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  • Fifamè, quand le rêve devient réalité…

    Bénin: les bourses dans le secteur de la santé du programme Equité, créatrices de carrières


    Reece-hermine ADANWENON | 03-04-2023

    Le ministère de la santé du Bénin en collaboration avec Enabel et l’Agence Française de Développement à travers le Projet EQUITE améliore les compétences dans le secteur de la santé. 4 offres de formation master dont 2 à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO) en instrumentation chirurgicale et aide chirurgien, santé sexuelle et reproductive et 2 autres en néphrologie, dialyse et soins palliatifs à l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) sont disponibles depuis la rentrée universitaire 2021-2022. À la date d’aujourd’hui, à l’INMes, dans la filière soins palliatifs, 32 auditeurs, dont 20 boursiers de l’AFD-Enabel et 10 boursiers du Programme National de développement des Ressources Humaines du Secteur de la Santé (PNDRH) -MS et 2 à titre payant. En néphrologie, dialyse, nous avons 31 personnes inscrites, dont 20 boursiers AFD-Enabel et 11 boursiers PNDRH-MS.Concernant l’IFSIO, au total, 41 sont inscrits en master en instrumentation et aide chirurgicale avec 30 bourses octroyées par l’AFD-Enabel et 11 bourses du PNDRH-MS. Pour la filière santé sexuelle et reproductive, 30 sont inscrits avec 10 boursiers AFD - Enabel et 20 à titre payant. Quelques bénéficiaires des bourses se sont confiés à nous. Suivons-les !Fifamè Yvette BODJRENOU, 24 ans, sage-femme et bénéficiaire d’une bourse de formation en master santé sexuelle et reproductive grâce au financement de l’Agence Française de Développement (AFD). Pour elle, cette formation est une concrétisation de son rêve…Pourquoi un master en santé sexuelle et reproductive ?J’ai choisi de faire ce master parce que c’est avant tout, une passion pour moi. A l’hôpital, nous déplorons souvent les décès de mères parce que la décision de se rendre à l’hôpital a été prise très tardivement. Je me suis alors dit que si je pouvais faire un master en santé sexuelle et reproductive, je pourrais contribuer à la réduction de la mortalité à travers la sensibilisation des communautés, je pourrais également accompagner les personnes victimes de violences basées sur le genre, aider les jeunes comme moi à mieux gérer leur sexualité.J’ai voulu donc faire cette mention de la santé publique, mais malheureusement à l’époque, je ne pouvais pas bénéficier de cette formation au Bénin, car elle n’existait pas dans les entités de formation. Vu que je tenais à faire cette mention, j’ai commencé par rechercher les moyens pour pouvoir m’inscrire. Ainsi, après l’obtention, ici même à IFSIO-Parakou, de ma licence en sciences infirmières et obstétricales, option sage-femme en 2020, j’ai commencé à travailler dans une clinique privée pour pouvoir me permettre d’épargner afin de réaliser mon rêve. En tant que fille aînée de ma famille, j’avais également la responsabilité après mes études de licence, de venir en aide à mes parents qui ont investi dans ma formation. Je me suis donc très tôt rendue à l’évidence, que malheureusement ce que je parvenais à mettre de côté comme épargne était insignifiant pour me permettre de poursuivre mon rêve, celui d’avoir un master en santé sexuelle et reproductive. J’ai pensé à contracter un prêt bancaire pour financer cette formation à l’étranger, mais je me suis rendu compte qu’il me sera difficile de concilier le boulot et les études et que je risquais d’avoir une formation bâclée étant au four et au moulin. Grâce à l’Etat béninois (qui a accepté de mettre en place cette formation) avec l’accompagnement de l’Agence Française de Développement et Enabel, à travers le projet EQUITE, mon rêve est devenu réalité. Franchement, sans la bourse de l’AFD que j’ai reçue, je n’aurais jamais été capable de m’offrir cette formation.De quoi est constituée cette bourse ?C’est une prise en charge complète. La bourse que j’ai reçue, est constituée des frais de subsistance, des allocations mensuelles, des frais de stage, frais de rédaction de mémoire en 2ème année, frais de déplacement, frais de matériel didactique et une assurance-maladie. Aujourd’hui, grâce à cette bourse, je n’ai plus besoin de travailler pour subvenir à mes charges et payer mes frais de scolarité. Je me consacre à 100 % à ma formation pour qu’elle soit une formation de qualité. Je suis assidue au cours, je participe également sans contraintes aux stages académiques. 


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    Benin BEN19010

  • Burundi : Une planification opérationnelle du MPSLS adaptée aux nouvelles normes sanitaires pour la mise en œuvre de la stratégie sectorielle santé 2021-2027

    Burundi : Une planification opérationnelle du MSPLS adaptée aux nouvelles normes sanitaires pour la mise en œuvre de la stratégie sectorielle santé 2021-2027


    Jean BIRONKWA | 03-04-2023

    Le gouvernement du Burundi via son Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida a mis en place une stratégie sectorielle de la santé pour la période 2021-2027. Dans cette stratégie, le Burundi vise la Couverture Sanitaire Universelle et le niveau de santé le plus élevé possible à sa population. A travers son résultat d’appuyer et d’améliorer l’accès aux services de santé gratuits pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans et d’autres personnes en situation de vulnérabilité, le Programme d’Appui au Système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance, phase 3 AMAGARA MU MURYANGO financé par l’Union Européenne et exécuté par Enabel , contribue à l’ atteinte de ce résultat. En partenariat avec le MSPLS, un atelier d’actualisation des outils de planification opérationnelle pour s’adapter aux nouvelles normes sanitaires a été organisé. Cette activité avait pour objectif de doter des structures de soins des outils de planification qui tiennent compte des nouvelles normes sanitaires en vue de garantir les soins et services de santé de qualité.Une cinquantaine des prestataires de soins du niveau périphérique et d’autres cadres du Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida se sont rencontrés du 21 au 24 mars 2023 pour actualiser et adapter les outils de planification à la stratégie sectorielle santé et aux nouvelles normes sanitaires. Il s’agissait des représentants du niveau central du ministère, des bureaux provinciaux de la santé, des bureaux des districts sanitaires, des hôpitaux nationaux, des hôpitaux de troisièmes références, des Hôpitaux de districts, des hôpitaux communaux et les centres de santé du pays. Pour être en harmonie avec les différents documents de planification de la santé, le MSPLS en partenariat avec le Programme AMAGARA MU MURYANGO à travers la direction générale de planification a appuyé la réalisation de cette activité d’actualisation des outils de planification opérationnelle 2023-2024 pour les formations sanitaires à tous les niveaux du système de santé. Selon le Directeur Général de la Planification au MSPLS Dr Polycarpe Ndayikeza. L’actualisation des outils de planification est un travail très important pour chaque formation sanitaire car elle nous permettra de répondre et d’anticiper aux besoins des CDS, des hôpitaux en terme du personnel et d’autres moyens matériels pour garantir une offre de soins et services de santé de qualité. C’est pourquoi nous remercions notre partenaire Enabel à travers le programme PASS-FBP AMAGARA MU MURYANGO qui nous a appuyé pour cet atelier. D’après les normes sanitaires, l’organisation des soins et services de santé est hiérarchisée. Du niveau communautaire, du poste des soins, du centre de santé, de l’hôpital communal, l’hôpital de district, les hôpitaux de référence, l’hôpital de référence nationale pour ne citer que ceux-là… Chaque niveau du système sanitaire dispose d’un paquet des soins à offrir à la population. Selon chaque niveau hiérarchique, les participants ont travaillé en session de groupe pour faire des analyses et des évaluations des canevas de planification existants mais aussi du contexte dans lequel les soins sont offerts pour faire des propositions d’amélioration des outils de planification.Cette rencontre a permis aux prestataires et d’autres cadres du MSPLS à tous les niveaux d’identifier les éléments importants à planifier dans leurs plans d’action annuelle pour améliorer l’accès aux soins et services de santé à la population. Les aspects en rapport avec la gestion des ressources humaines, l’amélioration des infrastructures sanitaires, le processus de prise en charge des patients, la disponibilité du matériel médical et des médicaments selon le niveau de la structure ont été abordés lors de cette rencontre.


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    Burundi BDI21002

  • Jordan: Major Shift-forward for a Syrian Refugee Student in TVET

    Jordan: Major Shift-forward for a Syrian Refugee Student in TVET


    Ibrahim NASHWATI | 03-04-2023

    Za'atari Refugee Camp, Mafraq - Mays El Reem Al Bakir, a 26-years-old Syrian refugee who was displaced from her hometown at the age of 16, had no choice but to adapt to the new changes imposed on her and her family, as a result of the erupted Syrian war back in 2011.“I denied reality at first, I was still processing the fact our home was diminished and had nowhere to go! I had to leave my family and friends behind. We had to co-exist with the new arrangements at the Za’atari refugee camp in Northern Jordan. It was not an easy chapter in my life”, Mays El Reem said.After years of living in Za’tari refugee camp, Mays El Reem had high hopes of gaining the knowledge, certification, and financial independence to become a productive individual in society. Although she didn’t want to continue her education at first, the Qudra2 programme scholarship surely changed her mind, having her score the highest grades in the beauty discipline she had enrolled in.Going back to 2020, when Mays El Reem heard about the Qudra2 programme scholarships from her friend, she applied without hesitation and got accepted. “I chose the beauty programme, as I wanted to be a part of something new and challenging”, Mays El Reem said and added, “women can be professional makeup artists, women can be anything they want as long as they set their mind to it”.The training courses Mays El Reem applied to is a part of a larger programme, “Qudra 2” which is known to be the second phase of a large multi-country, multi-donor programme named: “Qudra– Resilience for Refugees, IDPs, Returnees and Host Communities in response to the protracted Syrian and Iraqi Crises”, that is being implemented and administered by Enabel in Jordan in partnership with the Norwegian Refugee Council (NRC). This intervention is fully aligned with the 2030 Agenda for Sustainable Development Goals (SDGs), and in particular, SDG4, which vividly focuses on ensuring inclusive and quality education for all and promoting lifelong learning.Along with the training courses, Enabel in Jordan promotes the Work-based Learning methodology as a part of its intervention to help beneficiaries acquire new competencies based on today’s labour market needs, by bridging them with workplaces to experience a real-life and dynamic work environment.While deciding to choose marriage over her secondary examinations, Mays El Reem vowed to learn from her setbacks and develop solid firmness and skillset whenever the opportunity represents itself again. “My husband was my backbone, he promised to support me to continue my education once we had settled in our own home. Not so long after, we did, and he bought me all the books and stationery to prepare me for the big exam. Months later, I re-did the secondary examinations and obtained my certificate in spite of the challenges and the fact that I had 5-months-old daughter to take care of”, shared Mays El Reem.Aside from the Qudra2 programme, Mays El Reem like many other beneficiaries had to enroll in the essential life skills course, which prepared her to lay a foundation of knowledge in setting priorities right, learn how to use her time effectively, and set long-term goals. “This course made me a better person and a self-motivated thinker, I started being in the solution, not the problem, and importantly maintain a healthy mind”, shared Mays El Reem.After completing the course, Mays El Reem received funds from one of the big UN organisations, which allowed her to open up her own beauty salon and equip it with all the assets and necessary tools to kickoff. “I learned a lot working independently, people started trusting me around the refugee camp, and refer to me as their first resource for any beauty tip”, said Mays El Reem.After finishing her scholarship with the Qudra 2 programme, Mays El Reem was asked to train beneficiaries of the beauty programme at the NRC salon centre in Za’atari refugee camp. “When I received that phone call from the NRC team announcing the good news, I felt this is the start of a new phase in my life”.“My second milestone is to sign up for higher level training programmes in the beauty and makeup domain, to build my capacity further and stay aligned with the latest international trends”, said Mays El Reem and added. “I usually watch makeup and beauty tutorials online when I put the kids to sleep to stay tuned with the latest styles in the industry, I need to stay looped, to make it to the top, fingers crossed." Mays El Reem concluded. 


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    Jordan JOR180011T

  • Maroc, projet Tadafor : organisation de 5 Comités Technique d'Orientation et de Suivi

    Maroc: Organisation de 5 comités techniques d'orientation et de suivi pour le projet Tradafor


    Julie GEERTS | 31-03-2023

    Au cours du premier trimestre 2023, le premier Comité Technique d’Orientation et de Suivi (CTOS) du projet Tadafor a été tenue dans les provinces de Mohammedia, Settat, Azilal et Larache ainsi que dans la région de Souss-Massa. Ce premier comité a permis d’échanger sur les modalités de tenue du CTOS, d’élaborer ensemble son règlement d’ordre intérieur et de passer en revue les activités réalisées par le projet lors de sa première année de mise en œuvre ainsi que les prochaines étapes. C’est quoi ? Le CTOS est un lieu de concertation opérationnelle entre le projet, ses partenaires techniques et éventuellement d’autres acteurs en appui à la participation citoyenne dans les communes ciblées de la province pour :Faire le point sur les avancées du projet et les difficultés rencontrées ; Assurer le partage d’information entre les parties prenantes ;  Assurer la complémentarité avec les initiatives régionales et nationales et réfléchir ensemble sur des synergies éventuelles ; Emettre des recommandations, avis et suggestions sur la mise en œuvre du projet Pourquoi ? Le projet Tadafor prévoit la mise en place d’un Comité Technique d’Orientation et de Suivi (CTOS) pour la mise en œuvre de ses activités dans chacune des régions ou provinces dans laquelle le projet est présent. Outre l’orientation et le suivi du projet TADAFOR, un tel comité permet d’assurer le partage d’information entre les différentes parties prenantes et d’assurer la complémentarité avec d’autres initiatives sur la participation citoyenne par des partenaires nationaux et internationaux. Pour rappel : Le projet TADAFOR est mis en œuvre par Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) et la Direction des Relations avec la Société Civile (DRSC), fait partie d’un programme plus large, multi-acteurs, d’appui à la participation citoyenne au Maroc. Ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne et vise à appuyer les efforts déployés du pays en matière de promotion de la démocratie participative et de la participation citoyenne au Maroc. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans cinq régions du Maroc à savoir Casablanca Settat, l’Oriental, Souss Massa, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Béni Mellal-Khénifra. 


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  • Enabel au Burkina Faso participe à la construction d’un dialogue entre l’Europe et l’Afrique en organisant un atelier de réflexions : Innovations Days

    Au Burkina Faso, Enabel participe à la construction d’un dialogue entre l’Europe et l’Afrique via un atelier de réflexions sur les défis de digitalisation


    Kimsegninga SAVADOGO | 31-03-2023

    Enabel participe à la construction d’un dialogue entre l’Europe et l’Afrique en organisant un atelier de réflexions (Innovations Days) sur les défis de digitalisation rencontrés par les OSC au Burkina Faso  Du 21 au 23 février 2023 se sont tenues à Ouagadougou les « Innovation Days », un cadre de réflexion sur les moyens d'innovation et le développement numérique de l'écosystème burkinabè. Trois jours de discussions et de travail en équipe qui ont porté leurs fruits sous forme de propositions de projets et de « business models » sur trois domaines de grande importance pour le pays à savoir : la connectivité des zones rurales, la promotion de la paix et la cohésion sociale, l’appui aux chaînes de valeur. Dans son allocution à la clôture le 23 février 2023 des journées de réflexion, l’ambassadeur de la Délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso M. Wolfram VETTER a insisté sur l’importance de la transformation numérique pour tous les pays. Il a pris l’exemple de l´agriculture, où il y a des solutions contribuant à lutter contre l´insécurité alimentaire. « L´UE a appuyé un projet pour identifier des plantes infectées par des maladies, grâce à l’utilisation de drones, afin de conseiller les agriculteurs sur le traitement de ces maladies avec une App mobile. Cet esprit de transformation des processus peut aussi être mené au sein des processus de l´administration publique, ce qu’on appelle la eGovernance, en vue d’augmenter l´efficacité et la transparence et aussi favoriser un meilleur engagement citoyen » a fait savoir M. VETTER. Le projet IDEA D4D Hub, un trait d’union entre l’Europe et l’Afrique IDEA D4D Hub est une initiative Team Europe, lancée par l´Union européenne et les coopérations allemande, belge et française, avec Betterplace Lab et l´organisation panafricaine Smart Africa. Elle vise à promouvoir la collaboration et le dialogue entre l’Europe et l’Afrique. Dans le cadre de cette initiative, des journées de réflexion dénommées « Innovation Days » sont organisée dans quatre pays dont le Burkina Faso, l’Ouganda, le Mozambique, le Maroc et la Tunisie. A travers cette initiative, l’Union Européenne entend soutenir ses partenaires pour renforcer leur connectivité, leur compétences et connaissances digitales, mais aussi pour mettre en place un cadre réglementaire et institutionnel qui prend en compte aussi bien la sécurité que les droits humains. L’ouverture de ces trois jours de réflexion, intervenu la soirée du mardi 21 février 2023 à Ouagadougou, marque le lancement officiel de l’initiative portée par un consortium de quatre (04) organisations : BetterPlace Lab, l'Agence belge de développement (Enabel), la GiZ et Expertise France et qui entend Co-créer des solutions digitales aux défis et aux problèmes liés au développement dans les pays concernés. Au Burkina Faso, Enabel assure le lead du projet IDEA D4D Hub qui, dans son principe de fonctionnement, intègre des parties prenantes comme la société civile et les milieux universitaires pour envisager conjointement un processus de transformation numérique au profit du développement économique et sociale durables. Une synergie d’action entre les OSC et les universités d’Afrique Pendant trois jours, des acteurs issus d’organisations de la société civile, du monde universitaire, du secteur privé, de Startups et d’incubateurs, et aussi des représentants d’institutions, d’organisations internationales ont collaboré ensemble et échangé dans le but de trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les populations burkinabè. IDEA D4D HUB vise surtout à mobiliser les organisations de la société civile (OSC) et les universités en Afrique ; à renforcer leurs capacités afin qu’elles puissent jour un rôle majeur dans ce processus de transformation numérique à même d’apporter des solutions appropriées aux préoccupations des communautés. De l’avis de la Coordonnatrice du projet IDEA D4D Hub, Mme Capucine GONNORD, « le numérique a atteint aujourd’hui un tel qu'il est devenu incontournable pour le développement de nos pays ». C’est pourquoi dans le but d’identifier les solutions que la digitalisation peut apporter aux problèmes que rencontres les populations burkinabè, le consortium organise ces trois jours de « réflexion et de Co-création de solutions digitales aux défis et aux problèmes liés développement du Burkina Faso. Des solutions digitales adaptées aux besoins réels du Burkina Faso  « Les participants ont travaillé sur les défis liés à la connectivité dans les zones rurales, la promotion de la paix et la cohésion sociale, l’appui aux chaînes de valeur. Ce projet va donc permettre à l'ensemble des acteurs de co-créer des solutions durables et pérennes avec un fort impact pour le Burkina Faso et relativement à ces thématiques. On croit que l'ensemble de ces acteurs peuvent contribuer à créer quelque chose de durable, évolutif et adapté aux besoins réels du Burkina Faso », a laissé entendre la Coordonnatrice du projet IDEA D4D Hub. Pour elle, il urge de repenser l'utilisation du numérique par les jeunes au pays des Hommes intègres. « La jeunesse est au cœur des préoccupations. Le digital n'est pas nouveau au Burkina Faso. J'invite les jeunes à repenser le numérique. Ce n'est pas juste un outil pour juste aller sur les réseaux sociaux ou pour prendre seulement des informations. C'est un outil qui permet aussi d'accéder à du savoir pour améliorer les productions et la conservation des récoltes, de lier des partenariats pour soit étendre son business à travers des levées de fonds, d’avoir accès au marché national et international pour l’écoulement des produits. Donc la question c’est de guider les jeunes vers comment on peut utiliser le numérique pour faire face aux défis actuels que vit le Burkina Faso », a-t-elle ajouté. Pour Faso M. Guillermo Fernandes MANDOMINGO, représentant l’ambassadeur de la Délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de réflexion, « l’esprit et la perspective du projet IDEA D4D Hub consistent à promouvoir la digitalisation, en phase avec les priorités du Burkina Faso en l’occurrence la stabilité, la sécurité et la paix ». Se saisir du numérique pour développer l’économie du Burkina Faso et moderniser son administration publique   Le représentant du ministre en charge du numérique, à l’ouverture des journées, Dr Yaya TRAORE a lui aussi loué l’initiative qui selon lui, entre en droite ligne des ambitions de son ministère, prêt à accompagner toutes initiatives tendant à promouvoir le développement de l'écosystème numérique. Il a exprimé « la volonté de son ministère de se saisir du numérique pour développer l’économie du Burkina Faso et pour moderniser l’administration publique » La coordonnatrice a promis l'accompagnement financiers et technique pour accompagner l’un des projets lauréats à l’issue des trois jours de réflexion sur les défis numériques, évènement baptisé « Innovation Days ». Au cours des trois jours de travaux, les participants ont dans une approche « Design Thinking » discuté des problématiques du numérique et identifié des pistes de solutions que la digitalisation peut apporter aux préoccupations des communautés burkinabè.   Au terme de l’atelier il y a eu 9 projets pertinents qui ont été identifié et décrit par les participants répartis en groupe. Ces projets ont été soumis à l’appréciation d’un jury qui a été mis en place à cet effet. Après évaluation ce sont les projets suivants qui ont retenu l’attention du jury :-        veneegre est un système de lutte contre le cyber harcèlement en milieu scolaire constitué : d'une plateforme de déclaration anonyme des cas de cyber harcèlement ; une pool d'expert en Cybersécurité, de juristes et de psychologues pour accompagner les victimes ; chatbox WhatsApp et un car lab pour les sensibilisations. -        e-4Djaba une plateforme numérique mettant en relation les producteurs d’oignon du centre Nord du Burkina et les acheteurs d’oignon du Ghana, avec un service de renforcement des compétences de ladite cible en techniques de conservation/transformation  de l’oignon et de marketing. -        Féréna  est pour la mise en place d’une plateforme centrale d’achat qui permettra de gérer toutes les questions d’exportation pour satisfaire les besoins du marché sous-régional en quantité et en qualité.Les membres des équipes lauréates vont ainsi bénéficier d’un accompagnement pour l’amélioration des projets, d’une formation sur un thème qui sera convenu de commun accord avec tous les lauréats. Un des projets sera aussi mis en œuvre et présenté à l’écosystème en juin 2023.


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    Burkina Faso BEL2001011SP3

  • L’apprentissage par la démonstration sur les champs école paysans Riz

    Bénin: L’apprentissage par la démonstration sur les champs école paysans riz


    Reece-hermine ADANWENON | 31-03-2023

    « Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends » ! Se fondant sur cette citation de Benjamin Franklin, le Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche en collaboration avec Enabel au Bénin et l’Union Européenne ont décidé de promouvoir des pratiques agricoles durables à travers les Champs Ecole Paysans (CEP).Au Bénin, 80 % des 11 millions d’habitants dépendant de l’agriculture. La majorité des agriculteurs pratique une agriculture conventionnelle avec toutes les conséquences qu’on lui connaît. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), les pesticides font partie des premières causes de décès par auto-empoisonnement, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En effet, des études montrent qu’au Bénin, plus de 40 espèces aquatiques ont disparu des eaux du fait de l’usage des pesticides chimiques de synthèse. Les résidus de pesticides chimiques de synthèse se retrouvent donc dans les cours d’eau, les sols, mais aussi dans les aliments que nous consommons, les rendant ainsi contaminés et risqués pour la consommation. Toutes les cultures sont concernées par ce problème.Ce système de culture s’est ancré dans les habitudes depuis plusieurs décennies et présente une relative facilité qui manquerait à l’agroécologie. Mais les revers de cette facilité apparente sont importants à prendre en considération.Pour amener les producteurs de façon progressive vers une agriculture plus écologique qui respecte aussi bien l’environnement que la santé humaine, le projet Transition Agro-Ecologique par la Recherche Agricole a opté pour l’apprentissage de pratiques agroécologiques innovantes au sein des Champs-Ecole Paysans (CEP) qu’il appuie. A ce jour, 21 CEP sont installés dans les filières riz et maraîchage. Le champ-école paysan représente un lieu d’apprentissage et d'expérimentation par les producteurs. Il est aujourd’hui l’une des nouvelles approches non formelles d’éducation des adultes qui s’est considérablement développée comme alternative aux méthodes de vulgarisation traditionnelles (dites "top down"). Cette approche permet également de créer ce lien indispensable entre les chercheurs et les producteurs pour tester et diffuser des innovations adaptées aux contextes locaux.Pour la filière riz, ce sont 13 CEP qui sont installés sur les 15 prévus d’ici 2024. Ils portent sur les techniques d’irrigation intermittente ou humidification et séchage alternés (SWD), le Système de Riziculture Intensive (SRI) associé à la technique de l'urée enrobée à l'huile de neem, sur les tests de variété orylux à cycle court et résiliente au changement climatique, sur le test de Vermis compost, et sur le SRI associé au vernis compost. Ces CEP sont suivis par 25 riziculteurs dont un relai. Les thématiques abordées portent une attention particulière sur la gestion intégrée de l’eau, la gestion de la fertilité du sol et le recyclage de résidus jusque-là inutilisés.Mais qu’est-ce donc alors que l’agroécologie ?Retenons qu’il n’existe pas de définition univoque de l’agroécologie. Elle est décrite comme un ensemble de pratiques agricoles, une science ou un mouvement social. Quoiqu’il en soit, l’agroécologie apparaît comme une alternative crédible à l’agriculture dite conventionnelle, en privilégiant des modèles familiaux durables, respectueux de l’environnement, économiquement performants, porteurs d’un développement humain, soucieux de la sécurité alimentaire et de la santé des populations. Elle se base sur les savoirs endogènes pertinents.Le processus aboutissant aux CEP, suivi par le projet de Transition Agroécologique par la Recherche Agricole (TAERA), commence par une sélection participative et inclusive des producteurs devant constituer une classe. Ainsi, dans la filière riz où ces CEP sont installés, l’effectif des classes est en moyenne de 25 producteurs dirigés par un producteur relais qui tient le lead de la classe. Cette méthode donne d’excellents résultats aussi bien du point de vue des techniques apprises que de l’organisation. Au total, à cette étape, 303 producteurs dont 132 femmes participent à ces classes, les CEP.Dans le village de Dévé dans la commune de Dogbo, monsieur NOUMOU Codjo Joseph est le relais d’un des CEP installés dans son village. Âgé d’une quarantaine d’années, il a suivi les formations qui lui permettent de tenir de main de maître sa classe. Il restitue à celle-ci et au sein du CEP les différentes formations techniques pratiques auxquelles il participe dans le cadre du projet afin d’améliorer leur manière de produire du riz.Témoignage« Je n’avais encore jamais participé à une classe de formation pratique sur la production du riz et adaptée à moi et aux autres producteurs. Maintenant, que je suis un peu comme le maître de la classe, j’apprends à mieux m’organiser et à organiser ma classe dans les activités culturales, mais pas que cela ! Les techniques qu’on nous enseigne ici sont très économiques et durables pour nous. Comme exemple la technique de repiquage des plants de riz. Je ne le faisais pas, je semais à la volée. Mais maintenant qu’au sein du CEP nous avons appris à passer par la pépinière et repiquer les plants, j’économise les semences, les autres intrants et l’entretien du champ est beaucoup plus aisé », raconte Codjo Joseph avant de conclure, « sans aucun doute, les pratiques que j’apprends ici, je les reproduirai sur toutes mes parcelles à la prochaine campagne culturale ».


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    Benin BEN18002

  • Kirundo : Le leadership féminin dans le développement agricole, une réalité à Rushubije de la commune Ntega

    Burundi: Le leadership féminin dans le développement agricole, une réalité dans la commune de Ntega


    Jonas Eric UWIZERA | 31-03-2023

    Elles sont femmes, elles sont leaders et elles ont des capacités exceptionnelles de mobilisation communautaire. Elles, c'est Jeannette Nzeyimana et Francine Nijimbere, respectivement présidente du groupement de la colline Rushubije et facilitatrice champ-école-paysan intégré de la même colline. Nous sommes dans le nord du Burundi dans la commune Ntega de la province Kirundo.L’histoire de ces deux femmes commence en 2016. L’une d’elle, Francine NIJIMBERE est choisie sur la colline pour être formée sur le CEP banane, une approche du programme PAIOSA d’Enabel au Burundi. Jeannette NZEYIMANA sera plus tard élue présidente du groupement mise en place par Francine. Ensemble, elles sont déterminées à changer les pratiques agricoles dans leurs champs d’abord, puis sur l’ensemble de leur colline. Une colline qui vivait, comme les autres d’ailleurs, d’une agriculture de subsistance.En 2021, grâce à l'appui-accompagnement du PAIOSA et au changement de l'approche pour faire des collines des « champ-école-paysan intégrés », ces deux femmes mobilisent leurs voisins avec l’appui des chefs des collines, pour montrer aux autres qu'une agriculture rentable est plus que jamais possible et nécessaire. En septembre 2022, elles se mettent à sensibiliser leurs membres pour enlever les vieilles bananeraies qui ne donnaient plus rien et les remplacer par des variétés de bananiers très productives tout en renouvelant aussi les variétés locales de bananiers. « Nous avons mobilisés les membres de notre groupement pour leur montrer qu’ils perdaient beaucoup avec leurs vieilles bananeraies et le programme PAIOSA nous a appuyé en nous donnant 3000 rejets de bananiers et des semences de haricots. C’est la première fois que nous voyons un pied de haricot qui porte 84 gousses. En plus, ils viennent de nous informer que suite au retard de pluie qui a entrainé le chevauchement des saisons A et B 2023, la remise des semences de haricot sera effectuée à la récolte de la saison B 2023 pour l’extension de notre CEPI. ! Quelle bonne nouvelle ! ».En même temps, ces deux femmes sensibilisent également au traçage des haies antiérosives et aux courbes de niveau pour protéger leurs terres et sur une étendue de 7ha dont 3ha sont dédiés aux bananiers tandis que les 4 autres sont occupés par la culture du soja et du haricot à haute valeur nutritive. Le dynamisme de ce groupement sous le leadership féminin est aujourd'hui sans conteste et certains membres du groupement se réjouissent du changement que ces deux femmes leur apportent parce qu'ils étaient, au départ, peu réceptifs au changement mais aujourd'hui ils ont compris que les bonnes pratiques agricoles sont importantes au développement de leurs ménages. Le chef de colline est aussi satisfait des actions de ce groupement collinaire. Pour lui, « la colline ne serait pas là où elle en est maintenant sans ces femmes. Nous sommes sur la bonne voie et nous travaillons ensemble dans la sensibilisation. Pour ceux qui hésitent encore à tracer des courbes de niveau et à planter des herbes fixatrices nous leur demandons de ne pas trainer et de se mettre en ordre».


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    Burundi BDI1308211

  • « AKEZA K’IMBO », résultat d’un accompagnement réussi du programme PAIOSA

    Burundi: Le label « AKEZA K’IMBO », distinguera désormais le riz produit par les coopératives rizicoles dans la région de l'Imbo


    Jonas Eric UWIZERA | 30-03-2023

    Le Programme d’appui Institutionnel et opérationnel au Secteur agricole (PAIOSA) a accompagné les coopératives rizicoles dans l’augmentation, la valorisation et la commercialisation de la production rizicole dans la région de l’Imbo. « AKEZA K’IMBO » est donc l’aboutissement d’un travail de structuration et un processus d’accompagnement technique et pratique des coopératives rizicoles. C’est aussi le résultat direct des infrastructures d’irrigation mises en place dans la région de l’Imbo nord. C’est quoi « AKEZA K’IMBO » ? « AKEZA K’IMBO » est le nom commercial choisie par les coopératives rizicoles de l’Imbo accompagnées par le programme PAIOSA pour identifier et distinguer le riz produit par ces coopératives sur le marché local. C’est le label, l’identité marketing par lequel on reconnaitra désormais le riz produit dans la région et mis sur le marché par ces coopératives rizicoles à travers la plateforme « IJWI RY’UMUCERI CIBITOKE » littéralement traduit par « VOIX DU RIZ DE CIBITOKE », un mot renvoyant à une insistance ici sur le plaidoyer et la visibilité portés par la plateforme afin de valoriser et faire connaitre le riz de qualité produite par ses coopératives. Ce résultat vient des actions en amont menées par le programme PAIOSA qui, après la mise en place des infrastructures d’irrigation dans la région qui irriguent plus de 3000 ha, s’est concentré par la suite sur l’accompagnement des coopératives rizicoles peu structurées ou semi-structurées pour en faire des coopératives bien structurées. Cet accompagnement est allé de pair avec un appui matériel en infrastructures d’accueil de la production (hangars de stockages, aires de séchage, etc.) et en machines modernes de décorticage du riz. Cela a abouti à la valorisation de la production rizicole, ce qui a permis d’obtenir non seulement de grands rendements au décorticage, mais aussi du riz de qualité. L’accompagnement technique est ainsi allé jusque dans les rizières, introduisant de nouvelles techniques rizicoles ayant abouti à une nette augmentation de rendements et un bon usage des engrais. Ainsi le rendement par ha est passé de 2/3 tonnes à 5/7 tonnes dans la région du Moso à l’est du Burundi et des résultats presque similaires à l’ouest du pays dans la région de l’Imbo, ce qui a permis l’augmentation de la production rizicole dans la zone d’action. Et c’est cette augmentation de la production qui a motivé la plateforme des coopératives rizicoles à lancer sur le marché le riz de qualité « AKEZA K’IMBO ». La certification du riz « Akeza K’imbo » est en cours par le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN) et aboutira d’ici avril 2023 à la mise sur le marché du riz de qualité à mesure d’entrer en réel compétition avec le riz venant de l’étranger et se trouvant sur le marché local. Un grand résultat pour le programme PAIOSA dont la mission et l’amélioration des conditions de vie de la population à travers l’augmentation de la production agricole au Burundi.


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    Burundi BDI1308211

  • SENS Bénin et Enabel promeuvent l’entrepreneuriat social et solidaire (ESS) très peu développé au Bénin

    SENS Bénin et Enabel promeuvent l’entrepreneuriat social et solidaire,encore peu développé au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 29-03-2023

    Les rideaux sont tombés le mardi 28 mars 2023 sur la série de formation dédiées à l’Entrepreneuriat Social et Solidaire (ESS) conduites par SENS Bénin, en partenariat avec Waxangari Labs (Parakou) et le LABIS (Porto Novo), à destination des Structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant (SAEI) soutenues par le projet DigiBoost mis en oeuvre par Enabel avec le financement de l'Union Européenne. Et ce, au cours d’une soirée de partage sur le thème de l’entrepreneuriat social et solidaire qui a eu pour cadre la Chambre du Commerce et d’Industrie (CCIB) du Bénin.« L’entrepreneuriat social et solidaire est un domaine clé pour le développement économique durable. Les entrepreneurs sociaux et solidaires sont en mesure d'apporter des solutions innovantes et durables aux défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Ils contribuent également à renforcer les liens entre les entreprises et les communautés, ce qui stimule la croissance économique et améliore les conditions de vie des populations ». C’est par ces mots que Jean-François Michel, Représentant Résident d’Enabel au Bénin a procédé à la clôture de cette soirée de partage sur le thème de l’ESS.  En soutenant l’initiative de SENS Bénin, Enabel au Bénin souhaite non seulement amener les SAEI à comprendre les enjeux de l’ESS, mais aussi encourager l’émergence d’entreprises à impact social et innovant, a-t-il indiqué. En effet, cette série de formation sur l’introduction à l’ESS et sur la coopération et la gouvernance démocratique à l’endroit des SAEI Béninoise qui si s’est tenue respectivement à Dassa du 13 au 14 février, à Parakou les 21 et 22 février, à Porto-Novo le 28 février et 1er mars 2023 a permis à ses structures de : - comprendre les enjeux de l’ESS qui est encore peu connu et de s’outiller pour comprendre les entrepreneurs porteurs d’une démarche sociale et solidaire, leurs problématiques et leurs modèles économique ;- comprendre les enjeux de la coopération entre acteurs et de renforcer leurs soft skills ;- prendre conscience de l’intérêt de la coopération entre acteurs et des conséquences sur leurs relations d’affaires mais également pour les entrepreneurs qu’ils accompagnent, notamment dans le cadre de l’ESS ;- d’acquérir des outils pour appliquer la coopération en interne, dans leurs propres organisations, avec notamment une formation axée sur la communication/gestion des conflits/gouvernance afin d’appréhender les principes de l’ESS appliqués à elles. Pour Kèmi FAKAMBI, Directrice de SENS Bénin, les entreprises sociales et solidaires sont des entreprises qui mettent au cœur de leur modèle économique le besoin d’impact social, écologique et/ou environnemental. A l’en croire, la rentabilité de ces entreprises n’en est pas moins cruciale et alimente leur mission d’impact : elles s’inscrivent donc dans une logique économique forte et porteuse d’innovations en ce qu’elles doivent mener de front l’impact social/écologique et leur viabilité économique. Et c’est précisément parce que le modèle des entreprises sociales et solidaires est complexe mais innovant et porteur d’impact positif que les acteurs, qui sont au cœur de ce changement de paradigme, doivent également être accompagnés, at-elle ajouté. Lors de ces formations, les échanges et débats ont permis de répondre tout d’abord au besoin de clarifier le concept d’entrepreneuriat social et solidaire, qu’il ne faut pas confondre avec celui d’économie sociale et solidaire présent au Bénin depuis plus longtemps. Cette  soirée de partage, a connu la présence et l’intérêt d’acteurs étatiques et de partenaires techniques et financiers qui déploient des instruments pour développer les compétences et capacités des entreprises et SAEI, et sont invités à œuvrer pour la promotion et la reconnaissance de l’entrepreneuriat social et solidaire ; des acteurs des collectivités territoriales, en particulier le Groupement Intercommunal des Collines et la Communauté des Communes du Zou, partenaires clés du programme B’EST qui développe depuis 10 ans un entrepreneuriat social et solidaire au Bénin, porté aujourd’hui par plus de 100 entrepreneurs solidaires incluant des milliers de micro-entreprises en amont et en aval de leur chaîne de valeur. Il convient également de souligner la présence de la GIZ, à travers le PROCIVA qui soutient de longue date SENS Bénin dans le développement de la démarche B’EST et la promotion de l’ESS. Mieux comprendre et soutenir l’entrepreneuriat social et solidaire, c’est soutenir l’alliance entre un mouvement historiquement ancré au Bénin, le mouvement coopératif porteur de valeurs collectives et de gouvernance démocratique fortes, avec une vision ouverte à l’entreprise individuelle et à la création de valeur économique. C’est aussi reconnaître une nouvelle vision de l’entrepreneuriat que peuvent bâtir les milliers de jeunes entrepreneurs en émergence, force d’innovation, en s’inscrivant dans une logique d’économie sociale et solidaire renouvelée. 


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    Benin BEN170321T

  • Enabel au Burkina Faso appui la mise en place de bibliothèques numériques et de salles informatiques dans la région du centre-est

    Au Burkina Faso, Enabel appuie la mise en place de bibliothèques numériques et de salles informatiques


    Kimsegninga SAVADOGO | 28-03-2023

    Enabel à travers son intervention Paas-panga « Programme de formations, études et expertises » a procédé jeudi 09 février 2023 à Tenkodogo dans la région du Centre-Est, précisément dans l’enceinte du lycée Rialé, au lancement de bibliothèques numériques et de salles informatiques au profit de 5 lycées de la région du Centre-Est. La cérémonie de lancement a mobilisé un grand public composé d’autorités administratives, coutumières et religieuses, de représentant·es des services décentralisés et déconcentrés de l’Etat, de représentant·es d’organisations de la société civile et de la communauté éducative. Elle a été présidée par M. Evariste GUEBRE, chargé de mission représentant le ministre en charge de l’éducation nationale. Elle a également enregistré la présence du Gouverneur de la région du Centre-Est, le Col. Aboudou Karim LAMIZANA. Au cours de cette activité, des prix ont été décernés aux lauréats de deux concours organisés au profit des enseignants et élèves des différents lycées de Tenkodogo et Koupéla et des étudiants de Tenkodogo. Pour les enseignants, il s’agit du concours sur les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement (TICE) tandis que pour les élèves et les étudiants, la compétition a concerné la programmation Scratch ; Scratch étant un environnement et un langage de programmation informatique adapté pour les enfants et les adolescents. Les deux (2) concours organisés pour récompenser les meilleurs·es dans chaque catégorie, font suite à une série de formations que l’intervention Paas-panga a eu à organiser au profit des concurrents. Les actions de l’intervention Paas-panga, en phase avec la politique du département burkinabè en charge de l’éducation Le chargé de mission, M. GUEBRE a au nom du Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), salué cet appui d’Enabel au Burkina Faso qui, selon lui, « s’inscrit en droite ligne avec la politique actuelle du département en charge de l’éducation nationale en ce qui concerne l’utilisation des ressources numériques à des fins pédagogiques et didactiques ». Il a ajouté que l’appui d’Enabel au Burkina Faso « a permis aux établissements concernés de disposer d’outils pour renforcer les enseignements et les apprentissages ».  Parlant des compétitions organisées, le représentant du ministre a fait remarquer qu’au-delà de leur valeurs ludiques et pédagogiques, elles ont permis à certains acteurs de vaincre le complexe lié à l’utilisation de l’informatique, considérée encore par beaucoup comme inaccessible ou strictement réservée aux privilégiés. Profitant de l’occasion, le représentant du ministre en charge de l’éducation nationale a égrainé un chapelet de réalisations faites par le projet Paas-panga d’Enabel dont la dotation de nombreux établissements d’enseignement en ordinateurs et la construction de cinq (5) salles de classe équipées au profit des élèves déplacés internes. Selon lui, lesdites réalisations ont contribué à accroître l’offre d’éducation dans le contexte d’insécurité, marqué par la fermeture intempestive d’établissements d’enseignement et le déplacement massif de populations parmi lesquelles des élèves déplacés internes vers les zones de repli. S’adressant au public à la tribune officielle de la cérémonie de lancement, l’intervention manager de Paas-panga Mme Marie Judith SOMDA a souhaité que le geste d’Enabel ( l’équipement de la salle information du lycée Rialé et la mise en place des bibliothèques numérique), qui est une expérience pilote, fasse tache d’huile, afin de contribuer durablement à la qualité de l’éducation et de permettre notamment aux enfants déplacés internes de poursuivre leurs cursus dans des conditions acceptables. Elle a émis le souhait de voir l’administration en charge de l’éducation, prendre le relais pour assurer la pérennité et le développement du système de bibliothèque numérique en garantissant une connectivité internet et en acquérant du matériel informatique au profit d’un plus grand nombre d’établissements d’enseignement. Elle a émis le souhait de voir l’administration en charge de l’éducation, prendre le relais pour assurer la pérennité et le développement du système de bibliothèque numérique en garantissant une connectivité internet et en acquérant du matériel informatique au profit d’un plus grand nombre d’établissements d’enseignement. Le numérique au service de l’éducation, leitmotiv de l’intervention Paaspanga d’Enabel au Burkina Faso L’intervention Paaspanga d’Enabel au Burkina Faso a mis l’accent sur le numérique au service de l’éducation en alliant formations et dotations en équipements. En procédant ainsi, Paas-panga part du postulat que des formations sur des thématiques porteuses et innovantes dans le domaine du numérique peuvent élargir l’horizon d’employabilité, d’auto-employabilité, de création d’emploi et de revenus pour les jeunes. Dans ce registre, des élèves de six (6) lycées de Tenkodogo et Koupéla ainsi que du centre universitaire de Tenkodogo, ont bénéficié de formations sur la programmation scratch, l’électronique, l’impression en 3D, le pilotage de drones, la sécurité informatique etc. Dans la même dynamique, les enseignants de lycées ont été formés sur des compétences de base (Word, Excel, PowerPoint), les techniques d’enseignement à distance, la sécurité informatique, la gestion de salles informatiques etc. Au-délà des formations, les lycées Kourita de Koupéla, Rialé et Municipal de Tenkodogo, ont bénéficié de salles informatiques disposant d’un parc de seize (16) ordinateurs avec une imprimante multifonction un (1) vidéoprojecteur et un abonnement internet.  Les lycées Professionnel et Scientifique ont quant à eux, reçu chacun dix (10) ordinateurs, un (1) vidéoprojecteur et une imprimante multifonctions. Le centre universitaire a aussi bénéficié de trente (30) ordinateurs, deux (2) écrans électroniques et une connexion internet. Toutes ces actions traduisent l’engagement d’Enabel au Burkina Faso à travers son intervention Paas-panga, à contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans la région du Centre-Est.  Résultats des compétitions Les deux concours inter-établissements organisés au profit des enseignants et élèves des différents lycées de Tenkodogo et Koupéla ont pris en compte des aspects pédagogiques et techniques.  L’objectif était de valoriser les connaissances en Power Point et sur les outils d’enseignement à distance. Toutes les matières enseignées (Mathématiques, Physique chimie, Histoire-Géographie, Sciences de la Vie et de la Terre, Education Physique et Sportive, Français, Anglais, Allemand, Philosophie) ont été prises en compte. Au terme de la compétition, le Lycée Rialé de Tenkodogo a été lauréat en Mathématiques, Physiques-Chimie, Histoire-Géographie, Education Physique et Sportive et Français ; le Lycée Kourita de Koupéla lauréat en Science de la Vie et de la Terre, Anglais et Philosophie et le Lycée municipal de Tenkodogo, lauréat en Allemand. Les lauréats du concours TICE bénéficieront d’une formation de cinq (05) en gestion et suivi évaluation des projets. Ils bénéficieront également chacun d’un moden de connexion 4G/LTE pour leur permettre d’être connecté régulièrement. Pour ce qui concerne le concours Scratch, il consistait pour chacune des équipes participantes de proposer soit une conversation interactive sur les avantages et les inconvénients de l’internet en milieu scolaire, soit de proposer un jeu de tennis. Au terme de la compétition c’est l’équipe du Lycée Scientifique de Tenkodogo qui s’en est sortie vainqueure, suivit du Lycée Professionnel Régional de Tenkodogo et du Lycée Municipal de Tenkodogo. En termes de prix, les membres de l’équipe lauréate recevront chacun un ordinateur portable pour leur permettre d’améliorer leurs compétences en programmation informatique mais sans oublier de se concentrer sur leurs études secondaires. Au regard du bon niveau des équipes participantes et de l’intérêt que la compétition a suscité Enabel a décidé d’offrir une formation approfondie de cinq jours pour permettre aux élèves de pouvoir aller plus loin en programmation Scracth.  


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    Burkina Faso BKF1803311

  • Maroc : 3 conventions de subsides signées avec les organisations de la sociétécivile

    Au Maroc, signature de 3 conventions de subsides avec les organisations de la société civile


    Meriem HILALI | 28-03-2023

    Le projet TADAFOR, vient de signer 3 conventions de subsides avec les organisations de la société civile forum de la citoyenneté, RADNG et AMCDD afin de soutenir leurs actions pour le développement local dans le cadre de la participation citoyenne.Le Forum de la citoyenneté mettra en œuvre son projet « Conseil des Citoyen·ne·s : un levier régional pour la mise en œuvre de la démocratie participative » dans la région Casablanca-Settat. À travers des sessions d’accompagnement, de formation et de sensibilisation, le projet vise à instaurer des conseils de citoyen·ne·s opérationnels et compétents afin de renforcer et concrétiser la participation des citoyen·ne·s dans la gestion.  RADNG mettra en œuvre son projet « Communiquons pour participer – Netwaslo Bach Ncharko » dans la région de Casablanca-Settat. À travers l’organisation de forums, de débats et de rencontres, des ateliers de formation sur le plaidoyer et des campagnes de sensibilisation, le projet à vise renforcer la communication entre les élu·e·s, les institutions publiques et les citoyen·ne·s pour impliquer ces derniers et renforcer leur participation dans la prise de décision publique. Le projet de AMCDD vise à développer et opérationnaliser un index de performance de la participation citoyenne pour une transition vers des communes vertes, inclusives et durables (PDI4GRI) au sein de 10 communes dans Casablanca-Setat. Après l’évaluation de cet index, des sessions d’accompagnement et de formation sont prévus pour travailler, de manière participative, à l’amélioration des points faibles de chaque commune. Pour rappel, le projet TADAFOR, s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales et la Direction des Relations avec la Société Civile (DRSC), est la composante 2 du programme d’appui à la participation citoyenne. Il vise à appuyer les efforts déployés du pays en matière de promotion de la démocratie participative et de la participation citoyenne au Maroc. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans cinq régions du Maroc à savoir Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa, Tanger-Tétouan-AlHoceima et BéniMellal-Khénifra 


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    Morocco MAR20002

  • Enabel au Burkina Faso réalise pour les adolescent-e-s et jeunes, une application numérique fournissant des informations sur la santé et les droits sexuels et reproductifs

    Au Burkina Faso, Enabel met au point une application numérique fournissant des informations sur la santé et les droits sexuels et reproductifs


    Kimsegninga SAVADOGO | 24-03-2023

    Enabel à travers son projet « Santé et Droits sexuels et reproductifs » (SDSR), a présenté le mardi 7 Mars 2023 au Sami Hôtel à Ouagadougou au cours d’un atelier, une application numérique fournissant des informations sur la santé et les droits sexuels et reproductifs aux établissements scolaires de la région du Centre-Est du Burkina Faso. L’atelier a regroupé des décideurs et partenaires de développement et avait pour objectif de partager avec eux, les caractéristiques et les contours de l’application numérique ainsi que le processus de sa mise en place. En effet, depuis 2019, le programme SDSR a fait de la question de la santé des adolescent-e-s et jeunes une de ses priorités avec la mise en œuvre de plusieurs actions dont l’acquisition d’équipements au profit d’infirmeries scolaires, le renforcement des capacités des agents affectés dans les infirmeries scolaires, le renforcement des capacités des agents de la vie scolaire ainsi que des actions de communication pour le changement de comportement au profit des adolescent-e-s et jeunes en milieu scolaire et non scolaire. Un portail Web contenant des informations de qualité sur la santé et les droits sexuels et reproductifs Toujours dans l’optique de contribuer à une meilleure santé des adolescent-e-s et des jeunes, SDSR a réalisé ce projet de mise en place de site digitalisé d’accès à des informations de qualité sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, au profit de dix (10) établissements scolaires de la région du Centre-Est. Il s’agit d’un portail Web contenant des informations sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, auquel les adolescent-e-s et les jeunes des établissements concernés peuvent accéder par intranet. Au-delà de ses actions en faveurs des scolaires de la région du Centre-Est, l’intervention SDSR vise à renforcer les capacités des femmes et des jeunes filles dans l’exercice de leurs droits sexuels et reproductifs. Elle part d’une approche combinant droit à l’information, droit à la protection des femmes et des filles victimes des violences et droit à l’accès à des soins de proximité de qualité. Des maux qui minent la jeunesse Le défi est de taille pour SDSR car malgré les efforts considérables du gouvernement du Burkina Faso dans la mise en œuvre des programmes et politiques liés à la santé des adolescent-e-s et jeunes, plusieurs maux continuent de gangréner le tissu social, notamment le milieu de la jeunesse. Parmi ces maux on peut retenir le taux élevé de grossesses précoces et/ou non désirées et les avortements clandestins, les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/SIDA, les traumatismes et certaines mauvaises habitudes de vie notamment la consommation d’alcool, de tabac et de drogue. A cela il faut ajouter les carences alimentaires et nutritionnelles ainsi que l’exposition des adolescent-e-s et jeunes aux violences basées sur le genre (VBG).  La communication pour le changement de comportement au profit des adolescent-e-s et jeunes SDSR est parti du postulat que cette problématique des adolescent-e-s et des jeunes pourrait s’expliquer par l’accès limité à des informations de qualité sur la santé et les droits sexuels et reproductifs et sur l’inaccessibilité des services de protection contre les VBG. Pour ce faire, l’intervention met l’accent sur des actions de communication pour le changement de comportement au profit des adolescent-e-s et jeunes en milieu scolaire et non scolaire. C’est dans cette logique qu’il faut inclure la conception de ce portail qui a nécessité la production d’un contenu d’informations en lien avec les besoins des adolescent-e-s et jeunes sur la santé et les droits sexuels et reproductifs. Les acteurs de la santé, du genre, de l’éducation, des ONG et associations ainsi que les jeunes et élèves de la région du Centre-Est ont contribué à la mise en place de l’application numérique.  


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    Burkina Faso BKF1803011

  • RDC : L’amélioration de la qualité de la prise en charge des victimes de violences sexuelles au cœur des échanges

    En RDC, l’amélioration de la prise en charge des victimes de violences sexuelles au cœur des échanges


    Gracia DUNIA MENHEE | 23-03-2023

    En marge du mois de mars consacré à la lutte pour les droits des femmes, le Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles (PLVS) mis en œuvre par Enabel organise ce 23 mars 2023 à l’hôtel Pullman à Kinshasa, le séminaire national de vulgarisation des résultats de la recherche-action sur l’amélioration de la qualité de la prise en charge des victimes de violences sexuelles adaptée au contexte socio culturel de la Tshopo, en collaboration avec le Ministère du Genre, Famille & Enfant et en partenariat avec l’Université de Kisangani (UNIKIS) conjointement avec l’Université Catholique de Louvain, l’université de Gand en Belgique et le Centre de Santé de Référence Prince Alwaleed de Kisangani en RDC. Le PLVS qui s’inscrit dans une dynamique de réduction de ces violences à travers la prévention de lutte contre l’impunité et de prise en charge holistique, a initié avec ses partenaires une recherche-action depuis 2018 à Kisangani dont la finalité est d’adapter la prise en charge aux spécificités socio-culturelles et socioéconomiques des victimes de violences sexuelles incluant la révision des protocoles nationaux. Cette analyse qui a débouché à des instructions opérationnelles, des outils de documentation des prestations et un manuel de référence, constitue le protocole intégré de prise en charge multisectorielle, principal résultat de cette recherche. Le séminaire national vise donc à :  - Capitaliser et disséminer l’approche de recherche-action du PLVS et ses résultats, notamment ce protocole intégré de prise en charge multisectorielle ; - Mener un plaidoyer sur base des recommandations contenues dans les notes politiques (notamment la reconnaissance du statut du Psychologue clinicien au sein des structures sanitaires, de la nécessité d’une révision de la loi sur les Violences Sexuelles, de l’amélioration de l’accessibilité des survivantes à la justice) ;- Susciter auprès des équipes des directions des programmes spécialisés du Ministère de la santé (PNSR, PNSM, PNSA, PNLS), du Ministère du Genre, des Affaires sociales, de la société civile, un intérêt pour la recherche-action et une meilleure compréhension de l’utilité des instructions opérationnelles.A l’issue de ce séminaire :  a. Le protocole intégré de prise en charge multisectorielle devrait être vulgarisé au niveau national ; b. Les approches basées sur des évidences matérialisées par une évaluation réaliste et utilisées par le PLVS devront être diffusées auprès des acteurs de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le Genre ; c. Les équipes cadres des directions des programmes spécialisés des Ministères impliqués dans la lutte contre les VBG comprennent les instructions opérationnelles et la plus-value de les adopter, en veillant à les adapter à chaque contexte, dans la prise en charge des survivantes de violence sexuelle. Le PLVS intervient dans la Tshopo et le Sud-Ubangi depuis 2016 dans le cadre de la coopération bilatérale RDC-Belgique et accompagne le gouvernement de la RDC dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Lutte contre les Violences Basées sur le Genre (SNLVBG). Grâce aux résultats encourageants de ce programme, la Belgique a décidé en 2021 de concert avec la RDC de prolonger le programme jusqu’en 2024 et de l’étendre à deux autres provinces, le Kasaï-Oriental et la ville de Kinshasa.


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    DR Congo RDC1419111

  • Portefeuille bilatéral 2023-2028 : Enabel au Burkina Faso enclenche la réflexion sur les actions à mener pour l’autonomisation économique des communautés

    Au Burkina Faso, Enabel enclenche la réflexion sur les actions à mener pour l’autonomisation économique des communautés


    Kimsegninga SAVADOGO | 23-03-2023

    Dans le cadre de l’élaboration du prochain portefeuille de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique, l’intervention Entrepreneuriat d’Enabel au Burkina Faso a convié les 14 et 15 mars 2023, environ 80 acteurs à Ouagadougou pour un atelier de co-création sur le pilier résilience socio-économique. Cet atelier de co-création dont le principal objectif était d’identifier collectivement les opportunités d’actions qui permettraient d’améliorer la résilience socio-économique des femmes et des jeunes, visait également à identifier les synergies et complémentarités possibles avec les Acteurs de Coopération Non Gouvernementale (ACNGs) et les autres Partenaires techniques et Financiers (PTFs) dans les territoires des zones d’intervention. Cette approche multi-acteurs a regroupé des participants venus des ministères techniques et partenaires au développement local, les acteurs publics territoriaux, des représentants de certaines communes, des représentants des acteurs de la recherche, des structures associatives, et ONGs du privé, des centres de formations professionnelles, certains ACNGs, des PTFs  ainsi que d’autres partenaires techniques œuvrant dans le domaine de l’autonomisation socio-économique dans les régions du Centre-Est, du Plateau Central et du Centre-Nord. Lors du premier jour, les groupes ont travaillé sur trois thématiques, à savoir l’identification des opportunités dans (1) les chaînes de valeur agricoles dans une optique de soutenir des systèmes alimentaires durables ; (2) l’économie verte afin d’œuvrer pour une croissance plus durable et (3) les autres opportunités économiques permettant de créer de l’emploi. Ce travail a consisté à identifier et localiser des opportunités d’actions visant à améliorer la résilience socio-économique dans les territoires des zones d’intervention du futur portefeuille de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Royaume de Belgique pour la période 2023-2028. Lors de la seconde journée, les groupes ont mené la réflexion sur les leviers permettant de saisir et accélérer ces opportunités liées aux chaînes de valeur agricoles, à l’économie verte et à d’autres secteurs porteurs, et plus spécifiquement en travaillant sur un écosystème propice au développement d’activités professionnelles, notamment en :appuyant l’insertion professionnelle via la formation professionnelle afin de viser l’auto-emploi ou l’emploi dans des structures déjà identifiées ayant des besoins de main d’œuvre ; diversifiant et améliorant la qualité de l’offre de services financiers et non financiers de manière à avoir un écosystème entrepreneurial dynamique qui permet la création et le développement de projets entrepreneuriaux ; travaillant à rendre plus favorable l’environnement des affaires, notamment via des investissements structurants, ainsi qu’un renforcement de la gouvernance économique locale. Bref aperçu sur le futur portefeuille de coopération belgo-burkinabè L’exécution opérationnelle du portefeuille bilatéral belgo-burkinabé 2019-2023 prend fin en juillet 2023. C’est dans ce cadre que des travaux d’élaboration d’un nouveau portefeuille quinquennal (2023-2028) ont été initiés par Enabel. Ce nouveau portefeuille vise globalement à renforcer la résilience socio-économique, l’accès aux services de base et la cohésion sociale des populations vulnérables, en particulier des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées au Burkina Faso. Avec le nouveau portefeuille, une attention particulière sera portée aux enjeux prioritaires transversaux que sont i) la gestion durable des ressources naturelles, ii) la cohabitation entre communautés Personnes Déplacées Internes (PDI) et leurs hôtes et iii) les normes socio-culturelles pour favoriser l’inclusion et le genre. Sa zone d’intervention s’étendra sur quatre (04) régions, huit (08) provinces et quarante-cinq (45) communes à savoir les régions du Centre-Est (30 communes réparties sur les provinces du Koulpélogo, du Boulgou et du Kouritenga) ; de l’Est (commune de Fada N’Gourma chef-lieu de  la province du Gourma) ; du Centre-Nord (05 communes réparties sur les provinces du Sanmatenga et du Namentenga) et du Plateau Central (08 communes situées dans la province du Ganzourgou et 01 commune située dans la province de l’Oubritenga). Les ateliers de co-création se sont tenus sur toutes les thématiques visées en parallèle. Sur la base des informations collectées lors de ces ateliers qui ont connu une large participation des acteurs des territoires, d’'un diagnostic territorial et de l’expérience du précédent portefeuille capitalisée par Enabel Burkina Faso, l’équipe de rédaction va mener un travail de synthèse afin de proposer la formulation du nouveau portefeuille. Concernant cet atelier consacré à la résilience socio-économique, l'engouement était palpable. Plusieurs participant·es ont relevé qu’outre la qualité des travaux et échanges pour construire le futur portefeuille d’Enabel, cet atelier avait permis de mener une certaine sensibilisation à des enjeux prioritaires, de faire germer des idées d’'actions à entreprendre ainsi qu'une mise en réseau qui leur sera utile dans leurs activités.  


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    Burkina Faso BKF1803211

  • PRESS RELEASE - MINAGRI launches of KWIHAZA project - Transformation Towards Sustainable Food Systems

    Rwanda: Launch of the KWIHAZA project : Transformation Towards Sustainable Food Systems


    Denise NSANGA | 23-03-2023

    Kigali – 22 March, 2023 - The Ministry of Agriculture and Animal Resources (MINAGRI) jointly with the European Union, the Luxembourg Development Cooperation Agency (LuxDev) and the Belgian development agency (Enabel) launched the "KWIHAZA" project supporting Transformation Towards Sustainable Food Systems.   This 4-year programme (2023-2026) will develop the value chains in the aquaculture, fishery and horticulture sectors.  Smallholder producers in these sectors are characterized by low production and profitability and need more technical competence. While there are many opportunities in domestic and foreign markets, the development of sectors is constrained by many factors, including low trust and weak relations between smallholder producers and other value chain actors; poor processing and cold chain infrastructure and logistics; limited access to finance, and weakly implemented quality assurance systems, norms, and standards, among others. With funding of the European Union and Luxembourg (10 million euros and 5.5 million euros respectively), KWIHAZA project will promote the development of aquaculture, fishery and horticulture sectors by providing training to smallholders and setting up research centers to improve the quality and meet market standards. In this framework KWIHAZA will also help develop the flow of quality produce in selected values chains through secondary markets to the Kigali Wholesales Market of Fresh Produce in the process of conceptualisation. The initiative also aims at promoting the consumption of healthy and sustainably produced local food and increasing farmers’ income.The Ambassador of the European Union to Rwanda, H.E. Belén Calvo Uvarra stressed: “Aligned to the priorities of the Rwandan Government, KWIHAZA project will build the capacities of smallholder groups, SMEs, cooperatives and aspiring young entrepreneurs to be active in aquaculture, fishery, and horticultural value chains, to improve the quality and quantity of produce, minimize post-harvest losses and enhance access to local and regional markets. The project will contribute to creating decent jobs and more sustainable food systems.’’   Rwanda’s Minister of Agriculture and Animal Resources, Dr. Ildephonse Musafiri, said: “It is my privilege and great honor to officiate the launch of the KWIHAZA PROJECT under the theme of, “Transformation towards sustainable food systems”, which I believe will leave a transformative impact in the development of Rwanda’s aquaculture, fishery and horticulture sectors for the next four years”. He added: “Any investment in the agriculture sector is an investment to the national economy since in Rwanda agriculture is the dominant sector in the nation’s economy”.   KWIHAZA project will be implemented by the Belgian development agency Enabel together with the Ministry of Agriculture and Animal Resources through the Rwanda Agriculture Board (RAB) and other government institutions including National Agriculture Exports Board (NAEB), Rwanda Inspectorate, Competition and Consumer Protection Authority (RICA), Rwanda Standards Board (RSB), University of Rwanda (UR) – Rwasave Research Center, Rwanda Environment Management Authority (REMA) and districts.


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