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  • Burundi : Enabel et HigherLife Foundation travaillent ensemble pour promouvoir le numérique dans les enseignements

    Au Burundi, Enabel et HigherLife Foundation travaillent ensemble pour promouvoir le numérique dans l'enseignement


    Donavine KWIZERA | 16/03/2023

    Enabel à travers le projet d’Appui Complémentaire à la Formation Professionnelle et Technique (ACFPT) travaille avec différents partenaires pour faire évoluer le secteur de l’éducation par le biais du numérique. Le projet ACFPT qui appuie les Centres d’Enseignement des Métiers (CEM) a constaté qu’une partie importante des formateurs des filières autre que les TIC avaient encore des difficultés à maîtriser les compétences de base sur l’utilisation des outils numériques, il y avait donc un besoin de renforcement des compétences informatiques pour réussir le pari de la digitalisation dans les enseignements au Burundi. Dans cette optique, Enabel en partenariat avec HigherLife Foundation - HLF (une fondation du groupe Econet Burundi) a organisé des sessions de renforcement des capacités sur l’utilisation des outils, bureautiques et informatiques de base à l’endroit de 294 formateurs, dont 94 femmes, pour 17 CEM appuyés par le projet ACFPT. Ce 10 mars 2023 au CFP Karurama en province de Cibitoke marquait la cérémonie de clôture du protocole d’entente entre Enabel et HLF et remise des certificats aux participants à la 14e session de formation, en présence des représentants de ces deux organisations dont le représentant résident d’Enabel, l’ADG d’Econet ainsi que le directeur pays de HLF. Cette cérémonie a été agrémentée par des témoignages des participants qui ont bénéficié de ces renforcements ainsi qu’un petit aperçu des réalisations. « Chaque fois que je voyais l’ordinateur, j’étais très dépaysé, c’est comme si j’étais un siècle derrière les autres » a déclaré Charles, un des formateurs qui a participé au renforcement. « En tant que formatrice en couture, ces compétences vont beaucoup contribuer dans l’amélioration du contenu des cours, car je vais faire des recherches pour enrichir la matière à donner aux apprenants » a indiqué Goreth, responsable de la filière couture.Abou El Mahassine FASSI-FIHRI, représentant résident de Enabel au Burundi a indiqué qu’une compétence se travaille ; il a encouragé les formateurs à continuer à pratiquer et surtout à utiliser ces compétences nouvellement acquises pour améliorer la qualité des enseignements ; cela permettra à terme de former une jeunesse qualifiée qui pourra à son tour contribuer au développement socio-économique du Burundi. Pour rappel, Enabel avait mis en place dans ces centres appuyés par le projet ACFPT, des espaces multimédias équipés (ordinateurs, des vidéos projecteurs interactifs et des bibliothèques numériques avec des contenus adaptés aux métiers enseignés...) et dotés de connexion internet. Ces renforcements vont donc permettre une meilleure exploitation de ces espaces multimédias par les formateurs. Certes, c’est la fin du protocole d’entente entre Enabel et HLF, mais ce n’est pas la fin du partenariat ; des idées d’actions et des perspectives futures sont déjà en discussion entre les deux partenaires.


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    Burundi BDI1307811

  • Les femmes et jeunes filles malentendantes brisent le silence

    En RDC, les femmes et jeunes filles malentendantes brisent le silence


    Gracia DUNIA MENHEE | 16/03/2023

    Alors que des actes de violences basées sur le genre commencent à être dénoncés par des femmes dans plusieurs ménages de la ville de Kinshasa, notamment dans la Commune de Limete, les personnes sourdes ou malentendantes quant à elles, envisagent rarement des actions de dénonciation des actes de violences dont elles sont victimes. Leur situation d’handicap constitue un obstacle à l’accès à l’information et à la communication avec des conséquences négatives sur la qualité de leur bien-être et des relations sociales. Ce qui fait d’elles des personnes vulnérables à même de subir des violences de tout genre y compris des violences sexuelles.Les personnes malentendantes constituent en RDC une minorité régulièrement exclue des activités communautaires, en raison de la méconnaissance du langage des signes utilisé par cette frange de la population pour communiquer. Peu scolarisées, avec un faible accès aux métiers et dans une grande précarité économique, elles sont fortement stigmatisées et particulièrement exposées aux pratiques sexuelles à risque.  Il en résulte un faible accès à l’information sur l’importance de dénoncer et de la prise en charge des cas des violences basées sur le genre, particulièrement sur les violences sexuelles.Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Femme, le Programme de Lutte contre les Violences Sexuelles d’Enabel (PLVS) est venu en appui à l’ONGD Soleil Levant à travers une grande activité de sensibilisation sur la lutte contre les violences sexuelles à l’intention de cette catégorie spécifique de femmes. Soleil Levant est une organisation locale très active dans les domaines du Genre, de l’agropastoral, de l’action sociale et de la santé communautaire en faveur des associations de femmes œuvrant à Kinshasa. Cette ONGD accompagne depuis 2015 des associations de femmes en les orientant vers l’entrepreneuriat pour leur autonomisation et prend en charge des malentendantes à qui elle apprend différents métiers pour qu’elles deviennent utiles dans la société. Près de 90 jeunes filles et femmes malentendantes ont pris part à cette séance de sensibilisation qui visait notamment à informer les participantes sur les différentes formes de violences basées sur le genre, sur l’importance de la dénonciation des cas de violences sexuelles dans leur milieu et sur les structures de prise en charge des victimes de violences sexuelles dans la Commune de Limete. Réunies au siège social de Soleil Levant à Kingabwa, ces femmes et jeunes filles ont profité de cette opportunité offerte par Enabel pour également exprimer à travers quelques témoignages, les stigmatisations dont elles sont victimes dans les communautés, l’exploitation et les pratiques sexuelles à risque auxquelles elles font face au quotidien. Une plus grande vulnérabilité  « Les femmes malentendantes sont deux à trois fois plus susceptibles de faire l’objet de violences physiques, psychologiques et sexuelles que toutes les autres femmes en général » a déclaré Madame Elysée SIONA KWA NZAMBI, Présidente nationale de Soleil Levant. Elle a relevé le fait que la femme malentendante fait partie d’une catégorie particulière avec une double vulnérabilité. « Elle est stigmatisée et discriminée par la communauté et souvent par l’État qui se désintéressent de sa situation », a-t-elle ajouté. Cette situation fait que la survivante femme malentendante reste en marge de la plupart des programmes de sensibilisation sur les violences sexuelles et de prise en charge médicale dont elle peut bénéficier et reste fortement exposée aux violences sexuelles. Madame SIONA a particulièrement épinglé l’accès limité à l’information sur la prévention des violences sexuelles. Pour elle, la principale vulnérabilité de ces femmes est l’absence d’un outil de prévention visuelle des violences sexuelles adaptée en langue des signes. « La prise en compte de la situation des malentendantes et la mise en place d’interventions de prévention des violences sexuelles adaptées à cette cible est une réelle urgence et nécessite une attention particulière. », a-t-elle insisté. Les conséquences qui résultent de ce manque d’information pourraient donc être dramatiques pour elles.Sensibilisation sur les VBG Intervenant sur les questions de prévention des violences sexuelles, Madame Francine SHAKO, Experte nationale en Prévention et prise en charge des VBG du PLVS/Enabel a brièvement parlé de l’intervention d’Enabel dans la Commune de Limete à travers le projet PLVS et a appelé les participantes à être vigilantes sur les questions des violences basées sur le genre. Le fait notamment de connaitre parfois des difficultés à trouver un partenaire ou à être indépendante, ne doit pas être un facteur pour admettre des abus sexuels. « Soyez des femmes fortes et courageuses. Même si le violeur est quelqu’un que vous connaissez : un enseignant, un parent ou un membre de la famille, vous avez le droit de dénoncer tout acte de violences sexuelles qui vous arrive dans la communauté, sans peur de représailles, et de le dénoncer à la police et vous rendre à l’hôpital pour les soins le plus tôt possible. »En expliquant aux participantes comment accéder aux services de prise en charge, l’Experte en prévention et prise en charge des VBG, a voulu encourager davantage les victimes identifiées parmi les femmes malentendantes à demander en cas de viol des soins médicaux et psychologiques gratuits à l’hôpital Saint-Joseph de la Commune de Limete, dans les 72 heures après l’agression pour une prise en charge efficace.Dans son intervention, Daniella Mbuyi, animatrice de l’AFJV (Association des Femmes et des jeunes pour la lutte contre les VBG), une structure partenaire du PLVS, est revenue sur le bien-fondé de la dénonciation des cas de violences sexuelles en vue de sanctionner les auteurs des viols et bénéficier d’un accompagnement judiciaire et juridique des partenaires du PLVS. Elle a également expliqué l’importance de tisser des liens avec les communautés et d'impliquer différents acteurs, tels que les relais communautaires, la police et les autorités communales. Des témoignages sur les violences sexuelles Au cours de cette sensibilisation, certaines femmes muettes et malentendantes ont pris le courage de témoigner sur le calvaire qu’elles vivent, sur leur vulnérabilité, sur les fréquents abus, viols ou violences conjugales qu’elles subissent, notamment de la part de leurs maris ou des personnes qui leur sont proches. « J’avais 15 ans quand j’ai été violée par trois kulunas. J’ai eu d’énormes déchirures, je ne savais pas à qui me confier ni comment me faire soigner. Étant donné que j’étais tombée enceinte, quand mes parents l’ont su, ils m’ont rejetée. Je suis allée vivre chez mon oncle. Et depuis lors mes parents sont décédés et mon oncle ne s’occupe plus de moi comme il faut, je traine dans la rue avec mon enfant » a déclaré *Jeanne, 19 ans.*« J’ai connu un viol alors que j’étais toute petite, j’étais tombée enceinte mais après la naissance du bébé, mes parents ont récupéré l’enfant et m’ont jetée dans la rue. Je ne fais que mendier. Aujourd’hui, j’ai quand même eu le courage de le dire », a déclaré *Bijou, 28 ans. Outre les témoignages, ces femmes et jeunes filles ont pris la résolution de dénoncer les cas de violences sous toutes formes. Par ailleurs, elles ont décidé de créer un groupe WhatsApp qu’elles vont administrer et qui sera composé uniquement des femmes muettes et malentendantes. Ce groupe servira de cadre pour maintenir une communication et un échange d’informations régulières entre elles en matière de lutte contre les violences sexuelles mais surtout pour la dénonciation des cas de violences sexuelles. Cette initiative est en lien avec le thème de la journée internationale de la femme de cette année qui prône un monde digital et numérique inclusif pour favoriser l’égalité des sexes. Doudou Kajangu


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    DR Congo RDC1419111

  • Enabel au Burkina Faso se lance dans la dissémination de la Toolbox « Women Entrepreneurship » auprès de ses partenaires

    Au Burkina Faso, Enabel lance la Toolbox « Women Entrepreneurship » auprès de ses partenaires


    Kimsegninga SAVADOGO | 16/03/2023

    À travers son Intervention Entrepreneuriat, Enabel au Burkina Faso a organisé du 14 au 16 février 2023 à Ouagadougou et du 21 au 22 février 2023 à Tenkodogo dans la région du Centre-Est, des ateliers de lancement de la Toolbox entrepreneuriat féminin, une boîte à outils visant à améliorer l’accompagnement des femmes entrepreneures.Soutenir les femmes dans leur désir de leadership est au cœur des priorités d’Enabel qui, en appuyant l’entrepreneuriat, ambitionne de contribuer à réduire les inégalités. Raison pour laquelle Enabel met en place des actions d’appui à l’entrepreneuriat féminin, soit sous forme de projet à part entière, soit sous forme d’interventions ciblées d’accompagnement, de coaching, de mentorat spécifique pour les femmes dans le cadre de programmes destinés à tou.te.s les entrepreneur.e.s. Pour Enabel, il est important de permettre aux femmes d’entreprendre dans les mêmes conditions que les hommes, au-delà de leur subsistance et celle de leurs enfants mais qu’elles puissent également bénéficier de la valeur ajoutée qu’elles créent. A travers l’organisation de ces ateliers de dissémination de la boîte à outils dédiée à l’entrepreneuriat féminin, il s’agissait de favoriser une appropriation de l’approche genre et de sa prise en compte dans les projets/programmes dans les interventions d’Enabel Burkina Faso et de l’écosystème entrepreneurial de la région du Centre-Est.  Ces ateliers ont regroupé outre les équipes d’Enabel, des partenaires de mise en œuvre de l’intervention Entrepreneuriat au niveau public et privé, des acteurs actifs dans l’accompagnement entrepreneurial (business development services) ainsi que des femmes entrepreneures du Centre-Est. Facilité par Empow’Her qui a accompagné le développement de cette  toolbox « Women Entrepreneurship », cet atelier poursuivait un triple objectif : Mener une réflexion afin de formuler des projets et actions permettant de manière effective d’accompagner les entrepreneures à développer leurs entreprises et à bénéficier de la valeur ajoutée qu’elles créent ; Renforcer les compétences des acteurs terrain d’accompagnement entrepreneurial dans la prise en compte de la dimension genre dans leurs activités ; Organiser une journée de sensibilisation orientée sur le leadership féminin à l’endroit d’un groupe de femmes accompagnées par les projets financés par Enabel. Les échanges ont permis de renforcer la compréhension, les connaissances et compétences des participant.e.s dans le domaine de l’entrepreneuriat féminin, et d’envisager de façon concrète une meilleure intégration du genre dans la programmation, tant au niveau des projets spécifiques d’entrepreneuriat féminin qu’au niveau des projets mixtes.  Au cours des travaux des ateliers, les participant·es ont : cherché à comprendre les barrières auxquelles les femmes sont confrontées dans leur quotidien d'entrepreneure afin de mieux adresser leurs besoins ; identifié les points de blocages à une culture d’entreprise plus inclusive ; échangé sur une stratégie genre à mettre en œuvre dans les programmes d’activités ; discuté des mécanismes pouvant permettre aux femmes d’accéder à des opportunités d'information, de réseau, de marché et de financement. A l’issue des ateliers, les participant.es se sont engagé.es à concrétiser rapidement les idées pour promouvoir davantage l’entrepreneuriat féminin... Affaire à suivre ! 


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    Burkina Faso BKF1803211

  • EU-Enabel contribution to Rwanda’s Health workforce through Master and PhD programmes in Biotechnology

    EU-Enabel contribution to Rwanda’s Health workforce through Master and PhD programmes in Biotechnology


    Denise NSANGA | 16/03/2023

    Enabel through Access to quality vaccines, medicines, and health technology in Rwanda – KWIGIRA Project, funded by the  European Union has an objective to ensure access to quality vaccines, medicines and health technology in Rwanda by assisting Rwanda Foods and Drugs Authority (FDA) to protect public health and to reach Maturity Level 3 (ML3) of World Health Organisation (WHO)  Global Benchmarking Tool (GBT) to be able to attract Rwanda pharmaceutical investments and protect public health. WHO maturity level 3 refers to a stable, effective, and well-functioning regulatory institution which is required to guarantee quality of products. Strengthening Rwanda FDA to attain WHO ML3 and beyond will facilitate the Government of Rwanda’s vision for vaccine and other essential health products manufacturing in the country and reduce on dependence of medical products imported, not only for Rwanda but also for the region. The  outbreak of the COVID-19 pandemic and the underlying critical issue of access to vaccines has shown Africa’s vulnerability. The recent strategic initiative by the Government of Rwanda to establish a vaccines manufacturing plant is among the solutions to addressing this challenge. Beyond the health sector, the growing impact of climate change demands rapid responses in terms of climate-resilient agriculture to ensure food security. Biotechnology and its applications also span across other strategic sectors including food, water, environment and waste management industries. Thus, developing a pole of competence in Biotechnology appears to be one of the toolkits for strengthening higher learning training, research and innovation, and of positioning the country as a benchmark for the sub-region in the field of Biotechnology, in particular by promoting the generation and production of added value bio-products and bio-processes of economic importance.  This programme, funded by the European Union, is tailored to national needs and societal demands, while improving professional skills in the field.Candidates are from the College of Medicine and Health Sciences, College of Agriculture and Veterinary Medicine and the College of Science and Technology.  “Training is paramount in this project to ensure skilled Human Resources. The MSc and PhD in Biotechnology will strengthen Rwanda’s ambition in the vaccines, medicines and other bio-products manufacturing thus achieving the third Sustainable Development Goal “Good Health and Well-being” said Dirk Deprez, Resident Representative of Enabel in Rwanda.   In August 2022, in partnership with Academie de recherche et d’enseignement superieur (ARES) a validation workshop was conducted in Kigali to validate the curriculum. This validation workshop brought together different stakeholders including the University of Rwanda (UR), Université Libre de Bruxelles, Université de Grenoble, University of Cameroun as well as University of New York – Abu Dhabi. The universities that are partnering with the University of Rwanda in this undertaking have a long-standing history of coordination and collaboration with the UR in the past. The MSc. provides a good opportunity to foster this relationship. The two partner universities also have excellent science and research programmes that will support the UR in achieving the vision of Rwanda to improve professional skills in field of Biotechnology and manufacturing of vaccines.   The 2-year Program of master's in biotechnology is expected to be launched in 2023 after its accreditation from Rwanda's High Education Council. The first cohort of 25 Master’s and 5 PhD students in Biotechnology will be financed through the Kwigira Project.   


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    Rwanda RWA21001

  • Lancement du programme SECURALIM pour soutenir la production agro-pastorale et la sécurité alimentaire en Mauritanie

    Lancement du programme SECURALIM pour soutenir la production agro-pastorale et la sécurité alimentaire en Mauritanie


    Aminata KANE | 15/03/2023

    Le 14 mars 2023 a eu lieu le lancement du programme SECURALIM pour soutenir la production agro-pastorale et la sécurité alimentaire en Mauritanie. S.E.M. Gwilym Jones, Ambassadeur de l'Union européenne a procédé à la cérémonie officielle de lancement du programme SECURALIM - « Vers la souveraineté alimentaire! Renforcement de la production alimentaire et de la résilience des systèmes alimentaires durables », en compagnie de S.E.M. Mohamed Ould Abdallahi Ould Ethmane, Ministre de l’Elevage, et du Secrétaire Général du Ministère de l'agriculture, M. Ahmed Salem Ould El Arbi.Le programme SECURALIM sera mis en œuvre par Enabel via un financement de 12 millions d'euros de l'Union européenne pour une durée de 48 mois dans les régions du Hodh El Chargui, du Hodh El Gharbi, de l’Assaba, du Guidimakha et le long du fleuve Sénégal dans les régions du Gorgol, du Trarza et du Brakna. L'objectif du programme SECURALIM est d'obtenir des résultats concrets et durables dès cette année, grâce à des interventions permettant d’améliorer la qualité des semences, de réhabiliter des infrastructures de production critiques, et de protéger les cultures. L’augmentation de la production alimentaire qui en résultera bénéficiera aux ménages mauritaniens dont l’accès à des aliments abordables et de qualité sera facilité ».L’appui déployé bénéficiera tant aux professionnels de l’agroalimentaires tels que les producteurs agricoles, les éleveurs et leurs organisations respectives, les transformateurs, les commerçants, les fournisseurs d’intrant, qu’aux PME, aux collectivité et aux populations locales.


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    Mauritania MRT22001

  • Bénin : 8 mars 2023, match de handball  pour l'équipe féminine du MISP

    Bénin : 8 mars 2023, match de handball pour l'équipe féminine du MISP


    Christophe ASPEEL | 14/03/2023

    A l'occasion de la journée internationale des droits de la femme, orgnisation d'un match de handball entre l'équipe du Ministère de l'intérieur et celle du Ministère des sports. L'équipe du MISPa été appuyée par le projet PAOP en maillots, ballons et autres équipements sportifs.


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    Benin BEN19011

  • Au Bénin l’Office central pour la répression de la Cybercriminalité (OCRC) et Enabel disent STOP sensibilisent les populations sur les cyber-arnaques.

    Au Bénin, l’Office central pour la répression de la Cybercriminalité et Enabel sensibilisent les populations aux cyber-arnaques


    Reece-hermine ADANWENON | 14/03/2023

    Au Bénin, Enabel et son partenaire l'Office Central pour la répression de la Cybercriminalité (OCRC) ont décidé d'informer et de sensibiliser les populations sur les diverses formes d'arnaques aux gains, à l'emploi et aux faux transferts de fonds.Ces pratiques sont devenues de plus en plus fréquentes dans le pays et font l'objet des plaintes enregistrées au niveau des commissariats d’arrondissements et de l’OCRC.Revivons en images ces deux sessions de sensibilisation tenues à Cotonou dans le 7ème et le 10ème arrondissement. Des centaines d’opérateurs GSM, de E-marchands, d'artisans et de commerçants  ont pris d’assaut ces sessions de formation à la quête de la bonne information pour échapper aux manoeuvres et tentatives des arnaqueurs.


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    Benin BEN19011

  • Célébration du 8 Mars: Women Owned Business Week: l'investissement au féminin

    Enabel en Mauritanie célèbre la journée du 8 mars en mettant à l'honneur l'investissement au féminin


    Aminata KANE | 14/03/2023

    À l’occasion de la célébration de la journée internationale des Droits des Femmes, Debbo-Consulting en partenariat avec Enabel, Mercy Corps et d’autres partenaires, a organisé le "Women Owned Business Week".L’objectif de cette semaine, était de mettre en avant des femmes qui investissent dans différents secteurs, permettre aux femmes de s’approprier les questions d’investissement, montrer des modèles pour inspirer d’autres femmes, appuyer la mise en réseau des femmes entrepreneuses.C’est ainsi, que deux activités ont été organisées, une communication virtuelle 7jours/ 7 femmes, qui a reçu une couverture d' environ 55.000 vues  sur les réseaux sociaux.Un workshop sur le thème: « Que faire face aux défis rencontrés par les femmes mauritaniennes dans le climat des affaires ? »Cette rencontre a réuni plus de 80 personnes au Premium Suites Marrakch de Nouakchott, en présence de : l’Agence de Promotion des Investissement en Mauritanie, la Direction de l’Innovation/Ministère de la Transformation Numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration, Nations-Unies, USAID, SAFIRE, BIT, Kosmos Energy, Bureau Club des entrepreneures, des membres de la société civile et du secteur privé.Aziza Sega, la directrice des Caprices d’Aziza, a présenté sa nouvelle collection Made in Mauritania, en compagnie de Dakobera et de Soul-Craft.Un moment d'échanges fructueux qui a mis en avant la force et le courage des Femmes.


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    Mauritania MRT19001

  • Enabel, accompagne la direction régionale de la santé et de l’hygiène publique du Centre-Est pour la digitalisation de la gestion des médicaments

    Au Burkina Faso, Enabel accompagne la direction régionale de la santé dans le déploiement d’une plateforme électronique de gestion des médicaments


    Kimsegninga SAVADOGO | 13/03/2023

    Le programme Santé et Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR) d'Enabel, dans sa dynamique de contribuer au développement économique social et inclusif durable de la région du centre est a décidé d’accompagner le ministère en charge de la santé dans le déploiement d’une plateforme électronique de gestion des médicaments dénommée NetSIGL 2.0, dans les districts sanitaires de Koupéla, Tenkodogo et de Pouytenga.   Cette plateforme électronique de gestion des médicaments est mise en place par le Ministère de la santé et de l’hygiène publique (MSHP) à travers la Direction de la gestion de la chaîne d’approvisionnement en produits de santé (DCAPS) et la Direction des systèmes d’information (DSI), dans le cadre de l’amélioration de la gestion des produits de santé. Le déploiement réussi de la plateforme nécessite la maitrise de son utilisation par les acteurs des districts et de la région. C’est pourquoi il avait été organisé du 14 au 17 novembre 2022 dans la salle OCADES de Tenkodogo, la formation des formateurs du niveau régional et du niveau district sanitaire. Cet atelier a permis d’outiller les acteurs en charge de la gestion des médicaments de la Direction de la santé et de l’hygiène publique ainsi que ceux des districts sanitaires concernés à pouvoir assurer la formation des utilisateurs et le suivi de la gestion opérationnelle.


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    Burkina Faso BKF1803011

  • Rwanda’s potential to lead the Circular Economy transition in Africa

    Rwanda’s potential to lead the Circular Economy transition in Africa


    Denise NSANGA | 13/03/2023

    Many African countries, including Rwanda, face a growing waste management challenge due to economic growth, increasing population and rising urbanisation. According to Rwanda National circular economy - Action plan and roadmap by the Ministry of Environment (MOE) and UNDP, in Rwanda, solid waste generation is expected to rise by 14% increase between 2020 and 2035. Efforts, especially related to plastics, have brought great success and resulted in Rwanda having the reputation of being the cleanest African country. While the waste sector is an important sector to enable the circular economy, besides solving pressing waste challenges, the concept also provides various opportunities to transform other economically relevant sectors while generating jobs, offering a more sustainable and interdependent economy and reducing greenhouse gas emissions.   Rwanda is one of the African countries that is relatively advanced on its circular economy journey. For over a decade, it has taken a proactive approach and put environment and climate change at the heart of all the country’s policies, programmes and plans as seen by its Vision 2020 initiative which aimed to integrate green growth and climate resilience strategies. Rwanda had a pioneering role in the co-founding of the African Circular Economy Alliance first launched at the World Economic Forum in Kigali in 2016. It also has a track record of being a test location for trialing innovative approaches before launching in other parts of Africa, as demonstrated by drone and smart city initiatives.   From 8-10 March 2023, Enabel’s Urban Economic Development initiative (UEDI) and the National Industrial Research and Development Agency (NIRDA) in collaboration with the Ministry of Environment (MOE), VITO&OVO and other partners organized a 3-day boost camp to train and coach 10 selected local construction companies on circular economy approaches in construction sector in Rwanda under incubation. It was also an occasion for students from universities to share experiences among themselves and fetch relevant skills from the coaches.   Robin Thiers 1st secretary in development embassy Belgium said 'Rwanda Population in cities is increasing with high construction boom in urban area. We are proud to work with Rwandan government to promote urban planning and sustainable organization as one of the main pillars of Belgian Cooperation'. ‘The project is about much more than circularity alone' said Dirk Deprez, Resident Representative of Enabel in Rwanda. 'With this, we want to contribute to Rwanda's urbanisation ambitions and the creation of jobs in a green and circular economy' he noted.'Applying circular principles to buildings means looking at the full life cycle of a building, including its design, construction and deconstruction and the materials used. Promoting circularity in construction offers many opportunities including increasing employment, reducing transportations costs and emissions, thus reducing pressure on our natural resources' stated Christian TWAHIRWA, Head of Knowledge Management and Operational Monitoring at NIRDA.Participants to the boost camp affirm they expected much from the programme: 'We were very keen to participate in this circular economy project, this will allow us to further expand our network and we can also get more access to finance.' said Eric Nshimiyimana, RCGF Managing Director.  “Our activities are environmentally friendly we use only wood cuttings, maize leftover no single tree used to burn bricks. Carbon emission reduces from 90-98%, the broken bricks are then recycled to make roofing” said Immaculée MUKAMUSONI Managing Director, Kigali Bricks ltd.   As part of wider initiatives by Enabel, VITO has lots of experiences in projects around circular economy and specifically around circular construction. VITO and OVO delegation aimed at ensuring exchange learning of entrepreneurs between Belgium and Rwanda, to establish guidelines to promote circularity.  


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    Rwanda RWA19011

  • Enabel au Burkina Faso à travers son intervention Fragilité, facile l’accès de personnes vulnérables à des documents d’identité

    Au Burkina Faso, Enabel facilite l’accès à des documents d’identité de personnes vulnérables


    Kimsegninga SAVADOGO | 13/03/2023

    En partenariat avec l’ONG « Children Believe », l’intervention « Fragilité » d’Enabel au Burkina Faso facilite l’accès à la documentation civile notamment les actes de naissance au profit des enfants déplacés internes et des communautés hôtes vulnérables et les Cartes Nationales d’Identité Burkinabè (CNIB) au profit des adultes déplacés internes ainsi que des personnes vulnérables des villes de Bitou, Koupéla, Ouargaye et Pouytenga. Dans ce cadre, une opération gratuite d’établissement de CNIB qui a connu une forte mobilisation des populations a été organisée du 14 au 16 février 2023 à Koupéla en collaboration avec l’Antenne régionale de l’Office nationale d’Identification (ONI) de Fada. Pour s’enquérir de l’état d’avancement de l’initiative, une équipe de l’intervention « Fragilité » conduite par l’intervention Manager M. Inoussa SANKARA, a effectué le 14 février 2023, une visite dans la ville de Koupéla, précisément dans les locaux de l’ancienne mairie de ladite ville, lieu où se déroule l’opération. Sur place, il y avait une forte mobilisation des populations pour se procurer à titre gratuit des CNIB. L’information sur l’opération semble avoir été bien partagée et l’engouement des bénéficiaires était de taille. Les autorités locales ont été impliquées dans l’opération et ont apporté leurs contributions notamment en mettant à la disposition des organisateurs, un local pour   sa conduite dans des conditions sécurisées. Pour la première journée de cette activité, cent soixante-six personnes se sont faites enrôlées et l’opération se poursuivra les 15 et 16 février 2023. Après l’étape de Koupéla, il sera programmé les jours à venir la même opération dans les communes de Ouargaye, Bittou et Pouytenga. Des obstacles à la délivrance de certains documents d’identification aux personnes déplacées internes notamment les actes de naissance En plus de la délivrance des CNIB au profit des PDI et personnes vulnérables, une facilitation à l’accès aux actes de naissance est prévue au profit des enfants PDI et des communautés hôtes vulnérables. Cette opération est également entamée dans les 04 communes d’intervention du projet mais connait quelques difficultés. La principale réside dans le fait que la plupart des personnes dans le besoin, recensées, sont des déplacées internes. N’étant pas nées dans les communes d’accueil, il se pose l’épineuse question de la compétence territoriale des tribunaux départementaux d’accueil pour tenir des audiences à leur profit afin d’établir des jugements déclaratifs ou supplétifs de naissance qui serviront à l’établissement des actes de naissance.  Des concertations sont en en cours avec les différents acteurs pour que les tribunaux des zones d’origine des PDI puissent se déplacer dans les zones d’accueil afin de tenir des audiences foraines consacrées   aux jugements déclaratifs ou supplétifs de naissance au profit des personnes déplacées internes (PDI) relevant de leur compétence. D’ici à la fin de l’opération prévue pour fin mai 2023, c’est au total 4 600 CNIB et 9 900 actes de naissancequi devront être établis au profit des populations bénéficiaires. Des milliers de personnes déplacées internes sans document d’état civil Selon l’Intervention Manager du projet « Fragilité » d’Enabel au Burkina Faso, Inoussa SANKARA, « le droit à l’identité juridique commence par l’enregistrement de la naissance à l’état civil et l’acte de naissance constitue l’acte fondamental autour duquel se construira toute la vie juridique de la personne. C’est un sésame précieux qui donne droit à la nationalité ». Malheureusement, le déplacement interne des populations dans des conditions de violence expose un grand nombre d’entre elles à des difficultés d’accès à la documentation civile. Selon le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR), des milliers de PDI se trouvent sans document d’état civil, une situation qui les prive de la jouissance de leur droit à l’identité et limite leur accès à certains services. Selon M. Djibrilou TAMBOURA de l’ONG Children Believe, « la problématique de la documentation civile pour les PDI reste posée dans la plupart des zones d’accueil au Burkina Faso. Outre ces PDI, de nombreuses personnes démunies ont encore du mal à disposer des documentations civiles comme l’acte de naissance et la CNIB. En absence de ces documents, ces personnes sont exposées au risque d’apatridie dans leur propre pays » C’est dans l’optique de faire face à ce fléau que l’ONG Children Believe a obtenu un financement d’Enabel pour mettre en œuvre le projet intitulé « mise en œuvre d’activités d’assistance légale en actes de naissance à travers l’organisation d’audiences foraines au profit d’enfants déplacés internes et hôtes et en CNIB au profit de PDI et hôtes dans la région du centre Est ». Témoignage d’un bénéficiaire Sana SAWADOGO, fait partie d’une famille qui a fui son village Nakinboani il y a de cela trois (3) années du fait des affres terroristes, pour se réfugier dans le village de Bandtinga. « Un jour, des hommes armés sont venus nous intimer l’ordre de quitter notre village après avoir exécuté nos voisins. Nous avons pu échapper mais nos voisins n’ont eu cette chance. Nous ne disposions d’aucun revenu pour établir une pièce administrative quelconque. Hier nous avons appris que sera organisée aujourd’hui une opération de délivrance gratuite de pièces d’identité dans les locaux de l’ancienne mairie de Koupéla. C’est pourquoi nous nous sommes déplacés en ce lieu. Nous sommes venus et nous avons été satisfaits. Nous avons été inscrits sur la liste et on nous a pris des photos qui serviront à l’établissement de nos pièces d’identité. D’ores et déjà j’ai mon reçu en main pour le retrait de ma CNIB quand elle sera prête. Le manque de pièces d’identité nous a causé beaucoup de préjudice. Il y a eu l’année passée un recensement des personnes déplacées pour leur venir en aide avec des vivres mais nous n’avons pu bénéficier de cela à cause du manque de CNIB. Personnellement j’avais eu une opportunité d’emploi que j’ai ratée toujours du fait de l’absence de la CNIB ».  


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    Burkina Faso BFA21003

  • Enabel au Burkina Faso facilite l’organisation d’une journée des communautés pour promouvoir le vivre ensemble, la cohésion sociale et la paix dans la région du Centre-Est

    Au Burkina Faso, Enabel organise une journée des communautés pour promouvoir le vivre ensemble, la cohésion sociale et la paix!


    Kimsegninga SAVADOGO | 13/03/2023

    Avec l’accompagnement de l’intervention « Fragilité » d’Enabel au Burkina Faso, le consortium d’organisations composé de l’ONG Diakonia, de l’OCADES Caritas Tenkodogo et du Conseil régional de la jeunesse du Centre-Est a organisé, le samedi 11 février 2023 à Tenkodogo, la journée des communautés. Cette activité présidée par M. Sayouba SAWADOGO, Secrétaire Général de la Région du Centre-Est, représentant le Gouverneur de la région du Centre-Est M. Aboudou Karim LAMIZANA, avait pour objectif, la promotion de la cohabitation pacifique entre les différentes communautés. Placée sous le thème « Magnifier l’interculturalité au profit de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans la région du Centre-Est en proie à des conflits communautaires : place et rôle des groupes socioculturels », cette journée s’est déroulée en face du Haut-commissariat de la province du Boulgou et a connu la participation de treize (13) Communautés ethniques, religieuses et professionnelles. L’organisation de la journée des communautés est une initiative qui intervient dans le cadre de l’exécution d’un projet dénommé « Dialogue et cohésion sociale » dans cinq (05) communes de la région du Centre-Est. Une journée des communautés pour désamorcer les crises sociales En organisant cette journée de brassage communautaire, le consortium (ONG Diakonia, l’OCADES Caritas Tenkodogo et du Conseil régional de la jeunesse du Centre-Est) a voulu mettre en exergue l’interculturalité comme moyen efficace pour stimuler la cohésion sociale et le vivre ensemble. En d’autres termes, il s’agissait de renforcer la cohabitation pacifique entre les différentes communautés ethniques, religieuses, professionnelles vivant dans la commune de Tenkodogo. La pertinence d’une telle activité n’est plus à démontré étant donné que la région du Centre-Est est le plus souvent en proie à des conflits communautaires. Cette partie du Burkina Faso connait une recrudescence de conflits communautaires. Une récente étude a montré qu’elle a totalisé pour l’année 2021, cent quarante-quatre (144) conflits communautaires dont cent onze (111) liés au foncier, et le reste reparti entre conflits liés à la chefferie coutumière, à la religion, aux ressources minières et à la guéguerre entre éleveurs et agriculteurs. Aussi, la détérioration de la situation sécuritaire dans la quasi-totalité des régions du Burkina Faso a provoqué une augmentation substantielle des personnes déplacées internes (PDI)qui met souvent à mal la cohésion sociale entre les communautés. Parenté à plaisanterie, compétition de chants et de danses pour promouvoir la cohésion sociale La journée des communautés a tenu toutes ses promesses. Elle a été marquée par une foire avec des stands d’exposition où chaque communauté a exposé ses savoir faire endogènes. Outre la mise en lumière des spécificités culturelles et/ou vestimentaires et culinaires, chaque communauté a également défilé et démontré ses talents en chants et danses traditionnels. La parenté à plaisanterie s’est aussi invitée à cet évènement où des communautés entretenant entre elles des liens séculaires s’adonnent à des joutes/attaques oratoires dans des formats comiques et ludiques et dans un esprit de camaraderie, de fraternité, d’amitié etc. le tout pour promouvoir la cohésion sociale. L’occasion a été propice pour inviter les différentes communautés ethniques et religieuses à promouvoir des messages de dialogue, de solidarité, de tolérance et de paix. Dans leurs adresses au public, les différentes communautés ont prêché la concorde, l’acceptation mutuelle, l’union des fils et filles de la région et du Burkina Faso ainsi que le retour de la paix sur toute l’étendue du territoire national. Pour terminer la journée dans la gaieté, il a été organisé dans la soirée, trois matchs de football mettant aux prises les communautés Yaana & Zaocé ; les communautés Yarcé & peule, les communautés musulmane et chrétienne.   La même activité est prévue de se tenir à Ouargaye, Koupéla, Bittou et Pouytenga qui sont des zones d’intervention du projet.  


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    Burkina Faso BFA21003

  • Au Sud-Est du Maroc : les femmes au coeur de l'économie sociale et solidaire

    Au Maroc, entretien avec Sarah Siouad, présidente de la coopérative "Tiguisselt", véritable tremplin d’émancipation féminine et vecteur de croissance de l’économie locale


    Julie GEERTS | 13/03/2023

    Plongée dans l'oasis de TataDans la province de Tata dans la région marocaine de Souss-Massa, la coopérative de services féminine « Tiguisselt » fait beaucoup parler d’elle. Véritable tremplin d’émancipation féminine et vecteur de croissance de l’économie locale, Sarah Siouad, sa présidente et co-fondatrice, nous raconte son histoire. Un départ socialTout commence en 2015 lorsque Sarah, ensemble avec 13 autres femmes du douar de Tiguisselt, créent une association sociale qui propose également des services liés à l’agriculture. Les 14 femmes, âgées de 26 et 50 ans, ont des profils très variés - allant d’analphabètes à étudiantes universitaires. Désireuses d’améliorer la qualité de vie au sein du douar, elles décident de créer l’« Association Initiative et Renaissance Douar Tiguisselt ». Elles réalisent plusieurs actions sociales telles que la distribution de paniers de Ramadan, de vêtements ou de fournitures scolaires, ainsi que l’animation d’activités ludiques au profit des enfants du douar. En plus de ces activités, l’association propose des prestations de services d’entretien des palmeraies telles que le nettoyage des champs, le nettoyage des touffes et la récolte.D'une association vers une coopérativeEn 2018, avec l’appui du projet PAGIE, elles décident d’adopter un nouveau statut en phase avec leurs ambitions. « Passer au statut de coopérative nous permet d’apprendre et de nous autonomiser financièrement sans sacrifier le volet humain dans nos interventions » explique Sarah SIOUAD, présidente de la coopérative. Durant la première année, les femmes de la coopérative travaillent uniquement avec les agriculteurs du douar. Petit à petit, elles agrandissent leurs activités aux oasis avoisinantes. Depuis 2021,  elles engagent ponctuellement du personnel externe pour les soutenir, créant ainsi de l'emploi au sein de leur communauté.  Des ambitions grandissantesPortées par le succès de leurs activités, la coopérative ambitionne désormais de concevoir des services de valorisation des déchets du palmier (transformation en aliment de bétail, ou même vanneries et tapis) pour multiplier les sources de revenus de ses membres. Toutefois, pour ceci, un local est nécessaire. « Nous sommes actuellement à la recherche de partenariat et de financement pour construire notre propre local. Il y a 4 ans, je n’aurais jamais imaginé prendre de telles mesures. Les compétences que nous avons acquises grâce à l’accompagnement et les formations organisées dans le cadre du PAGIE nous permettent d’entreprendre de telles démarches aujourd’hui. » Qualité de vie amélioréeSelon Sarah, la plus grande réussite de la coopérative est l’autonomisation et l’amélioration de la qualité de vie de ses adhérentes. « La coopérative contribue à assurer un revenu stable aux adhérentes. Aujourd’hui, elles sont autonomes et peuvent subvenir aux besoins de leurs familles. Nos 4 adhérentes étudiantes utilisent ce revenu pour financer leurs études universitaires. De plus, je constate que les femmes sont plus assertives qu’avant. Elles participent aux formations, elles sortent du douar, elles vont voir les administrations d’elles-mêmes, elles s’autonomisent. » Un futur prometteur Malgré les difficultés, Sarah entrevoit aujourd’hui l’avenir d’un bon œil. « La mentalité au sein du douar est en train d’évoluer petit à petit. Depuis peu, nous recevons même des demandes d’adhésion d’autres femmes du douar. L’entreprenariat féminin devient de plus en plus accessible, nous sommes sur la bonne voie ! »Le projet PAGIE en quelques motsLe PAGIE « Projet d’Appui aux Groupements d’intérêt Économique pour le développement de la filière dattes au niveau des Oasis Marocaines » est une intervention de coopération bilatérale belgo-marocaine qui vise l’amélioration durable des conditions de vie des petit·e·s producteurs et productrices de dattes dans les zones oasiennes. Le projet est mis en œuvre par l’ANDZOA, Enabel, l’ORMVAO, l’ORMVAT, l’ONCA, et l’ADA. Le projet a débuté en 2016 et se clôturera en 2023.


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  • Uvira-RDC : Atelier de présentation du Schéma Directeur de Gestion des déchet solides

    RDC : Présentation du schéma directeur de gestion des déchet solides de la ville d'Uvira


    Rodrigue NIYONGABO | 13/03/2023

    La ville d’Uvira (Sud-Kivu) fait face à une urbanisation intense et anarchique, conséquence d’une démographique galopante et d’une administration publique naissante et sous-financée ; en effet, Uvira a été désignée au statut de ville en 2019. Le projet Latawama finance l’élaboration du schéma directeur de gestion des déchets solides de la ville d’Uvira afin de mettre en place à moyen et long terme (2030-2050) une gestion efficace et durable des déchets solides en y développant l’économie circulaire. Le défi est exceptionnel tant les prérequis, les investissements en termes d’organisation, d’équipements, de ressources humaines, d’éducation, de financements sont nombreux. Ce 8 mars 2023, l’équipe technique mandatée par Enabel, le Bureau d’Ingénieurs-Conseils belge ALMADIUS, a présenté le diagnostic de la situation actuelle et les scénarii à envisager pour doter la ville d’un système de gestion des déchets et la valorisation des déchets à trier. Une large assemblée constituée, notamment, du Maire de la Ville, Kiza Muhato, des services municipaux et provinciaux, des représentant des ONG, de la société civile, des chercheurs du Centre de Recherche en Hydrobiologie, de l’ALT … ont assisté à la présentation des éléments clés du schéma directeur de gestion des déchets, pris part au débat et ont formulé diverses recommandations. L’esprit de ce schéma directeur consistera, dans une première étape, à collecter les déchets solides vers un Centre d’enfouissement technique à créer en dehors de la ville, d’initier le processus de tri et de valorisation des déchets organiques, plastiques, métaux, papiers, … Divers projets pilotes de valorisation seront envisagés : compostage des déchets organiques, bio-méthanisation, valorisations des déchets alimentaires des marchés vers l’élevage (poules, …), gestion des fractions de plastiques. L’appui administratif, technique, organisationnel vers la Mairie et la société civile, l’éducation environnementale et la mise en place d’un système de financement tenant compte de la capacité à payer des populations seront fondamentaux. « Le schéma directeur des déchets solides constitue un document stratégique et technique qui va permettre à la mairie de solliciter les bailleurs de fonds afin de financer les investissements nécessaires pour garantir la salubrité publique, l’amélioration des conditions de vie des populations et la protection du lac Tanganyika », a indiqué le responsable du projet Latawama, Monsieur Didier Cadelli. Kiza MUHATO, Maire de la Ville le confirme « Nous allons nous approprier de ce travail, car l’hygiène et l’assainissement de la ville sont à notre responsabilité. Ce schéma directeur sera pour nous un outil de planification qui nous montre comment nous devons nous y prendre, collecter et gérer les déchets qui sont en train de polluer le lac Tanganyika ». Le projet Latawama, financé par l’Union européenne, est mis en œuvre par Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika.


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    Burundi BDI180971T

  • Burkina Faso : L’accès à la justice des populations renforcé par l’adoption d’un lexique des termes juridiques usuels dans quatre langues nationales

    Au Burkina Faso, l’accès à la justice est renforcé par l’adoption d’un lexique des termes juridiques dans 4 langues nationales


    Geoffroy ZONGO | 10/03/2023

    Dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Justice pour lutter contre l’Impunité (PARJI), financé par l’Union européenne, Enabel a organisé ce 7 mars 2023 à Ouagadougou, un atelier de validation des versions en langues nationales du lexique des termes juridiques usuels . Les 4 langues nationales sont: Dioula, Fulfuldé, Gourmantchéma et Mooré.Une des barrières importantes à l’accès à la justice au Burkina Faso est celle de la langue parlée dans les structures de justice. En effet, il est important que chaque communauté puisse avoir accès à la justice dans sa langue parlée ou, à défaut, d’avoir accès à des interprètes/traducteurs qualifiés. Conscient de cette nécessité, le PARJI accompagne depuis plus d’un an le Ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI) et l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) en vue de la création et de l’opérationnalisation d’une filière de formation initiale des interprètes judiciaires. La rentrée de la première promotion a eu lieu en date du 9 mars 2023. En parallèle, et afin de faciliter le travail des interprètes déjà affectés aux Cours et Tribunaux et qui assurent la traduction des termes et expressions juridiques en cours d’audience, le PARJI a soutenu un travail de traduction du lexique juridique en langue française dans les langues nationales les plus usitées, à savoir le Dioula, le Fulfuldé, le Gourmantchéma et le Mooré.  L’'atelier de ce 7 mars avait pour objectif la validation formelle de ces lexiques en langues nationales. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Madame KAFANDO/GANAME Haoua, Secrétaire générale du MJDHRI. Elle avait à ses côtés Monsieur KABORE Mitibkièta Moussa, Directeur Général de la Justice Civile, Commerciale, Administrative et Sociale par intérim et Monsieur OUATTARA D. Patrick, Intervention Officer à Enabel. Après avoir validé les lexiques, les participants ont formulé le vœu qu’ils soient largement diffusés, au profit des interprètes judiciaires et plus largement, à toute personne qui souhaite comprendre la justice.  


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    Burkina Faso BFA20003