et de gestion du plumitif au profit des greffiers audienciers des juridictions du ressort de la Cour d’appel de Ouagadougou. Cette session s’est tenue en étroite collaboration avec la Direction centrale des Greffes du Ministère de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions (MJDHRI). Du 10 au 13 mai 2022 à Koudougou, près d’une trentaine de Greffiers de la Cour d’appel de Ouagadougou ont vu leur compétences et capacités renforcées en termes de prise de notes d’audience et de gestion du plumitif. Cette session de formation est la 4e depuis le lancement du PARJI en octobre 2021 et la 2e de l’année 2022, toutes organisées et soutenues par Enabel avec le financement de l’Union européenne. « En choisissant d’appuyer cette activité, nous nous inscrivons dans une dynamique que le MJDHRI a déjà entamé, qui est de renforcer les compétences de tous les acteurs qui interviennent dans les différents services des juridictions et au niveau central », Rodrigue BILGHO, Intervention Officer en charge de l’appui aux juridictions pour le PARJI. En effet, le Greffier tient note du déroulement du procès, en consignant dans son plumitif les déclarations des parties, les plaidoiries des conseils, les observations et réquisitions du ministère public, les dépositions des témoins, les incidents d’audience, etc. C’est pourquoi, selon Madame Bibata NEBIE / OUEDRAOGO, Secrétaire générale du MJDHRI, présidente de la cérémonie d’ouverture des travaux, « cela dévoile tout l’intérêt et toute l’importance des prises de note à l’audience. Ces notes constituent des éléments de preuves, elles sont une source importante d’informations à laquelle les juridictions se réfèrent ». Elle estime que « dans la pratique, certaines notes prises lors des audiences ne remplissent pas leur mission et sont inexploitables. »    Au regard de l’importance des notes d’audience du Greffier, l’on s’aperçoit que si elles sont mal prises, elles peuvent compromettre fortement le contenu d’un jugement. « C’est pourquoi, nous estimons qu’aujourd’hui il est indispensable que tout Greffier qui est amené à prendre des notes en audience, prenne en considération la responsabilité qui lui incombe. Cette tâche à l’audience est en effet une grande responsabilité pour lui parce qu’il y va de la sincérité et de la crédibilité du procès », a fait savoir le représentant d’Enabel.    Du contenu de la formation dispenséeAu cours de cette formation, cinq modules ont été présentés, spécifiquement sur : i) la fonction et l’importance des notes d’audience ; ii) l’état des lieux de la prise des notes d’audience et de la gestion du plumitif dans les juridictions ; iii) le rôle et les obligations du greffier audiencier ; iv) les techniques de prise de notes à l’audience ; v) la gestion du plumitif :  authentification et tenue. Ces exposés ont été étayés par des exemples et cas pratiques à même de faciliter leur assimilation. Des séances d’échanges entre les formateurs et les participants (à la fin de chaque exposé) et des partages d’expériences dans un esprit participatif et inclusif ont permis aux participants de tirer le meilleur profit de cette formation.   Cette série de formations, complémentaire au renforcement des capacités des magistrats dans le domaine du management des juridictions, contribue à l’amélioration du fonctionnement de la chaine pénale et particulièrement à la qualité des jugements rendus. Elle s’inscrit pleinement dans la démarche d’Enabel, à travers le PARJI, de renforcer les capacités des juridictions en vue de faciliter le jugement et répondre aux besoins des justiciables et des professionnels de la justice.Yamnoma Geoffroy ZONGO / Communication Officer


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    Burkina Faso BFA20003

  • Récolte des fruits de la pisciculture Communautaire au Mali

    Au Mali, place à la récolte des fruits de la pisciculture communautaire


    Nènè TRAORE | 16-05-2022

    Le village de Dougoufé situé dans la région de Ségou a effectué la pêche collective de son plan d'eau le 12 mai 2022. Dougoufé est l'un des 59 villages partenaires du Projet d'Appui à la Filière Halieutique au Mali (PAFHa+) dans le cadre de la pisciculture communautaire. Le Projet a apporté de nombreux appuis au village dont entre autre : l'aménagement d'un plan d'eau dans le village pour la pisciculture communautaire, la formation de la population sur les techniques de la pisciculture, la dotation annuelle du village en alevins pour l'empoisonnement du plan d'eau, l'appui conseil au village jusqu'à la récolte en fin de cycle de production. Pour la campagne 2021/2022 , le PAFHa+ a empoissonné la mare de Dougoufé avec 3 500 alevins de Tilapias et 1 750 alevins de Clarias.Selon le Président du Comité de gestion de la pisciculture communautaire du village de Dougoufé, les recettes issues de la vente de poisson de la campagne 2020/21 se sont élevées à 2 142 150 Fcfa. Ce montant s'ajoute aux sommes épargnées dans l'institution de microfinance et aux disponibilités dans la caisse villageoise. Les revenus tirés de la pisciculture ont permis au village de Dougoufé de contribuer à la réalisation d'un forage dans le village, d'acheter des aliments poisson et d'acheter également des alevins pour empoissonner trois (3) plans d'eau supplémentaires. La pisciculture communautaire est un projet hautement louable : en 2021, pour 100 Fcfa investis par le PAFHa+ en alevins, les communautés ont obtenu 280 Fcfa de poisson.  Comment la pisciculture communautaire peut contribuer à la sécurité alimentaire Au Mali, le rôle du poisson dans la sécurité alimentaire des populations est crucial, puisqu'il représente près de la moitié des protéines animales consommées au niveau national. La consommation moyenne de poisson est de 8 kg/hbt/an (à peu près équivalente à la consommation de viande par habitant). La consommation de poisson est plus importante dans les régions de Ségou et Mopti et dépasse largement la consommation de viande dans ces régions. Cette activité constitue un enjeux d'augmentation de la production nationale de poisson, notamment via le développement de la pisciculture communautaire : existence dans de nombreux villages de points d'eau propices à la pisciculture.La pisciculture extensive peut constituer une réponse intéressante aux enjeux de sécurité alimentaire, notamment à travers l'accès aux protéines animales pour les populations rurales. La pisciculture communautaire contribue à développer la production  de poisson, d'améliorer la disponibilité du poisson, d'améliorer l'accès des villageois au poisson, aux protéines animales.


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    Mali MLI150441T

  • Le partenariat public-privé pour l’emploi des jeunes, ça fonctionne au Burundi !

    Le partenariat public-privé pour l’emploi des jeunes fonctionne au Burundi


    Donavine KWIZERA | 16-05-2022

    Depuis 2014 déjà, les secteurs public et privé du Burundi tentent de mieux collaborer pour amener les jeunes au travail. Enabel contribue à l'opérationnalisation de ce partenariat public-privé depuis 2016, d'abord à travers un partenariat entre CHASAA et les CEM appuyés par Enabel, puis avec une extension de ce partenariat à 4 autres chambres, à savoir AFAB, HTB, BTP et Agri Business. Bien qu'il reste un grand travail à faire, ce partenariat public-privé porte déjà de très bons fruits et la soif de progrès est grande. Une bonne coopération entre les secteurs public et privé est d'une importance capitale pour la création des emplois pour les jeunes. Si le gouvernement est responsable de la formation des jeunes, le secteur privé connaît les besoins du marché et peut, en fin de compte, les employer. Afin de rendre possible ce partenariat public-privé, le gouvernement burundais, via le Ministère de l'Education et le Ministère du Travail, et le secteur privé, notamment via la CFCIB, ont conclu une Convention Cadre de partenariat pour une meilleure adéquation formation-emploi en 2014.Toutefois, après la signature de cette Convention Cadre, il a fallu déterminer comment la rendre opérationnelle. Enabel, avec son projet ACFPT, a fait le premier pas dans ce domaine en 2016, en concluant un partenariat avec CHASAA, la Chambre Sectorielle d’Art et Artisanat, ayant pour objectif de favoriser une insertion durable des lauréats de l’EFTP. Ce projet a connu un grand succès et a débouché sur de nombreux nouveaux stages pour les jeunes, mais une faille subsistait dans le fait que CHASAA ne couvrait que les filières qui concernaient les arts et l'artisanat et, par conséquent, de nombreuses filières restaient non couvertes.Pour relever ce défi et dans le souci de rentabiliser cette expérience positive, le projet ACFPT a effectué une extension de ce partenariat public-privé à 4 autres chambres sectorielles et transversales de la CFCIB, notamment HTB (Hôtellerie et Tourisme), BTP (Bâtiment et Travaux Publics), Agri Business et AFAB (Femmes entrepreneuses du Burundi), ce qui a conduit à la création d'un Consortium de cinq chambres. Signée en Juin 2021, la convention de subside entre le projet et le consortium de ces 5 chambres était de 150 000 euros pour une période d’une année. L'objectif de cette coopération était que, grâce à la décentralisation, les chambres du Consortium puissent mettre en relation leurs membres au niveau local avec les centres soutenus par Enabel, en vue de créer des lieux de stage, d'améliorer la formation et d'intégrer une approche innovante et orientée vers le marché dans les centres.Après 10 mois de travail, déjà 371 opérateurs économiques en lien avec les filières enseignés dans les centres d’enseignement des métiers (CEM) ont été identifiés pour travailler, accompagner et appuyer les centres dans différents aspects (stages, formations, utilisation des équipements etc.). Cependant, la formalisation de cette coopération au niveau local entre les centres et les opérateurs économiques autour des centres faisait encore défaut. C'est pourquoi, sous l'impulsion du Consortium, un protocole d’entente entre les CEM appuyés par le projet ACFPT et les Opérateurs économiques membre des chambres du Consortium a été signé.Les parties prenantes à ce protocole ont affirmées leur engagement à collaborer en vue de contribuer à l’adéquation entre la formation et les besoins du marché ainsi que le niveau d’insertion des lauréats des centres.On peut donc dire que, depuis la Convention Cadre de 2014, de nombreux progrès ont déjà été réalisés dans le domaine de la coopération public-privé pour une meilleure adéquation entre la formation et le travail, et qu'un certain nombre de chambres de la CFCIB y ont joué un rôle important. Cependant, l'ambition de ces chambres ne s'arrête pas là et afin de poursuivre ce travail de manière durable et collaborative dans le futur, le Consortium a conclu un Accord-cadre avec la CFCIB en avril 2022 afin de former un bloc unifié pour une meilleure adéquation formation-emploi au Burundi. Toutes ces démarches empruntées par le consortium visent la rentabilité, la pérennisation et surtout l’expansion de leurs actions en vue de rendre fort et productif ce partenariat public-privé pour aider les jeunes Burundais à trouver un emploi plus rapidement et plus facilement.


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    Burundi BDI1307811

  • Government, private sector announce ambitious plan to eradicate corruption in business

    Uganda: Government and private sector announce ambitious plan to eradicate corruption in business


    William YEKA | 12-05-2022

    The government and private sector have today announced an ambitious plan to eradicate corruption in the business sector. They made the pronouncement at a breakfast meeting in Protea Hotel this morning. Enabel Country Representative Tom Vanneste said the initiative is part of a 3-year skills, attitude, governance and anti-corruption project funded by the European Union and jointly implemented by Enabel and Private Sector Foundation Uganda.   The project will support companies to embrace electronic government procurement to eliminate human contact in the procurement process. According to the Inspector General of Government, at least 1 out of 10 payments for public procurements is affected by corruption.   A platform to report corruption cases will also be established. Additionally, the project will support companies to use electronic government services and improve their business ethics and governance. Data from Chr. Michelsen Institute’s Anti-corruption Resource Centre indicates that about 1 out of 5 companies in Uganda identify corruption as a barrier to doing business in the country. According to the 2021 Corruption Perception Index of Transparency International, Uganda is the 27th most corrupt country, out of 180 nations surveyed.   Belgium Ambassador to Uganda Rudi Veestraeten said corruption undermines fair competition in business.   “It takes out trust. Unfortunately, many people fear reporting corruption cases. They risk reprisal, or worse,” he said. Private Sector Foundation Uganda Executive Director, Stephen Assimwe welcomed the close collaboration between different actors such as the Inspector General of Government, State House Anti-Corruption Unit, Public Procurement and Disposal of Assets Authority and National Information Technology Authority of Uganda in the implementation of the project.   The project aims to make Uganda’s business environment more conducive for investments by increasing the supply of qualified workers, establishing private sector-led initiatives to fight corruption and strengthening public-private sector dialogue.  The private sector in 2018 identified corruption and governance, access to affordable finance as well as skills and attitude as the three major obstacles to doing business in Uganda.


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    Ouganda UGA19003

  • Enabel partners with Rwanda Association of the Midwife to improve the Maternal and Neonatal health

    Enabel partners with Rwanda Association of Midwives to improve the maternal and neonatal health


    Denise NSANGA | 11-05-2022

    Enabel’s Barame project has been supporting the Rwanda Association of Midwives in mentorship program on Quality Management of Emergency Obstetrical & Neonatal Care (EmONC). With this support, the intervention aspires to reinforce capacity of targeted health care personnel to provide high quality maternal and neonatal health, in order to reduce the morbidity and mortality. On the International Day of the Midwife, celebrated on 05 May every year, Enabel-Barame exhibited the impact of the partnership between Enabel’s health intervention and Rwanda Association of Midwives where Improved management of obstetrical and neonatal complications have been put in the loop as the core part of saving lives of neo-natal hospital attendants. The project also pocked early detection/referral, standard quality management of case without delay and with right treatment and adequate equipment would reduce maternal and neonatal preventable deaths and complications. With the 4-year partnership, which started in December 2020, the Rwanda Association of Midwives so far strengthened the capacity of hospitals’ staff in maternity and neonatal departments to reduce avoidable death factors such as puerperal infection (reduced from 7.3% to 1.4%), eclampsia mismanagement (reduced from 5.3% to 0.83%), uterine rupture  (reduced from 3.5% to 0.31%), cervical tears (reduced from 0.8 to 0.2%). Other improvements include the quality improvement projects to control post-partum and surgical  infections jointly elaborated to guide all supported hospitals to maintain the safety of mothers and newborns.  


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    Rwanda RWA19009

  • La mise en place du Barrage Galb El Aich et ses impacts positives dans le sud de la Mauritanie

    Zoom sur la mise en place du Barrage Galb El Aich et ses impacts positifs dans le sud de la Mauritanie


    Aminata KANE | 10-05-2022

    Enabel en Mauritanie, à travers le programme RIMFIL, a parmi ses objectifs la promotion de techniques adaptées au changement climatique2883  éleveurs/producteurs ont été formés aux techniques de production durables et résilientes au changement climatique en 2021. En 2022, l'objectif est de doubler le volume de personnes formées. Nos équipes sur le terrain apportent des compétences et un apprentissage nouveau aux communautés de chacune des wilayas où nous sommes en action continue. Ici nous visiterons la wilaya du Hodh El Garbi avec le village Galb El Aich.Le programme RIMDIR a mis en place un barrage dans le village qui permet d'apporter de nombreux changements bénéfiques au quotidien de la population:il facilite l'exploitation et l'accès à la terre;il permet l'augmentation des revenus;les ménages subviennent à leurs besoins par eux-mêmes; les travaux de HIMO (haute intensité de main d'œuvre) font participer la communauté activement à la mise en place de l'ouvrage;  A la base, c'est une communauté de cultivateurs mais ils avaient des problèmes car le barrage qu'ils avaient avant avait céder après la première ou la deuxième pluie. Ils avaient donc abandonné l'agriculture vu les difficultés auxquelles ils devaient faire face. La solution restante était l'exode rural vers les villes mais grâce à la mise en place du barrage par le RIMFIL l'exode rural fait marche arrière et les jeunes de plus en plus se tournent maintenant vers l'agriculture et restent à Galb El Aich.Les formations CEAP (champ école agro-pastoral) de facilitateurs de décrues ont eu lieu dans la région. Ce qui a permet l'acquisition de nouvelles compétences et techniques. Les leçons ont été appliquer sur leurs terres, par exemple, semer à temps ou encore l'apprentissage de la libération de l'eau à temps au lieu de la laisser stagner pendant trop longtemps. Ils ont vu les résultats positives avec ce changement et ont eu une très belle récolte pour ce qui est du niébé.Avec l'appui du RIMFIL, les communautés acquièrent des nouvelles compétences et techniques adaptées à leur contexte et accèdent à des changement bénéfiques et positives dans leur quotidien.


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    Mauritanie MRT19001

  • Enabel appuie la mise en place de cadres de concertation des acteurs de la chaine pénale

    Enabel au Burkina Faso appuie la mise en place de cadres de concertation des acteurs de la chaine pénale


    Kimsegninga SAVADOGO | 09-05-2022

    Enabel appuie la mise en place de cadres de concertation des acteurs de la chaine pénale des Tribunaux de Grande Instance (TGI) de Kaya et de Ziniaré, situés sur l’axe Ouaga-Kaya-Dori (Axe OKD).  Poursuivant sa dynamique engagée depuis novembre 2021 et relative à l’appui aux juridictions de sa zone d’intervention pour la mise en place de cadres de concertation des acteurs de la chaine pénale, Enabel, l’Agence belge de développement, a entrepris, à travers son projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI), de mettre le cap sur l’axe OKD pour développer de telles initiatives. En effet, au cours du mois d’avril 2022, le PARJI a tenu deux cadres de concertation des acteurs de la chaine pénale des Tribunaux de Grande Instance de Kaya (5 au 8 avril 2022) et de Ziniaré (26 au 29 avril 2022) réunissant des magistrats de ce TGI, des officiers de police judiciaire des ressorts concernés notamment ceux des provinces du Sanmatenga (Kaya) et du Namentenga (Boulsa), les provinces de l’Oubritenga et du Kourwéogo (Boussé), des représentants d’organisation de la société civile intervenant dans le domaine de la protection des droits humains ainsi que des représentants de la chefferie coutumière. Ces deux cadres, tout comme les précédents, visent à renforcer la coordination et la communication entre les acteurs de la chaine pénale, en particulier le parquet et les OPJ du ressort de la juridiction, et leurs tenues constituent d’ailleurs une forte recommandation du Pacte National pour le Renouveau de la Justice. Ces cadres visent à contribuer à une amélioration significative du fonctionnement de la chaine pénale. Il s’agit en effet, au cours de ces cadres, d’identifier les difficultés qui font obstacles au traitement des infractions pénales et qui sont très souvent à l’origine de l’engorgement des juridictions et du sentiment d’impunité des populations, de trouver des solutions inclusives afin de renforcer la coordination interservices et, ainsi, la qualité du service public de la justice au bénéfice des populations. Ces cadres sont aussi l’occasion d’un espace de partages de bonnes pratiques et d’expériences entre acteurs judiciaires et aussi une opportunité pour les parquets d’établir avec les officiers de police judiciaire de leur ressort, des rapports de collaboration pour un meilleur traitement des procédures en enquête préliminaire.  Les cadres de concertation sont aussi l’occasion de renforcer les compétences des officiers de police judiciaire sur des thématiques relatives aux innovations des code pénal et code de procédure pénale, la médecine légale, les nouveaux procédés de traitement des réquisitions adressées aux compagnies de téléphonies mobiles, le fonctionnement de la Commission d’Assistance Judiciaire et de la Commission d’Application des Peines. A l’issue de leur concertation, les acteurs de la chaine pénale procèdent à la mise en place d’un cadre formel qui réunit des représentants du Siège, du parquet, de l’Instruction, des OPJ, de la Maison d’Arrêt et de Correction et élaborent un plan de travail pour l’année judiciaire en cours et celles à venir. Le cadre mis en place doit tenir des rencontres périodiques pour maintenir la communication et la coordination entre tous les acteurs de cette chaine. La tenue des cadres de concertation des acteurs de la chaine pénale des juridictions de l’axe OKD présentait un défi particulier pour le projet étant donné que cet axe bénéficie d’une attention particulière de l’Union européenne qui assure le financement du PARJI.  Aussi, réaliser des activités notamment une concertation des acteurs qui interviennent dans la lutte contre la criminalité dans des juridictions situées sur cet axe constitue une contribution à renforcer l’offre de justice au profit des populations des régions du Plateau central et du Centre-Nord, dans un contexte de crise sécuritaire. En effet, une meilleure coordination et communication entre acteurs de la lutte contre la criminalité ne pourra qu’avoir des effets positifs sur la qualité de la justice dans les ressorts des TGI situés sur l’axe OKD. Article proposé par l’équipe du PARJI 


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    Burkina Faso BFA20003

  • Enabel participe au renforcement de capacité de 12 agents du Port de Cotonou en réseaux et systèmes électriques

    Bénin: Enabel participe au renforcement de capacité d'agents du Port de Cotonou en réseaux et systèmes électriques


    Reece-hermine ADANWENON | 09-05-2022

    Former les agents afin qu’ils puissent éviter les risques électriques à travers la mise en œuvre des mesures de sûreté électrique et l’application de nouvelles normes de sûreté dans toutes leurs interventions sur le terrain et élaborer un plan de maintenance des postes d’électricité selon les normes professionnelles. Ce sont là les objectifs visés par le parcours d’acquisition de compétences en systèmes et réseaux électriques appuyé par le projet PASPort d’Enabel au Bénin.Cette formation déroulée durant près de 17 mois a réuni  12 agents du service de génie électrique et mécanique autour d’un parcours d’acquisition de compétences décomposé en 3 phases à savoir la phase de diagnostic, la phase de formation théorique et la phase pratique aussi appelée phase d’accompagnement.A la phase de diagnostic, deux experts du Port d’Anvers ont effectué en septembre 2019, une vérification visuelle des installations électriques du Port Autonome de Cotonou (PAC) afin de mieux comprendre ces installations et cartographier les défauts éventuels et identifier les conditions les moins sûres. De leur analyse, découle plusieurs défauts dans la gestion du réseau électrique au Port don’t : - l’inexistence des rapports de service, des états des postes d’électricité médiocre ; - mauvaise utilisation des espaces d’électricité (utilisés comme dépôts pour autres matériaux et déchets), les postes d’électricité non fermés donc accessibles aux animaux ; équipement de sécurité obsolète ; - dangers d’électrocution (haute tension et basse tension) ; - infiltration d’eau quand il pleut ; - absence de consignes de sécurité ;- câbles exposés sans protection...     Ce diagnostic à la phase A du parcours a permis d’identifier des besoins spécifiques en formation/recyclage du personnel en charge ainsi que des besoins en accompagnement en situation de travail une fois la formation achevée afin de mieux gérer le réseau et les systèmes électriques du Port. Ainsi, 2 formations ont été retenues et ont fait l’objet de ce renforcement de capacité. Il s’agit de la formation et accompagnement en sûreté électrique, y compris la formation de base théorique en électricité basse et haute tension et de la formation et accompagnement en planification et exécution des actions de maintenance des postes d’électricité. Au terme de la formation, les agents du PAC ont été formés afin d’amener les équipes à avoir un réflexe de sûreté dans chaque action autour des installations électriques pour éviter des risques électriques dans le futur. Ces agents formés pourront également aider les agents de la Direction Technique à apprendre à mettre à jour le plan de maintenance quand les circonstances et les technologies changent, et assurer ainsi une bonne gestion de maintenance afin d’éviter des mauvaises surprises et de pouvoir se concentrer sur le développement à long terme du Port Autonome de Cotonou. 


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    Bénin BEN1803811

  • Le marché de l’atiéké : un business florissant aux mains des femmes dans la région du Centre- Est du Burkina Faso

    Le marché de l’attiéké : un business florissant aux mains des femmes dans la région du Centre- Est du Burkina Faso


    Adama GNANOU | 06-05-2022

    Le marché de l’attiéké se porte bien dans la région du Centre Est. Selon une étude réalisée par l’Agence belge de développement en 2021, il ressort que l’attiéké est un produit populaire dans cette région avec une offre domestique en croissance continue qui est passée de 87 tonnes en 2015 à 397 tonnes en 2019. En l’espace de cinq (5) ans l’offre domestique a augmenté de 4,5 fois. Le marché est assuré par quatorze (14) unités de transformation qui emploient au moins 105 personnes dont seulement quatre (04) hommes. Il faut investir dans la production locale de pâte de maniocL'attiéké est un mets traditionnel d'origine ivoirienne fait à base du manioc. Il se mange le plus souvent avec du poisson ou de la viande, accompagné d'une petite sauce d'assaisonnement.  Au plan national, sur les 516 tonnes de pâte de manioc transformée en attiéké, plus de 88% (456 tonnes) ont été importées de la Côte d’Ivoire et du Togo. Si l’importation de pâte est essentielle au marché de l’attiéké, à moyen et long terme, le développement d’une production locale de pâte compétitive sur le prix devrait contribuer à renforcer l’économie régionale. La production reste la clé du développement de la filière manioc au Centre-Est et mérite une attention particulière dans toutes les communes de la région où le potentiel existe. Selon les conclusions de cette même étude, la demande régionale solvable en attiéké est globalement forte et est estimée à 21 117 ménages et 127 969 personnes, soit plus de 285 tonnes en 2018 et 771 tonnes en 2019 d’une valeur estimée à 690 665 724 FCFA. En 2019, cette demande régionale a été couverte à 52% démontrant ainsi un déficit d’offre qui est une belle opportunité de croissance à saisir par les acteurs directs. Il y’a de bonne raison d’y investir de l’argent. Une commande institutionnelle prometteuse L’analyse de l’évolution de la demande institutionnelle montre un potentiel de croissance pouvant atteindre 1 260 tonnes d’ici à 2025 pour une valeur de 1 261 444 000 FCFA. En effet, utiliser l’attiéké déshydraté dans les cantines scolaires est autorisée depuis 2019. Par ailleurs, dans l’évolution de la demande régionale, la projection sur 2025 indique que celle non institutionnelle pourrait atteindre 2 594 tonnes pour une valeur de 2 413 925 000 FCFA. L’accès des clients et des consommateurs à l’attiéké est facilité par l’activité d’acteurs de la commercialisation. L'activité de la commercialisation est animée par plus de 92 vendeuses qui réalisent un chiffre d’affaire d’au moins 2 559 000 FCFA chaque jour auprès d’au moins 12 796 acheteurs. La distribution reste cependant le maillon faible de la chaine, ce qui limite la présence du produit dans toutes les communes. Cette étude a été réalisée grâce à l’intervention « Entrepreneuriat inclusif et durable » de Enabel mise en œuvre dans la région du Centre-Est. Adama GNANOU Assistant communication


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    Burkina Faso BKF1803211