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  • En Mauritanie, l'accès au financement est facilité pour les agropasteurs des zones rurales

    En Mauritanie, l'accès au financement est facilité pour les agropasteurs des zones rurales


    Aminata KANE | 29/05/2023

    Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Promotion du développement des filières agricoles et pastorales durables » (RIMFIL) sur financement de l’Union Européenne, Enabel et ses partenaires en Microfinance assistent les agropasteurs pour un accès au financement facilité dans les zones rurales mauritaniennes. Afin de contribuer à l'accès durable des populations rurales à des services financiers de proximité et adaptés à leurs besoins, Enabel a conclu un partenariat avec la Bank IBDAA et Djikké des institutions de la microfinance en Mauritanie. Les groupes cibles sont les acteurs des filières agro-pastorales identifiés dans le cadre du programme RIMFIL, mais aussi des personnes physiques vulnérables pauvres mais économiquement actives (Jeunes et femmes).De manière à se rapprocher des populations cibles les partenaires ont lancé l'ouverture d'agences dans les zones d'actions des programmes. Un service de proximité taillé sur les mesures des bénéficiaires. Plus la conception de fiches de produits et d’outils d’analyse de risques agricoles adaptés aux besoins/réalités des populations concernés. Quelques résultats de la banque IBDAA:Ouverture de l’agence centrale de Sélibaby  Préparatifs pour le lancement de la campagne de sensibilisation à l’offre de produits & services financiers au profit de la population cible : Rédaction des TDRs et identification d’agents sensibilisateurs en collaboration avec l’ONG GRET Mise en œuvre des actions de sensibilisation : Effectuer une mission de sensibilisation à Sélibaby parallèlement à l’ouverture de l’agence / en collaboration avec GRET (Réalisée) Concevoir des outils d’analyse des risques agricoles et mettre à jour les procéduresElaborer des produits de crédit agricole et des canevas de dossiers de crédit agricole par filières Elaborer des fiches sectorielles sur les principales filièresFormer le personnel sur les filières agricoles principales, en théorie et en pratique Former le personnel sur le montage de projet et l’analyse de risque agricole /en collaboration avec AZIMUTLancement des opérations de financement des agriculteurs RIMFIL à Kiffa & Guérou (Financement de 109 activités Agro-pastorales dont 83% femmes)Les résultats atteints sont:Mobilisation des ressources humaines, matérielles et financièresAménagement des nouvelles agencesLes produits et services d’épargnes et de crédits spécifiques mis en place sont diffusés et contribuent efficacement au développement économique de la zone et à la lutte contre la pauvretéPour Djikké, les agropasteurs ont bénéficié des produits de crédits qui ont permis l'achat de moutons et veaux en préparation de la Tabaski (fête du mouton). Ils font aussi de la culture fourragère, ce qui permet de nourrir les animaux et de réduire les charges d'alimentation. Les résultats montrent que le mécanisme de microfinance adopté est adéquat au contexte mauritanien et participent au développement des producteurs agropastoraux des zones rurales.


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    Mauritania MRT19001

  • Enabel au Burkina Faso offre un nouveau local adapté et équipé à la Commission d’Assistance Judiciaire du Tribunal de Grande Instance Ouaga I

    Au Burkina Faso, un nouveau local équipé est fourni à la Commission d’Assistance Judiciaire du Tribunal de Grande Instance Ouaga 1


    Geoffroy ZONGO | 29/05/2023

    Enabel, à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne, a aménagé et équipé un conteneur au profit de la Commission d’Assistance Judiciaire (CAJ) du Tribunal de Grande Instance (TGI) Ouaga I. La cérémonie d’inauguration et de remise officielle des clés du local devenu désormais le bureau d’accueil des justiciables en quête d’assistance judiciaire a eu lieu le mercredi 17 mai 2023. Elle a été présidée par la Secrétaire Générale du Ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions.   Le PARJI a pour objectif d’améliorer le fonctionnement de la chaîne pénale afin de renforcer l’accès à la justice des populations qui vivent au Burkina Faso, notamment via le développement de l’assistance judiciaire. Ainsi, depuis le démarrage du PARJI en avril 2021, plusieurs actions ont été menées au bénéfice du Fonds d’Assistance Judicaire. Quatre formations ont en effet été réalisées au profit des membres des CAJ du ressort de la Cour d’Appel de Ouagadougou et   un appui en matériel informatique et bureautique a été apporté à six (06) d’entre elles. La mise à disposition d’un nouveau local pour la CAJ du TGI de Ouaga 1 constitue ainsi un nouvel appui du PARJI en vue d’accompagner le développement de l’assistance judiciaire au Burkina Faso. Les besoins sont en effet particulièrement importants.« Afin d’accroitre le nombre de demandes d’assistance judiciaire, il est apparu pertinent de réaliser cette activité pilote consistant à offrir à la commission d’assistance judiciaire du TGI Ouaga I ainsi qu’aux justiciables qui ont recours à elle, un local aménagé en bureau de réception des demandes et salle de réunion de la CAJ pour assurer la facilité du dépôt des demandes d’assistance judiciaire et la confidentialité des travaux de la CAJ », François DESSAMBRE, Country Portfolio Manager. A l’occasion, les clés du conteneur ont été remises officiellement aux responsables de la CAJ du TGI de Ouaga 1, officialisant ainsi son ouverture et sa mise en fonction. Les participants ont eu droit à une visite guidée du conteneur aménagé et équipé. La cérémonie a été doublée d’une journée d’information et de sensibilisation des justiciables sur les mécanismes d’assistance juridique/judiciaire, sous la forme d’une « journée portes-ouvertes » du FAJ.


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    Burkina Faso BFA20003

  • MALI: Réunion de la 1ere session ordinaire comité de Pilotage 2023 du PEPAK

    Mali:1ère session ordinaire du comité de pilotage 2023 pour l'accès à l’eau potable et à l’assainissement dans la région de Koulikoro


    Nènè TRAORE | 26/05/2023

    Le Conseiller aux affaires économiques et financières (CAEF) au gouvernorat de Koulikoro invite les acteurs à redoubler d'efforts pour le bien-être des populations.   Le 24 mai 2023 au gouvernorat de Koulikoro, le PEPAK a tenu sa première session ordinaire de l'année 2023 du comité désigné à la validation du rapport de résultats 2022 et la planification opérationnelle et financière pour l'année 2023. Le Comité de Pilotage mis en place garantit le suivi et l'orientation stratégique du PEPAK. Présidée par le gouverneur de la région de Koulikoro représenté par son CAEF avec à ses côtés le Représentant Résident d'Enabel au Mali Mr Johan Schoors , les membres du comité de pilotage, les personnes ressources ainsi que l'équipe PEPAK, la session a permis aux participants d'La mise en œuvre des recommandations des sessions précédentes de pilotage  dont parmi les plus importantes la visite du gouverneur de la région de Koulikoro à la station de traitement des boues de vidange ;L'examen et l'approbation du rapport de résultats 2022 : L'importance de l'appropriation des ouvrages par la population afin de s'assurer de leur durabilité a été au centre des discussions à ce niveau ;L'examen et l'appropriation des recommandations de la revue à mi-parcours de l'intervention : le comité a approuvé les recommandations de la revue à mi-parcours du PEPAK dont entre autre une extension du projet sans augmentation budgétaire en vue d' assurer la pérennité et la durabilité des investissements ; L'examen et l'approbation de programmation opérationnelle et financière 2023  : les membres ont pris connaissance des difficultés rencontrées par rapport à la mise en œuvre de certaines activités ce qui les a amenés à prendre une décision collégiale sur la suspension définitive de certaines activités initialement appliqué. Ainsi des propositions seront faites par les membres afin d'allouer le budget de l'activité annulée ; L'examen et l'approbation des propositions et modifications budgétaires. Les membres ont exprimé leur profonde gratitude envers la coopération belge au développement pour la qualité des appuis multiformes qu'elle ne cesse d'apporter au Mali dans l'amélioration des conditions des populations.


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    Mali MLI1805311

  • Bénin : lancement de la campagne de sécurité routière  par la police républicaine avec l'appui du projet PAOP

    Au Bénin, lancement d'une campagne de sécurité routière par la police républicaine - vidéo 2


    Christophe ASPEEL | 26/05/2023

    Visionnez le message: "Attention conducteurs ! Le volant n'est pas compatible avec le téléphone portable."


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    Benin BEN19011

  • Au Bénin, lancement d'une campagne de sécurité routière par la police républicaine

    Au Bénin, lancement d'une campagne de sécurité routière par la police républicaine


    Christophe ASPEEL | 26/05/2023

    Les dépassements dangereux sont l'une des principales causes d'accidents de la circulation. Un dépassement risqué peut mettre en danger votre vie et celle des autres. Alors avant de doubler, prenez le temps de vérifier que la voie est bien dégagée et assurez-vous de respecter les distances de sécurité. Ne risquez pas votre vie, ni celle des autres en quelques secondes... Soyez vigilant et attentif aux autres usagers de la route. Soyez un héros de la route et conduisez avec prudence et respect. Ensemble, faisons de la sécurité routière une priorité !


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    Benin BEN19011

  • Maroc - Appui au Centre Régional d’Investissement

    Maroc: Appui au Centre Régional d’Investissement afin de structurer l’offre de services prévue pour les Marocains du Monde qui investissent dans la région


    Meriem HILALI | 25/05/2023

    Le projet DEPOMI a apporté un appui au Centre Régional d’Investissement (CRI) de Béni Mellal – Khénifra pour mieux structurer l’offre de services prévue pour les Marocains du Monde (MdM) qui investissent dans la région afin d’assurer leur suivi transnational et ceci à travers le déploiement de la composante du programme territorial Izdihar-Marocains du Monde (Izdihar-MdM).Ce programme mis en place en 2021 par le CRI a pour vocation la mobilisation des principaux acteurs en charge de l’accompagnement des entrepreneurs afin d’assurer l’efficacité et l’efficience de leur intervention sur le terrain.   Durant la phase d’appui pour ce programme, DEPOMI a pu obtenir les résultats suivants :  Réalisation d’une étude de benchmark et identification des dispositifs d’accompagnement de la diaspora investisseur à travers un benchemark des différents pays ayant mis en place des dispositifs d’accompagnement de leur diaspora et ensuite, par la réalisation d’un afin de déterminer le type de profil MdM de la région, son comportement socio-économique, l’offre institutionnelle d’appui à l’investissement mise à sa disposition ainsi que les contraintes rencontrées. Proposition d’un parcours type et développement des outils d’accompagnement des MdM potentiels investisseurs dans le cadre du programme Izdihar MdM. Une boite à outils du programme Izdihar MdM a été proposée. Elle englobe l’ensemble des éléments suivants :  Un dispositif de marketing territorial, qui s’articule autour d’une stratégie de marketing territorial déclinée en outils et actions de communication. Il comprend :  Une Banque de projets  Un plan d’action promotionnel  Une plateforme digitale  Un dispositif d’accompagnement intégré, qui représente un ensemble de dispositifs destinés à faciliter l'accompagnement des investisseurs MdM. Il comprend :  Un dispositif d’accueil social et administratif  Un dispositif d’accompagnement de l’investisseur MdM  Un parcours type de l’investisseur MdM  Un dispositif de gouvernance, qui se définit par des mécanismes de gouvernance destinés à assurer un portage institutionnel durable du programme Izdihar MDM. Il comprend :   Un dispositif de gouvernance régionale  Un fonds régional d’appui à l’investissement des MdM et au marketing territorial  Pour rappel, DEPOMI est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Enabel, en partenariat avec le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger/Département des Marocains Résidant à l’Etranger.


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    Morocco MOR180601T

  • Maroc : mise à niveau d'une plateforme e-learning de participation citoyenne

    Maroc : mise à niveau d'une plateforme e-learning de participation citoyenne


    Julie GEERTS | 24/05/2023

    Partenariat Maroc -  Union européenne Le projet TADAFOR a lancé une formation de 2 jours sur la nouvelle version de la plateforme d’e-learning www.tacharokia.ma au profit des cadres du Ministère Délégué auprès du chef de Gouvernement chargé des relations avec le Parlement et la Société Civile. La plateforme tacharokia.ma vise à renforcer les compétences des acteurs de la société civile sur les mécanismes de la participation citoyenne et plusieurs sujets transversaux en proposant des formations en ligne sur ces sujets. Elle est mise en place par le ministère délégué auprès du chef de Gouvernement chargé des relations avec le Parlement via la Direction des Relations avec la Société Civile (DRSC). Malgré qu’elle soit fonctionnelle et accessible aux citoyen·ne·s et aux acteurs associatifs depuis mars 2021, cette plateforme de formations en ligne est à ce jour encore mal connue et sous-exploitée. Beaucoup d’utilisateurs inscrits ne complètent pas l’ensemble des modules de formation ou sont inactifs.   Mise à niveau de la plateforme  C’est dans ce sens que le projet TADAFOR, qui vise à renforcer la participation citoyenne notamment au moyen d’outils et plateformes digitaux, fournit un appui à la DRSC pour la dynamisation de cette plateforme.  Depuis janvier 2023, le projet TADAFOR a mis à niveau la plateforme existante pour la rendre plus sécurisée et ergonomique et a proposé une nouvelle identité visuelle. L’expérience de l’utilisateur sera également améliorée en simplifiant l’utilisation de la plateforme et en la rendant plus interactive.   Ce travail arrivant à sa fin, le moment est venu de former les cadres du Ministère sur l’administration de la plateforme et la création de contenu. La plateforme renouvelée sera lancée prochainement. Pour rappel, TADAFOR, mis en œuvre par Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) et la Direction des Relations avec la Société Civile (DRSC), fait partie d’un programme plus large, multi-acteurs, d’appui à la participation citoyenne au Maroc. Ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne et vise à promouvoir le rôle de la société civile et de la participation citoyenne dans les 5 régions pour renforcer la gouvernance locale. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans les régions Casablanca-Settat, l’Oriental, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Souss-Massa et Béni Mellal-Khénifra. 


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    Morocco MAR20002

  • Mauritanie: expérience réussie pour le premier périmètre maraicher du village de N'Guiya

    Mauritanie: expérience réussie pour le premier périmètre maraicher du village de N'Guiya


    Aminata KANE | 22/05/2023

    Le village de N'guiya matérialise parfaitement la synchronisation entre les deux programmes sur le terrain en Mauritanie et financés par l'Union européenne.Chaque programme apporte ses bénéfices; mise en place des infrastructures pour le Rimdir et l'appui conseil pour le Rimfil. Ce qui fourni un résultat concret pour les villages reculés et vulnérables.Le village de N’Guiya est situé à une quarantaine kilomètre de Néma sur la route de Timbedra. La population est estimée à environ 1500 habitants. Les infrastructures de base se résument en une école fondamentale de deux salles de classes, un forage non fonctionnel et trois puits à exhaure manuel. La coopérative féminine composée de 64 femmes a fait une requête au niveau de la coordination régionale d’Enabel au Hodh El Chargui pour un appui à la réalisation d’un périmètre maraicher qui va: assurer leurs besoins quotidiens en légumes pour une période de l’année;occuper les femmes;acquérir de l’expérience en maraichage; et améliorer l’économie des ménagesEnabel a approuvé la requête. Le programme RIMDIR est entré en action par la mise en place: d’un Comité de gestion le lancement du marché de sécurisation d’un périmètre d’un hectarela réhabilitation du puitd’un bassin de stockaged’un système d’exhaure solaire (pompes immergées dans le puits et plaques solaires)l’installation d’un système d’irrigation et deux abreuvoirsUne terre vierge à coté du puits a été choisie comme le montre la photo, pour abriter le périmètre maraicher. Le projet RIMFIL est venu compléter les actions réalisées par un appui conseil de proximité et la structuration du groupe. Ils ont commencé par des réunions de préparation et de sensibilisation.Les femmes ont entamé l’aménagement parcellaire du périmètre. C'est un travail de longue haleine qui a fallu beaucoup de patience. Suite à l’aménagement le projet a fourni des semences de qualité pour certaines spéculations appréciées par la communauté. Avec un taux de germination élevé, ce qui a permis à la coopérative de réaliser une bonne production:Tomate 1852 kgAubergine 982 kgOignons 1158 kgChoux 470 kgBetterave 361 kgCarotte 385 kgNavet 232 kgSuite à la formation que les techniciens ont reçu sur les jardins maraichers circulaires (JMC), au PK 7 de Nouakchott, l’idée est venue d’adopter le même modèle, qui est approprié dans la zone avec le microclimat qu’il fournit. Quelques boutures de Maralfalfa, ont été apportées de Nouakchott pour expérimentation. Après une année d’implantation des boutures, le résultat est visible sur les photos. Le Maralfalfa sert de brise de vent pour les cultures maraichères et de fourrage pour le bétail.Le modèle a permis aux membres de la coopérative de pratiquer pour la première fois une campagne contre saison et aussi la régénération de l’eau du puit. Une expérience en appui conseil et structuration réussie qui illustre l'impact de nos programmes sur le terrain. 


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    Mauritania MRT19001

  • Au Maroc : design-thinking pour la co-création de projets en lien avec la participation citoyenne

    Au Maroc : design-thinking pour la co-création de projets en lien avec la participation citoyenne


    Julie GEERTS | 19/05/2023

    Les élus et fonctionnaires communaux ainsi que les membres des instances consultatives de 12 communes au Maroc ont participé, cette semaine, à des formations sur le design thinking pour la co-création de projets de gestion de la chose publique. Ces formations ont été organisées dans le cadre du projet TADAFOR – Appui à la participation citoyenne.  Après avoir acquis la méthode et les outils de design thinking à travers une série d’exercices, les participant·e·s ont appliqué ces méthodes à des cas concrets de participation citoyenne : la création d’un espace de concertation inclusif au sein de la commune, d’un espace de loisir pour les jeunes, ou encore une solution pour la problématique des chiens errants.Ainsi, TADAFOR vise à soutenir la mise en œuvre des outils et mécanismes de participation citoyenne inclusive au niveau local. Pour information : Dans le cadre de la participation citoyenne, on parle de co-création lorsque les citoyen·ne·s participent activement à la conception d’un projet avec la commune. La responsabilité partagée, l'engagement et la coopération entre la commune et les citoyen·ne·s sont essentiels.  Le design-thinking part d’un problème pour trouver une solution et place l’acteur au centre de toute la réflexion. Ainsi, on assure que son besoin, explicite ou non, soit pris en compte. L’observation, l’immersion et la co-construction avec les utilisateurs sont au centre de cette méthodologie. Pour rappel, le projet TADAFOR, mis en œuvre par Enabel en étroite collaboration avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales et la Direction des Relations avec la Société Civile, fait partie d’un programme plus large, multi-acteurs, d’appui à la participation citoyenne au Maroc. Ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne et vise à promouvoir le rôle de la société civile et de la participation citoyenne pour renforcer la gouvernance locale. Pour une durée de 3 ans, il est déployé dans 5 régions du Royaume : Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Béni Mellal-Khénifra. 


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    Morocco MAR20002

  • Organisation d'un

    Organisation d'un "Ideathon" au Burkina Faso: des idées novatrices primées!


    Geoffroy ZONGO | 19/05/2023

    Le camp d'idéation dénommé « ideathon » était une des activités phares des journées de promotion de l’entreprenariat dans la région du Centre-Est du 10 au 12 mai 2023 organisées par le Centre d’innovation de la région en marge de la cérémonie inaugurale. L’idéathon avait pour objectif de mettre les jeunes ensemble dans un esprit d’intelligence collective pour faire preuve de créativité, imaginer et proposer des idées innovantes qui adressent deux principaux défis : -        Autonomisation de la femme et numérique : quelle meilleure manière de mettre le numérique au service du développement socioéconomique de la femme ? -        Innovation technologique pour le développement rural : quelles idées novatrices utilisant la technologie pour améliorer les conditions de vie en milieu rural ?Les idées proposées pouvaient être des solutions techniques (hardware ou software), des solutions d'entreprises ou des initiatives collectives/communautaires. Au départ, une quinzaine d’équipes ont participé à la compétition. Il s’agissait de présenter des idées de projets et de les défendre devant un jury. Toutes les équipes ont présenté des projets intéressants. Parmi elles, 8 sont arrivées à la finale de la compétition.« Shine Team » et « Game Changer » sont les deux équipes lauréates de cette compétitionDeux équipes parmi les 8 finalistes ont remporté la compétition en ex aequo. Il s’agit de l'équipe « Shine Team » composée de Sawadogo Djemine Somzy et Ouattara Djénébou Anna Latifa avec son projet « Musodigit » et de l’équipe « Game Changer » constitué par BATIGA Isidine H.A avec son projet « Smart Gen ».Musodigit est une plate-forme sociale et professionnelle. Elle contient plusieurs rubriques permettant aux femmes de réseauter, de se former sur des (activités génératrices de revenus (AGR), d'apprendre, d'entreprendre et d'exploser la visibilité de leurs entreprises pour celles qui ont déjà lancé.Smart Gen est un projet qui vise à fournir des plateformes d'alimentation solaire mobiles spécialement conçues pour les zones rurales. Ces plates-formes offriront une solution énergétique durable, permettant aux communautés éloignées d'accéder à une électricité fiable et abordable, favorisant ainsi le développement socio-économique et l'amélioration des conditions de vie. Les services proposés sont la conception, la fabrication, la location et la vente de ces plateformes pour répondre aux besoins énergétiques variés de différentes communautés.Chaque équipe gagnante sera accompagnée par le Centre d’innovation jusqu'à la concrétisation/commercialisation des solutions proposées. Les deux lauréats ont eu chacun une enveloppe financière de 75 000 FCFA.


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Enabel au Burkina Faso accompagne les 72h de promotion de l’entreprenariat dans la région du Centre-Est

    Enabel au Burkina Faso participe aux 72h de promotion de l’entreprenariat dans la région du Centre-Est


    Geoffroy ZONGO | 19/05/2023

    La cérémonie d’inauguration du Centre d’innovation de la Région du Centre-Est, le 10 mai 2023 a été couplée au lancement des Journées de Promotion de l’Entreprenariat organisées par l’Association Centr’Innov Burkina. C’est une tribune qui a offert l’occasion aux populations, aux porteurs de projets, aux jeunes et aux femmes de découvrir une gamme de services fournis par le Centre d’Innovation et d’identifier des opportunités de synergies.Du 10 au 12 mai 2023, les Journées de Promotion de l’Entreprenariat du Centre-Est ont été ponctuées par : des panels sur la synergie d’action possible entre les partenaires étatiques, les projets et les programmes, avec le Centr’Innov ; des sessions de démonstration sur les technologies agricoles et un appui conseil à l’utilisation de ces technologies ; des sessions de découverte et d’initiation aux technologies digitales (imprimantes 3D, casque virtuel, etc.) ; une session clinique entrepreneuriale ; des rencontres B to B de réseautage et d’un camp d'idéation dénommé « ideathon ». Parallèlement à ces activités, les participants à ces Journées ont eu droit à une exposition-vente de produits et services fournis par des entrepreneurs de la région du Centre-Est. Les exposants/exposantes sont venu.es des différentes communes de la région pour faire bonnes affaires à travers la vente de leurs produits et services et nouer des partenariats fructueux. Plus de 835 personnes ont pris part à ces 72h de promotion de l’entreprenariat. Des élèves, des étudiants, des porteurs de projets, des entrepreneurs, des agriculteurs, des personnes de toutes catégories socio-professionnelles confondues ont visité le centre et ont pris connaissance des services offerts.Enabel au Burkina Faso a recueilli quelques témoignages auprès des participants:Dabré Ida, élève au Lycée Rialé de Tenkodogo : « J’ai appris beaucoup de choses sur l’informatique et j’en suis très fière ! Je suis heureuse de savoir que des opportunités d’apprentissage existent ici. Par exemple, je sais désormais que je peux venir apprendre comment photocopier, imprimer et saisir. J’ai également vu des machines qui servent à produire de l’huile, à faire des récoltes, à battre les céréales et d’autres produits agricoles. Le volet agricole m’intéresse beaucoup et je veux revenir prochainement apprendre à les utiliser. C’est trop chic, parce que j’ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas avant ». Balima Sévérin Wendrata, élève au Lycée Rialé de Tenkodogo : « On nous a appris comment faire des logos ou des dessins sur un t-shirt, l’impression 3D, l’utilisation des ordinateurs. Nous avons vu des batteuses, des moissonneuses, des machines de fabrication d’huile, une pompe à eau solaire, etc. La pompe à eau solaire est très importante pour les jeunes qui veulent faire le maraichage au bord du barrage pendant la saison sèche. Personnellement, je compte fréquenter ce centre en vue d’améliorer mes connaissances en informatique parce qu’étant élève, ces connaissances vont beaucoup m’aider dans mes études. Ils nous ont dit que ce centre appartient aux jeunes de Tenkodogo, donc je pourrai passer à tout moment pour apprendre beaucoup de choses ».Diapa Arouna, étudiant en 2e année Agronomie à l’Université de Tenkodogo : « Nous avons vu et pris connaissance des différents services que ce centre offre pour accompagner la jeunesse dans l’entrepreneuriat. Le but du centre c’est d’accompagner les jeunes dans l’entrepreneuriat et cela répond vraiment à nos besoins. On nous a montré comment exploiter ce centre à l’avenir dans le cadre de la formulation et de la réalisation de nos projets d’entreprise. Ceux qui ont déjà des idées d’entreprendre et ceux qui n’en ont pas encore peuvent venir se faire accompagner dans ce centre. Je compte dans les prochains jours venir apprendre, partager et expérimenter avec d’autres jeunes sur des idées novatrices et plus créatives en entrepreneuriat. J’apprécie très bien les services que le centre offre car ce sont des services qui correspondent aux besoins et aux réalités du 21e siècle comme l’informatique, les impressions 3D, les technologies agricoles, etc. C’est pourquoi j’invite les jeunes à vraiment exploiter les services de ce centre. »Sodré Marie Reine Rabiata, étudiante en 1ère année d’Agronomie, Université de Tenkodogo :  « Je suis venue découvrir d’abord les services offerts par le centre. J’ai appris qu’ils accueillent tout le monde, c’est-à-dire ceux qui ont déjà des idées d’entreprise et ceux qui n’ont pas encore d’idées. Certains peuvent se faire accompagner à initier un projet d’entreprise et d’autres qui ont déjà des idées ou déjà avancé dans la réalisation de leurs projets se font accompagner pour améliorer leurs entreprises. Ceux qui ont des difficultés peuvent venir se faire aider également dans ce centre à trouver des solutions. En tout cas je pense que c’est une très belle initiative. Moi personnellement je n’ai pas une idée d’entreprise mais suite à ce que j’ai vu et entendu, je vais revenir avec une idée pour me faire accompagner durant le processus de sa réalisation. J’invite mes camarades jeunes à fréquenter ce centre pour bénéficier des multiples services qu’il leur offre ».


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    Burkina Faso BKF1803211

  • Burundi : Dissémination des outils de gestion des patients pour améliorer la qualité des soins et services de santé

    Burundi : Diffusion des outils de gestion pour améliorer la qualité des soins et services de santé


    Jean BIRONKWA | 19/05/2023

    Le Ministère de la santé Publique et de la lutte contre le Sida en partenariat avec Enabel à travers le projet d’appui au système national d’information sanitaire a organisé à Bujumbura un atelier de diffusion des outils de gestion des patients dans les formations sanitaires. Cette rencontre qui a été organisée à Bujumbura le 09/05/2023 a réuni près de 200 prestataires des différents niveaux du système de santé au Burundi. Il s’agit des cadres du niveau central du MSPLS, les représentants des bureaux provinciaux de la santé, ceux des bureaux de districts sanitaires et les représentants des formations sanitaires du pays. Cette rencontre de diffusion des outils avait pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et services de santé dans les FOSA avec des outils standardisés répondant au mieux aux prestations offertes aux patients. Ces nouveaux outils standardisés sont composés du dossier médical et obstétrical au niveau des hôpitaux et du dossier infirmier et carnet de santé au niveau des centres de santé. Les applications informatiques utilisées au niveau des hôpitaux et centres pour la gestion du dossier médical électronique devront être adaptées conformément aux nouveaux outils disséminés. Selon le Directeur Général de la planification qui a représenté le Ministère de la santé Publique et de la lutte contre le Sida, cet atelier est d’une importance capitale car la dernière version des outils en cours d’utilisation datait de 2014 et n’était plus en adéquation avec la qualité des soins. « Les outils de gestion des patients sont des éléments importants pour garantir une offre de soins de qualité aux patients. Ils facilitent le diagnostic rapide des patients mais aussi permet de connaitre facilement les antécédents du malade. C’est un moyen aussi important pour bien assurer une gestion efficace des ressources financières et matérielles des formations sanitaires. La qualité des soins est conditionnée par la maitrise parfaite de l’usage de ces outils par les différents intervenants.  Nous en profitons pour remercier nos partenaires dont Enabel qui a accompagné tout le processus d’harmonisation de ces outils. Au MSPLS, nous sommes conscients que la bonne santé de la population burundaise est le premier facteur du développement économique car une population en bonne santé va s’atteler aux travaux de développement du pays », a rappelé le Directeur Général de la Planification au Mspls , Dr Polycarpe Ndayikeza . Dr Etienne Mugisho qui a représenté Enabel a rappelé l’engagement de l’Agence Belge de Développement pour appuyer le Ministère de la santé dans ses efforts d’améliorer l’accès aux soins et services de santé de qualité pour la population burundaise. Il a souligné qu’Enabel accompagne le grand chantier de la digitalisation du système de santé du Burundi depuis plusieurs années.  Jusqu’à la fin 2023 et début 2024, 50 hôpitaux publics et confessionnels et 35 centres de santé auront un dossier médical digitalisé. 72% de ces hôpitaux ont été appuyés par Enabel et tous les centres de santé sont soit sur financement du Royaume de Belgique soit sur celui  de l’Union Européenne.


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    Burundi BDI1006811

  • Au Niger, réflexions sur le suivi des travaux de restaurations des terres dégradées

    Au Niger, réflexions sur le mécanisme de suivi des travaux de restauration des terres dégradées


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 18/05/2023

    Le portefeuille thématique Climat – Volet Niger a organisé, à Doutchi dans la région de Dosso, un atelier de réflexion sur les modalités de suivi des travaux de restauration des terres.L’atelier a retenu la mise en place d’une commission communale de vérification des travaux et leur validation par le Directeur Départementale de l’Environnement avant de procéder au paiement des prestataires et des travailleurs communautaires. Cela permettra d’avoir des ouvrages de bonne qualité, pour une meilleure régénération de la biodiversité végétale et animales et la lutte contre les changements climatiques.   Notons que le portefeuille thématique Climat- Volet Niger ambitionne de travailler sur la problématique de la dégradation des terres et des ressources en eau, par des actions visant aussi bien les causes directes (pratiques agropastorales, exploitation du bois-énergie, gestion des ressources en eau, etc.) que les causes sous-jacentes (aménagement du territoire, insécurité foncière, pauvreté) dans 11 communes d’intervention situées à cheval sur les régions de Dosso et Tahoua, dans les départements de Loga, Doutchi et Konni.


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    Niger NER21005

  • Enabel au Burkina Faso apporte un appui à la mise en œuvre d’activités d’éducation en situation d’urgence dans la région du Centre-Est

    Au Burkina Faso, Enabel appuie la mise en œuvre d’activités d’éducation en situation d’urgence


    Kimsegninga SAVADOGO | 17/05/2023

    En réponse à la situation d’insécurité dans la région du Centre-Est qui a contraint environ 288 établissements à fermer les portes et à plus de 46 000 élèves d’abandonner les bancs (données du Secrétariat technique de l’Education en Situation d’Urgence), l’Agence belge de développement Enabel appuie l’Association Tin Tua (ATT) , dans la mise en œuvre d’activités d’éducation en situation d’urgence dans cette région.   Cet appui vise l’amélioration de l’accès des enfants d’âge scolaire (6-17 ans) déplacés, à une éducation inclusive de qualité dans un environnement sûr et protecteur. Dans le cadre de cette intervention, il a été initié une série de sessions de formation pour renforcer la capacité des enseignants et autres acteurs de l’enseignement sur la promotion de l’éducation à la paix en milieu scolaire. Dans la province du Kouritenga qui accueille beaucoup d’élèves déplacés internes du fait de l’insécurité que vit le Burkina Faso, lorsque ceux-ci arrivent, les enseignants n’ont pas assez de connaissances et de compétences pour se comporter envers eux et pour les aider à s’insérer sur le plan social.  Synergie d’action entre Tin Tua et Enabel pour un secteur éducatif résilientC’est pourquoi le consortium Tin Tua et Enfants du Monde, avec l’accompagnement d’Enabel au Burkina Faso, accompagnent les acteurs scolaires pour l’élaboration et la réalisation de modules de formation en vue de permettre aux établissements de pouvoir traverser la crise sécuritaire avec moins de problèmesEnabel et son partenaire Tin Tua ont manifesté leur volonté d’accompagner le secteur éducatif au Burkina Faso qui connait en ce moment des difficultés d’ordre sécuritaire. Ils ont voulu renforcer les compétences des acteurs de l’éducation sur plusieurs thématiques afin de leur permettre de demeurer résilients et aptes à affronter la situation délétère et de fragilité causée par l’insécurité. Une série de quatre sessions de formation a été déroulée. Ces sessions ont été consacrées à la protection de l’enfant, le « safe school », le danger des mines et l’éducation à la paix, des thématiques jugés pertinentes par les bénéficiaires qui estiment que tout le travail des acteurs de l’éducation consiste à amener les élèves, les autres acteurs et partenaires à cultiver le « vivre ensemble ». Car disent-ils, « il est difficile d’avoir un climat sécurisé propice à l’éducation des enfants du pays si entre acteurs et partenaires, il existe des difficultés de compréhension et tout ordre ». Des formations qui donnent des rudiments pour mieux faire face à la situation d’insécurité Environ 800 enseignants, chefs d’établissements, élèves et parents d’élèves ont bénéficié de la série de formation qui vise à outiller les acteurs et les partenaires de l’éducation en connaissances afin qu’ils puissent s’accepter mutuellement et savoir comment faire pour assurer la continuité de l’activité d’éducative malgré les conditions difficiles liées à l’insécurité.Pour M. Dieudonné BELEMSIGRI directeur provincial des enseignement primaires et post-primaires de la province du Kouritenga qui s’appuie sur la qualité des échanges au cours des sessions de formation, l’exercice répond à un besoin réel des acteurs de terrain. Encore selon lui, il arrive que des acteurs ou des partenaires en l’occurrence les partenaires sociaux comme les associations de parents d’élèves (APE) qui veulent parfois se donner à fond à l’éducation mais il leur manque les connaissances face à la situation actuelle auquel le monde éducatif burkinabè est confronté. La formation dispensée permet de leur donner la bonne information pour les aider à mieux connaître les contraintes liées à l’école et son environnement en vue de pouvoir à leur tour épauler efficacement les acteurs directs de l’éducation. Il en est de même pour les enseignants et les chefs d’établissement qui ne savent toujours comment se comporter face à la situation d’insécurité chronique  et son lot de conséquences sur le système éducatif. Ces formations leur donnent des rudiments pour pouvoir mieux se comporter face à une situation d’insécurité tout comme elles les aide à mieux accueillir et à mieux accepter les élèves déplacés internes qui viennent des zones à fort défis sécuritaire. Un·e enseignant·e qui est formé·e est un·e démultiplicateur·trice de connaissance pour les autres et lors des conseils d’enseignement, les 800 enseignant·es formé·es entendent partager les connaissances reçues avec le reste du personnel enseignant de la zone afin qu’ensemble, ils·elles puissent impacter positivement leur environnement scolaire. Focus sur la recherche de la paix Les modules d’enseignement développés par Tin Tua/Enfants du Monde en collaboration avec Enabel, se rapportent à la thématique « paix en milieu scolaire ». Il s’agit de modules qui prônent la sensibilisation et l’information dans le domaine de la paix ainsi que son fondement pour aider les acteurs de l’enseignement à se focaliser sur le travail, la compréhension et le succès basés sur la paix. La région du Centre-Est est touchée par le phénomène d’insécurité et il était indiqué d’amener les acteurs scolaires à s’informer par exemple sur la nocivité des mines. Comment ces mines peuvent être traités, comment sauver des vies face à ces mines et comment éviter les travers ou les conséquences de ces mines ? Les bénéficiaires des sessions de formation ont pu s’enquérir de la notion d’éducation en situation d’urgence. Ce module a été développé pour permettre aux acteurs de mieux s’organiser pour permettre à tous ceux et celles qui n’ont plus de structures scolaires actuellement de pouvoir bénéficier d’encadrement et à ne pas rester sur le banc de touche tout simplement parce des établissements scolaires de certaines zones sont inaccessibles du fait de l’insécurité.  Le thème sur la violence a aussi été développé pour permettre aux uns et aux autres de travailler pour le retour de la paix dans le pays. Beaucoup d’enseignants bénéficiaires de la formation se disent comblés parce que les modules développés ont apporté une plus-value à leurs capacités de résilience et cela se répercutera positivement selon eux, sur la qualité de la formation de leurs élèves. De l’avis de M. Seydou KABORE proviseur du lycée Kourita de Koupéla, coordonnateur des enseignants de l’enseignement post-primaire et secondaire de la province du Kouritenga, certains élèves se retrouveraient toujours sur le carreau ou dans la nature et grossiraient même le rang des terroristes, sans cette formation. « La formation nous permet d’œuvrer ensemble pour la consolidation de la concorde, de la stabilité et de la paix dans notre milieu de vie et de travail ». « Chaque acteur qu’il soit enseignant, élève ou parent d’élève, chacun a sa part de responsabilité dans la quête d’un retour à la paix et la stabilité. Si tout le monde est sensibilisé dans ce sens, nous pourront parvenir à plus de compréhension et à un mieux-être », dira-t-il tout en espérant pouvoir réinvestir les connaissances acquises au profit des élèves des différents établissements scolaires dans lesquels il intervient.


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    Burkina Faso BFA21003

  • Burkina Faso: l'heure du bilan pour le micro-projet de réinsertion socio-économique des victimes de violences basées sur le genre

    Burkina Faso: l'heure du bilan pour le micro-projet de réinsertion socio-économique des victimes de violences basées sur le genre


    Kimsegninga SAVADOGO | 17/05/2023

    Enabel au Burkina Faso, à travers son intervention « Santé et Droits sexuels et Reproductifs » (SDSR), a apporté un appui technique et financier à l’Organisation Catholique pour le Développement Economique et Social (OCADES) – Koupéla pour la mise en œuvre d’un micro-projet contribuant à la réinsertion socio-économique des survivant·es de Violences Basées sur le Genre (VBG) et l’autonomisation économique des familles d’accueil dans la région du Centre Est. Pour capitaliser les leçons apprises de la mise en œuvre de ce micro-projet et formuler des recommandations dans la perspective de pouvoir dupliquer et renforcer le modèle de prévention et de prise en charge des victim·es de VBG, SDSR et OCADES ont organisé le 11 mai 2023, à Koupéla dans la région du Centre-Est, un atelier bilan. Il s’est agi de donner une visibilité des actions menées sur le terrain et partager les expériences et acquis. Des appuis multiformes pour entreprendre des activités génératrices de revenus Les survivantes et familles accompagnées se sont lancées dans diverses activités génératrices de revenus (AGR) dont l’élevage de petits ruminants, de porcs et de volailles, le tissage, le petit commerce, la couture, la coiffure, la restauration, etc. Ce micro-projet fait suite à un investissement identique qui a permis l’élaboration d’un référentiel pour accompagner les acteurs impliqués dans la prise en charge des survivant·es de VBG. Lors de cette première étape, une dizaine de famille d’accueil et 50 survivant·es de VBG avaient bénéficié d’un appui pour leur autonomisation et plusieurs parties prenantes ont bénéficié de sessions de renforcement de capacités sur le guide d’orientation élaboré. C’est à travers cette expérience qu’un modèle d’autonomisation économique de ces bénéficiaires a été conçu et expérimenté par OCADES. Les survivantes de VBG ainsi que les familles d’accueil, ont bénéficié en plus, avec ce modèle, d’un coaching, des formations diverses comme les plans d’affaires, ont été connectés aux marchés et aux microfinances, ont été encadrées à travers les VSLA (Associations villageoises d’épargne et de crédit) et ont continuellement été suivies pour s’assurer de la viabilité de leurs investissements. Ce micro-projet est venu confirmer la particularité et l’adéquation du modèle de réinsertion socioéconomique, qui fait partie intégrante du modèle de prévention et de prise en charge des survivantes de VBG, développé par le programme SDSR et ses partenaires dans la région du Centre Est.  Des témoignages de quelques bénéficiaires du projet Mme Adjara SANDWIDI de Tenkodogo : « Nous étions complètement démunies et exposées à toutes sortes de souffrances. Aujourd’hui, chacune de nous peut s’acheter du savon pour la lessive, faire moudre ses céréales au moulin. On nous a appuyé pour des activités d’élevage. Nous pouvons prélever nos produits d’élevage que nous pouvons vendre afin de satisfaire nos besoins en produits de consommation ». Mme Catherine KABORE de Pouytenga : « Il y a de cela deux années que j’ai bénéficié de 30 jours de formation sur le tissage. J’ai pu tirer d’énorme profit du métier de tisserand que j’ai appris. Le tissage me permet de gagner de l’argent et de m’acheter des condiments et des céréales pour l’alimentation de moi-même et de mes enfants. La clientèle apprécie mes produits de tissage. Je reçois des commandes lors des mariages et des baptêmes. L’année passée, il y a eu une cérémonie d’ordination à Kaya et j’ai exécuté une commande qui m’a permis de gagner un bénéfice de plus de deux cent mille (200 000) francs CFA. Enabel et OCADES nous apportent un appui constant. Cette année encore, nous avons bénéficié d’une formation en teinture. Avant, nous achetions les files et nous les faisions teindre par des teinturiers. Cela engendrait des coûts supplémentaires et nos marges bénéficiaires n’étaient pas tellement élevées. Maintenant que nous savons teindre nous-mêmes, nos marges bénéficiaires sont devenues plus importantes. Je me procure actuellement des revenus dans le domaine du tissage et de celui de la teinture. Cela fait neuf années que mon mari m’a quitté pour une aventure en Côte d’Ivoire et malgré tout, j’arrive à m’acheter, moi-même, mon sac de maïs tout comme je peux également assurer d’autres dépenses comme les frais de santé. Aujourd’hui, ma vie a qualitativement changé et je peux, sans complexe, me tenir la tête haute parmi tant d’autres femmes. » Mme Natalie ZIGANI de Garango : « Je vends des gâteaux mais dans le passé, j’arrivais difficilement à pouvoir me procurer de la farine de blé. J’achetais à peine un kilogramme de farine. Maintenant avec le soutien d’Enabel et d’OCADES, je peux à tout moment m’approvisionner suffisamment en farine. Grâce aux recettes issues de la vente de mes gâteaux, j’arrive à scolariser mes enfants, à payer sans difficultés leurs frais de scolarité. J’ai eu à former d’autres femmes à la préparation de gâteaux. J’emploie également des femmes qui travaillent dans mon unité de préparation. A travers mon activité, j’arrive à subvenir aux besoins de ma famille. »


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    Burkina Faso BKF1803011