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  • Pour un environnement plus vert : des déchets papiers aux papiers hygiéniques !

    Burundi : Recyclage innovant des déchets papier en papier hygénique pour un impact écologique réduit !


    Jonas Eric UWIZERA | 11-07-2024

    La réduction de l’empreinte carbone d’Enabel au Burundi ne se limite pas aux actions réalisées pour autonomiser son bâtiment à l’aide de l’énergie solaire et réduire sa consommation de carburant par l’adoption de voitures électriques. Nous allons plus loin et nous attaquons à la gestion de nos déchets de bureaux, dont les déchets papiers.   La démarche de gestion des déchets papiers porte sur un partenariat établi entre Enabel au Burundi et RAMA FACTORY, une société locale qui transforme le papier usagé en papier hygiénique, réduisant ainsi l'empreinte carbone de notre organisation. Désormais, au lieu de brûler les déchets papiers produits par les usages de bureaux, l’entreprise les récupère et les transforme en papiers hygiéniques vendus sur le marché local. Ceci découle de l’engagement d’Enabel envers la durabilité environnementale et son aspiration pour un monde plus vert inscrit dans son agenda 2030. Parallèlement, Enabel au Burundi sensibilise continuellement son personnel à la gestion responsable des déchets organiques, plastiques et papiers. Cette approche vise à réduire la quantité de déchets envoyés dans les décharges et à encourager des pratiques plus respectueuses de l'environnement. L’initiative n’est pas que symbolique : elle est pratique et reproductible ! Enabel démontre qu'en établissant des partenariats stratégiques avec le secteur privé et en conscientisant son personnel, une organisation peut réduire efficacement son impact environnemental.L’initiative prouve que même dans un contexte où les défis environnementaux semblent insurmontables, des mesures tangibles et réalisables peuvent être prises pour inverser la tendance et que de grands pas vers un avenir plus propre, plus sain et plus durable partent toujours de petits pas réalisés avec engagement et détermination.  


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  • Intégrer les soins de santé mentale dans le système de santé pour améliorer la qualité et l’accessibilité

    Santé mentale au Burundi : renforcement des soins et des capacités


    Jean BIRONKWA | 18-06-2024

    La santé mentale fait partie intégrante de la santé et constitue un droit humain fondamental. L'ampleur des troubles mentaux fait de la santé mentale aujourd'hui une priorité de santé publique dans le monde.Dans son dernier rapport sur la santé mentale en juin 2002, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que les troubles mentaux touchaient une personne sur huit dans le monde. L'OMS rappelait également qu'il est possible de prévenir certains troubles mentaux et qu'une majorité d'entre eux peuvent être traités avec succès. Si de nombreux traitements existants et qu'ils ont fait preuve d'efficacité, leur disponibilité et l'accès à des soins adéquats représentent un grand défi dans beaucoup de régions, en particulier dans les pays en voie de développement. Au Burundi, la prise en charge des patients souffrant de troubles mentaux reste un défi au niveau du système de santé. Face à cette problématique, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida avec l'appui de ses partenaires, dont l'Union européenne, a adopté la stratégie de l'intégration des soins de santé mentale dans les soins de santé primaires pour renforcer l’accessibilité aux soins de santé mentale de qualité. En référence aux documents des directives nationales pour l'intégration des services de santé mentale dans le système de santé et aux normes sanitaires nationales, un plan de renforcement des capacités des prestataires a été lancé en vue d'assurer la prise en charge des troubles mentaux dans les formations sanitaires du pays. Dans ce cadre, le PNILMCNT (Programme National Intégré de Lutte contre les Maladies Chroniques Non Transmissibles), programme en chargé de la santé mentale du MSPLS, en partenariat avec le programme d'appui au système de santé à travers l'outil de financement basé sur la performance PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO financée par l'Union européenne, a appuyé le renforcement des compétences des prestataires des soins pour intégrer les soins de santé mentale dans le paquet des soins offerts dans les hôpitaux de district et des centres de santé au Burundi. Cet appui inclut également la mise en place d' une équipe de formateurs nationaux en santé mentale. En mars 2024, 29 médecins généralistes issus de 9 provinces du pays ont suivi une formation en santé mentale dont l'objectif principal était de renforcer leurs capacités concernant la prise en charge et le suivi des troubles mentaux prioritaires au niveau des structures de santé périphérique, en permettant une prise en charge la plus proche possible du lieu de vie des patients. Lors de la cérémonie d'ouverture de la formation, Dr Jean de Dieu HAVYARIMANA, Directeur du PNILMCNT, a fait un plaidoyer en faveur du développement des soins de santé mentale dans le pays : « Il faut renforcer les connaissances en santé mentale des prestataires et renforcer le département en chargé de la santé mentale pour avoir des ressources humaines qualifiées en santé mentale. D'un autre côté, il est important d'intégrer les indicateurs de la santé mentale dans le financement basé sur la performance pour faciliter leur financement, afin de garantir l'accès à la population aux soins de santé mentale de qualité ». Un des participants, le Dr Patrice Manirakiza, médecin généraliste affecté à la clinique universitaire de Mwaro, a également témoigné sur sa pratique et a signalé que : « les personnes avec des problèmes de santé mentale sont nombreuses, mais malheureusement ne sont pas prises en charge dans les formations sanitaires. Pour le moment, les prestataires n'ont pas assez de capacités pour traiter et accompagner les malades souffrant de problèmes de santé mentale, d'où l'importance de cette formation ».  


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  • La maintenance préventive des équipements sanitaires pour la qualité des soins et services de santé

    Burundi: Renforcement des services de santé à travers la maintenance des équipements médicaux à Bubanza


    Jean BIRONKWA | 11-06-2024

    Pour améliorer la qualité des soins et services de santé, la maintenance des équipements biomédicaux occupe une place de choix. C’est ainsi qu’une stratégie de maintenance des équipements a été initiée par le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida avec l’appui de ses partenaires. En complément à cet appui, le programme d’appui au système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union européenne a construit et équipé 3 ateliers de maintenance pour 3 hôpitaux de district de BUBANZA, BUGARAMA et BUHIGA.En tenant compte des besoins exprimés par le MSPLS sur la maintenance des équipements biomédicaux, trois infrastructures qui vont abriter les ateliers de maintenance ont été construites sur trois sites des hôpitaux de district. Pour rendre opérationnelle la maintenance dans ces hôpitaux, des équipements ont été octroyés à ces bénéficiaires et vont permettre aux techniciens de ces hôpitaux d’assurer la maintenance curative et préventive des équipements biomédicaux. Cet appui aura un impact positif sur la qualité des soins pour les formations sanitaires du district car les maintenanciers seront sollicités pour la maintenance des équipements des centres de santé et hôpitaux attachés à ces districts. Ndayiziga Pierre, un des techniciens de maintenance à l’hôpital de Buhiga a témoigné de la pertinence de cet appui.« Cette belle infrastructure avec des équipements sera très utile pour l’hôpital parce qu’on aura un espace assez large pour gérer nos équipements biomédicaux. Avant cet appui, il nous manquait des bureaux pour gérer les équipements (on avait une petite chambrette comme bureau), mais aussi pour garder et assurer la maintenance. Aujourd’hui nous avons un espace suffisant avec des bureaux et en plus nous venons d’avoir des équipements performants. Cet appui nous permettra d’assurer la maintenance des équipements de l’hôpital qui vont en tout état de cause contribuer à offrir des soins de qualité à la population de la localité. Un autre point important, les formations sanitaires étaient obligées de renouveler des équipements fréquemment avec un cout très élevé, cet appui en maintenance va faire des économies à l’hôpital. Il faut aussi noter que ces équipements valorisent le travail des maintenanciers qui n’avaient pas tous les équipements nécessaires dans leur travail au quotidien. » Parallèlement à cet appui en infrastructures et en équipements, la direction des infrastructures au MSPLS avec l’appui du Programme d’appui au système de santé PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union européenne ont renforcé les compétences des techniciens de maintenance de ces hôpitaux de district sur l’utilisation du matériel biomédical et d’autres équipements octroyés.  Les responsables des hôpitaux bénéficiaires estiment qu’une bonne maintenance des équipements biomédicaux est un facteur favorisant la qualité des soins et services de santé. En plus, ces responsables ajoutent que la maintenance de leurs équipements va réduire les moyens financiers qui étaient affectés à l’acquisition de nouveaux matériels en cas de panne.     


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  • Le Burundi célèbre l'excellence des jeunes talents avec la première édition du concours « UMWUGA AWARD »

    Le Burundi célèbre l'excellence des jeunes talents avec la première édition du concours « Umwuga Award »


    Donavine KWIZERA | 29-05-2024

    C'est fantastique de voir le Burundi mettre en avant les jeunes talents à travers la première édition du concours "Umwuga Award" ! Cette compétition nationale des métiers offre une plateforme unique aux jeunes passionnés de moins de 25 ans qui ont suivi une formation technique et professionnelle. Avec 1500 inscriptions et 46 finalistes sélectionnés après des présélections rigoureuses, l'engagement et la détermination de ces jeunes talents sont véritablement inspirants. Après trois mois d'entraînement intense, la finale qui s'est déroulée en octobre 2023 a été un véritable moment de célébration et de reconnaissance pour ces jeunes artisans. Sur les 46 finalistes, 24 jeunes ont gravi les marches du podium, recevant ainsi une reconnaissance bien méritée pour leur excellence dans l’un des huit métiers en compétition. L'initiative, portée par le Ministère de l'Éducation Nationale et de la Recherche Scientifique en collaboration avec la Chambre Fédérale de Commerce et de l'Industrie et Enabel, l’agence belge de développement, vise à stimuler l'intérêt des jeunes pour les métiers et à promouvoir l'excellence dans le domaine de la formation technique et professionnelle. Un pas important vers la valorisation des compétences artisanales et techniques au Burundi, et cela ouvre la voie à un avenir prometteur pour la jeunesse du pays.Bravo aux lauréats et à tous les participants pour leur passion et leur engagement exceptionnels!  


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    Burundi BDI1307811

  • Initiative Malariya Pi : Une approche innovante dans la lutte contre le Paludisme au Burundi

    Le Burundi lance un projet novateur de lutte contre le paludisme avec le soutien d'Enabel et de la Fondation Gates


    Jonas Eric UWIZERA | 08-05-2024

    Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida du Burundi en partenariat avec Enabel  ont organisé une semaine de réflexion et de cadrage des actions du projet Malariya Pi. Ce projet mis en œuvre par Enabel est financé à hauteur de 11 millions de dollars par la Fondation Bill & Melinda Gates et par la Belgique. L’objectif? Réduire le paludisme au Burundi à travers le renforcement du système de santé. Le projet est construit en parfaite synergie avec le nouveau programme de coopération entre le Burundi et la Belgique. Comme ce dernier, il est ancré au Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS), et dans les provinces de Kirundo et de Cibitoke. Le projet Malariya Pi s'engage ainsi à combattre le paludisme à travers le renforcement du système de santé, à tous les échelons de la pyramide sanitaire. S’appuyant sur la remarquable digitalisation des structures de santé du Burundi réalisée avec l’appui d’Enabel ces dernières années, le projet veut renforcer les données de surveillance et de suivi du paludisme, et les mettre à disposition des prestataires pour appuyer l’amélioration effective de la qualité des soins pour toute la population du Burundi. Ce projet accorde une attention particulière aux femmes, aux filles, et aux couches les plus vulnérables de la population.   Le projet sera conduit en partenariat avec le Programme National Intégré de Lutte contre le Paludisme (PNILP), pour l’appuyer dans le pilotage de la lutte contre le paludisme au Burundi et la coordination de tous les partenaires impliqués. En collaboration avec l’INSP, il a également pour objectif d’appuyer le développement de la recherche sur le paludisme au Burundi. Cet atelier de cadrage stratégique des activités du projet a été lancé en présence du Directeur Général de la planification du Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, et du Portofolio Manager d'Enabel au Burundi. Tous les acteurs partenaires de la santé impliqués dans la lutte contre le paludisme sont aussi présents pour apporter leur expertise au lancement et au cadrage de ce projet qui va couvrir la période 2024-2028.


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  • Une soirée pas comme les autres à Bujumbura : des droits de la femme à l’honneur !

    Au Burundi, la culture s'engage pour les droits des femmes incarcérées


    Jonas Eric UWIZERA | 03-04-2024

    Le projet d’appui au secteur de la Justice d’Enabel, financé par l'Union européenne, a récemment organisé une soirée spéciale pour célébrer les droits des femmes à Bujumbura. L'événement a permis de présenter, et débattre, sur les résultats d’une étude sur les biais de genre dans la chaîne pénale dans la zone Nord du Burundi. Une pièce théâtrale du club "Youth Sounding Board" a captivé l'audience en abordant le sort des femmes incarcérées. Ces échanges ont rassemblé un large public de professionnels du secteur, d’étudiants et de partenaires au développement autour d’un panel d'experts, dont Monsieur Vénérand Nsengiyumva, sociologue de l'Université du Burundi, qui a permis de mettre en lumière les problématiques des droits des femmes détenues au Burundi et des conséquences sociales et familiales liés à leurs privations de liberté. Principalement condamnées pour des infractions relatives à l’infanticide, ces femmes, adultes ou mineures, connaissent d’immenses difficultés à se réinsérer dans leurs communautés d’origine qui n’acceptent pas facilement leurs retours. Les experts, au sein desquels était représentée la cellule Genre du Ministère de la Justice et la société civile, ont souligné la nécessité d'initiatives institutionnelles pour soutenir ce millier de femmes incarcérées tout au long du processus judiciaire et d’entreprendre des initiatives durables pour accompagner leur réinsertion socio-économique. Cette soirée a mis en lumière les voies et moyens pour améliorer les droits et la dignité des femmes privées de liberté, malgré les progrès réalisés par les acteurs judiciaires soutenus par Enabel. L’ensemble des partenaires impliqués au cours de cette soirée, à savoir le Ministère de la Justice, Enabel, la Délégation de l'Union Européenne au Burundi, Bibliothèques sans frontières et Terre des Hommes, ont tous souligné l'importance de travailler main dans la main pour promouvoir l'égalité de genre dans le système pénal burundais.


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    Burundi BDI22001

  • Burundi : Vers l’amélioration de la qualité des apprentissages à travers une stratégie de maintenance productive

    Burundi : Vers l’amélioration de la qualité des apprentissages à travers une stratégie de maintenance productive


    Karine GUILLEVIC | 09-02-2024

    Le projet d’Appui Complémentaire à la Formation Professionnelle et Technique (ACFPT) d’Enabel soutient les efforts des centres de formation professionnelle pour améliorer la qualité des apprentissages pratiques. Enabel à travers le projet ACFPT soutient 18 Centres d’Enseignement des Métiers (CEM) et Centres de Formation Professionnelle (CFP) à travers le pays. Dans ces centres, les jeunes apprentis, âgés de 15 à 18 ans, apprennent un métier technique et professionnel tel que la soudure, la menuiserie, l’électricité, la maçonnerie, la mécanique automobile, etc. Au total, ce sont 20 métiers qui y sont enseignés. L’apprentissage pratique des métiers requiert des ateliers fonctionnels aux normes standards et bien équipés dans les centres de formation professionnelle. Depuis 2017, 31 ateliers dont l’infrastructure et 48 ateliers dont les équipements ont été mis à niveau dans les filières prioritaires des 18 centres appuyés afin de renforcer les conditions d’apprentissage et une qualité de formation mieux alignée sur les pratiques professionnelles. La dotation d’équipements modernes permet de concilier les compétences acquises avec les qualifications recherchées dans le monde du travail. Par conséquent les mesures accompagnatrices mises en place par Enabel dans le domaine de la maintenance et de l’utilisation efficace des équipements sont un élément clé de la réussite dans l’apprentissage professionnel.150 formateurs des filières appuyées ont été renforcés dans les compétences techniques liés à leur métier (dont l’exploitation des équipements) et 92 d’entre eux dont 18 maintenanciers et 74 référents ont été outillés et appliquent le processus de maintenance préventive et curative en utilisant leurs ressources propres à travers les pratiques de la maintenance productive totale connu en anglais sous la terminologie Total Productive Maintenance (méthode TPM). « La maintenance préventive va améliorer la fiabilité et prolonger la durée de vie des équipements dont nous disposons dans nos centres et réduire les risques de blessure pour les usagers » a précisé un des bénéficiaires.


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  • Burundi : Pour une prise en charge de qualité des urgences chirurgicales dans les coins les plus reculés

    Burundi : renforcement des compétences pour une prise en charge de qualité des urgences chirurgicales dans les zones les plus reculées.


    Jean BIRONKWA | 08-12-2023

    Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida à travers l’Institut National de la Santé Publique (MSPLS) a organisé depuis avril 2023 une formation. Celle-ci était théorique et pratique, en chirurgie de district pour une période de six mois, en faveur des équipes de Médecins généralistes, des infirmiers de blocs opératoires et des techniciens anesthésistes. Ce renforcement des compétences a été proposé à 75 prestataires des soins issus de 25 hôpitaux de district. Il a été co-financé par l’Union Européenne et la Belgique via Enabel (les projets PASS3-FBP AMAGARA MU MURYANGO et PAORC) et l’ONG Médecins Sans Vacances. Les apprenants des sites des hôpitaux de NGOZI et Gitega témoignent que cette formation a été très utile en termes de renforcement des compétences du personnel. Quelques participants ont livré leurs témoignages.   « Je m'appelle Dr IRADUKUNDA Constantin, je suis médecin consultant à l'hôpital NTITA dans le district sanitaire de RYANSORO, en province sanitaire de GITEGA. J'ai participé à la formation en chirurgie de district qui a été organisée en deux temps. Un mois de formation théorique et cinq mois de formation pratique. C’était une occasion en or pour moi, car j’ai amélioré mes compétences médicochirurgicales. Avant, j’avais peu de connaissance en matière de diagnostic et de traitement des urgences chirurgicales et les cas chirurgicaux. Pour les opérations césariennes que je supposais faire correctement, je me suis rendu compte que le respect des normes n’était pas bien fait.Je dois dire que cette formation sera bénéfique à mes patients qui étaient référés aux autres structures (assez loin comme à Bujumbura ou ailleurs) avec un risque élevé de mort lors des transferts de longue distance. Suite à la pauvreté qui sévit dans les ménages burundais, certains malades étaient obligés de retourner chez eux et abandonner les transferts, mais désormais, ils seront pris en charge dans nos structures de soins. Il faut noter également que cette formation aura un impact sur l’économie des ménages, certaines familles étaient obligées de vendre leurs lopins de terre ou leurs animaux domestiques pour payer les frais liés au transfert dans les hôpitaux de la ville. »   La présence des apprenants et des formateurs a été également très bénéfique pour les sites de formations. Les patients qui fréquentent ces sites de formations ont eu l’opportunité d’avoir des médecins spécialistes. De nouveaux actes chirurgicaux ont été pratiqués : il s’agit de la traumatologie, de la gynécologie, de l'urologie et de la chirurgie générale. Le médecin directeur de l’Hôpital régional de Ngozi, Dr. Guillaume Ntawukuriryayo estime que la présence de cette équipe a eu un impact positif sur la qualité des soins et les finances de cet hôpital.   « Nous avons accueilli à Ngozi cinq médecins généralistes, cinq techniciens anesthésistes et cinq infirmiers du Bloc Opératoire. Ces prestataires se sont rajoutés à l’équipe locale durant six mois. Nous avons aussi eu la chance d’abriter et d’être ensemble avec des médecins spécialistes qui sont rares à l’intérieur du pays. Nos équipes ont donc eu, en tout état de cause, la chance d’apprendre auprès de ces spécialistes, car ils participaient conjointement à des opérations de bloc.    Avant la formation, nos médecins généralistes se retrouvaient avec des cas compliqués, surtout la gestion des urgences chirurgicales et obstétricales. Nous étions obligés de faire des transferts dans les hôpitaux de Bujumbura, mais avec comme conséquence du retard dans le traitement, des couts liés aux transferts pour les ménages et pour l’hôpital. Cette formation sera donc une réponse aux patients qui fréquentent les hôpitaux de districts sanitaires. Cette formation a contribué également à l’amélioration des finances de notre structure, car nous avons accueilli beaucoup de patients ces derniers mois qui ont payé les actes que ces spécialistes et apprenants ont réalisés ».   La qualité des soins et services de santé pour les patients qui font recours aux hôpitaux des zones les plus reculées du pays reste un grand défi. Pour faire face à cette problématique, le MSPLS s’est doté d’une stratégie de la chirurgie de district en 2015 dans le but de renforcer les compétences en chirurgie pour le personnel des formations sanitaires des zones les plus éloignées. Pour rendre opérationnel cette stratégie, une première cohorte des médecins, techniciens anesthésistes et infirmiers du bloc opératoire a été formée grâce au cofinancement de l’Union Européenne et de la Belgique en 2021.     


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  • Spécial team building 2023 : Associer l'utile à l’agréable !

    Lors d'un team building, nos collègues d'Enabel au Burundi joignent l'utile à l'agréable en plantant 2500 arbres


    Jonas Eric UWIZERA | 06-12-2023

    Le 4 décembre dernier, toute l'équipe d'Enabel au Burundi, en compagnie de l'Ambassadeur du Royaume de Belgique au Burundi, s'est rendu dans la province Cibitoke. Une journée de team building était organisée sur le thème de la plantation d'arbres autour du nouveau barrage d'irrigation construit par le Programme d’appui Institutionnel et opérationnel au secteur agricole au Burundi (PAIOSA).En cette période de pluie, la crainte que la pluie perturbe notre activité était présente, mais elle ne s'est finalement pas invitée.Au lieu de nous livrer aux jeux caractéristiques des team buildings, nous avons associé l’utile à l’agréable en plantant environ 2500 arbres en une seule journée.   180 membres du personnel d'Enabel sont partis de Bujumbura pour planter des arbres tout au long des berges de la rivière Muhira, là où le programme PAIOSA vient de construire un nouveau barrage d’irrigation. Ce barrage augmente le volume d’eau d’irrigation et part du périmètre irrigué de 250 ha dans la commune Buganda de la province Cibitoke. Et dans cette activité, nous n’étions pas seuls. L'Ambassadeur de Belgique et son équipe nous ont accompagnés et les membres du personnel Enabel ont rejoint le Gouverneur de la province, qui attendait sur place.  Une ambiance de travail assidue mélangée à la joie d’avoir modestement contribué à la préservation et la protection de l’environnement et d’avoir protégé une infrastructure de grande importance pour la population. Cette activité s’est clôturée à Bujumbura par la remise des prix aux meilleur·es employé·es des différentes catégories du personnel ainsi qu’au meilleur employé·e de l’année. Notre collègue Faustin Mateso a remporté le vote du meilleur employé de l’année. Félicitations à lui !Une journée team building très intéressante qui a permis aux équipes de différents projets de visiter quelques réalisations d’autres projets Enabel.


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  • Burundi :  12 ans de partenariat entre MSPLS -Enabel pour la digitalisation du secteur de la santé

    Douze ans de partenariat fructueux : Enabel et le MSPLS digitalisent la santé au Burundi


    Jean BIRONKWA | 30-11-2023

    Enabel met en œuvre depuis 2012 un projet d'appui au système national d’information sanitaire au Burundi. Cette intervention qui vise l’amélioration de la performance du système de santé a été réalisée en partenariat avec le MSPLS pour renforcer le système national d’information sanitaire.Au terme des 12 ans de collaboration, le Système National d’Information Sanitaire (SNIS) a connu des avancées qui vont contribuer à améliorer la qualité des soins et services de santé. Il s’agit notamment : De plans stratégiques qui ont été produits donnant ainsi une vision claire sur les objectifs de l’information sanitaire et de la cybersanté , D'une plateforme d’entrepôt des données accessible en ligne (DHIS2) permettant d’accéder aux données sanitaires en temps réel,  De réduire les silos qui existaient entre les différents producteurs de données sanitaires, Et d’assurer une meilleure sécurité des données et de faciliter l’utilisation des données pour la prise de décision aux différents niveaux du système de santé.En termes de renforcement des ressources humaines, plusieurs cadres et agents du secteur de la santé ont bénéficié de formations continues, voire certifiantes sur l’information sanitaire et la santé numérique. Plus de 75 % des hôpitaux à caractère public ont été informatisés et utilisent actuellement des outils digitalisés conduisant à une meilleure gestion des ressources et un meilleur suivi dans la prise en charge des patients. Des outils d’aide à la décision clinique et thérapeutique ont été introduits permettant aux personnels soignants un meilleur respect des protocoles de soins et une diminution des risques liés à une mauvaise utilisation des médicaments. Pour capitaliser les acquis du projet, le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte Contre le Sida (MSPLS) en partenariat avec Enabel ont organisé un atelier. Il s'est déroulé en novembre 2023 à Bujumbura à l’intention des différents intervenants à tous les niveaux du système de santé. Dans son discours, le secrétaire permanent du MSPLS Dr. Olivier Nijimbere a exprimé sa satisfaction au regard des résultats palpables déjà atteints. « Le Ministère est reconnaissant de l’appui d’Enabel à travers le PAISS4 et de la bonne expérience acquise dans le renforcement du SNIS et de la digitalisation des systèmes de santé au Burundi. Nous sommes toujours convaincus que le MSPLS et Enabel resteront ensemble pour consolider les acquis. » Quant à la représentante de l’ambassade de la Belgique au Burundi, Mme Sanne de Mayer,  Adjointe au chef de coopération, elle a réaffirmé l’engagement de la Belgique à appuyer les efforts du gouvernement burundais dans la digitalisation du système de santé. « Je voulais encore une fois vous assurer que la Belgique sera toujours avec d’autres partenaires, notamment de l’Union Européenne, aux côtés du Ministère de la Santé pour appuyer le développement de ces expériences issues des recherches-action prometteuses de ces deux dernières années. »   


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    Burundi BDI1006811

  • Burundi: améliorer la gestion opérationnelle du district sanitaire avec une formation des équipes cadres des districts sanitaires

    Burundi: garantir la qualité des soins dans les formations sanitaires


    Jean BIRONKWA | 06-11-2023

    Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS) en partenariat avec Enabel, l’Agence Belge de Développement, à travers le Programme d’appui au système de santé - AMAGARA MU MURYANGO - a organisé un atelier de renforcement des compétences des équipes cadres de district sanitaire du 9 au 13 Octobre 2023. Cet atelier a rassemblé des médecins directeurs, gestionnaires administratifs et financiers, superviseurs polyvalents, gestionnaires des pharmacies de District et responsables du Système d’information sanitaire. Les 53 participant.es provenaient de 14 districts sanitaires du pays et la plupart étaient nouvellement nommé.es dans ces organes. Au préalable, un premier pool de 68 participant.es de même profil avaient déjà participé à une formation identique. L'objectif était de renforcer le leadership et le management opérationnel du district sanitaire qui est le garant de la qualité des soins dans les formations sanitaires du pays. Le système de santé au Burundi est composé de 3 niveaux (central, intermédiaire et périphérique). Les équipes cadres des districts sanitaires au niveau intermédiaire ont la mission de coordonner le travail du personnel des formations sanitaires pour garantir des soins et services de qualité à la population bénéficiaire. La mobilité des équipes cadres des districts sanitaires (ECD) reste un défi pour la mission de coordination et de supervision du niveau périphérique, ce qui montre la pertinence de telles formations.Dr Joselyne NITEREKA, représentante de la Direction Générale en charge des services de santé, a indiqué lors de la session d’ouverture de la formation que le renforcement des capacités des ECD va contribuer à améliorer la qualité des prestations dans les formations sanitaires. Le Coordinateur du Programme AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union européenne, le Dr Abdoulaye MAHAMAN SANI a rappelé l’objectif du Programme : appuyer le MSPLS à améliorer la qualité des soins et des services de santé à travers le financement basé sur la performance. Il a aussi souligné la contribution mensuelle du Programme au système de Gratuité des soins à travers le paiement de la facture des prestations des soins destinés aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans qui s’élève à  900 mille euros par mois pour appuyer le gouvernement dans ses efforts de garantir les soins aux plus vulnérables. Ce Programme exécute d’autres activités visant le renforcement des autres piliers du système de santé comme le développement des ressources humaines, les infrastructures, etc. Les expert.es du niveau central du MSPLS, appuyés par ceux du Programme AMAGARA MU MURYANGO ont développé plusieurs thématiques en rapport à la gestion opérationnelle des districts sanitaires dont les principales portaient sur la méthodologie de supervision formative des Fosa par l’équipe cadre du District, la gestion des médicaments, la gestion des données du Système d’information sanitaire, la gestion financière, la gestion des ressources humaines, la planification et le suivi/évaluation dans le domaine de la santé. D’autres thématiques ont fait l’objet d’échanges d’expérience, notamment les processus de gestion de la qualité des soins, la gestion des déchets, le leadership et la gouvernance dans les districts sanitaires.  Une nouvelle thématique : l’intégration des soins de santé mentale L’intégration des soins de santé mentale dans les soins de santé primaires est une nouvelle thématique qui a été introduite dans la formation des ECD dans la mesure où le Burundi a lancé depuis 3 ans l’intégration des soins de santé mentale dans son système de santé. Selon l’OMS, la santé mentale est un droit humain fondamental pour tous et près de 970 millions de personnes dans le monde vivent avec des troubles mentaux, dont 82% vivent dans les pays en voie de développement. Plusieurs gaps entravent le développement et l’accès aux soins de santé mentale : parmi les principaux figurent la faiblesse des financements, la pénurie en ressources humaines qualifiées, la difficulté d’accès aux soins et la méconnaissance des troubles mentaux. D'après le Docteur Achour AIT MOHAND du Programme AMAGARA MU MURYANGO, plus de 70% des patient.es présentant des troubles mentaux graves ne reçoivent aucun traitement dans les pays en développement. Les participant.es à l’atelier de formation ont constaté que l’intégration des soins de santé mentale dans les soins de santé primaires au Burundi, avec l’appui des partenaires, a franchi des étapes importantes marquées particulièrement par le développement de directives nationales, la définition de normes nationales pour les soins de santé mentale, la formation de nombreux prestataires de santé dans les HD et les CDS et la communauté, la révision de la liste nationale des médicaments essentiels intégrant les psychotropes et leur niveau de prescription, la disponibilité des psychotropes et la sensibilisation de la population.Cette formation a été l'occasion d'aborder avec les participant.es la célébration de la journée mondiale de santé mentale qui se déroulait le 10 octobre 2023. Le thème de cette année recommandé par la Fédération Mondiale pour la santé mentale est « La santé mentale est un droit humain universel ». Au cours des discussions, les participant.es ont plaidé pour l’urgence du renforcement de l’intégration des soins de santé mentale au plus près des communautés en vue de renforcer l’accès aux soins.      


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    Burundi BDI21002

  • Un partenariat transformateur pour l'amélioration des infrastructures de santé au Burundi

    Le partenariat entre le Burundi et la Belgique donne d’excellents résultats dans le secteur de la santé !


    Jonas Eric UWIZERA | 05-10-2023

    Neuf ans d'actions, de résultats et d'impact ! Le Ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS) en partenariat avec Enabel améliore les infrastructures et la prise en charge des patient·es à travers la mise en place d'infrastructures appropriées : bâtiments, eau potable, énergie propre, digitalisation, maintenance des équipements médicaux, innovation dans la construction. Un exemple de partenariat qui change la donne et en inspire plus d’un. Clap de fin du projet PAISS 5 qui peut être fier de sa contribution au développement du secteur de la santé au Burundi. Les résultats témoignent d’un partenariat solide entre le Burundi et la Belgique à travers Enabel et le Ministère de la Santé, à savoir :Mise à niveau de 66 centres de santé (CDS) dans les provinces sanitaires de Kirundo, Muramvya, Bujumbura et Rumonge ;Construction neuve de 2 CDS à Muramvya et Kiganda en province Muramvya ;98% des CDS des provinces Kirundo et Muramvya ont les moyens de fournir le paquet complémentaire d’activité (PMA) ;52 CDS sont électrifiés via des installations photovoltaïques, soit 100 % des CDS Kirundo/Muramvya qui ont une source d’énergie propre.Approvisionnement en eau de 28 CDS dans les provinces Kirundo, Muramvya, Bujumbura et Rumonge ;Construction partielle et réhabilitation de l’hôpital de Kiganda : équipé, alimenté en eau et en électricité et informatisé selon les normes sanitaires. Il fournit le Paquet complémentaire d’activité complet à la population (près de 200.000 personnes) du district sanitaire de Kiganda.Construction et l’équipement de 4 bureaux de districts sanitaires permet à l’ensemble du personnel affecté de travailler dans des conditions optimales et d’améliorer la qualité de leurs prestations ; La maintenance digitalisée des équipements médicaux, une révolution au Burundi Un autre exemple de réussite, que nous ne pouvons pas passer sous silence, est la maintenance des équipements médicaux. Avec la mise en place de la GMAO et le processus de digitalisation initié par le Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida grâce au partenariat avec Enabel, beaucoup de changements sont à noter. Le délai d’intervention pour la réparation des équipements est passé de 106 jours en 2017 à 3.8 jours en 2023. Au cours de l'année 2023, 22.841 opérations de maintenance des équipements ont été réalisées et 84 % des équipements ont été réparés avec succès. L’utilisation nationale de la GMAO est inscrite dans le Plan national de développement sanitaire du Burundi. La volonté du Ministère de travailler sur la duplication de la stratégie de maintenance dans toutes ses composantes avec l’ensemble des partenaires est une réussite en termes d’effet multiplicateur.  En collaboration avec le Ministère, Enabel vient d’organiser du 5 au 6/10/2023, un atelier de capitalisation des bonnes pratiques tirées des belles expériences et des leçons apprises depuis 2015 par le PAISS 5. La réflexion s’est portée sur l’amélioration de la maintenance du patrimoine, mais aussi sur la réalisation d’investissements réfléchis pour une meilleure santé pour tous·tes. L'occasion également de parler des enjeux du changement climatique dans le domaine de la construction et des innovations possibles au Burundi pour en limiter les effets. 


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    Burundi BDI1307911

  • Burundi : Vers la finale du concours national des métiers « Umwuga Award »

    Burundi : Vers la finale du concours national des métiers « Umwuga Award »


    Donavine KWIZERA | 27-09-2023

    Le concours national des métiers Umwuga Award est un projet qui a été initié par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique en partenariat avec Enabel et la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie (CFCIB) au mois d’Avril 2023, elle vise à relever le niveau des compétences des jeunes artisans de 16 à 25 ans. Lancé sous le nom de « Umwuga Award », ce concours est inspiré du modèle (https://worldskills.org). Ce nom mélange deux langues : Umwuga en langue nationale qui signifie « Métiers » et « Award » en anglais pour désigner tout ce qui a trait à la compétition. Le Burundi qui est à sa première édition apprend des autres pays qui ont déjà organisé ce genre de concours. Quatre experts dont deux de la RDC skills et deux autres de l’organisation Worldskills Belgium étaient au Burundi au mois de Juin et Juillet 2023 pour renforcer les experts métiers et les coachs dans l’élaboration des épreuves de compétition et des plans de coaching ainsi que les organisateurs sur l’organisation d’un tel évènement. Les experts métiers qui vont élaborer les épreuves et faire partie du jury ont été identifiés par le comité d’organisation à partir de leur parcours tandis que les coachs qui vont entrainer les finalistes ont été désignés par les directeurs des centres d’enseignement des métiers appuyés par le projet ACFPT d’Enabel et approuvés par les conseillers pédagogiques du Ministère ayant l’enseignement des métiers dans leurs attributions. Ils ont été renforcés dans l'élaboration des épreuves de compétition et des plans de coaching. Le lancement du concours a coïncidé avec le début des inscriptions qui a duré 40 jours, à travers un formulaire en ligne.  Au total 1212 jeunes burundais se sont enregistrés pendant cette période. Les jeunes compétiteurs qui se sont inscrits étaient dans la tranche d’âge de 16 à 25 ans. Pour mieux trier les meilleurs talents, un test théorique a été organisé à l’endroit de ces jeunes le 20 Juillet 2023 dans chacun des 19 centres de présélection. Ainsi les cinq premiers ayant une meilleure note dans chaque métier par centre ont été soumis à un test pratique le lendemain pour choisir les 46 jeunes finalistes venant de 8 métiers dans tous les centres qui vont s’entrainer avec les coachs-métiers qui sont des formateurs qualifiés dans ces métiers. Au total 715 jeunes artisans ont passé le test de pré requis, les résultats ont été publiés, les 46 finalistes sont maintenant connus : il s’agit de 6 en menuiserie, 9 en couture, 5 en soudure, 6 en mécanique automobile, 5 en Informatique/TIC, 5 en service Bar et restaurant, 5 en maçonnerie, ainsi que 5 en installation électrique. Certes le concours des métiers est un concept nouveau au Burundi mais le nombre des jeunes qui se sont inscrits témoignent la motivation et l’engouement à y participer. Ces finalistes et leurs coachs ont bénéficié d’une formation sur la préparation mentale sur le rôle de coach et le comportement adéquat d’un compétiteur pour bien se positionner par rapport à la grande finale du concours « Umwuga Award » prévue les 25 et 26 Octobre 2023 au Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnelle (CFPP) de Nyakabiga à Bujumbura.


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    Burundi BDI1307811

  • Burundi : Appui à l’amélioration de la qualité des soins et services de santé dans 7 hôpitaux de district

    Burundi : Appui à l’amélioration de la qualité des soins et services de santé dans 7 hôpitaux de district


    Jean BIRONKWA | 30-08-2023

    Le Ministère de la santé Publique et de la lutte contre le sida (MSPLS) en partenariat avec Enabel Burundi à travers le Programme d’appui au système de santé AMAGARA MU MURYANGO a organisé à Gitega du 16 au 18 août 2023 un atelier de consolidation et de validation des plans d’amélioration de la qualité des soins et des services de santé dans 7 hôpitaux de district qui ont été audités cliniquement. Cette activité a été réalisée grâce à l’appui financier de l’Union Européenne.La technique d’audit clinique est une méthode d’évaluation qui permet, à l’aide de critères déterminés, de comparer les pratiques de soins à des références admises en vue de mesurer la qualité de ces pratiques et des résultats des soins, avec l’objectif de les améliorer. L’audit clinique a porté sur la disponibilité des ressources (infrastructures, équipements, ressources humaines, médicaments, etc.), le respect des protocoles de prise en charges des cas, la satisfaction des prestataires et des malades. Ces audits cliniques ont été organisés dans les hôpitaux de district de Gihofi dans la province sanitaire de Rutana, Gisuru dans la province sanitaire de Ruyigi, Giteranyi dans la province de Muyinga , Mabayi et Ndora dans la province de Cibitoke, Murore dans la province de Cankuzo  et Rutovu dans la province de Bururi pour  évaluer la qualité des soins offertes à la population de ces différentes localités du Burundi. Grace à cette technique, des faiblesses ont été constatées et les écarts ont permis de proposer un plan d’amélioration de la qualité des soins et services dans ces hôpitaux.  L’atelier organisé à Gitega a réuni une trentaine des participants dont les médecins directeurs, les chargés des soins et les gestionnaires de ces différents hôpitaux. Cette rencontre a été une très bonne occasion pour ces derniers de partager leurs expériences en faveur de la qualité des soins et à chaque hôpital de consolider et valider son plan d’amélioration sur une période d’une année à partir de septembre 2023.D’après le directeur de l’Hôpital de district de Rutovu dans la province de Bururi, Dr Niyonsaba Fréderic, l’audit clinique a été un exercice très important pour eux, « Nous nous réjouissons d’avoir été ciblé pour cette pratique d’audit clinique, cela a été très pertinente pour nous. Nous avons eu l’occasion d’identifier toutes nos faiblesses et toute l’équipe de l’hôpital s’est réunie pour analyser ensemble nos faiblesses et penser plutôt aux stratégies de transformer nos faiblesses en forces afin d’améliorer la qualité des soins chez nous » Tous les participants ont été unanimes qu’une fois qu’on est conscient du vrai problème, on est tout près de la solution. Selon le Directeur de l’Hôpital de Gihofi dans la province sanitaire de Rutana, Dr Ndayikengurukiye Claver « après la séance de travail avec les auditeurs en provenance du niveau central et d’Enabel à travers le programme AMAGARA MU MURYANGO, nous nous sommes réunies pour voir ensemble ce que nous pouvons corriger nous même sans l’intervention d’autres partenaires. Nous avons déjà ; en tout état de causse améliorer l’accueil des patients avec des signaux d’orientation avec des chaises dans les salles d’attentes etc... Je dois ajouter également que cette rencontre avec les autres responsables des hôpitaux nous sera très utile car nous allons apprendre des expériences des autres » Dans l’avenir, le MSPLS à travers sa Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOSA) est en train de réfléchir sur comment ces audits cliniques pourraient contribuer au processus d’accréditation des hôpitaux pour avoir le niveau de la qualité des soins appréciées au niveau de chaque hôpital.Dr Gabriel Bigirimana du MSPLS, un des facilitateurs de l’atelier estime que cette technique d’accréditation permettra dans l’avenir le classement des hôpitaux selon le critère de la qualité des soins et services de santé offerts. Cette qualification pourra être par ailleurs considérée comme une base d’achat des indicateurs dans le cadre de la politique du financement basé sur les performances initiées par le Ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida.


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    Burundi BDI21002

  • Préserver les Eaux Précieuses : Entretien avec Claude Bochu, Ambassadeur de l'Union européenne au Burundi sur le Projet LATAWAMA

    Préserver les eaux précieuses du Lac Tanganyika : Entretien avec Claude Bochu, Ambassadeur de l'Union européenne au Burundi


    Rodrigue NIYONGABO | 24-07-2023

    La phase I du projet LATAWAMA touchant à sa fin, l’Ambassadeur de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochu,  revient sur les premiers résultats et sur les perspectives d’avenir du projet.L’Union européenne finance, depuis 2019, le projet régional LATAWAMA mis en œuvre conjointement par Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika. À quelques mois de la fin de la première phase, quel regard portez-vous sur ce projet ?  La première phase du projet LATAWAMA vise principalement à jeter les bases pour la mise en place d'un réseau de surveillance environnementale des eaux du bassin. Dans chaque pays riverain du lac Tanganyika, un laboratoire national a été réhabilité et équipé de tout le matériel nécessaire pour analyser la qualité des eaux du lac. Les laborantins ont été accompagnés pour renforcer leurs connaissances et compétences analytiques, et un protocole d'échantillonage et d'analyse des eaux a été conjointement élaboré. Aujourd'hui les laboratoires exécutent régulièrement la collecte et l'analyse des échantillons d'eau, dont les données sont ensuite vérifiées et analysées par l'équipe du projet.L'objectif à terme est de rendre ce processus indépendant, avec une implication encore plus importante des Etats membres et de l'ALT. D'ailleurs, grâce également au plaidoyer mené dans le cadre du projet LATAWAMA, un expert informaticien et en base de données a été récemment recruté par l'ALT à cet effet, ce qui témoigne de l'engagement de l'autorité de bassin et des quatre pays riverains dans la pérennisation des acquis du projet. LATAWAMA a également permis de développer des projets pilotes dans tous les cinq pays du bassin des lacs Tanganyika et Kivu. Des interventions pour l'amélioration de la gestion des eaux usées et des déchets solides ont été développées à Bujumbura (Burundi), Kigoma (Tanzanie), Mpulungu (Zambie) et Uvira (RDC). A Rusizi (Rwanda) des activités d'aménagement du bassin versant de la rivière Rusizi sont également en cours. Des plans directeurs et des stratégies de gestion des déchets ont été également élaborés dans les villes qui en étaient dépourvues (Mpulungu et Uvira), ce qui facilitera le développement d'autres projets dans le futur. Bien qu'avec un budget limité, le projet LATAWAMA a su développer des activités d'envergure. Nous nous réjouissons de ces réalisations et c'est pourquoi nous avons décidé de poursuivre notre appui à la protection de la biodiversité des eaux du bassin des lacs Tanganyika et Kivu. L’Union européenne prévoit de financer la seconde phase du projet LATAWAMA. Qu’est-ce qui vous encourage à maintenir l’appui à la protection des eaux du lac Tanganyika et du lac Kivu ?  La montée spectaculaire des eaux qui se manifeste depuis quelques années déjà, prouve d’elle-même l’importance d’initier un système de suivi quantitatif des eaux du lac et de développer un système d’alerte précoce. C’est pourquoi nous considérons essentiel de garantir la continuité du projet LATAWAMA afin de poursuivre l’introduction d’approches durables et innovatrices pour adresser les défis de gestion des déchets et de pollution des eaux des lac Tanganyika et Kivu. Cette nouvelle phase, qui démarrera début 2024, s'inscrit d'ailleurs dans le cadre de l'Initiative Equipe Europe de gestion transfrontalière des eaux, qui réunit les efforts de l'Union européenne et de ses Etats membres dans l'amélioration de la gestion et la protection des ressources en eau partagées par plusieurs pays (rivières, lacs, etc.). Les défis restent nombreux en matière de préservation des eaux transfrontalières. Avez-vous un message particulier à adresser à la communauté riveraine et aux autres partenaires ?    Le bassin des lacs Tanganyika et Kivu est un trésor mondial grâce à sa biodiversité exceptionnelle. Nous devons tous apporter notre pierre à l ‘édifice pour le protéger. Le soutien de l'Union européenne et des autres partenaires au développement, bien que consistant, ne représente qu'un appui ponctuel et limité dans le temps. Les pays riverains ne doivent donc épargner aucun effort pour renforcer la coordination et la coopération transfrontalières, consolider le leadership des autorités régionales de bassin et augmenter progressivement leurs contributions nationales. Ces efforts conjoints permettront à terme de garantir la pérennité des activités développées et une protection durable de cette biodiversité unique au monde. 


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    Burundi BDI180971T