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  • Ugandan skills experts visit Kenya for a benchmarking exercise

    Ugandan skills experts visit Kenya for a benchmarking exercise


    Catherine BEKUNDA | 15/03/2022

    KAMPALA: March 7, 2022: A team of 50 Ugandan education experts has started a two-day learning visit to different Kenyan Centres of Vocational Excellence.The group was today flagged off by the Permanent Secretary, Ketty Lamaro at Embassy House in Kampala.“It is my hope that you will learn about new management techniques as well as teaching methodologies that help you better deliver TVET to our learners,” Lamaro said.“Exposure visits help participants to learn from peer institutions and identify areas where we need to fix back in our institutions,” noted the Permanent Secretary.The delegation comprises of staff from five Vocational Training Institutions (VTIs) among them; Principals, Accountants, Instructors, ICT Officers, Heads of Departments and Administrators. Others are officials from the Ministry of Education and Sports.   The team will visit three VTIs considered as Centres of Vocational Excellence in the East African region namely; Rift Valley Technical Institute in Nakuru, Eldoret National Polytechnic and Boma International Hospitality College, Nairobi. Ham Lukurwe, National Technical Advisor at Enabel said that through the Support to Skilling Uganda (SSU) project, the organisation is supporting 7 VTIs to become Centres of Vocational Excellence.The project aims at increasing the employability of youth through better quality of instruction and making training more responsive to labour market needs.“We are believing that the best practices learnt during the visit can be replicated in the respective institutions to facilitate their speedy transformation into Centres of Vocational excellence,” Lukurwe noted.     Supported institutions include; St. Simon Peter’s Vocational Training Centre (Hoima), Uganda Technical College - Kyema (Masindi), St. Joseph’s Technical Institute - Virika (Fort Portal City), Kasese Youth Polytechnic and Millennium Business School (Hoima). Others are; St. Daniel Comboni Polytechnic (Moroto) and Nakapiripirit Technical Institute.Areas of interest during the visit include; curriculum development, training and assessment, public private partnership opportunities and challenges, application of modern training tools and equipment, staff development as well as work based learning among others.  The learning visit is jointly organised by Enabel and the Ministry of Education and Sports in partnership with the Kingdom of Belgium.EndsMedia Contact: Catherine Bekunda, Communication Officer, 0781338727/0701308001 catherine.bekunda@enabel.be


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    Oeganda UGA160331T

  • ARISA-B soutien un meilleur accès des femmes agricultrices au financement et aux crédits

    Bénin: Le projet ARISA-B appuie un meilleur accès des agricultrices aux financement et crédits!


    Reece-hermine ADANWENON | 15/03/2022

    Au nombre des contraintes que rencontrent les femmes exerçant dans le domaine agricole pour accéder aux crédits :- L’exigence d’une garantie (terre ou autre bien matériel) pour accéder aux crédits ;- Les taux d’intérêt des crédits ou financement souvent trop élevé pour la taille des exploitations ou de leurs activités agricoles ;- Les modalités de remboursement du crédit qui tiennent très peu compte des cycles de transformation des produits agricoles…Plusieurs témoignages de femmes se sont succédés, pour non seulement déplorer cet état de chose qui constitue un frein au développement de leurs activités agricoles mais aussi pour inviter les autorités en charge du secteur agricole et en particulier le Directeur Général du Fonds National de Développement Agricole (FNDA) présent, à les aider en mettant en place des mécanismes plus adaptés pour faciliter l’accès des agricultrices aux crédits.Madame Bertille GUEDEGBE MARCOS, PDG de la société « Les Jus Tillou » d’Allada, très émue par les différents témoignages des femmes qui rendent bien compte des difficultés que ces dernières rencontrent dans l’exercice de leurs activités, n’a pas manqué de rappeler aux femmes que les exigences de garantie sont mal appliquées ou mal perçues.« Sachons que, la prise de contrat est une garantie, la production dont nous disposons est une garantie. Les visites sur les exploitations des femmes transformatrices est aussi une garantie. Il est possible de soutenir les femmes dans cette conditionnalité et leur faciliter l’accès au crédit car, il faut le reconnaître, les garanties sont élevées et contraignantes pour les femmes », a-t-elle martelé.Pour rassurer les participantes, Monsieur Richard ZOFFOUN, Adjoint Service crédit PDME Cotonou déclare je cite : « nous avons certes des exigences d’accès aux crédits, mais, je pense que nous essayons dans la mesure du possible de tenir compte des capacités financières du demandeur d’emprunt. Les fonds de garanti exigés, tiennent compte de la demande. Franchement, au regard, des témoignages que je viens d’entendre dans cette salle et le partenariat avec FNDA, nous prenons l’engagement d’accompagner les femmes dans leur accès au crédit », a-t-il déclaré.A sa suite, Monsieur Léonard Valère E. HOUSSOU, Directeur Général FNDA, confirme que le FNDA est un outil inclusif et donc n’exclut aucun acteur/ actrice où qu’il soit. Aussi, a-t-il pris l’engagement d’améliorer cette situation d’accès difficile des femmes au crédit et à la transformation.L’accès équitable au financement reste un enjeu majeur pour la promotion des filières et le FNDA et ses partenaires, aux détours de ces échanges avec les femmes agricultrices, ont renouvelé leur engagement pour relever ce défi à travers l’accompagnement des femmes dans l’accès à un financement adapté à leur condition de travail.Organisée par l’Union du Personnel Féminin du Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche (UPF-MAEP), cette journée de réflexion a été l’occasion pour les participants de mener des réflexions et de sensibiliser sur les contraintes qu’elles rencontrent dans l’exercice de leur activité agricole notamment, en matière d’accès au financement. Une diversité d’acteurs étaient présente dans la salle bleue du MAEP  qui accueille cet évènement le jeudi 10 mars  2022 organisé avec l’appui du Projet Appui au Renforcement des Institutions dans le Secteur Agricole au Bénin (ARISA-B), exécuté par Enabel t financé par l’Union Européenne.


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    Benin BEN170311T

  • Célébration de la #JIF2022 : 650 femmes productrices d’ananas et de riz reçoivent leurs cartes d’identité biométriques.

    Au Bénin, 650 femmes productrices d’ananas et de riz reçoivent leur carte d’identité biométrique


    Reece-hermine ADANWENON | 11/03/2022

    Enabel à travers son projet DEFIA a saisi l’opportunité de la célébration de la Journée Internationale des Femmes pour officiellement remettre à ces femmes leur acte de naissance sécurisé, leur certificat d’identification personnelle et leur carte d’identité biométrique. C’était le mercredi 9 mars 2022 à Toffo en présence du Maire de la commune de Toffo, des autorités déconcentrées de l’Etat, de l’équipe d'Enabel, des représentants de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) et des Organisations Non Gouvernementales (ONG).Au nombre des problèmes auxquels sont confrontés les femmes actives dans les filières ananas et riz, figurent :- l’absence de documents d'identité pouvant leur faciliter la mobilité dans la sous-région à la recherche de débouchés pour leurs produits,- les formalités pour l’accès au financement (micro-crédit offert par les Institutions de Micro Finance), - les démarches en vue de l’ouverture de comptes bancaires pour épargner,- la possibilité d’accès à certains services publics (formalité pour l’enregistrement des terres et bien d’autres),- les formalités d’accès aux réseaux de télécommunication (enregistrement des cartes SIM en leur propre nom) pour sécuriser leurs opérations de transfert d’argent par téléphone mobile.Pour pallier à ces difficultés, le projet DEFIA exécuté par Enabel au Bénin a lancé l’opération : « A chaque femme productrice d’ananas et de riz sa carte d’identité pour un avenir égalitaire ». A travers cette opération, DEFIA entend renforcer les possibilités aux femmes d’accéder aux documents d’identification (notamment la carte nationale d’identité) nécessaires pour leur faciliter les formalités administratives relatives à l’accès au foncier, aux contrats agricoles, aux procédures d’obtention de crédits, etc.Selon Wilma BAAS, Responsable de DEFIA, les différentes contraintes auxquelles font face les femmes productrices, est au centre des préoccupations de son programme. C’est dans ce cadre que 674 femmes ont été identifiées et accompagnées à travers un cycle de formation couplé avec une subvention spéciale constituée d’appui aux travaux de dessouchage, de labour, de mise à disposition et de plantation de rejets d’ananas de qualité, de don et d’installation de films de paillage biodégradable. Elle a montré que plus de 95 % de ces femmes appuyées ne disposent pas de document d’identité. Face à ce constat, DEFIA a décidé d’offrir des documents d’identité à 650 femmes productrices d’ananas et de riz réparties dans 34 communes des 6 départements couverts par leurs activités.Dans son exposé, Herbert ASSOGBA, Chargé des Partenariats ANIP a présenté d’une part, les avantages liés aux documents d’identité et d’autre part les éléments de fiabilités de la carte nationale d’identité biométrique.Représentant le Président de l’Association des Communes de l’Atlantique et du Littoral (ACAL), Monsieur Rogatien AKOUAKOU, Maire de la Commune de Tori-Bossito, trouve que l’opération de distribution de documents d’identité aux femmes revêt un cachet spécial et constitue un élément déclencheur pour la pleine insertion de celles-ci dans le processus de développement local.Avant de procéder au lancement officiel de la distribution des documents d’identité aux femmes, Madame Bibiane Adamazè SOGLO, Maire de la commune de Toffo, a exprimé sa joie d’accueillir l’événement qui constitue pour elle la commémoration du leadership féminin. Dans ses propos, elle a remercié l’équipe de DEFIA pour le professionnalise qui a caractérisé le choix des femmes réparties dans presque tous les arrondissements de sa commune. Elle a reconnu que les femmes productrices de Toffo, constituent un vecteur de production de richesse pour la commune. C’est pour cela, qu’elle a exhorté leur époux à les appuyer davantage pour l’équilibre de leurs ménages. Persuadée, que de nouvelles femmes seront aussi impactées, elle salue l’excellente relation entre le Bénin et le Royaume de Belgique.Après avoir remercié DEFIA et les autorités arrivées à la cérémonie, Madame Séraphine BOSSA, Représentante des bénéficiaires, a plaidé pour l’élargissement de l’appui du programme à d’autres femmes de la commune.Le Projet DEFIA « Appui au développement des chaînes de valeur ajoutée (CVA) porteuses et à l’entrepreneuriat dans le domaine de l’agro-business » vise à renforcer de manière inclusive et durable les CVA ciblées et leur positionnement sur le marché, en œuvrant à répondre aux goulots d’étranglement clés de celle-ci et à la professionnalisation des agri-entrepreneurs qui y sont impliqués.


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    Benin BEN19005

  • Des témoignages de satisfaction sur les activités de l’Intervention Entrepreneuriat

    Au Burkina Faso, les producteurs de soja et la population témoignent sur les activités de l’Intervention Entrepreneuriat


    Kimsegninga SAVADOGO | 10/03/2022

    Les producteurs de soja de Bittou et les populations de Gomtenga sont heureux de l’accompagnement d’Enabel, qui à travers l’intervention Entrepreneuriat, a pour objectif de booster la compétitivité des entreprises du Centre-Est et de contribuer à la création d’emplois décents. L’implémentation de l’intervention se fait majoritairement par les conventions de subsides signées avec des partenaires étatiques et non étatiques (ONG) parmi lesquels se retrouvent le consortium Trias/Rikolto qui met en œuvre le projet Production et Transformation pour une Résilience Économique des Femmes et des Jeunes et Helvetas qui met en œuvre le Projet de Désenclavement des Bassins de Production. Après une année de mise en œuvre de l’Intervention Entrepreneuriat d’Enabel, on note des résultats visibles comme le témoignent certains bénéficiaires. Premier témoignage : Les coopérateurs de Bittou sont satisfaits de la campagne de commercialisation réussie de soja « Je suis producteur de soja dans la commune de Bittou (province du Boulgou) et actuellement le président de l’union régionale des producteurs de soja de la région du Centre-Est. Auparavant, et pendant plusieurs années, j’ai été président de l’union des coopératives de producteurs de soja du département de Bittou. Pendant ces années-là, les producteurs membres rencontraient régulièrement des difficultés de commercialisation de leurs produits à la récolte. Pendant la campagne de commercialisation 2020/2021, l’union des coopératives de producteurs de soja de Bittou (dont fait partie sa coopérative de base) a bénéficié de l’appui du projet "Production et Transformation pour une Résilience Économique des Femmes et des Jeunes/PTRE-FJ" mis en œuvre par TRIAS ; cet appui a consisté à une mise en lien avec des vendeurs d’intrants et des acheteurs de soja venus d’autres régions, et cela avant la récolte. A la récolte, les coopérateurs ont collecté et commercialisé environ 600 tonnes de soja. Le montant de la vente leur a été remis sur place par l’acheteur. Un grand nombre de producteurs a été satisfait de ces résultats obtenus en 2020. Les agents des services techniques ont été impliqués à la démarche en vue de sa reproductibilité dans d’autres localités. La leçon apprise a été la recherche et le choix d’acheteurs sérieux au niveau national, en vue d’établir des ententes avant la récolte. Ces résultats ont permis d’encourager les membres de la coopérative pour la production de soja au cours de cette campagne 2021. Le contact a alors été maintenu avec les acheteurs en vue d’établir les ententes sur la qualité, le prix et les quantités de soja à fournir. » Deuxième témoignage : Deux représentants du village de Gomtenga se réjouissent de la réhabilitation d’une piste Monsieur Karybou (nom d’emprunt) est conseiller villageois pour le développement (CVD) et Madame Tirmane (Nom d’emprunt) est responsable de 104 femmes étuveuses de riz ; ils sont du village de Gomtenga dans la commune de Dialgaye. Le village dispose d’un bas-fond de 120 hectares dont l’accès à travers la seule piste n’était pas facile en saison des pluies ; d’où des difficultés pour mener des opérations culturales mécanisées. Cette même piste relie le village à une route nationale, permettant l’accessibilité de la population aux centres de santé de la localité. « Sous l’impulsion des femmes du village, la population de Gomtenga avait déjà pris des initiatives pour réhabiliter la piste, et cela avant l’intervention de Helvetas. Pour ce faire, elles ont apporté les moellons et 3 tonnes de ciment sur un besoin de 5 tonnes. Elles ont motivé les hommes à se mobiliser pour la réhabilitation de la piste. La piste est d’une grande importance pour les femmes du village car leur permettant de rejoindre facilement les centres de santé (soins et accouchement) et facilitant pour les étuveuses de riz l’écoulement de leur produit sur les marchés de la localité. » foi de Madame Tirmane. Pour le démarrage de ses activités de terrain, la piste de Gomtenga, longue de 2,60 Km a été retenue par Helvetas comme chantier école. Ainsi, les organisations de femmes ont été très actives dans les travaux de réhabilitation. « La piste ainsi réhabilitée désenclave le bas-fond de production de riz paddy, permet à l’organisation des étuveuses d’écouler leur riz dans la commune, et permet de relier le village à une route nationale permettant de rejoindre d’autres localités. », témoigne Monsieur Karybou.Propos recueillis par l’équipe de l’Intervention Entrepreneuriat  


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    Burkina Faso BKF1803211

  • L'égalité des sexes aujourd'hui pour un avenir durable

    Burkina Faso: L'égalité des sexes aujourd'hui pour un avenir durable - Entretien avec Thierry, Intervention Manager du projet SDSR


    Kimsegninga SAVADOGO | 10/03/2022

    « L’égalité des sexes, ce n’est pas un slogan, ce n’est pas un choix, pour moi c’est une obligation », Thierry NKURABAGAYA, Intervention Manager de SDSR  « L'égalité des sexes aujourd'hui pour un avenir durable » est le thème retenu par les Nations Unies pour célébrer la Journée Internationale de la Femme 2022. Cette thématique entre en droite ligne de la vision d’Enabel qui, à travers le projet Renforcement des droits sexuels et reproductifs « Elle décide », appelé SDSR, promeut l’égalité des sexes dans la région du Centre-Est au Burkina Faso. Selon Thierry NKURABAGAYA, pour s’assurer qu’il y a une égalité des sexes, l’Intervention SDSR travaille sur trois niveaux. Le premier niveau concerne les porteurs d’obligation (les services liés à la santé, la communication, la protection, au droit des femmes, à l’administration publique, aux ministères, etc.) qui travaillent sur la base des lois existant. Sur cette question, le Burkina Faso enregistre une très belle avancée car il existe des textes juridiques nationaux et internationaux auxquels le Burkina Faso a ratifié en faveur de l’égalité des sexes. Le deuxième niveau concerne les détenteurs des droits (que sont les femmes, les jeunes filles, les hommes et les enfants). Parler d’égalité des sexes dans la communauté nécessite que l’on tienne compte des considérations religieuses, culturelles et sociales auxquelles elle est attachée. Thierry reconnait qu’il y a des pratiques en défaveur de l’égalité des sexes. C’est pourquoi son Intervention travaille à faire comprendre la situation à la communauté. « Nous ne détenons pas les réponses au sein de notre Intervention. », précise-t-il. Pour lui, il revient à la communauté de trouver les réponses et d’adopter des changements et des comportements qui lui conviennent et qui militeront en faveur de l’égalité des sexes. Le troisième niveau de l’intervention SDSR consiste à renforcer les capacités des acteurs pour une meilleure prise en compte des questions liées à l’égalité des sexes dans sa zone d’intervention. Il s’agit d’outiller ces acteurs étatiques, associatifs, communautaires, etc. afin qu’ils soient à mesure de répondre aux besoins des populations en matière d’égalité des sexes. Ce sont notamment des compétences renforcées et du matériel de nature à faciliter leur travail auprès des communautés. Des difficultés dans l’accompagnement des acteurs pour une meilleure prise en compte de l’égalité des sexes SDSR intervient dans un contexte difficile marqué par la crise sécuritaire qui n’est pas sans conséquence sur les populations. Par exemple, cette crise a suscité : l’absence de certains services sociaux de base ; l’accès difficile à certains services par les populations ; des violations des droits des femmes, des jeunes filles et des enfants ; la difficulté de mener des échanges sur certaines thématiques liées au respect des droits des femmes. L’égalité des sexes c’est une obligation selon Thierry. C’est ce message fort et riche de sens que l’IM de SDSR adresse aux acteurs de la lutte pour le renforcement des droits sexuels et reproductifs dans la région du Centre-Est : « L’égalité des sexes, ce n’est pas un slogan, ce n’est pas un choix, pour moi c’est une obligation. Lorsqu’on pense au développement économique et social, lorsqu’on pense à construire une société juste et équitable, lorsqu’on pense à des actions pour développer que ce soit un village, que ce soit une communauté, que ce soit un pays, on gagne beaucoup plus à intégrer tout ce qui est égalité parce qu’on construit non seulement le présent mais aussi l’avenir avec l’égalité des sexes », conclut Thierry.  Geoffroy ZONGO / Communication Officer 


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    Burkina Faso BKF1803011

  • JIF 2022: Les femmes professionnelles de la santé présentent des doléances aux autorités locales pour améliorer leurs conditions de travail et de vie.

    Bénin: Les professionnelles de la santé présentent leurs réclamations aux autorités locales pour améliorer leurs conditions de travail et de vie


    Reece-hermine ADANWENON | 09/03/2022

    Le Préfet Saliou ODOUBOU et le Dr Codjo DANDONOUGBO, Directeur Départemental de la Santé aux côtés des femmes professionnelles de la santé pour célébrer la Journée Internationale des femmes dans le département des Collines.« Être un agent de santé, c’est s’oublier pour les autres. C’est vrai que nous avons prêté serment pour servir nos communautés mais ce n’est pas facile car nous devons aussi penser à nos familles », a déclaré Zéphirine DEGLA, Sage-femme d’État en poste au Centre de Santé Communal de Ouèssè-Wogoudo.C’est la grande salle de conférence de l’hôtel JECO de Dassa qui a accueilli, le mardi 8 mars 2022, cette rencontre conviviale entre le préfet, le Directeur Départemental de la Santé et les femmes agents de santé du département des Collines. Organisée avec l’appui du projet EQUITE, financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et exécuté par Enabel au Bénin, cette conférence-débat a permis aux femmes professionnelles de la santé de formuler aux autorités des doléances afin de leur offrir de meilleures conditions de vie et de travail.Construire, des crèches (garderies) publiques dans nos départements et communes pour faciliter la garde de nos bébés quand nous sommes au travail ;- Réduire notre charge de travail en recrutant du personnel qualifié dans les formations sanitaires ;- Mieux équiper les centres de santé pour nous faciliter l’exercice de notre fonction etc.Voilà quelques doléances que les femmes exerçant dans le secteur de la santé ont soumis aux autorités venues célébrer avec elles la 27ème édition de la Journée Internationale des Femmes. Ces dernières reconnaissent également les efforts qui sont fournis au quotidien par leurs conjoints, leurs familles pour les accompagner dans leur vie professionnelle.A ces cris de cœur, le préfet Saliou OBOUDOU et le DDS Dr Codjo DANDONOUGBO ne sont pas restés indifférents.Le Dr Codjo DANDONOUGBO pour sa part a rappelé les efforts qui sont faits par le gouvernement pour recruter du personnel qualifié et équipé les hôpitaux. Saliou OBOUDOU, quant à lui a promis aux femmes que le département ferait également des efforts pour recruter à son propre compte des agents de santé complémentaire afin de renforcer les équipes dans les formations sanitaires où le besoin existe. Il a également informé l’assistance qu’un projet d’implantation d’une crèche, garderie est en cours de négociation avec des partenaires et pourrait bientôt être concrétisé.


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    Benin BEN19010

  • INTEGRA : Inauguration de l'usine FAPEL à Labé

    Guinée: Inauguration d'une usine de fabrication de pompes à eau à Labé


    Paul Guy COUMBASSA | 08/03/2022

    Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA), financé par l’Union européenne, a procédé le 11 janvier 2022 à l’inauguration de l’usine FAPEL (Fabrication de Pompes à Eau à Labé). Cette entreprise, créée en 2009, est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de pompes à eau et d’autres articles divers. Malgré l’obtention d’un brevet délivré par l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) pour ses pompes et de plusieurs prix internationaux récompensant des innovateurs africains, l’entreprise FAPEL ne parvenait pas à trouver les financements nécessaires pour se moderniser. Grâce à l’appui technique et financier du programme INTEGRA, l’usine a obtenu un financement de 4 279 992 490 GNF (407 142 Euros), don’t une subvention de près de 90 000 Euros octroyée par INTEGRA pour renforcer la position en fonds propres du promoteur et inciter la banque partenaire à financer cette initiative. L’usine, don’t la construction a débuté en décembre 2020, permettra à l’entreprise de réaliser son plein potentiel et d’impacter positivement l’emploi et l’insertion des jeunes guinéens et guinéennes de la région. En effet, environ 220 emplois directs et indirects seront créés tous les ans sur le nouveau site, soit plus 2200 sur un période de 10 ans. De plus, des conventions de formation seront établies entre le pôle industriel et le centre de formation professionnelle de Labé. Cette usine sera également mise à disposition d’autres artisans locaux qui bénéficieront de ses équipements modernes et pourront à leur tour développer leurs activités tout en minimisant leurs coûts. L’implantation d’une telle usine, grâce à l’aide du programme INTEGRA et à l’accompagnement de la Mairie de Labé, rendra alors possible l’émergence d’un véritable pôle industriel dédié à la métallurgie sur le long terme. A l’occasion de l’inauguration de l’usine de l’entreprise FAPEL, Mr Barry Aguibou, le directeur de l’entreprise a tenu à remercier le programme pour son soutien : « L’ouverture de ce nouveau site marque un pas important pour la réalisation des objectifs de développement de la ville de Labé. Il s’agit du premier changement significatif de notre entreprise car nos moyens de production étaient rudimentaires et notre vœu le plus profond était de moderniser notre chaîne de production. Face à la volonté de La Mairie de Labé créer les conditions d’émergence de petites et moyennes industries sur son territoire, nous avons sollicité le programme INTEGRA pour la mise en œuvre de ce projet ; ceci à travers l’appui technique d’UNCDF. ».  Ce modèle d’implantation d’unité industrielle, en partenariat avec le secteur public sous la forme de partenariats publics-privés (PPP), permet un véritable développement économique au niveau local qui bénéficie à toute la région. Cette démarche innovante en Guinée peut être reproduite dans d’autres villes. A travers ces projets, le programme INTEGRA espère inciter le secteur financier guinéen à soutenir et à accompagner la croissance des petites et moyennes entreprises locales. En effet, c’est à travers celles-ci qu’un développement qui profite au plus grand nombre est possible. Marina MARCHETTI, Chef d'équipe Gouvernance et Droits de l'Homme à la Délégation de l’Union Européenne en République de Guinée, se réjouit de l’évolution de l’entreprise FAPEL : « Entreprendre demande beaucoup de courage, c’est pourquoi il est important pour l’Union européenne de soutenir l’entreprenariat local, qui, comme FAPEL, contribue à la création de richesses et à la lutte contre le chômage. FAPEL a trouvé, à travers le programme INTEGRA, un partenaire technique et financier, ce qui lui a permis d’ouvrir cette usine à Labé. Nous ne pouvons que nous féliciter de ces nouvelles synergies qui se mettent en place et qui permettront de créer un effet de levier au bénéfice de l’emploi et du bien-être des jeunes hommes et femmes de Guinée.


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    Guinee GIN170091T

  • Support to gender mainstreaming in the promotion of sustainable access to energy in Mozambique: a training-of-trainers approach

    Support to gender mainstreaming in the promotion of sustainable access to energy in Mozambique: a training-of-trainers approach


    Akila MUNIR | 08/03/2022

    By Esra NURJA and Evert WAETERLOOS, Enabel Mozambique As part of Enabel’s support to the Mozambican Ministry of Mineral Resources and Energy (MIREME) and the Energy Regulatory Authority (ARENE), a study was commissioned to identify strategic entry points for gender mainstreaming in the promotion of sustainable access to energy for all in Mozambique. The study by GreenLight Africa was completed in March 2021, and identified many gaps in technical capacity and available resources within MIREME. The Gender Focal Points (GFP), for instance, do not feel equipped with the proper tools to undertake gender mainstreaming activities. Therefore, the study emphasizes the need to strengthen the capacities of the GFP of MIREME and ARENE at central and provincial level by elaborating a training-of-trainers’ manual on gender mainstreaming in the energy sector.In response to GreenLight Africa’s study and MIREME’s request to improve the dissemination of information and training material within the Ministry, a training-of-trainers’ (ToT) manual on gender integration within the energy sector has been developed. The manual provides technical content on the relation between gender and energy, with a pedagogical support to guide trainers through the content. The aim of this manual is to adapt and apply the ToT approach, which has proven to be efficient in disseminating information and strengthening peer-to-peer learning, in the Mozambican context.The manual resulted from the collaboration with two consultants: Gilda Monjane (entrepreneur and specialist in gender and renewable energy in Mozambique) and GreenLight Africa (research and development organization focusing on the energy and environment sectors). The GFP were involved throughout the entire process, from content identification to review of the manual. Visits to relevant districts were organized during the development of the manual to get familiar with the challenges that rural families face because of limited or no access to energy. The focus was on how the use of renewable energies can contribute to resolving these challenges, especially for women and girls, who are mainly affected by energy poverty, as they are in charge of household activities. As part of the manual development, a five day-training was given by GreenLight Africa to introduce the manual to the GFP at central and provincial level, as well as experts in renewable energies from ARENE, FUNAE and EDM. As most of them received previous training on gender and/or energy, the initial goal of this training was to train the participants in becoming trainers through a ToT approach. However, difficulties in using this approach arose during the training, when gaps in the participants’ knowledge on the topics covered came out. There was, for instance, still a lot of confusion between the concepts of “gender” and “sex”. For this reason, the training was readjusted to focus more on the content of the manual, in order to ensure a proper use of the manual by the GFP afterwards. The manual consists of 6 modules: orientations for the trainer; gender concepts; gender mainstreaming approaches in the energy sector; gender mainstreaming in key energy sector documents; renewable energies; and the role of GFP. Active learning techniques, referring to practical exercises, such as role playing, plenary discussions, group works, brainstorming sessions, etc.  were used throughout the whole training with the aim of familiarizing participants with this “teaching and learning” approach.Now that the participants have a better understanding of the content, the next step will be to focus on the pedagogical aspects of the manual. This will require a further monitoring of how they use the manual in their own work environment, and how they continue to broaden and deepen their knowledge. The objective of this support is to equip and prepare the GFP to become trainers and advocates of gender mainstreaming in the energy sector of Mozambique, both in their professional and personal environment.Picture: Regina Ernesto (GFP of Province Cabo Delgado) and Julio Balate (PFG of EDM). November 2021. Photo credits: Isabel Corthier


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    Mozambique MOZ1403011

  • AU-EU Digital for Development Hub announces new #GirlsinD4D campaign

    AU-EU Digital for Development Hub announces new #GirlsinD4D campaign


    Ahtziri Alejandra GONZALEZ GARCIA | 08/03/2022

    The AU-EU Digital for Development (D4D) Hub project, of which Enabel is an implementing partner, has just announced a new online campaign called #GirlsinD4D. This communications initiative aims at giving visibility to inspiring young female professionals in the D4D field, in particular those working to increase digital cooperation between Africa and Europe.The campaign is taking place in the framework of International Women’s Day and Girls in ICT Day, an opportunity to create awareness on the challenges that women face in the digital environment, and to encourage girls and young women to pursue careers that contribute to a sustainable and inclusive digital transformation.The first stage of the campaign is a call for nominations to identify African and European young women working in initiatives that leverage digital technologies and innovations to improve people’s lives in both continents. Nominations are open until 25 March 2022.For more information, visit the project website: au-eu.d4dhub.eu and follow the hashtag #GirlsinD4D on social media.


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    België BEL20005

  • Justice pour tous·tes quelle que soit la langue

    Au Burkina Faso, Enabel appuie la justice pour tous·tes quelle que soit la langue via la formation d'interprètes judiciaires


    Kimsegninga SAVADOGO | 07/03/2022

    Enabel appuie l’opérationnalisation du recrutement et de la formation des interprètes judiciaires du Burkina Faso à travers une rencontre de cadrage dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne. Couverture des besoins en interprétation très réduites Le Burkina Faso est un pays multi-linguiste dans lequel tout le monde ne maîtrise pas le français, langue dans laquelle la justice est rendue. Le renforcement de l’accès à la justice pour les populations incombe à bon nombre d’acteurs judiciaires parmi lesquels figurent nécessairement les interprètes judiciaires. Les difficultés de compréhension d’un langage juridique, en soit complexe, sont renforcées par le fait que l’essentiel des documents et divers actes de procédures sont rédigés en français, conformément à la loi.  La couverture des besoins en interprétation est très réduite avec un ratio en-deçà d’un interprète par juridiction. Cela freine considérablement le fonctionnement des juridictions et contribue au sentiment d’impunité de certains justiciables qui n’obtiennent pas le jugement de leur dossier faute d’interprètes. Renforcer les équipes d'interprètes Aussi, au-delà de la formation continue dont bénéficient les interprètes judiciaires déjà en fonction afin de renforcer leurs capacités, il est apparu très urgent de relancer le recrutement suspendu depuis 2014 pour défaut de statut juridique.  Au cours des deux journées de travaux, les participants ont tracé les grandes lignes du processus devant conduire au recrutement d’ici octobre 2022 d’une première promotion d’interprète judiciaires et adopté une feuille de route dans ce sens. Ils ont aussi échangé sur les mécanismes alternatifs qui devraient permettre de mettre des interprètes judiciaires ad hoc à la disposition des juridictions pour pallier au déficit actuel constaté sur le terrain en recourant notamment à la mobilisation de certains agents du Ministère de l'Education Nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN). A l’issue des travaux, les participants ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner le processus de recrutement. Ils ont aussi souhaité que Enabel à travers le projet PARJI, puisse continuer à apporter son soutien au processus qui vient d’être engagé afin qu’à terme, l’opérationnalisation du recrutement et de la formation des interprètes judiciaires permette d’améliorer considérablement le fonctionnement de la chaîne pénale. Enabel travaille toujours en réseau avec la justice burkinabè Enabel, à travers le PARJI, a appuyé, du 3 au 4 de mars 2022, à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), une rencontre de cadrage pour l’opérationnalisation du recrutement et de la formation d’interprètes judiciaires au Burkina Faso. La rencontre a été organisée par le Ministère de la Justice des Droits Humains et de la Promotion Civique (MJDHPC) en collaboration avec l’Agence belge de développement (Enabel).  La rencontre a regroupé, outre les participants du MJDHPC, ceux du MFPTPS, du MENAPLN, de l’ENAM et de la société civile. 


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    Burkina Faso BFA20003

  • Enabel au salon de l'agriculture du Niger

    Enabel a participé au salon de l'agriculture Sahel Niger!


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 07/03/2022

    Enabel à travers le Programme d’Appui au Développement de l’Elevage – PRADEL- Kiyo Arziki a activement participé à la 7ème édition du salon de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’environnement et de l’élevage du Niger (SAHEL Niger) qui s’est tenue du 25 février au 2 mars 2022 à Niamey, sous le thème « l'Agriculture nigérienne dans la zone de libre-échange continental africaine. Comment assurer la modernisation des techniques, la compétitivité des chaines de valeurs, l'entreprenariat des jeunes et des femmes » que s’est déroulée cette rencontre d’envergure continentale.  Le salon Sahel Niger se veut comme le plus grand espace annuel de rencontres et d’échanges des producteurs et professionnels agricoles du Niger et de la sous-région.Le projet Pradel et ses promoteurs étaient présents sur trois filières à savoir : lait – bétail/viande et Aviculture. Avec une forte délégation constituée d’une quinzaine de participants, les promoteurs du PRADEL ont pu exposer et vendre leurs produits dérivés de la transformation du lait et de la viande. Grâce à ce salon ils ont aussi pu élargir leurs réseaux de partenaires commerciaux.


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    Niger NER1606911

  • Des porteuses de projet inspirantes et soucieuses d’aider leur communauté au Maroc sont soutenues par Enabel

    Au Maroc, soutien à des porteuses de projet inspirantes et soucieuses d’aider leur communauté!


    Clara HUYGHE | 07/03/2022

    L’accès à un statut juridique et à l’emploi est une composante majeure de l’intégration des personnes migrantes, en ce qu’il permet l’autonomie économique et une intégration sociale facilitée dans le pays d’accueil. Enabel à travers le projet Amuddu, vise à améliorer l’employabilité des personnes migrantes en permettant, entre autres, un meilleur accès à l’accompagnement à l’emploi et à l’auto-emploi.Les approches et les mesures innovantes déployées par Amuddu, telles que la mobilisation communautaire et les mesures d’appui et d’aide financière, sont renforcées par des partenariats établis entre des organisations de la société civile et les institutions publiques concernées par la question de l’intégration économique des personnes migrantes au Maroc. Solange Njiojep Kappa d’origine camerounaise et mère de trois enfants est arrivée au Maroc en 2017, et a été accompagnée par le projet Amuddu pour l’obtention de son statut d’auto-entrepreneuse ainsi que le lancement de son entreprise de recyclage de cannettes en aluminium. Malgré une situation financière stable, en tant qu’infirmière au Cameroun, Solange prit la décision de rejoindre son mari, qui était sur le territoire marocain depuis plus de dix ans, sans avoir réellement conscience de ce qui l’attendait. Malheureusement, une fois sur place elle se rendit compte que la situation de son mari était précaire. Dès lors, elle prit la décision de rester auprès de lui pour l’épauler tout en pensant à ses filles restées au pays. Un soir, lors d’une promenade au bord de la mer elle eut l’idée de créer sa propre société : « Je sortais énormément au début pour réfléchir un peu au bord de l’eau et un jour j’ai heurté une cannette, je l’ai prise et j’ai commencé à me renseigner sur la valeur de l’aluminium. J’ai découvert que ces cannettes pouvaient être achetées pour être fondues et revendues sous forme de bloc d’aluminium et que cela pouvait générer un revenu. » À partir de ce moment, tout s’enchaîna. Elle rencontra un des agents communautaires Amuddu, Alpha Camara, lors d’une rencontre dans une association, qui l’a informé du projet et de l’offre de service du service public de l’emploi (ANAPEC) à l’égard des personnes migrantes. Une fois inscrite à l’ANAPEC, Solange eu l’opportunité de suivre de nombreuses formations notamment sur la réalisation d’un business plan, ce qui lui permit de passer de l’informel au formel. Sélectionnée par l’ANAPEC pour bénéficier d’une mesure d’appui mise en place par le projet, Solange présenta son projet de recyclage de cannette face à un jury lors d’un comité d’octroi, à la suite de quoi un financement lui a été accordé. De là, la fondation Ajial, partenaire du projet Amuddu, qui assure un accompagnement post-création des personnes porteuses de projets migrantes et réfugiées, a soutenu Solange, notamment à travers des rencontres ponctuelles et des formations sur le marketing, la commercialisation, la gestion des ressources, etc. Ce financement et le suivi rapproché par le projet ont permis à Solange d’acheter un triporteur, des bottes et une combinaison de travail, un casque ainsi que des gants afin de travailler dans de bonnes conditions et en sécurité. À ce jour, Solange vit de son activité en récupérant les cannettes de plusieurs restaurants et en faisant des opérations de nettoyage sur la côte à Rabat et peut ainsi contribuer à la prospérité de sa famille. Dans un futur proche, elle souhaite agrandir son entreprise en engageant principalement des femmes de son entourage en situation de vulnérabilité. Son projet prenant de l’ampleur intéresse de plus en plus des entreprises de recyclage qui l’ont déjà contacté. Par conséquent, Solange pense à développer son activité sur un périmètre plus large pour ainsi vendre une plus grande quantité de cannettes et faire prospérer son projet. 


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    Marokko MOR1605211

  • Signature d'un nouveau partenariat pour Enabel Mauritanie

    Signature d'un nouveau partenariat pour Enabel Mauritanie


    Aminata KANE | 07/03/2022

    Ce 7 mars a eu lieu la signature du partenariat entre Enabel et la Banque AL- IBDAA qui contribuera à l’accès durable des produits et services financiers adaptés aux besoins des populations rurales de la Mauritanie à travers le programme RIMFIL dans l’Assaba, le Guidimakha et les deux Hodhs. Les objectifs spécifiques de l’action sont le renforcement des capacités d'intervention de AL-IBDAA et la promotion de mécanismes et de produits financiers adaptés aux acteurs des filières agricoles et pastorales.#enablingchange #actofimpact


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    Mauritanië MRT19001

  • INTEGRA au cœur de l’insertion socio-professionnelle des migrants de retour

    Guinée: Au cœur de l’insertion socio-professionnelle des migrants de retour


    Paul Guy COUMBASSA | 07/03/2022

    Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (INTEGRA), financé par l'Union européenne, contribue à l’insertion sociale et professionnelle de milliers de jeunes en Guinée, y compris les personnes migrantes de retour. À l’occasion de la journée internationale des migrants (le 18 décembre), INTEGRA met en lumière l’un des parcours d’intégration proposé à ces derniers, celui mis en œuvre par l’agence belge de développement - Enabel. L’Organisation Internationale pour les Migrants définit la migration irrégulière, appelée aussi clandestine, comme « un mouvement contrevenant à la réglementation des pays d’origine, de transit et de destination ». Un migrant peut être entré dans le pays avec de faux papiers, résider dans le pays en violation des conditions de visa (ou de permis de résidence), ou être employé de manière irrégulière. Le phénomène de migration irrégulière s’est fortement accentué ces dernières décennies. Les causes en sont multiples : précarité, crises politiques sur le territoire d’origine, inégalités économiques et sociales, conditions climatiques et sanitaires parfois extrêmes, catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique… Bien qu’il soit difficile de connaître la cause principale de départ des migrants, les données recueillies par Enabel dans le cadre du programme INTEGRA nous laissent penser qu’elle est d’ordre économique pour 72% des Guinéens.  D’autre part, 74% des migrants subsahariens se dirigent vers les pays de la CEDEAO, bien loin du stéréotype de l’Eldorado occidental et 3,5 millions de Guinéens vivent au Sénégal. Un contexte socio-économique déficient La Guinée compte environ 13 millions d’habitants dont plus de la moitié vit sous le seuil de pauvreté mondial.  L’accès aux services sociaux de base est très restreint pour la majeure partie des Guinéens. Le chômage est un fléau qui touche la jeunesse et les femmes, rendant les perspectives d’emplois pérennes très faibles. Dans ce cadre économique précaire, le recours à la migration clandestine s’offre comme une issue à de nombreux jeunes désirant changer le cours de leur destin. « Je suis un migrant de retour, j’ai vécu pendant huit mois en Algérie. J’ai choisi de voyager à cause des difficultés quotidiennes, notamment à cause du manque d’argent et de mes relations difficiles avec mes parents. J’ai donc pris la décision de quitter mon pays à l’âge de 19 ans. J’ai traversé le Mali par le désert, puis arrivé en Algérie, j’ai trouvé un emploi dans une fabrique de briques en ciment. J’avais besoin d’argent pour subvenir à mes besoins donc je n’ai pas hésité une seconde malgré le fait que je sois mal payé. Le patron employait déjà un employé vieillissant donc je représentais pour lui une main d’œuvre jeune et moins chère. Néanmoins, j’ai apprécié ce travail car il m’a permis de survivre pendant une longue période. » Bah Mamadou Sadjo – 22 ans, migrant de retour – bénéficiaire du programme INTEGRA L’historique du programme INTEGRA En 2015, la Commission européenne a lancé le Fonds Fiduciaire d'Urgence (FFU) sur les migrations. Ce fonds prévoit des actions en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique. La Guinée a été déclarée éligible au FFU depuis février 2017. Depuis lors, l'UE et les autorités guinéennes ont commencé à mettre sur pied un vaste programme de réintégration des migrants de retour et d'insertion socio-professionnelle durable des jeunes Guinéens (INTEGRA) d’une enveloppe globale de 65 millions d’euros. Ce programme de réintégration est exécuté conjointement par la GIZ, le CCI et Enabel, et développé prioritairement sur l’axe géographique Conakry-Labé. Les actions menées par Enabel et ses partenaires que sont le PNUD et l’UNCDF s’articulent autour de : Les opportunités de réussite locale Le programme INTEGRA mis en œuvre par l’agence Enabel a pour objectif l’insertion socio-professionnelle de 1950 migrants de retour. Depuis le début du programme en 2018, ce sont 866 jeunes migrants de retour qui ont bénéficié d’un appui dans leurs projets professionnels. Ce chiffre devrait doubler en 2022. Ces jeunes ont suivi un programme de formation de neuf mois leur permettant de développer des compétences dans des métiers d’avenir. « Quand le programme INTEGRA est arrivé à Pita cela a été pour moi une opportunité pour renforcer mes compétences. J’ai décidé de me consacrer à la formation « en semaine », ce qui me permet d’allier théorie et pratique : ma formation chez INTEGRA et mon stage chez mon mentor qui est maitre plombier m’ont permis d’acquérir le métier et des compétences dans le domaine de la plomberie. Cela m’a demandé beaucoup de courage mais je suis déterminé à réussir chez moi, en Guinée. Aujourd’hui, grâce à Dieu et au programme INTEGRA, je décroche même des petits contrats dans ma communauté et ça me rend fier. Je participe aux cotisations sociales dans ma famille. Désormais ma mère et mes oncles me voient comme un jeune sur lequel la famille peut compter. Bah Mamadou Sadjo – 22 ans, migrant de retour – bénéficiaire du programme INTEGRA   Des partenaires mobilisés pour lutter contre les causes de la migration irrégulière Dans le cadre du programme INTEGRA, financé par l’Union Européenne, cinq agences dont Enabel, le PNUD et l’UNCDF contribuent à œuvrer pour toucher différentes cibles, notamment des jeunes de 18 à 35 ans peu alphabétisés, en leur permettant d’obtenir des apports financiers. Les chiffres clés de la migration chez INTEGRA sur la composante ENABEL 1528 jeunes bénéficiaires -soit 73% des adhérents au programme ont été sensibilisés aux dangers de la migration irrégulière, à l’approche psychosociale et aux opportunités locales d’insertion professionnelle.La réalisation d’infrastructures socio-économiques par des entreprises locales La création d’emplois à travers des parcours d’intégration et de formation La stimulation de l’accès des jeunes à un coaching entrepreneurial et aux produits financiers appropriés La sensibilisation des populations aux risques de la migration irrégulière1659 migrants guinéens ont été identifiés dont 866 intégrés au programme. 72% sont des migrants économiques. 23% des migrants sont des femmes. La migration vers les pays de la CEDEAO constitue 74% des flux migratoires guinéens.


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    Guinee GIN170091T

  • EN ROUTE VERS L’EMPLOI Comment créer de nouvelles opportunités pour les jeunes Guinéen·nes

    En route vers l'emploi ou comment créer de nouvelles opportunités pour les jeunes Guinéen·nes


    Paul Guy COUMBASSA | 07/03/2022

    En Guinée, Enabel travaille avec de jeunes Guinéen·nes sans emploi et des personnes migrantes qui sont retournées dans leur pays. Si certains tentent de rejoindre l’Europe, 75% d’entre eux préfèrent migrer vers les pays voisins ou le Maghreb. Rien qu’au Sénégal, pays limitrophe de la Guinée, on compte quelque 3,5 millions de Guinéens.Ces jeunes ont quitté leur pays principalement pour des raisons économiques, mais sont revenus après un voyage de plusieurs mois ou années. De retour, ils sont complètement démunis, désillusionnés et souvent honteux que leur voyage n’ait pas eu l’issue don’t ils avaient rêvés.UN NOUVEAU DÉPARTLa Coopération belge au développement veut offrir à ces jeunes un nouveau départ : ils·elles reçoivent une formation professionnelle et un soutien financier pour lancer leur propre entreprise. Cela leur redonne confiance en leurs propres capacités : Ils· elles sont financièrement indépendants et peuvent également subvenir aux besoins de leur famille.En offrant aux jeunes une formation qui correspond aux besoins du marché du travail, ils sont moins susceptibles de partir dans l’espoir d’une vie meilleure, et ils peuvent contribuer à l’économie de leur propre pays. Une économie plus performante, à son tour, entraînera une amélioration des soins de santé, des infrastructures et de l’éducation, et aboutira à une société plus forte et tournée vers l’avenir.En cinq ans, Enabel, en collaboration avec l’agence de développement allemande GIZ, le Centre du Commerce International CCI, le Fonds d’équipement des Nations Unies FENU et le Programme des Nations Unies pour le développement PNUD, ambitionne de donner du travail à 15 000 personnes. L’Agence belge de développement se concentre sur les personnes peu qualifiées âgées de 18 à 35 ans. 6.000 jeunes, don’t 2.000 migrants de retour, recevront un accompagnement complet pendant 9 mois. Une vingtaine de formations sont proposées, telles que plombier, électricien ou maçon. Ces formations techniques sont d’abord organisées dans les chantiers écoles, puis elles deviennent des formations à part entière. Des cours d’alphabétisation et des formations financières sont également proposés.LE MOT À DIRE DES GUINÉENS DE RETOUR AU PAYSMamadou Bah est un jeune homme de 22 ans.Il a quitté la Guinée à l'âge de 19 ans à la recherche d'un avenir meilleur.« J’ai décidé d’émigrer à cause des difficultés quotidiennes ici en Guinée : je n’avais pas d’argent et mes relations avec ma famille étaient très tendues. Je me suis rendu au Mali, puis j’ai traversé le désert jusqu’en Algérie. J’ai facilement trouvé du travail dans une cimenterie et j’y suis resté pendant 8 mois. Le salaire était très bas, mais je n’avais pas le choix et j’ai accepté le travail, j’avais besoin d’argent pour survivre. Mon objectif était d’aller en Europe. Enfant, j’ai toujours voulu aller en Allemagne. Mais ce rêve s’est effondré lorsque les autorités algériennes m’ont arrêté et renvoyé au Niger. J’ai été enfermé pendant cinq mois dans un centre de transit pour immigrants illégaux. Je voulais appeler mes parents et leur demander de m’envoyer de l’argent pour que je puisse tenter à nouveau de me rendre en Europe, mais j’ai finalement abandonné et décidé de revenir en Guinée.Une fois rentré, les amis et la famille se moquaient de moi. Cela a été un coup très dur psychologiquement et n’a pas rendu la réintégration facile. J’ai décidé de suivre une formation de plomberie et j’ai rejoint le projet d’Enabel.. J’ai combiné la formation avec mon stage pratique de plombier : une combinaison intense mais j’étais déterminé à réussir !La formation m’a amené là où j’en suis aujourd’hui : j’ai un métier, et je décroche déjà des petits boulots ici et là en tant que plombier, ce qui me rend très fier ! Je peux contribuer à la sécurité sociale de la famille et je sens que leur opinion sur moi est en train de changer : ils voient maintenant que je suis un jeune entrepreneur sur lequel ils peuvent compter. »Aissatou Barry, femme de 35 ans.À travaillé plusieurs années en Mauritanie mais est revenue pour sa famille.« Je suis partie en Mauritanie en 2005 et j’y suis restée pendant 7 ans. Le voyage n’a pas été facile, je n’avais ni carte d’identité ni passeport. J’ai fait un dangereux voyage via le Sénégal, en traversant le fleuve jusqu’en Mauritanie. Les passeurs nous ont dit d’attendre après 22 heures pour traverser. Mais la police maritime a repéré notre bateau et nous a ramenés au Sénégal. Nous avons réessayé quelques heures plus tard et cette fois nous avons réussi à atteindre l’autre rive. Nous y sommes restés deux jours dans un hangar sombre, sans nourriture. Nous avons attendu une voiture pour nous emmener à la capitale Nouakchott. Une fois sur place, de nouveaux défis m’attendaient : je ne comprenais pas un mot d’arabe, ce qui a rendu mon intégration très difficile. La première année, je n’ai presque jamais quitté la maison. J’ai suivi une formation de coiffeuse, puis de couturière, et j’ai trouvé du travail dans un atelier de couture. Mais après sept ans, ma mère me manquait trop et je voulais retourner dans mon pays natal pour revoir ma famille.De retour chez moi, je me suis inscrite au programme de formation d’Enabel. J’ai vu beaucoup d’autres femmes y participer et j’ai trouvé que c’était un bon moyen de trouver du travail ici et de travailler sur mon avenir. J’ai suivi des cours d’alphabétisation et une formation pour devenir vitrier. J’espère vraiment créer ma propre entreprise à l’avenir, car cela me permettrait d’être indépendante et de m’occuper de mes trois enfants. »LE PROJET EN CHIFFRES CLÉSDurée : 2018 – 2023Partenaires : GIZ, CCI, FENU et PNUDFinancement: Union européenneBudget: 35 millions d’eurosJeunes soutenus par Enabel :Jeune âgé de 18 à 35 ansJeunes sans emploi avec peu ou pas de formation professionnellePersonnes migrantes de retour


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