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SOCIEUX+ EU Expertise on Social Protection, Labour and Employment is extending its network of Focal Points and invites public institutions and social partners from the 27 EU member states to be part of this network.Public institutions and social partner organisations with relevant expertise in social protection systems and/or employment policies may register as SOCIEUX+ Focal Points by completing a simple questionnaire. They will receive alerts and notifications of new SOCIEUX+ activities as soon as they are published.The network of SOCIEUX+ Focal Points includes national, regional, and local public institutions, academic organisations and centres of excellence, and leading social partners.SOCIEUX+ Focal Points serve as voluntary points of contact between the institution’s network and the SOCIEUX+ Facility. They are invited to play a connecting role in the mobilisation of public expertise, by disseminating the Facility’s Calls for Experts and collaborating on the identification of relevant expertise for SOCIEUX+ activities.SOCIEUX+ missions are normally of short-term duration – one to two weeks – and can be carried out on site or remotely. More than 155 partner countries are eligible. The experts are mobilised normally in two-person teams coming from different institutions. More details on the mobilisation of experts can be found in our Guide for Experts and Collaborative Institutions.
Le Projet d'amélioration de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement (PEPAK) accompagne la Commune Urbaine de Koulikoro dans la mise en œuvre de son plan stratégique d'assainissement. Les travaux de construction de la station de traitement des boues de vidange (STBV) de la STBV au Mali se poursuivent. Nos équipes font régulièrement des visites de chantier pour suivre l'état d'avancement.A travers la réalisation de cette infrastructure, le PEPAK veut apporter une innovation de taille dans le domaine de l'assainissement au Mali. La construction de la STBV contribue à réduire les dépôts anarchiques qui constituent un véritable danger pour les populations de la ville de Koulikoro ainsi que leurs environnements, mais aussi à rendre des fertilisants organiques répondant aux normes sanitaires disponibles pour la population grâce aux technologies déployées par la STBV.
Enabel au Maroc encourage l’autonomisation des femmes à travers le projet Amuddu en améliorant l’employabilité des femmes issues de la population migrante. En effet, cette amélioration passe, d’une part, par une adaptation de leur profil professionnel afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi ou d’être mieux outillé pour lancer une initiative d’auto-emploi et, d’autre part, par un meilleur accès aux mesures existantes d’appui à l’insertion économique. L’accès aux services publics est une opportunité pour ces femmes de sortir de la précarité et de passer de l’informel au formel. Marcel Olivier Gnahe, agent communautaire du projet Amuddu à Casablanca, souligne également : « L’intégration économique des femmes est essentielle afin de leur donner l’opportunité d’être présentes auprès de leurs enfants et d’être considérées comme un pilier par leurs proches. Elles contribueront ainsi à l’épanouissement de leur famille. » À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, Enabel part à la rencontre de Thérèse Koulibali et Marie Nduguo qui souhaitent nous partager leur expérience en tant qu’apprenties au sein d’un centre de formation de l’Entraide Nationale à travers le projet Amuddu. Thérèse Koulibali, apprentie en esthétique, a connu le projet Amuddu par l’Association marocaine d’appui à la promotion de la petite entreprise (Amappe). Dans le cadre de cette formation, Thérèse parfaire ses connaissances du métier d’esthéticienne et se construit par la même occasion un réseau social et professionnel. « [Cette formation] nous permet de nous détendre, tu sors et tu apprends quelque chose. Ça apporte un plus dans ta vie. Nous bénéficions également de la chaleur, de la famille qui nous accueille, les enseignants sont vraiment gentils. Grâce à ce projet, nous sommes autonomes, parce que lorsque tu as un diplôme, ça te permet de t’installer, ça te permet de travailler c’est très important pour nous. » Marie Nduguo, également apprentie en esthétique, ajoute qu’à l’avenir elle voit sa vie évoluer positivement, car en plus d’avoir l’opportunité d’ouvrir son propre salon d’esthétique et de devenir autonome financièrement, elle pourra venir en aide à sa famille. Ces témoignages vecteurs d’espoir reflètent la mission première du projet Amuddu d’améliorer l’employabilité des personnes migrantes et réfugiées en facilitant l’accès aux dispositifs existants d’orientation et de formation professionnelle, et en les accompagnant dans leur recherche d’emploi ou le lancement d’une initiative d’auto-emploi pour in fine améliorer leurs conditions de vie.
Nos collègues du Projet COPOL contribuent au renforcement des capacités opérationnelles des conducteurs des unités nationales d’investigation Dans la cadre de la mise en œuvre de leurs activités, nos collègues du Projet de Soutien aux Unités Nationales d’Investigation Composante Police G5 Sahel BF (COPOL) ont facilité le renforcement des capacités d’une dizaine de conducteurs de véhicule des unités nationales d’investigation. Au cours du mois de novembre 2021, des agents des unités nationales d’investigation, soutenus par le projet COPOL (financé par l’Union européenne et mise en œuvre par Enabel Burkina Faso) ont bénéficié d’une formation à la conduite préventive et défensive dans un contexte actuel d’insécurité. Selon Patrick VANHEES, Expert international en Police Judiciaire pour le compte du Projet de Soutien aux Unités Nationales d’Investigation Composante Police G5 Sahel BF, cette formation a vu la participation effective de 10 conducteurs au centre de formation de l’Institut Supérieur de Management des Risques (ISMR) situé à Ouagadougou. La formation s’est déroulée en deux phases. La première a consisté à des présentations sous forme d’exposé magistral dans la salle de formation de l’ISMR. C’était essentiellement des connaissances théoriques qui leur ont été enseignées. Après la phase théorique, place a été faite à la seconde qui était purement pratique. Elle consistait à mettre en œuvre des cas pratiques sur des terrains difficiles, voire sur des routes presque impraticables. Aux dires de notre collègue Patrick VANHEES : “Cette méthode de travail et d’apprentissage a permis aux participants de mieux s’imprégner des réalités tant difficiles et passionnantes de la conduite préventive et défensive. Ils ont vraiment apprécié notre manière de leur transmettre les connaissances. C’est cela aussi notre objectif qui était de contribuer efficacement au renforcement de leurs capacités.” Les impétrants ont appris également des connaissances pratiques sur les gestes qui sauvent et sur la mise en œuvre des mesures anti incendies comme par exemple l’utilisation de l’extincteur du véhicule. L’objectif général de cette formation était de renforcer les capacités techniques et sécuritaires des conducteurs appartenant aux unités nationales d’investigation. Zone géographique : Burkina Faso (tout le territoire) Financement : 3.500.000 euros Bailleur : Union européenne Durée : 18 mois Objectif : Contribuer à la stabilisation de la région et à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans la zone de la Force conjointe du G5 Sahel. Geoffroy ZONGO Communication Officer
Chanter et danser pour dénoncer les violences basées sur le genre: le collectif symbiose dit stop aux violences basées sur le genre.La nouvelle trouvaille du programme santé droits sexuel et reproductifs (#SDSR) pour dénoncer les violences basées sur le genre (#VBG) a consisté à sensibiliser les populations, principalement celles de la région du Centre-Est à travers la musique. Des chantres locaux mobilisés sous l’appellation « Collectif symbiose » ont produit des œuvres de belles factures dans les principales langues parlées dans la région (clips vidéo et sonorités) qui se laissent écoute avec émotion. Vous pouvez les télécharger sur le lien suivant :Unissons les voix contre les violences sexuelles au Burkina Faso - YouTubeCes œuvres musicales ont été largement diffusées à travers les médias au niveau national et local lors de la commémoration des #16joursd’activismesurlaviolencebaséesurlegenre, tenue du 25 novembre au 10 décembre 2021 au niveau mondial.
Enabel s’engage dans la lutte contre l’impunité au Burkina Faso et dans le renforcement de l’accès à la Justice dans le ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou.Le Projet d’appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité au Burkina Faso (PARJI) s’inscrit dans une démarche globale d’Enabel visant à accompagner les efforts de l’Etat en matière de paix et de sécurité dans le pays. Enabel met en œuvre un projet d’appui à la justice afin de renforcer la crédibilité de l’institution judiciaire et lutter efficacement contre le sentiment d’impunité à travers le pays. Cette initiative est pleinement soutenue par l’Union européenne, à hauteur de 3.8 millions d’euros, dans le cadre de son programme Justice au Burkina Faso dont l’intervention vise à répondre aux besoins des juridictions et des justiciables dans le ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou. Le PARJI vise à renforcer l’offre et la demande de justice au Burkina Faso à travers l’amélioration du fonctionnement de la chaine pénale et un meilleur accès à la justice pour les populations de ses zones d’intervention. Depuis mai 2021 et pour les trois prochaines années, l’intervention d’Enabel permet d’accompagner les autorités judiciaires afin d’assurer un meilleur traitement des infractions, notamment celles économiques et financières, et de répondre aux exigences de l’Etat de droit dans le respect des procédures en vigueur. Le renforcement du système judiciaire se matérialise également par l’appui à certains auxiliaires de justice tels que les interprètes judiciaires et les services de médecine légale dont les rôles et les moyens sont en train d’être renforcés. En complémentarité avec le portefeuille climat en cours de finalisation, l’intervention lancera prochainement un micro-projet d’appui à la gestion des conflits fonciers ruraux dans le Centre-Nord
Le renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure par le projet STABEST au Burkina Faso améliore leur interopérationnalité en faveur de la sécurité et de la protection des populations. A considérer les défis sécuritaires et la crise humanitaire auxquels fait face le BF aujourd’hui, on serait tenté de croire que les efforts des partenaires au développement, à la stabilisation et au retour à la paix ne portent pas des fruits. Ce n’est pas ce que pense Birahim Sambiso, 55 ans, qui vit et travaille dans l’une des régions en proie à l’insécurité. Comme ses autres camarades, il a été formé comme formateur par le projet d’appui à la stabilisation à l’Est du BF. Depuis lors, il travaille sans relâche pour former d’autres et travail sans relâche pour la protection des populations contre les menaces et attaques des Groupes armés. Il dit avoir amélioré ses méthodes de travail et sa collaboration avec les communautés et les populations. Il reconnait qu’il y a beaucoup des défis mais le projet Stabest est de grande importance dans les performances qui sont les siennes et celles de ses camarades. Il raconte : « Le projet nous aide à cultiver l’esprit de travailler ensemble sur le terrain pour la sécurité des populations. L’inter-opérationnalité et la cohabitation entre nous a fort augmenté. Ce qui nous prenaitdes semaines pour harmoniser, aujourd’hui nous l’harmonisons en moins d’une heure [… lorsqu’il faut opérer ensemble et assurer la protection des populations. Nous avons déjoué plusieurs attaques grâce aux connaissances acquises lors des formations en tron commun (TC) et en tronc spécialisé (TS). Ça vous étonne que je vais prendre un exemple où j’ai perdu deux hommes. Oui, puisque si on n’avait pas encore eu la formation et les autres appuis, on allait tous se faire tuer. Mais les collègues ont appliqué ce ’ils avaient appris, jusqu’à prendre le dessus. Tout le monde a remercié STABEST à la fin et ça nous a donné la motivation de continuer à nous engager pour la protection des populations. Les formations sur la gestion des crises, les exercices de simulation des crises et de prise de décision et d’intervention nous permettent d’interagir. Regardez ce que la mise en place des cadres de concertation et les activités de sensibilisation a fait dans notre région. Le dialogue est permanent avec les populations, les abus ont sensiblement diminué. Ce sont nos interlocuteurs. Nous travaillons de manière à renforcer et maintenir la confiance comme le projet nous l’a appris. Ça nous rend efficace car nous pouvons compte sur les populations confiantes et elle peut compter sur nous. Il y a des défis mais la motivation est là. Les bénéficiaires des formations STABEST ont la motivation haute car ils savent qu’ils sont bien formés, et ont les techniques nécessaires pour se protéger, protéger les populations, anticiper et répondre. Il faut vraiment reconnaitre la force du projet STABEST sur notre efficacité." Le projet STABEST dans ses phases 1&2 vise à contribuer au processus de stabilisation à l’Est du FB. Il est financé par l’UE.
On 4th November 2021, the Teacher Training Education Sandbox was selected as one of HundrED's most impactful and scalable innovations for the Global Collection of 2022.The TTE Sandbox, a distance learning strategy, was developed with the 5 National Teacher Training Colleges (NTCs) to address the needs that arose from the closure of schools in March 2020. It was created as a fast track response to the COVID-19 pandemic by the NTC lecturers in collaboration with Enabel’s Teacher Training Education (TTE) project and the Ministry of Education and Sports in Uganda.At the HundrED innovation summit, the Sandbox was deemed an easily implementable distance learning strategy that only requires the use of a digital device and was rated effective in harnessing EdTech due to its digital aspects in training. The Sandbox was equally recognized for being cost-effective, impactful and sustainable through some of its components such as: The helpdesk (for peer to peer support in ICT related issues);monthly communities of practice (CoP) conducted by NTC staff for their peers and ICT Masterclasses for students through Zoom calls to introduce new ICT tools that foster distance teaching and learning;and the one-stop portal (on which lecturers can upload their learning material, using the tools they learn during the CoPs).This global recognition by the HundrED is a proud moment for the TTE project because the Sandbox is ensuring the continuity of teaching and learning in the NTCs. A recently concluded study on e-learning readiness indicates that 83% of NTC lecturers and 62% of NTC students are actively participating in distance learning which proves that the TTE Sandbox is creating impact.Presently, Enabel is piloting the adoption of the tools from the Sandbox (Moodle and Padlet) to other training institutions, ministries and development partners.To try it out visit: TTE Sandbox (padlet.com)For more information about the TTE Sandbox, visit: https://www.enabel.be/story/even-times-covid-19-learning-shouldnt-wait
Idrissou INOUSSA BOURAÏMA, Lodjou N. Fidèle CAKPO et Joachim Césair BOCO ont reçu leurs certificats de fin de formation après avoir été déclarés aptes et agréés pour assurer en toute sécurité le pilotage des nouveaux remorqueurs de type ASD AMAZONE et Bio GUERRA acquis récemment par le Port Autonome de Cotonou. Monsieur Joris Albert THYS, Directeur Général du Port Autonome de Cotonou, M. Martin DEROOVER, Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Royaume de Belgique près le Bénin ont procédé ce jour à la Station de remorquage, quai Nord, à la remise officielle de certificat de parcours d’acquisition de compétences sur le remorquage à l’arrière des navires de 300ml avec des remorqueurs de type ASD à ces 03 capitaines méritants. Au terme de plusieurs séries de formations qui ont démarré en 2019, ces 03 capitaines sont aujourd’hui à même de remorquer de façon indépendante par l’arrière les navires de 300ml. Ils viennent ainsi d’atteindre un levier important du pilotage des remorqueurs de type ASD. Administrée par les instructeurs de BRABO et du Port of Antwerp International (PAI) sur financement de l’Agence belge de développement Enabel, cette formation est un véritable transfert de compétences qui permettra au Port Autonome de Cotonou de renforcer l’efficacité, la célérité et la sécurité lors des manœuvres. En effet, 8 Pilotes, 8 Capitaines de remorqueurs et 15 Matelots ont bénéficié dès 2019, sur financement d’Enabel, d’un parcours d’acquisition de compétences.Celui-ci a démarré par un diagnostic de la situation via des évaluations individuelles des capacités de départ des agents à former. Il s’est poursuivi par une série de formations au Port d’Anvers. Les Capitaines ont bénéficié de 4 semaines de formation sur les simulateurs de BRABO à Anvers entre 2019 et 2020. Les meilleurs y sont retournés 1 à 2 fois pendant 2 semaines pour affiner la bonne maîtrise des manœuvres. Le modèle du Port de Cotonou a été installé sur les simulateurs à Anvers et décrivent un environnement simulé qui imite la réalité de la meilleure façon possible. Ces entrainements sur simulateurs se sont déroulés entre juin 2019 et mai 2021 pour ce qui concerne les Capitaines de remorqueurs. Les experts mobilisés par Port of Antwerp International (PAI) pour ce parcours, font un accompagnement régulier post formation sur site à Cotonou à bord des remorqueurs du Port.
Le projet d’Appui aux Droits à l’Accès à l’eau potable et à l’assainissement de la ville de Fada N’Gourma (PADEAPA) vise à améliorer le niveau d’accès durable à l’eau potable de la ville de Fada N’Gourma, le développement de l’assainissement de celle-ci et à la promotion du droit d’accès à ces services en milieu urbain. Cette ville qui compte aujourd’hui plus de 160.000 âmes autochtones fait face à une grande vague de déplacé interne évaluée à plus de 60 000 habitants. Malheureusement, le niveau d’accès à l’eau potable et à l’assainissement est faible avec des coupures d’eau qui dure 3 jours. Nous travaillons essentiellement sur trois volets dans le but d’impacter l’ensemble de la population de la ville de Fada N’Gourma à travers nos actions. Il s’agit du : Volet amélioration de l’accès à l’eau potable dont les travaux en cours avec pour objectif augmentation de la capacité de production d’eau de la ville. Ainsi, Enabel contribue à travers la construction d’une station complète de traitement d’eau 200 m³/heure et des ouvrages de stockage d’eau (une bâche de 200 m3, une bâche de 500 m3 et un château d’eau de 500 m3) ; Volet assainissement où Enabel vise à contribuer à améliorer le cadre de vie des élèves et des enseignants pour un bon rendement scolaire. L’impact souhaité passe par la construction de latrines en milieu scolaire dans 26 écoles de la ville de Fada N’Gourma et la formation des bénéficiaires des équipements sur les notions d’hygiène et salubrité ; Volet renforcement des capacités où Enabel contribue à renforcer les capacités des bénéficiaires à travers des ateliers de sensibilisation et de formations sur l’hygiène l’eau et l’assainissement.
Démarré depuis le 20 juin 2019, le projet de Développement de l’Entreprenariat dans la Filière Ananas « DEFIA » a connu sa revue à mi-parcours. Cette évaluation externe est orientée sur la redevabilité et sur la prise de décisions stratégiques. Elles apportent des réponses aux questions « comment » et « pourquoi » et sont indispensables à l’appréciation de la valeur des résultats atteints et de l’ensemble du processus de mise en œuvre du projet. Au terme de trois semaines de travail marquées par des échanges et visites aux bénéficiaires, acteurs et partenaires des projets-programmes intervenants dans la filière ananas, les évaluateurs ont présenté en présence des parties prenantes du projet les résultats de l’évaluation le vendredi 19 novembre 2021 à l’Infosec de Cotonou.Selon Hubert CATHALA, Responsable revue portefeuille et expert agriculture et Paul ONIBON, Expert Agriculture, les bénéficiaires et acteurs rencontrés reconnaissent la valeur ajoutée des interventions de l’Agence belge de développement « Enabel » dans le secteur agricole de manière générale et dans le développement de la filière ananas, de façon spécifique. L’équipe des évaluateurs a fait observer que malgré la crise sanitaire liée à la COVID19, le projet DEFIA après 2 ans de mise en œuvre a enregistré des avancées acceptables avec un taux de décaissement de (26%) et des engagements de (37%) un peu faible mais rattrapable. Avancées notables... Le Projet DEFIA du point de vue pertinence contribue à la mise en œuvre et à la réalisation des objectifs du Programme National de Développement de la Filière Ananas (PNDFA), l’approche « chaines de valeurs » et l’outil cluster agricole développés par le projet correspondent à des options stratégiques du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), l’ananas est une des 7 filières à Haute Valeur Ajoutée désignées comme prioritaires par le gouvernement (Programme d’Actions du Gouvernement « Bénin Révélé ») et sa production est mise en œuvre par des producteurs familiaux et permet une activité de transformation artisanale. Plusieurs facteurs de blocage tels que l’accès des producteurs aux rejets d’ananas (en quantité et qualité) ou l’accès des agri-entrepreneurs de la filière au financement (subventions et prêt) ont été levés grâce à cette intervention. Par ailleurs, la promotion du numérique présente un potentiel d’appui à la structuration de la filière mais à ce stade du projet il demande encore à être développé et/ou consolidé. Du point de vue efficacité, 380.000 avec un bénéfice net de 700 000 FCFA/ha. On observe entre autres résultats: - Une augmentation des superficies d’ananas de 260 ha à Allada (1281 ha contre 1021 ha avant le projet) ; - Une augmentation du nombre d’agri-entrepreneurs (297 producteurs, 6 distributeurs) et une extension de la production dans de nouvelles zones (31 communes soit 5010 ha) ; - Le renforcement de 12 COPSA (sur 29 identifiés) avec la création d’activités rémunératrices pour 183 jeunes - 17 nouveaux contrats de ventes - Un début de structuration de la filière ananas - Une augmentation du nombre de cluster (16) et de leurs adhérents (et formalisation des échanges)- Le renforcement des Organisation Paysanne (OP) et OT - Un appui à la création et/ou la professionnalisation des Coopératives de Prestation de Services Agricoles (CoPSA) - Une meilleure régulation des prix - L’émergence de l’AIAB mise au crédit de DEFIA - Le renforcement des Agences Territoriales de Développement Agricole (ATDA). De même, l’amélioration des services de financement de l’entreprenariat dans la filière ananas est constatée avec : - L’augmentation du nombre d’acteurs de la filière accédant au crédit - La mise en place Centre de Promotion de la Micro Entreprise - Réseau National des Caisses Villageoise d’Epargne et de Crédit Autogérées du Bénin (CPME-Renaca) - Le renforcement des capacités des 6 Institutions de Micros Finances (IMF) partenaires - Le développement de 3 nouveaux produits financiers adaptés à la filière ananas ; fiches/formations sur la filière - L’élaboration et dépôt de 331 demandes de crédit : 166 dossiers financés par les IMF/Banques pour 870,2 millions don’t 243 millions pour les producteurs et 628 millions pour les transformateurs - Pour un financement total de la filière par les IMF/Banques : 1,9 milliards FCFA injectés pour plus de 2 489 agri-entrepreneurs don’t 2 370 producteurs pour 1,2 milliards FCFA, 38 transformateurs pour 674 millions FCFA, 81 commerçants/exportateurs pour 42 millions FCFA. On remarque la construction d’un mécanisme de garantie qui rassure et incite les IMF à faire désormais des crédits aux producteurs avec : - L’amélioration des plafonds de crédits - L’allongement de la durée des crédits (entre 18 et 36 mois) - Un mécanismes (de crédit et de garanties) perçus comme innovants et appréciés des acteurs de la filière. - L’accès au crédit facilité par les clusters - Le renforcement de la confiance dans la filière et la facilitation de l’accès au crédit par les partenariats avec les banques. A travers le FNDA, DEFIA a octroyé des subventions pour un montant total de 270 millions FCFA pour 7 agri-entrepreneurs auxquelles sont venus s’ajouter les contributions personnelles des agri-entrepreneurs de 312,5 millions FCFA et des crédits associés de 677 millions FCFA (soit un effet de levier : 3,68). Concernant l’efficience du projet DEFIA, Enabel est considérée par les bénéficiaires et acteurs du projet comme une institution pragmatique, à l’écoute, avec de bonnes capacités d’adaptation. Par ailleurs, les méthodes de travail employées minimisent les risques. La stratégie de pilotage (la délégation des travaux) à travers des partenaires locaux avec une forte expérience de la thématique (notamment à travers des conventions de subsides) est globalement efficiente. La mutualisation des moyens au sein du portefeuille est favorable (à priori) à l’efficience (mais vécue par certains comme une contrainte).
Le mardi 30 novembre 2021, le Ministre délégué chargé de l’Elevage et de la Pêche a inauguré le nouveau port de pêche de Mopti.Le Projet d’Appui à la Filière Halieutique au Mali (PAFHa+) a réhabilité et consolidé les aménagements du nouveau port. Le PAFHa+ est un projet de sécurité alimentaire et nutritionnelle cofinancé par l’Union européenne et l’Agence Française de Développement (AFD). Il est mis en œuvre par Enabel, l’Agence Belge de Développement. Mopti reste le premier site de débarquement et de commercialisation de poisson au Mali, plus de 6.400 tonnes de poisson frais sont commercialisées chaque année à Mopti. Pour faciliter ces opérations et améliorer l’hygiène et la qualité des produits halieutiques, le PAFHa+ s’est engagé dans la réalisation d’infrastructures et la fourniture d’équipement sur le site du nouveau port de pêche de Mopti. Le coût des travaux de finalisation et de consolidation des aménagements du nouveau port s’élève à 778 millions de FCFA. Etaient présents à la cérémonie d’inauguration l’Adjoint au Représentant Résident de Enabel au Mali , les ambassadeurs de l’Union Européenne, de la France et du royaume de Belgique au Mali. Le nouveau port de pêche de Mopti est bâti sur une superficie d’environ 3 ha, il dispose d’infrastructures et d’équipement modernes qui permettront d’améliorer les conditions de travail et les revenus des acteurs de la filière poisson à travers notamment : - La facilitation du débarquement des produits halieutiques ; - L’amélioration des systèmes de conservation, de transformation de poisson et de commercialisation du poisson ainsi que la réduction des pertes post capture ; - L’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement du port grâce aux ouvrages de voirie et d’assainissement et un meilleur accès à l’eau potable ;-La sécurisation des personnes et des biens avec l’électrification et la clôture du site. Le nouveau port de pêche de Mopti contribuera d’une manière générale au développement économique régional à travers le développement des échanges commerciaux, la création d’emplois et la mobilisation des ressources financières.
Dans l'optique de capitaliser sur les bonnes pratiques, le projet Amuddu a organisé un atelier d’échange avec des agent·es communautaires du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) provenant de plusieurs régions du Maroc, ainsi qu’avec les quatre agent·es communautaires de l’intervention basés à Casablanca et Rabat. Cet atelier fait partie du processus de capitalisation lancé dans le cadre du projet Amuddu afin de systématiser la pratique communautaire testée au sein de l’intervention en partenariat avec l’Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences (ANAPEC). Pour cela, une mallette pédagogique sur l’approche communautaire pratiquée dans le domaine de l’intégration économique des migrant·es et réfugié·es est en cours d’élaboration. Dans ce sens, les échanges et discussions entretenus entre les agent·es communautaires lors de la rencontre avaient pour objectif d’enrichir la boite à outils qui fera partie de ladite mallette. L’atelier fut également l’occasion de créer un espace de partage où toutes et tous ont pu échanger sur les défis de leur travail, les techniques et méthodologies utilisées, ainsi que de potentielles pistes d’action pour la suite. Un atelier de concertation avait déjà été organisé par le projet en mars 2021 de concert avec les partenaires afin d’identifier les éléments stratégiques et opérationnels visant à faciliter l’adoption de l’approche communautaire par les entités concernées par l’accompagnement des personnes migrantes dans leur processus d’intégration économique. Ainsi, la mallette pédagogique élaborée au sein du projet se décline en deux volets : un guide destiné aux institutions publiques souhaitant implémenter ce processus de mobilisation communautaire et une « boite à outils » destinée aux futurs agent.es communautaires.
Pour la deuxième année consécutive, Enabel au Mali à travers le projet de renforcement de capacité (IRC) a lancé la deuxième édition du salon du numérique.Prévu du 30 novembre au 2 Décembre 2021, la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre de la communication, de l'économie numérique et de la modernisation de l'administration accompagné de ses homologues du ministère de l'entrepreneuriat national et de la formation professionnelle et du développement rural. Le thème retenu pour cette édition est « les solutions et technologies du numérique, une opportunité pour l’accélération de la transformation de l’agriculture et des systèmes alimentaires au Mali ». Durant ces trois jours de nombreux acteurs du secteur économique de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire, de l’Agro-industrie, des institutions étatiques, et des organismes de développement, des Startups et porteurs de solutions numériques ainsi qu’un public passionné et désireux de connaissances seront présents. L’innovation apportée pour cette seconde édition a été l’organisation d’un concours et Hackathon à l’endroit des startups et les demandeurs de solutions.La cérémonie d’ouverture a été mise à profit pour remettre le prix aux vainqueurs qui ont été départagés par un jury. Lors de la cérémonie d’ouverture, les autorités régionales ont affirmé que cette activité représente pour eux un événement important du fait qu'elle est une innovation pour eux. Quand au ministre de la communication, de l'économie numérique et de la modernisation de l'administration dans son discours d’ouverture s’est engagé à faire de Koulikoro la capitale du numérique suite aux acquis de Enabel dans la région en matière de digitalisation. Le conseil régional de Koulikoro a également profité de cette cérémonie pour décerner un certificat de reconnaissance à Enabel pour plusieurs points à savoir : L’institutionnalisation de la foire du numérique;La mise en œuvre du plan de formation du conseil régional de Koulikoro ;L’organisation d’une visite d’échange des élus de Koulikoro en Belgique sur la coopération décentralisée;L’appui à l’élaboration de projets de développement;La digitalisation du conseil régional de Koulikoro et la commune urbaine de Koulikoro. Durant ces trois jours, l’occasion sera donnée de participer à : -des échanges sur les produits et services numériques et digitaux pour une Agriculture inclusive et financière disponibles, via un espace d’exposition; -des débats ouverts sur le rôle et place du digital pour supporter la gestion de l’eau pour une agriculture durable ; -des communications sur des thématiques liées aux questions brulantes d’une Agriculture inclusive et sur des pratiques innovantes pour faciliter le financement de l’entreprenariat digital ; -des rencontres Business-to-Business (B2B) pour favoriser le contact direct entre l’offre et la demande en matière du numérique.
Les 8, 10 et 12 novembre 2021 avaient lieu des ateliers régionaux de réflexion sur les dynamiques migratoires et les enjeux de mise en œuvre de politiques publiques sur la migration respectivement dans les villes d’Agadir, Béni Mellal et Nador. Dans le cadre de sa composante recherche-action[1], DEPOMI, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, a une nouvelle fois mobilisé tous les acteurs clés de la migration autour de ces ateliers dans ses trois régions cibles du Souss-Massa, de Béni Mellal – Khénifra et de l’Oriental. Ces ateliers régionaux, organisés avec les soutiens logistique et substantiel des Universités Ibn Zohr (Agadir), Sultan Moulay Slimane (Béni Mellal) et Mohammed Premier (Oujda) ont notamment permis d’approfondir la connaissance du projet sur la littérature scientifique portant sur les dynamiques migratoires dans les trois région cibles, ainsi que de créer des liens durables entre les universités et centres de recherche européens et les universités marocaines. En outre, les ateliers ont également permis d’ouvrir le débat à tous les acteurs (non-académiques)[2] de la migration, protagonistes de l’action que la recherche vise à servir, et de mesurer leurs implications respectives. Chaque atelier régional était divisé en deux parties selon les deux thématiques de travail de la recherche-action que sont l’intégration des ressortissants étrangers et la mobilisation des Marocains résidant à l’étranger. Les premiers panels, sous forme académique, ont permis à des chercheurs, professeurs ou doctorants, de présenter l’état d’avancée de leurs travaux sur la migration. Les seconds, sous forme de dialogue participatif, ont permis aux acteurs de la région de présenter les actions de leurs institutions liées à la migration, ainsi que de mettre en avant leurs principales contraintes et priorités, telles que le manque d’accès aux données ou la structuration d’observatoires régionaux de la migration. Les différents débats ont notamment mis en lumière l’importance primordiale de la participation de tous les acteurs régionaux dans la gouvernance territorialisée de la migration. Accompagné par ses chercheurs associés du Centre d’Etudes de l’Ethnicité et de la Migration – CEDEM (Université de Liège) et de l’Institut de Recherche pour le Développement – IRD, chargés de l’analyse et de la restitution de ces ateliers, le projet DEPOMI visait notamment à affiner sa compréhension des dynamiques migratoires propres à chaque région. Plus concrètement, DEPOMI cherche à définir des questions thématiques prioritaires à traiter dans ces trois régions en fonction des besoins spécifiques de ces dernières. Ainsi, les prochaines étapes de la composante recherche-action, des ateliers thématiques et de formation, pourront être préparées selon les priorités identifiées dans les trois régions cibles. [1] Méthodologie de recherche scientifique qui accompagne le projet dans son appui à la régionalisation des politiques migratoires.[2] Liste non-exhaustive des acteurs régionaux présents : Conseils des régions, Wilayas, Centres régionaux d’Investissement, Haut-Commissariat au Plan (HCP), Cliniques juridiques, Associations de la société civile, Entraide nationale, Académie régionale d’Education et de Formation (AREF), Agence nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC), Direction régionale de la santé.