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  • Enabel contribue à l’immatriculation des forêts villageoises dans 3 régions du Burkina Faso

    Enabel contribue à l’immatriculation des forêts villageoises dans 3 régions du Burkina Faso


    Geoffroy ZONGO | 21-06-2023

    Enabel au Burkina Faso a, au cours du mois de mai 2023, animé une série d’ateliers de formation des acteurs intervenant dans la lutte contre la dégradation des ressources naturelles. Il s’est agi essentiellement d’accompagner le processus d’immatriculation des forêts communautaires dans les communes suivantes : Boulsa, Meguet, Andemtenga et Kando.Enabel en collaboration avec les directions régionales de l’environnement du Centre-Nord, du Plateau central et du Centre-Est a organisé successivement trois ateliers de formation sur le processus de création et de sécurisation des espaces de conservation. Ces formations ont permis aux acteurs chargés de la conduite de ce processus de maitriser les différentes étapes dudit processus en ayant les informations nécessaires à la bonne exécution de cette activité d’une importance capitale.En effet, l’Agence belge de développement (Enabel), contribue à inverser la tendance de la dégradation accélérée des ressources naturelles au Burkina Faso depuis septembre 2022. Sur financement du Royaume de Belgique, Enabel met en œuvre le Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS) de 2022 à 2026. L’objectif de ce portefeuille est d’améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et restaurer de manière durable les écosystèmes naturels du sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques afin de renforcer la résilience de la population du sahel qui vit dans des circonstances vulnérables dans 13 communes des régions du Centre-Nord, du Plateau central et du Centre-Est.La Région Wallonne soutient cette initiative à travers le « Projet bois énergie »S’appuyant sur le PTCS et dans une dynamique de complémentarité et de renforcement des synergies entre acteurs belges pour accroitre l’impact et la cohérence des interventions relatives au climat, la Région Wallonne a accordé un financement additionnel à Enabel pour prendre en compte le volet « bois énergie » dans le but de contribuer au renforcement de la résilience des populations, tout en réduisant la pression sur les ressources forestières. Cette nouvelle composante du PTCS est dénommé « projet bois énergie » et vise essentiellement deux résultats qui sont :R1 : La demande en bois-énergie est réduite par la diffusion d’équipements efficaces et l’usage de combustibles de substitution;R2 : L’offre en bois-énergie est soutenue grâce à la restauration, la gestion et la valorisation durable des écosystèmes forestiers.L’une des activités phares du résultat 2 de cette composante bois énergie est l’accompagnement du processus d’immatriculation de quatre (04) forêts villageoises dans les communes de Boulsa, Meguet Andemtenga et Kando.C’est au regard de l’importance capitale que revêt ce processus d’immatriculation qu’il a été organisé ces ateliers de formation au profit des différents acteurs impliqués dans ledit processus.De l’essentiel des informations reçues par les participantsLes participants à ces ateliers sont des représentants des directions régionales et provinciales en charge de l’environnement, des services régionaux du cadastre, des services départementaux de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, des mairies, des conseils villageois de développement (CVD), etc.Plus spécifiquement, ces participants ont bénéficié des informations sur les cadres juridiques et règlementaires des zones de conservations, les étapes de création d’une zone de conservation, le rôle et les responsabilités de chaque acteur dans les étapes du processus de création des zones de conservation, les étapes du processus d’immatriculation d’une forêt villageoise, etc.Les séances plénières, suivies des questions-réponses ont été également des moments de partage d’expériences et de leçons apprises dans le cadre d’autres processus réussis d’immatriculation de forêts communautaires. Ces formations ont été assurées par un expert de la Direction Générale des Eaux et Forêts. 


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    Burkina Faso BEL2200411SP2

  • Au Burkina Faso, Enabel fait don d’infrastructures de gestion des déchets à cinq communes urbaines de la région du Centre-Est

    Au Burkina Faso, Enabel a terminé la construction d'infrastructures de gestion des déchets au profit de 5 communes de la région du Centre-Est


    Geoffroy ZONGO | 20-06-2023

    Enabel, dans le cadre de la mise en œuvre de son intervention Entrepreneuriat, a construit des centres de stockage, de tri et de valorisation de déchets solides au profit de 5 communes de la région du Centre-Est. Le 1er juin 2023, Enabel a procédé à la donation de ces infrastructures aux différentes communes concernées. La cérémonie de donation a eu lieu sur le site du Centre de gestion des déchets de la commune de Pouytenga, sous la présidence du Colonel Aboudou Karim LAMIZANA, Gouverneur de la région du Centre-Est, en présence de Gilbert SINDAYIGAYA, Représentant Résident d’Enabel au Burkina Faso par intérim et des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région.Dans le cadre de l’intervention Entrepreneuriat, Enabel, et le CEAS, représentant le consortium CEAS-CISV-La Fabrique, ont signé une convention pour l’appui aux entreprises dans le secteur de l’économie verte dans la région du Centre-Est à travers le projet D-ECOVERTE. Suite au plaidoyer des collectivités pour la construction des infrastructures de gestion des déchets, Enabel s’est engagée à réaliser lesdites infrastructures dans les communes urbaines de la région qui en étaient dépourvues afin de stimuler la promotion des entreprises de valorisation des déchets et contribuer à la protection de l’environnement.  Débutées en 2021, les différentes réalisations ont été effectuées de concert avec les collectivités territoriales, qui ont procédé à l’identification et à la mise à disposition des sites devant abriter les centres de tri et de gestion de déchets. Ainsi, les communes de Bittou, Garango, Koupéla, Ouargaye et Pouytenga ont bénéficié de ces infrastructures composées d’un site clôturé d’au moins un hectare, d’un hall de tri, de 7 box de stockage et de toilettes. La construction des centres dans ces cinq communes est estimée à plus de 144 millions de FCFA.La signature des actes de donation aux 5 communes Le Représentant Résident d’Enabel au Burkina Faso par intérim, l’Intervention Manager (IM) Entrepreneuriat, le Gouverneur de la région et chacun·e des maires / président·e·s des délégations spéciales – PDS- (ou leurs représentant·e·s) des 5 communes concernées ont procédé à la signature des actes de donation des Centres de tri et de valorisation des déchets solides destinés à chacune des collectivités territoriales. Quant à la bonne gestion de ces infrastructures désormais confiées aux communes, Julie VAN DER SMISSEN, Intervention Manager Entrepreneuriat insiste : « J’exhorte les communes récipiendaires à une totale appropriation de ces infrastructures pour en faire un instrument majeur de la valorisation des déchets solides. Je vous invite, chers PDS, équipes municipales et autres acteurs de la gestion des déchets, à ne ménager aucun effort pour la bonne exploitation de vos centres de tri. » S’adressant aux PDS des 5 communes et aux associations / entreprises de collecte et de traitement des déchets, le Gouverneur de la région du Centre-est, le Colonel Aboudou Karim LAMIZANA renchérit : « Ces infrastructures sont les vôtres et leur consolidation et leur pérennisation en tant qu’acquis de développement vous incombent. Je sais compter sur votre engagement à créer les conditions favorables pour leur exploitation efficace et durable au bonheur des populations et à la préservation de l’environnement. »La cérémonie a été ponctuée par une présentation du processus de traitement des déchets solides suivie d’une visite commentée des infrastructures du centre de Pouytenga. Elle a pris fin par une démonstration de production de fumure organique produite à base de déchets collectés par des associations / entreprises de collecte et de traitement de déchets. 


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Tutoriel: Chef du village de Beribava nous présentent l'entretien que le comité performe pour les ouvrages !

    Mauritanie: tutoriel - le chef du village de Beribava nous présente l'entretien que le comité performe pour les ouvrages


    Aminata KANE | 20-06-2023

    Ely Cheikh Ould Nema Ould Cheick Tourad; Chef du village de Beribava nous présentent l'entretien que le comité performe pour les ouvrages.Afin de participer de façon concrète à la pérennisation des infrastructures rurales productives (IRP) mis en œuvre par le projet RIMDIR financé par l'Union européenne , les communautés ont été organisés en entités associatives (OGIAP). La constitution des entités associatives permet de :Renforcer les capacités des populations notamment en entretien et maintenance des IRPPérenniser les ouvrages pour faciliter l'accès à la terre aux couches vulnérables Dans le but de diffuser ces connaissances à grande échelle, des vidéos de tutoriels ont été produites. Ces tutoriels mettent en avant les producteurs présentant les connaissances acquises de manière à les partager avec leurs pairs.


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    Mauritanie MIE170031T

  • Burundi :  Une complémentarité de l’équipe Europe en faveur de l’accès aux soins et services de santé à la population burundaise

    Au Burundi, l'Équipe Europe et le District Sanitaire de Rwibaga s'unissent pour une santé de qualité


    Jean BIRONKWA | 19-06-2023

    A l'occasion de la journée d’immersion dans les initiatives Équipe Europe au Burundi, le chef de la délégation de l’Union européenne au Burundi, Antonio CAPONE, accompagné par les représentants des pays membres et organisations financées par l’équipe Europe se sont rendus à l’Hôpital de District de RWIBAGA pour voir la contribution de ces partenaires dans le secteur de la santé au Burundi.Cette rencontre a été une occasion d’échanger avec le personnel soignant de cet hôpital sur les défis qui restent à relever dans l’aire de responsabilité du district.L’Hôpital de district de Rwibaga de la province sanitaire de Bujumbura est au service d’une population de plus de 168.000 personnes. Pour appuyer le gouvernement burundais dans ses efforts d’améliorer l’accès aux soins et services de santé de qualité à la population burundaise, les différents partenaires se sont engagés à renforcer les différents piliers du système de santé burundais pour le rendre plus résilient. En marge de cette visite, le Médecin Chef du District Sanitaire de Rwibaga ainsi que le Médecin Directeur de l’hôpital de District ont témoigné de l’intérêt de cette complémentarité des partenaires de l’équipe Europe en faveur de l’accès et à la qualité des soins et services de santé pour les piliers du système de santé burundais. Paiement des factures des prestations liées au FBP couplé à la gratuité pour maintenir la fonctionnalité des structures de soins du District Sanitaire de RwibagaPour contribuer au fonctionnement de l’hôpital de Rwibaga mais aussi aux 14 centres de santé de ce district sanitaire, le Programme d’appui au système de santé   AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union Européenne à travers l’agence belge de développement/ Enabel a dans ses résultats la principale activité de contribuer au paiement des factures des prestations des soins et services de santé surtout celles liées aux soins et services de santé  offerts aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans. En moyenne, le programme débloque environ 5 millions 200 milles par mois pour l’hôpital de District de Rwibaga en fonction des femmes et enfants de moins de 5 ans soignés. Cette contribution de l’Union Européenne avec un cofinancement de la coopération belge est une part importante dans la stratégie de financement FBP couplé à la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans qui est une politique nationale du Pays.Cet appui a permis à l’hôpital de district et aux centres de santé de la localité l’achat des médicaments, la rémunération du personnel contractuel recruté par ces FOSA, mais aussi de faire quelques investissements pour améliorer les infrastructures et les équipements médicaux d’après les témoignages du médecin chef de district Rwibaga et le médecin directeur de l’hôpital de District.   A côté de cette contribution, le Programme a accompagné l’HD de Rwibaga dans un processus d’audit clinique pour améliorer la qualité des soins et services de santé après avoir identifié les faiblesses liées à l’offre de soins de qualité. Un plan d’amélioration a été mis en place et exécuté sur une période d’une année et des avancées importantes ont été observées. Appui à la formation du personnel et à l’équipement du district sanitaire Les responsables du district sanitaire de Rwibaga ont témoigné que l’Union Européenne à travers le Projet TWITEHO AMAGARA, projet également cofinancé par la coopération belge a contribué au renforcement des compétences du personnel soignant de la localité. La principale activité a été la formation en chirurgie de district pour une équipe composée d’un médecin, un anesthésiste et une infirmière de bloc. Cette formation a été très bénéfique à la population de la localité car elle a permis le fonctionnement réel du bloc opératoire avec un impact très positif sur la réduction des transferts des malades vers les Hôpitaux de la Mairie de Bujumbura. A côté des renforcements des compétences du personnel médical, le Projet TWITEHO AMAGARA a contribué à l’accès à certains équipements médicaux notamment ceux du bloc opératoire mais aussi à l’acquisition du matériel informatique de l’hôpital. Grâce aux efforts combinés le Programme d’Appui au Système National d'Information Sanitaire d’Enabel a permis aux techniciens de maintenance du District et de l’hôpital de district de bénéficier des formations étalées sur une période de deux ans, où 11 modules ont été dispensés sur la maintenance des équipements, la Gestion et Technologies des équipements biomédicaux. A travers le projet PAORC, un complément d’équipement a été aussi fourni pour renforcer les compétences techniques du bloc opératoire de l’hôpital de district. Appui à l’amélioration des infrastructures sanitaires Les visiteurs de l’équipe Europe ont également visité les infrastructures sanitaires acquis dans le cadre des initiatives de la coopération bilatérale belgo-Burundaise. A travers le programme d’appui institutionnel au secteur de la santé (PAISS -volet 5) exécuté par Enabel sur financement de la Belgique au Burundi, le Médecin Directeur du District Sanitaire de Rwibaga témoigne qu’un bel immeuble abritant le district sanitaire ainsi que des équipements de ces bureaux, ont été acquis dans le cadre de l’appui.Pour contribuer à la maintenance de ces équipements biomédicaux, Enabel a mis à la disposition de l’hôpital de District une infrastructure qui abrite un atelier de maintenance pour tous les équipements requis pour les interventions de maintenance et un personnel ressource pour la gestion de la maintenance du district sanitaire. Dans le cadre de la coopération team Europe, le projet TWITEHO AMAGARA a réhabilité certains blocs de l’hôpital qui étaient en état très déplorable notamment le bloc maternité, les blocs latrines, les trottoirs de tous les bâtiments sans oublier la sécurisation du réseau électrique et la canalisation des eaux de pluie avec aménagement d’un bassin d’infiltration pour protéger l’environnement. Ces travaux ont grandement participé à la résilience de l’infrastructure de l’hôpital, menacée par l’érosion.Appui à l’informatisation de l’hôpital Avec l’appui du projet TWITEHO AMAGARA cofinancé par l’UE et la Belgique, l’hôpital du District de Rwibaga a été bénéficiaire de la digitalisation de tous ses services. Le Médecin Directeur de l’Hôpital témoigne que cette informatisation a permis le respect du circuit des malades, la bonne conservation des dossiers médicaux, la rapidité dans la prise en charge, la bonne gestion des médicaments et autres intrants avec une nette amélioration dans la gestion des finances de l’hôpital.  Ce même projet a également appuyé la digitalisation des stratégies plaintes traitement au niveau de 6 Centres de santé de ce District, ce qui a contribué énormément à l’amélioration de la qualité de consultation curative au niveau de ces CDS. Appui à la santé sexuelle et reproductive Dans le cadre de la complémentarité de l’équipe Europe, l’Ambassade des Pays-Bas au Burundi a appuyé le volet Santé Sexuelle de la reproduction des adolescents et des jeunes. Des séances réservées aux jeunes filles et aux femmes sur la sensibilisation à la planification familiale ont été organisées dans toutes les structures de soins du district sanitaire de Rwibaga pour renforcer les connaissances des jeunes adolescent-es en matière de la santé sexuelle. Le Médecin directeur du district sanitaire de Rwibaga apprécie la qualité des initiatives de l’équipe Europe dans le secteur santé au niveau de ce district sanitaire.Il affirme que ces appuis ont contribué à améliorer l’accès aux soins et services de santé de qualité de la population de Rwibaga.La continuité de ces appuis de tous ces partenaires en complémentarité avec les efforts du gouvernement du Burundi contribue à lever certains défis entravant la qualité des soins offerts à la population.


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    Burundi BDI21002

  • Tutoriel: Comment cultiver le fourrage pour les animaux ?

    Mauritanie: tutoriel sur comment cultiver le fourrage pour les animaux


    Aminata KANE | 19-06-2023

    Sidi Mohammed Abidine, propriétaire de champ école nous décrit dans cette vidéo comment cultiver le fourrage pour les animaux.Afin de renforcer les capacités des agro-pasteurs, le projet RIMFIL financé par l'Union européenne a formé ces derniers à travers les champs école agropastorales (CEAP). Dans le but de diffuser ces connaissances à grande échelle, des vidéos de tutoriels ont été produites.Ces tutoriels mettent en avant les producteurs présentant les connaissances acquises de manière à les partager avec leurs pairs.


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    Mauritanie MRT19001

  • Results-Based Management takes college administration to the next level- Uganda

    Results-based management takes college administration to the next level in Uganda


    Peace NERIMA | 19-06-2023

    In 2017, Enabel and the Ministry of Education and Sports introduced a strategy known as Results-based Management (RBM) to improve the management of the National Teachers Colleges (NTCs). RBM is a process that involves monitoring and assessing planned actions as well as collaborative execution and transparent accountability. This strategy was made available to help college management teams, make informed decisions and enhance their service delivery. In the National Teacher’s Colleges, the RBM process involves the participation of various committees in the planning, execution of budgeted activities, and the collection and reporting of data. The data gathered from the implemented activities is analysed and shared with committee heads who then report it to the Ministry of Education and Sports and other stakeholders during review sessions. Then, on a quarterly basis, stakeholders assess the information which has been presented and share suggestions to improve college management. Prior to the introduction of RBM in the NTCs, the majority of activities in the colleges were centralized with only the Principal and a small team of administrators responsible for managing the colleges. All college activities were planned and budgeted by college managers before they were passed on to the rest of the staff.  According to Lenny Kebirungi, the Deputy Principal at NTC Mubende, in charge of overseeing all RBM operations at the college, despite having planned activities, staff members, including herself, submitted personal requisitions for unforeseen activities and accounted for them whenever it suited them.When RBM was introduced, management improved considerably. The duty that was previously designated for top managers became the responsibility of all college staff. A number of committees were selected and trained to streamline and coordinate college activities in a participative manner. The committees were also allocated roles, data collection tools, and templates for uniform reporting. Today, the RBM strategy is credited for promoting accountability and transparency and enabling all college employees to participate in overseeing and tracking actions to achieve set goals. Daisy Aliwaru the Principal at NTC Muni praises RBM for re-orienting the college staff's mind-set toward management. According to Daisy, college operations have improved because staff feel valued for their input during the decision-making process.  Additionally, staff are answerable to their committees for the resources they utilize during the implementation of college activities.For sustainability, the institutions intend to alternate the quarterly review sessions to share best management practices for continued improvement. Lenny Kebirungi believes that the quarterly review sessions will be the most effective way to continue sharing the skills and knowledge that they have acquired over the years through the support of Enabel and the Ministry of Education. The principal of NTC Kaliro, Evelyn Lanyero, commits to continue orienting new employees about the RBM process and ensure that they have the necessary tools to carry out RBM activities at the institution. Abdul Kibedi, a National Pedagogy Expert recommends that all new employees should be sensitized, oriented, and trained to continue the Results-based Management approach in the colleges as they transition from teacher training institutions to degree-awarding institutions.In 2019, the digital approach to RBM was introduced due to the challenges imposed by the COVID-19 outbreak to enable college teams to remotely develop work plans, budgets, monitor, and report on the progress of executed activities. Enabel has equipped the colleges with the necessary skills and resources required to further strengthen and sustain RBM at the institutions.For more about RBM https://youtu.be/_ZjWEK69Ri4


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    Ouganda UGA1503111

  • La protection des sols contre la désertification!

    Mauritanie: Fatimetou Mint Selmane nous explique comment protéger les sols contre la désertification


    Aminata KANE | 17-06-2023

    À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, unissons nos efforts pour reconnaître le rôle joué par les femmes et les filles et les propulser à l’avant-garde des efforts mondiaux de restauration des terres et de résilience face à la sécheresse.En ce jour de la lutte contre désertification et sècheresse, Fatimetou Mint Selmane, agricultrice nous parle des cordons pierreux et de la protection des sols pour l'agriculture;


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    Mauritanie MIE170031T

  • Les réalisations d’Enabel au Burkina Faso, à travers son intervention Santé, Droits Sexuels & Reproductifs saluées par le Cadre de Concertation Genre (CCG)

    Burkina Faso : Des actions concrètes et saluées pour la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre


    Kimsegninga SAVADOGO | 16-06-2023

    Les réalisations d’Enabel au Burkina Faso, à travers son intervention Santé, Droits Sexuels & Reproductifs en faveur de la prévention et la réponse aux Violences Basées sur le Genre (VBG), ont été saluées par le Cadre de Concertation Genre (CCG).Une équipe constituée des membres du Cadre de concertation Genre (CCG) et conduite par M. Wim SCHALENBOURG, Chargé d’affaires du Royaume de Belgique au Burkina Faso, a effectué le 30 mai 2023 à Tenkodogo dans la région du Centre-Est, une visite de partage d’expériences sur les modèles développés par Enabel dans la prévention et la réponse aux VBG. En effet, le programme de coopération bilatérale entre le Royaume de Belgique au Burkina Faso, mis en œuvre par Enabel pour la période 2019-2023, inclue quatre interventions parmi lesquelles le Renforcement des droits sexuels et reproductifs – Santé & Droits sexuels et reproductifs (SDSR). SDSR vise à renforcer les capacités des femmes et des jeunes filles dans l’exercice de leurs droits et à appuyer les porteurs d’obligations dans la prise de mesures nécessaires à la consolidation des droits sexuels et reproductifs. Elle mène au niveau de la région du Centre-Est du Burkina Faso, des actions synergiques pour la promotion de la planification familiale et la répression des violences à l’égard des femmes et des filles, en partant d’une approche holistique qui combine le droit à l’information, à la protection des femmes et des filles victimes des violences et le droit à l’accès à des soins de proximité de qualité. Pourquoi SDSR s’investit dans le domaine des droits sexuels et reproductifs ? L’option prise par Enabel au Burkina Faso, à travers SDSR, de s’investir dans le domaine des droits sexuels et reproductifs part de plusieurs constats : la situation des droits sexuels et reproductifs des femmes et des jeunes filles est marquée par des pratiques socioculturelles discriminatoires et de fortes inégalités, avec des structures qui ne sont pas toujours aptes à respecter, protéger et promouvoir leurs droits ; la problématique des grossesses à risque est fortement liée au non-respect des droits reproductifs et sexuels des femmes et des filles adolescentes, ce qui les met dans une position vulnérable (mariages et grossesses précoces, grossesses non désirées, etc…), voire même dangereuse (haut taux de mortalité maternelle) ; les violences basées sur le genre (VBG) - violences conjugales, viols, mutilations génitales, le rapt, les mariages d’enfants, etc… - demeurent également un problème sociétal important. C’est pour découvrir et jauger les résultats de l’intervention SDSR en rapport avec ces thématiques délicates que les membre du CCG ont effectué cette visite de terrain. Il s’agissait spécifiquement pour le CCG de constater les réalisations dans ces domaines, en comprendre les facteurs de succès et favoriser un apprentissage collectif en matière de prévention et de réponse aux VBG.   Le Centre Mère Enfants de Tenkodogo, un « modèle unique” de services intégrés de prise en charge de VBG   Au cours de la visite, les membres du CCG ont d’abord effectué une visite de courtoisie chez le Gouverneur de la région du Centre-Est avant de se rendre au Centre Mère Enfants (CME) de Tenkodogo doté d’infrastructures (bâtiments administratifs, bloc d’accueil et d’orientation, salles de soins, laboratoire, blocs d’hospitalisations, bloc opératoire, bâtiments annexes, aires et espaces de détente et de bien-être, …), d’équipements médicaux, de matériel médical et non médical.    C’est un centre qui offre de soins de qualité pour les femmes et les enfants (consultations curatives, pré et post natales ; planning familial, accouchements ; services de santé sexuelle et reproductive pour les jeunes et les adolescents ; interventions gynéco-obstétricales, etc. Il permet aussi un accès à des services de réparation de fistules obstétricales et des séquelles de l’excision. En outre, ce centre renforce l’offre de soins de santé pour les populations de la région du centre Est. Sa particularité est qu’il rend disponible une offre de services intégrés de prise en charge de VBG “selon un modèle unique” (médicaux, psycho-sociaux, orientation juridique et services judiciaires, hébergement et réinsertion).   Après une visite guidée et de présentation des services : offre de services de santé maternelle et infantile ; modèle unique de prise en charge de VBG ; prise en charge des fistules obstétricales et des séquelles de l’excision, les membre du CCG accompagnés par l’équipe SDSR se sont rendu à la direction provinciale du ministère en charge de la famille et du genre pour échanger sur un certain nombre de points dont : le renforcement des capacités des acteurs étatiques dans la protection, la prévention et la prise en charge des VBG ; la gestion des données pour une meilleure prise en charge et la prise de décision dans la gestion des cas de VBG ; l’engagement communautaire, l’implication des communautés dans la prévention et le référencement des cas de VBG à travers les Comités Villageois de Veille, de prévention, d’alerte et de référencement des cas (CVV) ; les bonnes pratiques dans la prévention et la réponse des VBG ; la réinsertion socio-économique des survivantes et l’autonomisation économique des familles d’accueil.   Après cette étape, la délégation s’est rendue dans une famille d’accueil de victimes de VBG pour s’enquérir des efforts consentis par l’intervention SDSR et ses partenaires dans le domaine de la réinsertion socioéconomique des survivantes de VBG dans la région du Centre Est.   Un portail Web pour renforcer les capacités et l’accès à une information SDSR de qualité pour les jeunes et les adolescents en milieu scolaire et les connecter aux services    Le périple de la délégation a pris fin avec une visite du centre informatique du lycée Kourita de koupéla. Sur place, elle a pu constater le mécanisme (Plateforme d’informations) mis en place pour apporter une information de qualité sur la santé et les droits sexuels et reproductifs aux jeunes et adolescent. Il s’agit d’une application numérique fournissant des informations de qualité sur la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) dans un certain nombre d’établissements scolaires de la région du Centre-Est. C’est un portail Web contenant des informations sur la santé sexuelle et reproductive, auquel les adolescent(e)s et les jeunes des établissements concernés peuvent accéder par intranet. Ce portail Web vise à renforcer les capacités des jeunes et des adolescents dans l’exercice de leurs droits sexuels et reproductifs.  Le CCG en bref Le cadre de concertation Genre (CCG) est un organe mis en place en 2002 pour appuyer l’orientation politique du Burkina Faso et promouvoir une participation équitable des femmes et des hommes au processus de développement. Il regroupe les partenaires techniques et financiers de la coopération bilatérale et multilatérale engagés pour la promotion de l’égalité femmes/hommes. Il est animé de façon alternée par un des partenaires techniques et financiers (PTF) désignés parmi eux, comme chef de file. La Belgique est lead des PTF depuis Octobre 2021 et mobilise à cet effet une trentaine de membres formant le CCG.


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    Burkina Faso BKF1803011

  • Pour plus de synergies d’actions contre les violences basées sur le genre (VBG) au Bénin : les partenaires techniques et financiers unissent leurs forces

    Au Bénin, les partenaires techniques et financiers unissent leurs forces contre les violences basées sur le genre


    Reece-hermine ADANWENON | 15-06-2023

    La salle de réunion de l’Hôtel du Lac de Cotonou a servi de cadre le jeudi 15 Juin 2023 au lancement officiel des activités du sous-groupe-genre. Réunissant les points focaux genre et les chargés de programmes genres au sein des institutions et organismes internationaux et des Ambassades de Belgique, Canada, Pays-Bas, cette rencontre a permis d’élaborer le plan d’actions 2023-2024 et de mettre à jour la cartographie des PTFs intervenant dans la promotion du genre au Bénin.  Présidée par Mme Sandrine Plateau, Ambassadrice du Royaume de Belgique auprès du Bénin, cette session a enregistré la participation de Madame Huguette Bokpè Gnacadja, présidente de l’Institut National des Femmes au Bénin.Que s'est-il dit? Mr Richmond TIEMOKO, Représentant Pays de l’UNFPA au Bénin : « Les questions de genre sont très importantes et il nous faut nous organiser pour avoir une synergie d’actions afin d’apporter notre part à la construction d’un Bénin sans violences basées sur le genre ». Mr Karl Frédérick Paul, Représentant pays Plan International au Bénin : « Je recommande un travail de qualité, pertinent et qui soit en lien avec les priorités nationales. Je souhaite l’inclusion et que chaque PTF joue sa partition avec engagement pour apporter notre pierre à l’édifice ».Mme Huguette BOKPE Gnacadja, Présidente de l’Institut National des Femmes au Bénin« Je suis venue pour marquer la totale adhésion de l’Institut aux actions de ce sous-groupe genre. Pour moi c’est une équipe qui est ainsi constituée pour changer la dynamique de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) au Bénin »Mme Sandrine Plateau, Ambassadrice du Royaume de Belgique auprès du Bénin«Tant qu’il y aura des femmes et des jeunes filles victimes de violences basées sur le genre, tant que des femmes continueront à perdre la vie en voulant la donner, il ne sera jamais trop tard pour apporter notre pierre à l’édifice de l’autonomisation et de l’épanouissement des femmes béninoises. Nous devons donc continuer à travailler ensemble pour que dans les années à venir, les femmes béninoises puissent contempler un avenir serein, où chacune jouit des mêmes droits et des mêmes opportunités que les hommes » 


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    Bénin BEN19007

  • Vers la mise en place d’un Registre national de l’état civil, le cap de 100 000 actes migrés est franchi !

    Guinée: Digitalisation de l'Etat civil: le cap de 100 000 actes migrés est atteint!


    Fatimatou Mouctar DIALLO | 15-06-2023

    Un projet ambitieux visant à digitaliser les registres de l’état civil avec l'appui technique d'Enabel et le soutien financier de l’Union européenne. Le projet pilote d’amélioration du système d’état civil guinéen par l’effet catalyseur de la digitalisation apporte son expertise technique dans la numérisation des registres d'état civil, ainsi que des ressources pour garantir la réussite de cette activité. La première étape consistait à installer le matériel informatique, puis, former les agents de l'état civil des communes pilotes. Ces professionnels ont travaillé en étroite collaboration avec les cinq communes de Conakry pour identifier et collecter les actes d'état civil existants, remontant parfois à plusieurs décennies. Une fois les documents rassemblés, l'équipe a commencé le processus minutieux de numérisation et de vérification des actes. Chaque document est scanné, enregistré dans une base de données sécurisée et relié à une nouvelle base de données informatisée. Cette tâche monumentale nécessite une grande précision et une gestion rigoureuse des données pour éviter toute perte ou erreur. Le projet état civil veille également à la mise en place d'une infrastructure solide pour assurer la sauvegarde régulière des données numérisées et garantir leur disponibilité à long terme. Des mesures de sécurité strictes sont mises en place pour protéger la confidentialité des informations personnelles contenues dans les actes d'état civil. Pendant ce temps, des séances de renforcement des capacités pour les agents de saisie des communes pilotes afin de les familiariser avec le nouveau système digital. Les formations ont permis aux fonctionnaires de maîtriser les compétences nécessaires pour gérer efficacement la numérisation et l’indexation des anciens actes d’état civil de manière rapide et précise. Après six mois d'efforts soutenus, la migration des actes d'état civil dans les cinq communes de Conakry est couronnée de succès avec 100 000 anciens actes de naissance et de mariage migrés. Les anciens registres papier sont entrain d’être numérisés, permettant un accès facile et rapide aux informations cruciales pour les services publics, les citoyens et les instances judiciaires. La migration réussie des 100 000 anciens actes d'état civil dans les cinq communes de Conakry est un exemple de bonne pratique en matière de modernisation des services publics et de promotion des droits des citoyens.Grâce à la collaboration entre Enabel et le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), les communes de Conakry et les professionnels de l'état civil, l’archivage numérique des registres de l’état civil des communes pilotes se poursuit.  


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    Guinée GIN170101T

  • Tutoriel: Faites votre bio-insecticide vous-même!

    Mauritanie: tutoriel sur l'auto-production de bio-insecticide


    Aminata KANE | 15-06-2023

    Ahmed Jidou; propriétaire d'un champ école nous apprend comment produire son propre bio insecticide.Afin de renforcer les capacités des agro pasteurs, RIMFIL financé par l'Union européenne a formé ces derniers à travers les champs école agropastorales (CEAP).Dans le but de diffuser ces connaissances à grande échelle, des vidéos de tutoriels ont été produites.Ces tutoriels mettent en avant les producteurs présentant les connaissances acquises de manière à les partager avec leurs pairs.


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    Mauritanie MRT19001

  • Improving Performance in National Teacher Colleges

    Improving performance in national teacher colleges


    Dorothy KYAMAZIMA | 14-06-2023

    Results-Based Management (RBM), is a process that involves participatory planning, collaborative implementation, transparent accountability and monitoring and evaluating planned activities. It was introduced to National Teachers' Colleges (NTCs) with the purpose of enabling college management teams to make well-informed decisions and improve their service delivery.The RBM strategy has been credited for angling all action and use of resources towards achieving clearly defined and demonstrable results. The model is celebrated for increasing transparency and accountability in NTCs and enabling them to carefully monitor and manage activities, ensuring that they directly contribute to set goals.For more on RBM process: https://www.youtube.com/watch?v=vEwN6cTEPBs


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    Ouganda UGA1503111

  • Income-Generating Activities Sustaining Colleges in Uganda

    Income-generating activities sustaining Colleges in Uganda


    Dorothy KYAMAZIMA | 14-06-2023

    Strengthening alternative revenue sources remains very critical for the colleges to operate efficiently. The National Teachers' Colleges continue to engage in income-generating activities despite the meagre resources for investment.Using seed funding from Enabel, different colleges have engaged in income-generating activities ranging from agriculture, specifically poultry, piggery, livestock farming, and food production, to other innovative skills like soap making.


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    Ouganda UGA1503111

  • Mauritanie: Tutoriel sur la Santé Animale pour les agros-pasteurs

    Mauritanie: tutoriel sur la santé animale à destination des agros-pasteurs


    Aminata KANE | 13-06-2023

    En Mauritanie, Mama Ely Mahmoud, inspectrice du ministère de l'élevage à Tintane dans la région du Hodh El Gharbi nous présente 10 symptômes à diagnostiquer chez les vaches. Afin de renforcer les capacités des agro-pasteurs, le projet RIMFIL financé par l'Union européenne a formé ces derniers à travers les champs école agropastorales (CEAP).Dans le but de diffuser ces connaissances à grande échelle, des vidéos de tutoriels ont été produites. Ces tutoriels mettent en avant les producteurs présentant les connaissances acquises de manière à les partager avec leurs pairs.


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    Mauritanie MIE170031T

  • Enabel au Burkina Faso accompagne des producteur·trices de 13 communes de la région du Centre-Est pour le développement de leurs activités agro-pastorales

    Enabel au Burkina Faso accompagne des producteur·trices de 13 communes de la région du Centre-Est pour le développement de leurs activités agro-pastorales


    Kimsegninga SAVADOGO | 12-06-2023

    Un atelier marquant la clôture officielle du projet de “Promotion de l’Employabilité, la Cohésion, l’Inclusion Socioéconomique des Jeunes et des Femmes dans la région du Centre Est (PRECIS)” a été organisé le 24 mai 2023 à Tenkodogo Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’axe “Réalisation d’investissements structurants pour le développement économique local” de l’Intervention Entrepreneuriat de Enabel au Burkina Faso dont l’objectif global était de contribuer au développement économique et social inclusif et durable dans la région du Centre Est. PRECIS a été mis en œuvre par un consortium composé de Welthungerhilfe (WHH), l’Association pour la Recherche et la Formation en Agroécologie (ARFA), le Réseau de Communication sur le Pastoralisme (RECOPA) et l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE), au profit de treize (13) communes de la région du Centre-Est, à savoir les communes de : Andemtenga, Yargo, Baskouré et Tensobentenga dans la province de Kouritenga ; Tenkodogo, Bissiga et Bittou dans la province du Boulgou ; Ouargaye, Dourtenga, Lalgaye, Comin-Yanga, Yondé, Yargatenga et Sangha dans la province du Koulpélogo. Plus de 1,3 milliards de francs CFA d’investissement dans le secteur agro-pastoral Débuté en avril 2021, ce projet a permis d’injecter 2,2 millions d’euros soit 1 311 914 000 FCFA, dans les secteurs de l’agriculture, du pastoralisme et la mobilisation sociale à travers notamment : l’aménagement de deux (02) bas-fonds rizicoles d’une superficie de 5 hectares chacun et de huit (08) périmètres irrigués d’une superficie d’un hectare par site selon la technique de micro-aspersion ; la construction de trois (03) magasins de stockage d’une capacité de 20 tonnes par magasin ; l’appui à trois (03) unités de transformation (étuveuse du riz) ; le balisage de 120 km de pistes à bétail ainsi que de quatre (04) aires de repos et de zones de pâture ; la réalisation de deux (02) forages pastoraux avec des champs fourragers selon la technique de micro-aspersion et un (01) forage d’abreuvement simple ; la structuration des bénéficiaires des infrastructures en Société Coopérative (SCOOP) ; le renforcement des capacités techniques des acteurs. Le Gouverneur de la région du Centre-Est, le Colonel Aboudou Karim LAMIZANA qui a présidé les cérémonies d’ouverture et de clôture de l’atelier bilan, a apprécié favorablement l’implication de l’ensemble des parties prenantes (communes, agriculteurs, éleveurs, services fonciers ruraux, chambre régionale d’agriculture et ses démembrements, les services techniques d’agriculture, ressources animales et environnement au niveau communal, autorités administratives, coutumières et religieuses, etc.) dans la mise en œuvre du projet PRECIS. Il a par ailleurs exhorté les communes bénéficiaires et les services techniques à faire des réalisations du projet des acquis durables. Des investissements structurants au plan économique Julie VAN DER SMISSEN, coordonnatrice de l’intervention Entrepreneuriat d’Enabel au Burkina Faso, a aussi confié que le projet a vu le jour pour contribuer à l’amélioration de la gestion durable des infrastructures agricoles et pastorales et la cohésion sociale dans la Région du Centre-Est et à l’accroissement de l’accès des populations à faible revenu, notamment des jeunes et des femmes, à des emplois décents. « Il s’agissait d’accompagner le développement d’entreprises compétitives dans la région du Centre-Est aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. Pour ce faire, il était nécessaire d’avoir un certain nombre d’infrastructures fiables, de mener des investissements structurants au plan économique. Dans le domaine agricole et pastoral qui occupe la majeure partie de la population active, il y a un fort déficit en termes d’infrastructures. Ce projet a été initié pour combler ce manque d’infrastructures en réalisant dans treize (13) des trente (30) communes que compte la région, des infrastructures hydro-agricoles et pastorales tels des aménagements de bas-fonds, de sites fourragers, de pistes à bétail, de forages et de périmètres maraîchers, etc. Des équipements ont également été mis à la disposition des producteur·trices qui ont aussi été accompagnés pour se constituer en coopératives et renforcer leurs compétences techniques. Des comités de gestion ont été mis en place pour assurer une utilisation pérenne et un suivi des différents sites aménagés. » Des exploitant·es de bas-fonds et les transformateur·trices mis·es en réseaux pour le développement de leurs activités Le chef du projet Mouni KONOMBO s’est dit satisfait des résultats atteints : « Les ouvrages qui ont été prévus ont quasiment tous été réalisés. Nous avons atteint un taux de réalisation physique de 92% malgré le contexte sécuritaire difficile. Dans l’ensemble, nous avons pu bien conduire le projet à terme. En plus du renforcement des capacités des producteurs, on les a accompagnés à s’organiser en seize (16) coopératives également formées et en possession d’agréments. Des comptes bancaires ont été ouverts pour ces coopératives qui ont aussi obtenu des fonds de roulement pour mener à bien leurs activités agro-pastorales. Les exploitant·es de bas-fonds et les transformateur·trices ont été mis·es en réseaux pour leur permettre de développer leurs activités et en un laps de trois (03) mois, ces producteurs ont pu étuver soixante-deux (62) tonnes de riz pour une valeur de plus de vingt-six millions (26 000 000) de francs CFA. Les services techniques des ministères en charge de l’agriculture et de l’élevage ont été impliqués dans les activités du projet et se sont appropriés ses objectifs et défis. Un fait qui démontre qu’ils peuvent continuer l’accompagnement des producteur·trices pour assurer la continuité des activités agro-pastorales ».


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    Burkina Faso BKF1803211