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Du 3 au 5 novembre 2021, s'est tenu à Koudougou un atelier de concertation des acteurs de la chaine pénale du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Koudougou.L’atelier, soutenu par Enabel entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet d’Appui au renforcement de la justice pour lutter contre l’impunité (PARJI).Ce projet est financé par l’Union européenne à travers son Programme Justice. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par Madame la Présidente du TGI de Koudougou Madame SAWADOGO Wendmanagdé Colette. Elle avait, à ses côtés, Monsieur THIOMBIANO Lafama Prosper, Procureur du Faso près le TGI de Koudougou, Monsieur SAWADOGO Cyrille, représentant de la Direction générale de la Justice Pénale et du Sceau, l’Adjudant/Chef Major BELEM Bernard, représentant du Commandant de la Compagnie de Gendarmerie de Koudougou et de l’Intervention Manager du PARJI, Monsieur Yoann THINES. « Seul on va vite, mais ensemble on va plus loin ». Présidente du TGI de Koudougou, tout en affirmant que des difficultés réelles existent au quotidien dans les procédures pénales, Madame la Présidente du TGI se réjouit de la tenue de cette activité qui répond au besoin de concertation entre les acteurs. Elle a exprimé ses profonds remerciements à son Ministère de tutelle, le Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique ainsi qu’à Enabel et à son partenaire financier, l’Union européenne, pour la contribution à la résolution des différentes difficultés. Selon le Procureur du Faso près le TGI de Koudougou, ces difficultés se matérialisent, notamment, à travers certaines insuffisances dans les comptes rendus des OPJ, des délais de garde à vue mal maitrisés, des mauvaises conditions de détention dans les violons, l’absence de prise en charge spécifique des mineurs et des femmes, des retards dans la notification des convocations, le déficit d’informations entre services et le manque de maîtrise des nouvelles innovations relatives aux nouveaux code pénal et code de procédure pénale. Ces éléments démontrent la nécessité d’une meilleure communication et coordination entre le Procureur du Faso, Directeur de la Police Judiciaire, et les officiers et agents de la police judiciaire, ce qui justifiait la tenue de cet atelier, à l’initiative des responsables du TGI de Koudougou. Il réunit tous les OPJ du ressort de la province du Boulkiemdé, des magistrats du TGI de Koudougou, le Barreau, la société civile représentée par le Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples, l’Association des Victimes des Injustices Judiciaires et des représentants de la Garde de Sécurité Pénitentiaire. L’Intervention Manager du PARJI, Yoann THINES, a relevé qu’il s’agissait pour Enabel « d’accompagner les initiatives nationales engagées par le Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique pour l’érection d’un système judiciaire efficace, crédible et accessible aux populations, notamment celles démunies et vulnérables. » Enabel estime que cette concertation est d’une importance fondamentale dans la mesure où l’efficacité de la chaine pénale dépend de la nature des rapports qu’entretiennent les acteurs qui l’animent. « Sans une franche collaboration entre OPJ, directeurs de la PJ, entre magistrats du parquet, de l’instruction, du siège, il ne peut y avoir de chaine pénale qui soit efficace », Yoann THINES, Intervention Manager - PARJI Il souligne la nécessité pour les acteurs de développer une relation forte, une connaissance mutuelle des forces et faiblesses de chacun afin de mutualiser les énergies et de renforcer la confiance. Ceci est un préalable, selon l’Intervention Manager du PARJI, pour que le système judiciaire puisse durablement améliorer sa performance au service des justiciables et réponde plus efficacement aux nouveaux défis et formes de criminalités. C’est ce qui justifie la décision d’Enabel de soutenir cette activité de concertation des acteurs de la chaine pénale du TGI de Koudougou. Durant les trois jours de concertation, les acteurs de la chaine pénale du TGI de Koudougou auront droit à des communications sur plusieurs thématiques notamment les rapports organisationnels entre le parquet, les juges d’instruction et les OPJ, les innovations du code de procédure pénale et du code pénal, la médecine légale, l’assistance judiciaire…Des travaux de groupe seront organisés pour permettre aux participants de réfléchir sur un modèle de cadre de concertation qu’ils envisagent de développer. Des propositions et des recommandations seront formulées par les participants en vue d’améliorer la collaboration entre les acteurs de la chaine pénale du ressort du TGI de Koudougou et de la mise en place, à terme, d’un cadre permanent de concertation entre acteurs afin de maintenir le dialogue et d’aborder conjointement les difficultés propres à la juridiction et d’y apporter les solutions adéquates.
Cinquante motos aux couleurs de la police républicaine béninoise ont été distribuées aux 22 commissariats d'arrondissement des 3 communes pilotes : Cotonou-Tchaourou -Parakou afin de rapprocher les policiers des communautés.La police communautaire au Bénin :"Ensemble, on est plus fort" ! Découvrez la vidéo.
Partenariat entre Enabel et la police fédérale belge pour appuyer à l'opérationnalisation de la police républicaine au Bénin.Bel exemple de "peer-to-peer" entre la police fédérale belge et la police républicaine béninoise !
Enabel has partnered with Agriterra to build the capacity of maize and soybean farmer cooperatives on the production and aggregation and linking them to market. On October 29th, 2021, in Ngoma District, an Out-grower Service Company (OSC) was launched and is expected to improve market growth and competitiveness of soyabeans and maize producers. In this partnership, Enabel funded Agriterra and signed a 1M Euro grant agreement for running the OSC Limited Company to boost 6 farmer Cooperatives in Ngoma District and increase income of 3,000 farmers by producing local quality maize and soybeans for the pig and poultry feeds. The Out-grower Service Company brings solutions Several factories have been set-up in Rwanda to process animal feeds, but they all lack sufficient availability of domestic quality maize and soybean, forcing them to import their raw materials. Most maize and soybean producers have organized themselves into cooperatives, but the efficiency of the cooperatives often requires further professionalization and upscaling. The objective of the Out-grower Service Company Limited is to increase the soybean and maize productivity and supplies of raw materials for animal feed production and link farmer cooperatives to market. This will increase the income of Rwandan pig and poultry farmers, while contributing to the reduction of the high cost of feed in Rwanda. Participants in the launching ceremony included representatives from the Ministry of Agriculture (MINAGRI), Rwanda Agriculture Board (RAB), Agriterra, Ngoma District, agronomists, Cooperative committees as well as Enabel. Animal feed companies also participated in the event.
The Teacher Training Education (TTE) Project implemented by Enabel in partnership with the Ministry of Education and Sports is improving secondary teacher education in Uganda. Find out more on how National Teachers’ Colleges are adopting to ICT in teaching and learning, digitalizing college management systems and utilizing sustainable infrastructure to improve their education service delivery.
Les assistant-es techniques nationaux et nationales de proximité sont des médecins de santé publique basé-es dans chacune des cinq provinces d’intervention du programme Twiteho Amagara financé par l’Union européenne (Bujumbura, Kirundo, Mairie, Muramvya et Rumonge) afin d’assurer un soutien de proximité aux équipes cadres des provinces et des districts appuyées. C’est une démarche nouvelle initiée par le consortium Enabel dans le cadre du programme Twiteho Amagara financé par l’Union européenne pour appuyer l’organisation des soins de qualité en faveur des populations des zones appuyées.
Dans le cadre du programme Twiteho Amagara financé par l’Union européenne, le consortium Enabel, composé de quatre organisations (Enabel, Memisa, OIM, OMS), mets en œuvre une approche de promotion de la santé appelée santé communautaire afin de renforcer l’accès aux populations aux soins de santé de base dans les milieux reculés.
La digitalisation du système de santé est une activité phare du consortium Enabel dans le cadre du programme Twiteho Amagara financé par l’Union européenne. Elle agit à plusieurs niveaux et concerne entre autres l’informatisation des processus gestionnaires du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), l’informatisation des métiers de l’hôpital de district de Rwibaga ou encore l’informatisation des dossiers médicaux des patient-es des centres de santé. Elle intervient aussi dans le renforcement de capacité au travers de la digitalisation des stratégies plainte-traitement et dans la formation professionnelle grâce aux Certifications en Informatique Sanitaire Appliqué (CISA).
Il se déroule depuis le mercredi 20 octobre 2021 à Nice à Paris, l’édition 2021 du Forum Européen pour la sécurité urbaine. A ce forum qui rassemble près de 250 villes et régions de 15 pays du monde, le Bénin y participe et s’est fait représenter par le commissaire de police de première classe, Mme Ismatou TChabi, directrice adjointe de l’Office Central de Protection des Mineurs (OCPM) et Mme Véronique Ketelaer, experte internationale police à Enabel (Bénin) notamment sur le projet d’appui à l’opérationnalisation de la police républicaine (PAOP).Ce forum est une opportunité pour le Bénin de partager son expérience de coopération avec Enabel, notamment certains résultats déjà obtenus de cette coopération et d’apprendre de l’expérience des autres pays participants. Le Bénin entend partager également son expérience de valorisation de la femme dans le coprs de la Police républicaine par l’exemple de Mme Ismatou TCHABI, promue directrice adjointe de l’OCPM. L’experte internationale police, Mme Véronique Ketelaer participant à ce forum au nom d’Enabel au Bénin anime une conférence le vendredi 22 octobre 2021 sur l’importance d’associer les citoyens à la production des politiques de sécurité urbaine. Le Forum européen pour la sécurité urbaine (EFUS en anglais) organisé tous les quatre ans est le seul réseau européen de collectivités territoriales consacré à la sécurité urbaine. Il a pour objectif de promouvoir une vision équilibrée de la sécurité urbaine, alliant prévention, sanction et cohésion sociale ; de soutenir les collectivités territoriales dans la conception, le déploiement et l’évaluation de leur politique locale de sécurité et de renforcer le rôle des collectivités territoriales dans la gouvernance nationale et européenne. Le forum réunit plusieurs experts issus d’universités, d’institutions et d’ONG travaillant sur l’ensemble des thématiques liées à la sécurité urbaine et à la prévention de la délinquance. Son expertise et son influence sont reconnues tant au niveau européen qu’international.
Pour contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et à l’accès aux services de santé pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, le Programme d’Appui au Système de Santé PASS-FBP financé par l’Union Européenne à travers Enabel a instauré un mécanisme d’audit clinique pour certains hôpitaux de districts du pays. Cette activité d’audits cliniques est réalisée par des experts du Programme PASS – FBP en collaboration avec des cadres du MSPLS, notamment de la Direction de l’Assurance qualité (DAS).Ces missions permettent de relever différentes lacunes au niveau des hôpitaux audités. Ces insuffisances sont surtout en rapport avec la gestion des déchets biomédicaux, le respect des protocoles de prise en charge, la gestion des intrants, l’archivage et le classement des documents.Pour redresser la situation, des plans d’amélioration contenants les principales insuffisances relevées et les actions à mener en vue de les résoudre ont été élaborés par ces différents hôpitaux avec l’encadrement des auditeurs du MSPLS/DAS et du Programme PASS-FBP. Dans le but d’appuyer la mise en œuvre du contenu de ces plans d’amélioration, le PASS-FBP en collaboration avec la DAS a organisé une session de formation à l’intention de 72 prestataires des 9 hôpitaux de districts audités. Les 9 hôpitaux de district concernés sont celui de Cibitoke, Kayanza, Kiganda, Rwibaga, Kirundo, Makamba, Muyinga, Mutaho et Rumonge. Ladite formation organisée à Muramvya concernait médecins directeurs, leurs adjoints chargés des soins et les chefs de postes de la maternité, de la pédiatrie, de la chirurgie et des urgences et avait pour objectif de renforcer leurs compétences en gestion des déchets biomédicaux. Une dizaine de cadres de la Direction de l’Assurance qualité du MSPLS/DAS ont été également formés en vue d’assurer le suivi des engagements pris par les participants lors de ces formations. Pour joindre la théorie à la pratique, une visite a été organisée à l’hôpital de district de Muramvya en vue de constater la réalité de la gestion des déchets biomédicaux au niveau des hôpitaux. Les participants à la formation grâce aux sessions théoriques et aux séances pratiques se sont rendu compte des défaillances liées à leur ignorance dans la gestion des déchets biomédicaux et se sont engagés à les corriger de retour dans leurs hôpitaux respectifs.La mauvaise gestion des déchets biomédicaux peut être à l’origine de nombreux problèmes, dont la propagation de maladies au sein de la population et la pollution de l’environnement. La plupart des prestataires de soins ne sont pas suffisamment sensibilisés et informés sur les processus de collecte, de triage, de traitement des déchets issus de la pratique des soins au niveau des hôpitaux ainsi que sur le port des équipements individuels de protection (masques, lunettes, bottes, bonnets etc.). La question du triage des déchets reste posée au niveau des hôpitaux et exposent les prestataires et les populations environnantes aux maladies, à la pollution et aux autres risques d’accidents physiques par les objets tranchants. Cette formation a contribué en tout état de cause à l’atteinte du résultat du Programme PASS- FBP qui est celui de garantir l’accès aux soins de qualité pour les populations vivant dans les 9 provinces couvertes par ces hôpitaux.Rappelons également que le Programme d’Appui au Système de Santé PASS-FBP assure le cofinancement du secteur de la santé avec le paiement des factures des formations sanitaires dans le cadre du financement basé sur la performance et l'appui des activités de certaines directions du niveau central MSPLS.
Les travaux de réhabilitation du Centre de Recherche en Hydrobiologie d’Uvira se terminent. La réhabilitation du bâtiment de cette institution dédiée à la recherche est un prérequis à la participation au réseau de surveillance de la qualité des eaux du lac Tanganyika dans le cadre du projet LATAWAMA mis en œuvre par Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika sur financement de l’Union européenne.Le Directeur Général de cette institution, Monsieur Mohoza Bidaka Jean Marie, a accordé une interview à Rodrigue Niyongabo, en charge de la communication du projet LATAWAMA. Il se dit satisfait de l’état d’avancement des travaux ; « c’est une nouvelle ère qui se profile » pour cette institution de recherche qui va renouer avec la recherche. Pour quelqu’un qui ne connait pas le CRH, comment le décrieriez-vous en quelques mots ? Le Centre de Recherche en Hydrobiologie d’Uvira est situé sur la côte Nord-ouest du lac Tanganyika en province du Sud-Kivu, territoire d’Uvira. Il a pour mission de mener des recherches scientifiques sur les écosystèmes aquatiques pour la mise à jour de leur biodiversité et la définition des stratégies de bonne gestion des écosystèmes afin de guider les décisions des autorités à tous les niveaux. Le projet LATAWAMA procède à la réhabilitation du Centre de Recherche en Hydrobiologie d’Uvira. Quelles sont vos impressions par rapport à l’état d’avancement des travaux encours ? Les travaux de réhabilitation du CRH-Uvira par le projet LATAWAMA sont pour le moment exécutés à 95% et viennent de redonner une nouvelle image à un bâtiment construit en 1948. Il a donc plus 73 ans. C’est pour nous une joie immense. Lorsque l’entrepreneur a démonté les anciennes installations, nous nous sommes mieux rendus compte de l’état des locaux. Nous avons constaté que la toiture était délabrée au point de tomber sur notre personnel. La réhabilitation est donc pour nous un soulagement à plus d’un titre. Vous allez sans doute gagner un nouvel élan en matière de recherche. Que comptez-vous faire pour garder cette flamme allumée ? Une nouvelle ère débute pour le Centre de Recherche en Hydrobiologie d’Uvira dans la mesure où le projet LATAWAMA qui appuie l’Autorité du Lac Tanganyika finance la réhabilitation et la mise en conformité technique des laboratoires en vue de la mise en place d’un réseau de surveillance de la qualité des eaux du lac Tanganyika. Pour maintenir la flamme allumée, nos chercheurs et agents sont motivés et sensibilisés, pour se mettre à nouveau au travail.Qu’on se le dise, ici au CRH, c’est comme si la recherche n’existait plus ; le laboratoire était dans un état déplorable. C’est une motivation pour nos chercheurs. Nous attendons la finalisation et l’équipement des laboratoires. Je rassure qu’étant doté des équipements de laboratoire nécessaires, le CRH va mettre tout en œuvre pour aboutir aux résultats attendus par nos partenaires, que sont l’Union Européenne, Enabel et l’Autorité du Lac Tanganyika. Nous leur adressons nos sincères remerciements. Et vos perspectives d’avenir ? Les compétences en matière de recherche du CRH couvrent l’ensemble du lac Tanganyika. Nous espérons, dans le futur, avec l’appui de nos partenaires, mettre en place une unité de recherche et de surveillance environnementale à Kalemie pour une efficacité et une efficience de nos actions de recherche dans la partie centrale et sud du lac. Nous remercions Enabel et l’Union européenne pour l’appui apporté et nous leur demandons de rester à nos côtés.
Elle s’appelle Uziya Nyamugo. Elle habite la localité d’Uvira, plus précisément à Kalundu. Elle est l’une des femmes regroupées au sein de l’association AHDS, Action Humanitaire pour le Développement Social. En octobre 2021, l’équipe du projet LATAWAMA a rencontré Uziya et les membres de l’association sur terrain en train de faire leur travail quasi quotidien : le compostage des déchets organiques. Les membres de cette association valorisent le compost, notamment, au sein d’une pépinière de plants forestiers et d’arbres fruitiers. L’une d’elle a accepté de témoigner sur ce travail qui a occupé une partie de sa vie. Mme Uziya fait partie des premières à adhérer à l’association « Action Humanitaire pour le Développement Social » située dans la ville d’Uvira. Cette association est majoritairement composée de femmes à faible revenu. L’association existe depuis 12 ans, et regroupe une quarantaine de femmes, motivées à donner un coup de main au développement de la localité. Ces femmes y ont consacré une partie de leur temps. Leur objectif est de contribuer à la salubrité publique et au reboisement par la collecte et le compostage des déchets organiques, dans une ville où le processus de collecte de déchets est quasi-inexistant. Le travail de collecte et de compostage des déchets organiques effectué par les membres de l’association est bénévole. « Nous passons dans les ménages pour collecter les déchets que nous transformons en compost », affirme-elle . Le compost ainsi produit est utilisé dans leur champs et dans la pépinière forestière pour produire des plants destinés au reboisement des collines surplombant la ville d’Uvira. A terme, l’association vise à augmenter la collecte des déchets organiques et ainsi la production de compost afin de dégager des revenus complémentaires. « Cette approche constructive inclus les bases de l’économie circulaire que le projet LATAWAMA souhaite appuyer en concertation avec le Service Environnement de la Ville d’Uvira » confirme Didier Cadelli, Intervention Manager. L'amélioration de la collecte des déchets organiques, la production de compost, et la valorisation du compost via la production horticole et maraîchère constituent un cercle vertueux à encourager.
Le programme RIMFIL (Promotion du développement des filières agricoles et pastorales durables) d'Enabel Mauritanie a organisé un atelier de formation dont la finalité est d’accompagner des acteurs pastoraux tant en termes de structuration que d’acquisition de compétences organisationnelles ou techniques par la formation des facilitateurs autour d’un Champ Ecole Pastoral (CEP) au niveau du bassin laitier.Le 11 Octobre à Guerou dans la région de l'Assaba a eu lieu la journée portes ouvertes où Enabel a présenté son approche de formation de facilitateurs à travers les Champs Ecole Pastoral (CEP). Cette session est la 4ème, et incarne la clôture des formations des facilitateurs pour le moment. L'événement a débuté avec l’accueil des autorités locales (Le Hakem, l’Adjoint au Maire, le commandant de la Gendarmerie, le commandant de la Garde nationale de Guerou et les membres des groupes agropasteurs de certains facilitateurs de Guerou et les facilitateurs du Hodh El Chargui) et s'est poursuivi avec la visite guidé du Champ-mère.Les démonstrations techniques réalisées dans le champ-mère ont été illustrées aux visiteurs. Suivi par une description des résultats des semences et boutures remises par le projet et leur impact sur la formation. S'en est suivie une visite guidée de la production de ces semences fourragères et des semences produites dans les Champ Ecole Facilitateurs de chaque facilitateur et des insecticides biologiques produits par ces derniers.Après la visite du Champ-mère et des expositions, les autorités locales ont pris la parole pour remercier le projet de cette approche très importante pour toute la population des 2 régions, voire tout le pays. Ils ont insisté sur la continuité de ces actions, qui vont de pair avec la politique de l’Etat sur toutes les filières de l’Elevage. Deux facilitateurs (un de chaque région) ont expliqué avec détail les connaissances obtenues lors des 4 sessions de leur formation et ont vivement remercié le projet. Le Délégué de l’Assaba et le représentant du Délégué du Hodh El Chargui du Ministère de l’Elevage ont ensuite pris la parole pour remercier le projet de la diffusion de cette approche très participative et utile pour toute la filière lait dans ces 2 régions très pastorales.Le staff du projet a répondu aux différentes questions techniques des invités sur l’approche et le Coordinateur d’Enabel au niveau de l’Assaba, a remercié tous les invités et a insisté auprès des facilitateurs et leur groupe sur l'importance de la continuité et la diffusion de l’application de cette approche CEAP dans leurs régions.Principaux résultats : • Les thématiques prioritaires relatives à l’hygiène de la traite et du lait, la qualité du lait, la technique de pasteurisation, les maladies prioritaires de la zone sont développées ;• Les activités post formation en rapport avec les CEAP mis en place par les participants sont planifiées ;• Les besoins relatifs aux CEAP associés sont identifiés ;• Les facilitateurs de CEAP ont partagé leurs expériences avec les autorités locales, les services techniques de l’Elevage des deux régions et d’autres membres de la communauté ; • Des échanges d’expériences avec d’autres facilitateurs, collectivités locales, services techniques d’appui conseil, les services de l’élevage et autres visiteurs sont réalisés ; • La cohésion et le réseautage des facilitateurs sont facilités ; et • L’approche CEAP dans les deux régions est mieux connue et promue.La compréhension des facilitateurs fût renforcée par Med Ghoueibir, le traducteur en langue locale qui a été recruté à cet effet. Selon l'expert promotion filières agricoles et pastorales durables Abder Benderdouche : "L’action d’Enabel vise à promouvoir et à renforcer le développement de chaînes de valeur agricoles et pastorales inclusives et durables, comme des leviers à la fois de croissance, mais aussi de résilience au changement climatique, de lutte contre la pauvreté et d’insécurité alimentaire". Les facilitateurs formés ont reçu leurs attestations de formations. Elles ont été remises aux facilitateurs par les autorités locales et les Délégués. Le Hakem de Guerou a remercié tous les présents et a clôturé la journée. L´approche Champs-Ecoles Agro-Pastoraux (CEAP) du RIMFIL vise à renforcer les capacités techniques et organisationnelles des agriculteurs et des pasteurs à travers l’amélioration de leurs capacités d´observation, d´analyse et de prise de décision. L'atteinte de cet objectif est en marche, et cette approche originale et participative avec une forte préoccupation de durabilité environnementale et de viabilité économique joue son rôle.
Enabel, en collaboration avec la Direction régionale de la culture, des arts et du tourisme et la Direction régionale en charge de la femme du Centre-est, a entrepris de sensibiliser à travers la musique les populations pour l’abandon des violences basées sur le genre (VBG).Une cérémonie de remise de supports contenant des chansons de sensibilisation sur les VBG a été organisée à cet effet le vendredi 15 octobre à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est. Elle était organisée sous la présidence du Gouverneur de ladite région M. Antoine Ouédraogo qui s’est fait représenter par la secrétaire générale, Mme Séni Kabou. Des autorités coutumières et religieuses y ont également pris part. Selon les données des services de l’action sociale de la région du Centre-est, 88 cas de conflits conjugaux, 64 cas de mariages d’enfants ou forcés, 83 cas de grossesses non désirés ou contestés, 9 cas de viol ou harcèlement, 6 cas de coups et blessures volontaires, 4 cas d’exclusion et 1 cas de pratique d’excision ont été relevés au cours des deux premiers trimestres de l’année 2021. L’ampleur de la situation a amené Enabel et ses partenaires à développer des stratégies pour un changement de comportement des populations, afin de parvenir à un mieux-être de la femme. La mise à contribution des artistes traditionnels et modernes de la région a été notamment retenue comme stratégie de communication de proximité susceptible de toucher et d’impacter toutes les couches de société. Des supports constitués d’une compilation de 13 titres et d’un single chanté dans toutes les langues parlées dans la région du Centre-est avec des messages savamment conçus ont été remis aux autorités de la région pour une large diffusion. En perspective, les autorités en charge de la culture annoncent l’organisation d’une caravane avec les artistes ayant contribué à la production de ces supports, pour davantage sensibiliser la population sur les méfaits des violences basées sur le genre. Depuis 2019, Enabel est fortement engagé aux côtés du gouvernement du Burkina Faso dans la promotion des droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles dans la région du Centre-est à travers la mise en œuvre de son programme santé droits sexuels et reproductifs (SDSR). Adama GNANOU, Communication officer
2020-2021 will be remembered as a period when the world was confronted with the COVID-19 pandemic. For most of the world, economies were completely disrupted and learning institutions closed due to the lockdown. In Uganda, over 15 million learners lost contact with schools and for many, alternative ways of learning had to be devised.In the lead up to World Teachers’ Day, Enabel took part in a 4-day Educaid digital conference on ‘The crucial role of all Education Heroes in the recovery phase post-COVID-19.’ The 2021 Educaid digital conference was aimed at contributing to the understanding of what resilient education systems really stand for and appreciating the key role education actors play in our societies.For Enabel, participating in this conference was important because the Teacher Training Education (TTE) project is playing a key role in navigating the COVID-19 crisis to build back better a resilient education system in Uganda. From introducing new digital innovations in the National Teachers’ Colleges (NTCs) to training teachers and ensuring that they are protected and supported, the project is putting education at the very top of the recovery agenda. Mugisha Cohens, a student-teacher at NTC Unyama, shares the efforts made by the TTE project to ensure the continuity of teaching and learning in the NTCs during school closures.