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  • Au Niger, prestation de serment des inspecteurs des services officiels de contrôle et d’inspection des denrées et aliments d’origine animale

    Au Niger, prestation de serment des inspecteurs des services officiels de contrôle des denrées d’origine animale


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 28-04-2023

    Du 25 au 28 avril 2023, s'est tenu à Tahoua, un atelier de formation des Inspecteurs des Services Officiels de Contrôle sur les procédures de contrôle et d’inspection des denrées et aliments d’origine animale pour les régions de Dosso, Tahoua et Tillabéri (Balleyara). Cette formation financée par Enabel a été suivie de la prestation de serment au Tribunal de Grande Instance de Tahoua, des 29 inspecteurs formés. Le premier service officiel de contrôle de ces 29 agents s’est effectué le jeudi suivant au niveau de l’Unité de Transformation de Lait ADALTCHI, financée et équipée par Enabel à travers le programme d’appui au développement de l’élevage- PRADEL. Ce contrôle garantit la sécurité sanitaire des aliments qui est un élément majeur de la santé publique et un déterminant important du commerce des produits alimentaires.


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    Niger NER22003

  • Au Niger, le projet Sarraounia 2 appuie les comités de gestion dans ses 5 collèges pilotes

    Au Niger, le projet Sarraounia 2 appuie les comités de gestion dans ses collèges pilotes


    Halissa HASSAN DAN AZOUMI | 28-04-2023

    Le Comité de Gestion des Établissements Scolaires (COGES) est un organe regroupant les personnels enseignant et administratif, les élèves et les membres de la communauté, des quartiers ou villages où un établissement est implanté. Il est issu de la politique de déconcentration et de décentralisation dans laquelle, s’est engagé le Niger à partir de l’an 2000, en vue d’atteindre l’objectif majeur d’une éducation de qualité pour tous par l’implication et la responsabilisation des collectivités locales et des communautés dans la gestion de l’éducation. Afin de renforcer ces structures intervenant dans la gestion des collèges, le projet d’appui à la scolarisation des jeunes filles « SARRAOUNIA 2 », a organisé du 6 au 20 avril 2023, une mission qui a sillonné les cinq (5) collèges pilotes du projet. Cette mission avait pour objectif, de :        signer 5 contrats avec les Comités de Gestion (COGES) des collèges pilotes pour la réalisation d’une activité génératrice de revenus ; mettre à la disposition de ces COGES des ressources financières pour la réalisation d’activités génératrices de revenus (AGR) ;décliner les activités entrant dans le cadre des contrats avec les COGES. La visite a eu lieu en présence des Maires, des Directeurs Départementaux de l’Éducation Nationale et chefs des villages des localités concernées.    Au total 1.250.000 FCFA sont remis aux 5 COGES des collèges pilotes afin qu’ils contribuent pleinement aux activités entrant dans le cadre du développement positif desdits collèges.  


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    Niger NER22002

  • Expédition des pièces du Groupe G1 de la centrale hydroélectrique de la Tshopo vers les ateliers ACP de Likasi pour réparation

    RDC: Expédition des pièces du Groupe G1 de la centrale hydroélectrique de la Tshopo vers les ateliers de Likasi pour réparation


    Mandy BAKINE NGASHUE | 26-04-2023

    La Société Nationale d’Electricité-SNEL, Direction Provinciale de la Tshopo, en partenariat avec la coordination provinciale de l’Agence belge de développement-Enabel, a procédé le dimanche 23 avril 2023, à l’expédition des pièces du groupe n°1 de la centrale hydroélectrique de la Tshopo dans la province de Kisangani pour réparation aux ateliers ACP de Likasi dans le Haut-Katanga.Cette opération de transport est facilitée par le Ministère Belge de la défense, qui a mis à disposition à cette occasion un avion spécial des forces aériennes belge. Cet avion effectuera un vol direct de Kisangani à Lubumbashi, les pièces seront acheminées par la suite de Lubumbashi vers Likasi par voie routière. Notons qu’il s’agit d’une première dans les relations de coopération belgo-congolaise, un partenariat avec la défense belge appelé à s’étendre sur d’autres activités.L’activité d’expédition des pièces du groupe G1 se déroulera en présence des autorités politico-administratives de la province de la Tshopo. Le Représentant Résident de Enabel en République Démocratique du Congo effectue un déplacement de Kinshasa pour Kisangani, en vue de participer à cette opération aux côtés du  Coordonnateur provincial de Enabel dans la Tshopo.Pour rappel, dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la coopération bilatérale entre le Royaume de Belgique et la République Démocratique du Congo, un accord a été trouvé entre les deux parties pour que Enabel, à travers son programme d’appui à l’éducation dans la province de la Tshopo (EDUT), appuie la réparation du groupe numéro 1 de la centrale hydroélectrique de la Tshopo. Sous la supervision technique des cadres de la Société Nationale d’Electricité - direction régionale Est, appuyés par l’expert de Enabel en la matière, les travaux de réparation du groupe ont débuté en 2021. Plusieurs phases ont précédé cette opération d’expédition. Des experts nationaux et internationaux se sont penchés sur la défaillance du groupe G1. Les conclusions de leur analyse ont amené à un démontage systématique grâce à l’expertise des techniciens spécialisés de la SNEL.  Après sondage des capacités techniques et industrielles de la GECAMINES, un accord a été trouvé entre la SNEL et Enabel, pour procéder à une réparation locale de la roue et du manteau du groupe, par usinage des pièces et l’acquisition des équipements défectueux en procédure d’urgence. L’option de la réparation du G1 a pour objectif d’assurer le retour rapide en exploitation du Groupe G1, afin d’assurer une meilleure desserte en fourniture électrique aux habitants de la ville de Kisangani.  


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    RD Congo RDC1217911

  • Au Bénin, Enabel accompagne 64 producteurs d’ananas pour leur certification aux normes internationales des bonnes pratiques de production

    Au Bénin, Enabel accompagne 64 producteurs d’ananas vers leur certification aux normes internationales des bonnes pratiques de production


    Reece-hermine ADANWENON | 24-04-2023

    53 producteurs et 11 productrices d’ananas, membres de la Fédération Nationale des Coopératives Villageoises de producteurs d’ananas du Bénin ont reçu des mains du ministre de l'Agriculture de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) leur certificat Global Gap. Grâce à ce certificat, les producteurs concernés disposent désormais d’un accès aux marchés de niche plus rémunérateurs, car ils répondent aux normes internationales de bonnes pratiques de production.Le processus d’obtention de ce certificat d’un montant global de 100 millions de Fcfa a duré 3 années et a été soutenu par Enabel au Bénin à travers son programme de Développement de l’Entrepreneuriat dans les Filières Agricoles (DEFIA).Presque un an après l’agrément de 21 entreprises de transformation d’ananas par l’UEMOA et la CEDEAO pour 238 types de produits dérivés de l’ananas, les producteurs d’ananas du Bénin affiliés à la FENACOPAB ont, eux, reçu leur certification GLOBAL GAP.Global G.A.P. (Good Agricultural Practice) est en effet une certification qui est obtenue suivant une démarche internationale qui établit les bonnes pratiques agricoles pour un producteur individuel de fruits et légumes ou une organisation de producteurs qui veulent exporter sur le marché international leur production de fruits et légumes. Pour les consommateurs et les distributeurs, ce certificat est l’assurance que les producteurs se conforment aux meilleurs niveaux de qualité et de sécurité des denrées exigées, et ce, dans le respect de l’environnement, des conditions de santé et de sécurité des travailleurs et de la sécurité des denrées alimentaires des consommateurs.Ce processus de mise aux normes internationales des acteurs de la filière est l’un des objectifs que vise Enabel à travers DEFIA afin de relever les défis liés aux objectifs de production et de mise en marché des ananas du Bénin.Un processus d’obtention du certificat qui, à en croire M. Gaston Dossouhoui, ministre de l'Agriculture de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) devrait fait cas d’école et devenir la norme et non une exception dans le secteur.L’obtention du certificat Global GAP, fruit d’un partenariat entre DEFIA, la FENACOPAB et le Comité de Liaison Entrepreneuriat-Agriculture-Développement (COLEAD) sous la supervision de l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA) du pôle 7 a été possible grâce à un processus d’accompagnement déroulé en plusieurs étapes au nombre desquelles les plus importantes sont :- le renforcement de capacités de (625 agents techniques, producteurs et ouvriers de la FENACOPAB) sur la protection intégrée des cultures et de l’usage sécurisé des pesticides ; la santé et sécurité au travail dans une exploitation agricole, la traçabilité des produits agricoles ; les bonnes pratiques d’hygiène en manipulation conditionnement ;- l’acquisition de matériels didactiques, fournitures de laboratoire et équipements de protection individuels et d’hygiène sanitaires et de conditionnement ;- la réalisation de visite médicale au profit de 240 producteurs et leurs ouvriers ;- l’accompagnement technique à la mise aux normes des exploitations et des unités de conditionnement ;- l’appui à la mise en place d’un système de contrôle interne et de la documentation nécessaire pour la certification Global GAP et la réalisation d’un audit à blanc et d’un audit initial de certification.D’un coût global de 100 millions de Fcfa, ce processus mis en place par Enabel à travers DEFIA a permis de certifier au référentiel Global GAP 64 exploitations de la filière ananas avec un potentiel de production de 7850 tonnes d’ananas frais.Mme Wilma BAAS, intervention du programme DEFIA a indiqué que depuis l’obtention dudit certificat, la FENACOPAB a déjà signé un nouveau marché avec une société francise MANKO SAS de 2000 tonnes par an dont 122 tonnes sont déjà livrées en trois mois. Deux autres demandes sont en négociation avec d’autres sociétés françaises a-t- elle ajouté.Selon Mr Chadrac AHAMIDE, représentant de l’Association de l’Interprofession de la filière Ananas du Bénin (AIAB), abondant dans le même sens, a ajouté que grâce à ce certificat Global GAP :- de nombreux jeunes (ouvriers dans les plantations d’ananas) ont des revenus pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille avec les prestations de récolte et de conditionnement ;- les producteurs affiliés à la FENACOPAB ont un accès à plus de 2000 tonnes d’ananas sur de nouveaux marchés et à des prix plus rémunérateurs ;- les pertes post-récoltes des producteurs sont réduites ;- les producteurs répondent et s’adaptent aux exigences du marché international ;- l’image de la qualité de l’ananas du Bénin est reconnue au niveau international.Se réjouissant de ces résultats déjà obtenus, Mme Wilma BAAS se fondant sur le constat du non-renouvellement des certificats obtenus par les producteurs ou organisations malgré les avantages qu’offrent ces documents de certification pour l’accès aux marchés européens, a exhorté la FENACOPAB à prélever déjà de ses bénéfices les ressources nécessaires pour assurer le renouvellement dudit certificat.Le ministre de l'Agriculture de l’Élevage et de la Pêche, M. Gaston DOSSOUHOUI a renchéri en invitant la FENACOPAB à étendre le nombre de producteurs et exploitations certifiés.« Une chose est d’avoir le certificat, mais l’autre est de savoir bien s’en servir », a-t-il laissé entendre. À ce propos, le ministre a profité pour se lancer un défi : celui d’œuvrer pour qu’au moins 2000 producteurs d’ananas aient ce certificat sous son règne. Ce qui permettrait d’atteindre l’objectif fixé par le gouvernement dans ce secteur.Le président de la FENACOPAB, M. Bernard Gbelidji a promis au Ministre et à l’intervention manager du programme DEFIA que tout sera mis en place afin de faciliter le renouvellement du certificat Global GAP dont les avantages ne sont plus à démontrer au vu des premiers résultats et partenariats obtenus grâce à cette certification. Il a exhorté les producteurs à continuer de respecter les normes qui leur ont été enseignées et de travailler pour satisfaire les besoins en termes de qualité, mais aussi de quantité de production. 


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    Bénin BEN19004

  • Enabel au Burkina Faso présente le projet « Bois énergie » aux bénéficiaires des régions du Centre-Est et du Centre-Nord

    Au Burkina Faso, Enabel présente le projet « bois énergie » aux populations des régions du Centre-Est et du Centre-Nord


    Geoffroy ZONGO | 20-04-2023

    Enabel en collaboration avec les Directions Régionales de l'Environnement du Centre-Est et du Centre-Nord, a organisé des ateliers d'informations afin de présenter le projet « bois énergie» aux bénéficiaires et de requérir leur implication dans la mise en œuvre des activités sur le terrain. Ces ateliers tenus les 12, 13 et 18 avril 2023 respectivement à Pouytenga, Koupéla et Kaya, ont réuni chacun une vingtaine de personnes venant des directions régionales de l'environnement et des impôts, de la mairie, des services techniques de l'élevage et de l'agriculture ainsi que des chefs coutumiers et religieux.  S'appuyant sur le Portefeuille Thématique Climat Sahel -volet Burkina Faso et dans le cadre de la complémentarité et du renforcement des synergies entre acteurs belges pour accroitre l'impact et la cohérence des interventions relatives au climat, la Région Wallonne a accordé un financement additionnel à Enabel pour mettre en œuvre le projet « Bois énergie » afin de contribuer au renforcement de la résilience des populations, tout en réduisant la pression sur les ressources forestières. Le projet Climat Région Wallonne (CLIWAL) appelé encore projet « Bois énergie », a pour objectif la gestion durable et inclusive des ressources forestières des terroirs à travers la réduction de la consommation en bois énergie. Il vise deux principaux résultats à savoir :  La demande en bois-énergie est réduite par la diffusion d'équipements efficaces et l'usage de combustibles de substitution ; 2. L'offre en bois-énergie est soutenue grâce à la restauration, la gestion et la valorisation durable des écosystèmes forestiers.  Le projet « Bois énergie » permettra de diffuser 4000 foyers améliorés ; construire 400 biodigesteurs ; mettre en place 4 unités de fabrication de biochar et 2 unités de fabrication de briquettes. Le projet permettra en outre de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des services forestiers ; d'appuyer sur l'immatriculation de 4 forêts communautaires, d'élaborer des plans d'aménagements et de gestion des 4 forêts communautaires et de faire des plantations d'enrichissements dans ces forêts communautaires. Il sera mis en œuvre dans 4 des 13 communes d'intervention du portefeuille Climat. Il s'agit des communes de Andemtenga et Kando (Centre-Est), Boulsa (Centre-Nord) et Meguet (Plateau Central). Le montant global de ce projet est de 1 million d'euros (plus de 656 millions de francs CFA) pour une durée de 24 mois (janvier 2023-décembre 2024).


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    Burkina Faso BEL2200411SP2

  •  Burundi : Une deuxième cohorte de 25 Médecins généralistes, 25 infirmiers de bloc opératoire et 25 Techniciens anesthésistes en formation sur la chirurgie de district

    Burundi : Formation de médecins généralistes, infirmiers et techniciens anesthésistes en chirurgie de district


    Jean BIRONKWA | 20-04-2023

    Le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida en partenariat avec Enabel et Médecins Sans Vacances a organisé à Ngozi le 10 avril 2023 une activité de lancement de la formation d’une deuxième cohorte des médecins, infirmiers et techniciens anesthésistes en chirurgie de district. Cette formation, étendue sur une période de 7 mois, dont 1 mois de formation théorique, 5 mois de formation pratique et 1 mois de coaching, sera réalisée avec l’appui des projets AMAGARA MU MURYANGO UE-PASS-FBP3 et PAORC exécutés par Enabel mais aussi de l’ONG Médecins sans Vacances sur cofinancement de l’Union Européenne et de la Belgique. Elle vise à contribuer à la réduction de la mortalité, des handicaps et invalidités évitables par l’offre et l’utilisation des services de santé de qualité. La chirurgie de district est une pratique des actes chirurgicaux qui se réalise dans un hôpital de premier recours avec un accès limité à des services spécialisés (dans des milieux souvent isolés et/ou dans lesquels les moyens humains, matériels et techniques sont limités). La formation en chirurgie de district va permettre aux médecins, aux anesthésistes et aux infirmiers de bloc d’acquérir des techniques appropriées afin de sauver la vie des patients, de soulager leur douleur, d’empêcher l’apparition de complications sérieuses ou encore de stabiliser leur état dans l’attente d’un transfert vers un niveau de soins plus approprié. Les cérémonies de lancement de la formation à Ngozi ont été rehaussées par la présence du Secrétaire Permanent du Ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida Dr Olivier Nijimbere, du Représentant Résident d’Enabel au Burundi Mr FASSI-FIHRI, Abou el Mahassine et du Gouverneur de la province de Ngozi Emmanuel Ntaconsanze, sans oublier les hauts cadres et cadres du MSPLS et les autres partenaires au développement qui appuient cette activité.Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Permanent a signalé que le Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida a adopté la chirurgie de district de base et introduit cette dernière dans le paquet complémentaire d’activités des hôpitaux de district et assimilés du pays, comme la pierre angulaire de renforcement de son système de santé tout en améliorant le système de référence et contre-référence.Le Représentant d’Enabel au Burundi a rappelé l’engagement d'Enabel pour soutenir le secteur de la santé depuis 2010. “En tant qu'Agence Belge de développement, il est important de rappeler que notre Agence appuie depuis les années 2010 le secteur de la santé au Burundi en vue d’améliorer la qualité des soins à travers le développement des Ressources Humaines, l'appui au développement des infrastructures et équipements, le développement de la digitalisation des Structures de Santé et l'appui à l'intégration des soins de santé mentale, … ». Cette formation concerne un pool composé d'une équipe de 3 personnes par hôpital avec trois profils, un Médecin généraliste ; un infirmier du bloc opératoire, et un technicien anesthésistes désignés par le MSPLS à travers la DGOSA. Au total 75 prestataires seront formées théoriquement et pratiquement durant 6 mois puis coachés pendant 1 mois sur 5 sites identifiés à savoir : Ngozi, Gitega, Igenda, Muramvya et Rumonge.Des Médecins spécialisés formateurs vont accompagner ces équipes avec droit à une certification pour les participants à la fin. Cette deuxième cohorte vient s’ajouter à la première promotion de 25 médecins, 25 infirmiers de bloc et 25 anesthésistes   formées sur la même thématique il y a plus d’une année. La formation en chirurgie de district répondra aux défis liés à l’insuffisance remarquée des compétences chirurgicales dans les hôpitaux de district pour faire face aux urgences chirurgicales et obstétricales alors que les hôpitaux de référence sont censés offrir un paquet complémentaire qui comprend la chirurgie générale. « La formation en chirurgie de district a déjà produit des changements et a généré des performances dans l’offre des soins de qualité et la santé financière des hôpitaux. Soyez fiers d’avoir contribué à améliorer la qualité des soins offerts à nos populations en tant que Médecins, infirmiers et anesthésistes formés en chirurgie de district.Ce programme est pour le bien-être de la population, nous remercions nos partenaires mais nous demandons aux prestataires formés de rester au moins 2 ans à leurs postes d’attache car cette formation va coûter cher au pays ». A conclu Mr le Secrétaire Permanent. Le Programme d’appui au Système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance AMAGARA MU MURYANGO a dans ses résultats en dehors de sa contribution directe au FBP, le renforcement des compétences techniques et théoriques en chirurgie de district des équipes des hôpitaux de district pour contribuer à améliorer la qualité des soins et des prestations de santé dans les centres de santé et dans les hôpitaux de district. Cette deuxième formation en chirurgie de district est réalisée en synergie entre Médecins Sans Vacances et Enabel à travers les Projets PAORC et PASS- FBP3 AMAGARA MU MURYANGO cofinancés par l’Union Européenne et le Royaume de Belgique.


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    Burundi BDI21002

  • Pari réussi pour les pare feux, incendie stoppé !

    En Mauritanie, les pare-feux du projet RIMDIR ont permis de stopper net un incendie


    Aminata KANE | 12-04-2023

    Dans le courant du mois d’avril, un feu de brousse est survenu aux environs de la localité d’Ajar dans le sud de la Mauritanie. Ce feu de brousse a brulé une superficie de 92 hectares de pâturage sur un couvert herbacé global d’un peu plus de 1500 hectares. Le feu a pu être stoppé net par une partie du tronçon de 5 km de pare-feu sans lequel, la superficie brulée aurait pu être bien plus importante au risque d’atteindre la zone pastorale de Kankossa. Les pare-feux sont un dispositif mis en place pour éviter la propagation d’un incendie. Le pare-feu de la région d’Ajar a été réalisé par les populations.  Sur financement de l’Union Européenne et dans le cadre de son projet RIMDIR, Enabel appuie régulièrement la réalisation de travaux de Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) avec le concours de ses partenaires de mise en œuvre de Convention de subsides (digues, diguettes, seuils de ralentissement, pare feu, demi-lunes…).Ces réalisations sont directement exécutées par les communautés rurales bénéficiaires, ciblant en priorité les couches les plus vulnérables en vue de contribuer à l’amélioration de leurs sources de revenu.C’est dans ce cadre que "Vétérinaires sans Frontières- Belgique" a appuyé cette année, la réalisation de 200 km de pare-feu manuel à travers la Wilaya de l’Assaba en appui à la campagne nationale de pare-feu mécanique de l’Etat pour la préservation des pâturages.  Sur les 200 km réalisés, un tronçon de 5 km a été ouvert dans la localité de Ajar non loin de Kiffa, située dans la commune de Kouroujel, Moughataa de Kankossa. Il s’agit d’une vaste zone pastorale accueillant de milliers de têtes d’animaux sédentaires et transhumants. La contribution des pare-feux manuels du RIMDIR dans la préservation des pâturages en Mauritanie est un résultat concret du travail accompli par les équipes sur le terrain.


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    Mauritanie MIE170031T

  •  La commune de Dixinn dotée d'équipements informatiques pour l’amélioration du système d’état civil

    La modernisation des services publics en Guinée poursuit sa route


    Fatimatou Mouctar DIALLO | 12-04-2023

    Le service d’état civil de Dixinn a reçu un important lot de matériel et d’équipements informatiques pour moderniser et améliorer son système d’état civil. La remise officielle a été effectuée par l’Ambassadrice de l’Union européenne lors d’une cérémonie organisée dans les locaux de la commune.Le matériel et les équipements informatiques, qui comprennent des ordinateurs de bureau, des ordinateurs portables et des serveurs, ont été offerts par l’Union européenne dans le cadre de la mise en œuvre de son projet état civil exécuté par Enabel. Ces équipements permettront au service d’état civil de Dixinn de numériser et de gérer de manière plus efficace les registres d’état civil, ainsi que de faciliter l’accès des citoyens aux services d’état civil. Cette remise officielle de matériel et d’équipements informatiques par l’Union européenne pour l’amélioration du système d’état civil à Dixinn est une étape importante dans la modernisation des services publics en Guinée.Elle contribuera à renforcer la capacité des institutions étatiques et à améliorer la qualité de vie des citoyens. Et elle marque le point de départ pour la seconde phase du projet.


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    Guinée GIN170101T

  • Global Gateway: MSc and PhD programmes in Biotechnology launched in partnership between Team Europe and University of Rwanda

    Global Gateway: MSc and PhD programmes in Biotechnology launched in partnership between Team Europe and University of Rwanda


    Denise NSANGA | 06-04-2023

    Kigali, 5 April 2023 - A new MSc programme in Biotechnology was launched today in Rwanda to ensure sustainable local production and improved access to quality-assured vaccines, medicines and health technologies in Africa.   In its agenda vision 2050, the Government of Rwanda sets a pathway that will lead the country to living standards of upper middle-income countries by 2035 and high-income countries by 2050. Rwanda is hence targeting to develop high-growth knowledge-driven sectors which can enable the envisioned rapid social economic transformation, while providing the necessary conditions to build required industrial research and development (R&D) capability, including a competent workforce.   The MSc in Biotechnology programme, hosted by the University of Rwanda, responds to that vision and has been developed in the broader human capital development program which includes also training of PhDs in Biotechnology.   The launch of the programme also follows Government of Rwanda’s vision to become a regional hub for next-generation biomanufacturing. This is supported by the Team Europe’s initiative on manufacturing and access to vaccines, medicines and health technologies in Africa (MAV+) under the EU Global Gateway strategy. At continental level, it equally represents a milestone under the talent development bold programme of the Partnerships for African Vaccine Manufacturing (PAVM).   The Ambassador of the European Union to Rwanda, Belén CALVO UYARRA, stated, “The EU in Rwanda and Team Europe are proud to announce the launch of the MSc and PhD programmes in biotechnology at the University of Rwanda. It brings together the expertise of EU member states’ universities to train the future Rwandan workforce on academic and industrial aspects of biotechnology, vaccine development and manufacturing. It is also another important milestone displaying EU’s full commitment to boost local manufacturing capacities in Africa and strengthen pharmaceutical systems and health equity.”   The MSc programme, supported through the Kwigira programme of the European Union in Rwanda and Enabel - the Belgian development agency, will be implemented in partnership with different European universities as well as other global academic and research networks.   In his remarks, Bert Versmessen, Ambassador of Belgium to Rwanda said: “The launch of this MSc PhD program is a showcase of what Team Europe can contribute to Rwanda’s ambitions in the biotech sector. The first seed of cooperation between Belgian universities and the University of Rwanda was planted 5 years ago with Belgian development funding. Other universities from France and Cameroon have joined the initiative and the EU stepped in with additional funding to turn this into a full-fledged educational program. The students going through this program will become the human capital required to turn Rwanda into a biotech pioneer on the continent.”   Developing a pole of competence in biotechnology is one of the toolkits that would strengthen higher learning, research and innovation, and position the country as a benchmark for the sub-region in the field of biotechnology, in particular by promoting the generation and production of added value bio-products and bio-processes of economic importance.   “The programme launched today will serve as backbone support for the Government of Rwanda's strategic initiative to establish a biomanufacturing plant to supply the country and continent. Skills delivered through the course will have growing impact on climate change and climate-resilient agriculture” said, Rwandan Minister of State Hon. Dr. Yvan Butera.   25 students (medical doctors, biologists, pharmacists) will be recruited for the MSc programme each intake, aiming to train 100 skilled MSc graduates in 4 years. 5 PhD candidates will also be supported. Lecturers from European countries will provide distance and onsite training, with a common core in the first year and internship training/research responding to local health needs in the second year.   About MAV+Following the call by African leaders in April 2021, the Team Europe Initiative on manufacturing and access to vaccines, medicines and health technologies in Africa (MAV+) exists since May 2021. It contributes to create an enabling environment for local manufacturing of health products and helps tackle barriers on both supply and demand sides. MAV+ has already mobilised 1.1 billion and is contributing to several complementary projects across the continent, in close coordination with the PAVM hosted by the Africa CDC. Team Europe is coordinated by the European Commission and integrates EU Member States as well as European financing institutions.   About the KWIGIRA programme As part of the MAV+ initiative, the EU-Enabel programme “Kwigira” supports the Rwanda Food and Drug Authority in its regulatory functions, laboratory equipment, the digital transformation and upgrading of pharmaceutical systems, strengthening of quality control laboratories and skills development. It is implemented by Enabel with financing from the European Union.   About Global Gateway Global Gateway is the European strategy to boost smart, clean and secure links in digital, energy and transport sectors, and to strengthen health, education and research systems across the world. Global Gateway investments support efforts in vaccine deployment, infrastructure and production capacities, skills development, regulatory frameworks and universal health coverage.   Contact: European Union Flora KAITESI Press and Information Officer Delegation of the European Union to Rwanda Email: Flora.KAITESI@eeas.europa.eu Tel: +250 788 310 471   Enabel Denise Nsanga Communications Officer Enabel in Rwanda Email: denise.nsanga@enabel.be Tel: +250 788 745 939   University of Rwanda Ignatius KABAGAMBE Division Manager for Communication University of Rwanda Email: i.kabagambe@ur.ac.rw; ignatius.rwiyemaho@gmail.com Tel: +250 783 008 76


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    Rwanda RWA21001

  • Raise awareness on PFMU approach for improving private forest productivity in the Eastern Province

    Rwanda: Raise awareness on PFMU approach for improving private forest productivity in the Eastern Province


    Modeste BIZIMANA | 05-04-2023

    Today, Rwanda is striving to build resiliency to Climate change through increasing and maintaining achieved forest cover of 30.4% and promotion of sustainable forest management with ensured impact to climate change effects and provision of forest goods and services for sustainable development for the country. TREPA (Transforming Eastern Province through Adaptation) project is one of the country efforts financed by Green Climate Fund (GCF) to restore degraded lands through forests and agroforestry landscapes restoration in all 7 Districts of the Eastern Province so as to build resilience of Rwandan Eastern Province community to climate change impacts. In 6-years (2021-2027), TREPA Project will support restoration of around 60,000 ha of degraded landscapes with 6,545 ha of small-holder private woodlots.   To achieve a such transformation change in Eastern province, TREPA plans to use Private Forest Management Unit (PFMU) approach, an approach that consists of consolidating degraded private forests into one unity(20-100ha) to be managed by the cooperative of forest owners according to elaborated simplified forest management plan (SFMP). The Forest Management Unit (FMU) approach is recommended by the forest policy action (NFP, 2018) and the National Strategy for Transformation (NST1; 2017-2024) to improve forestry sector performance towards sustainable forest management. This approach was piloted in Rwamagana, Gicumbi, Gakenke and Rulindo districts through the support of the former Belgian funded FMBE project (2017-2021) and has achieved impressive success. To this end, 18 PFMUs that count about 890 ha were established and are well managed by formed cooperatives to produce goods and ecological services.   In environment protection perspective, restored PFMUs are contributing to the environment protection through direct effects to soil erosion, water catchment and climate regulation, and CO2 sequestration. It is expected an improve productivity of 13 m3/ha/year in restored PFMUs and an increased (10 times) carbon sequestration over the next 20 years (1.078.569 tons of CO2 compared to only 174.597 tons in business as usual-BAU).   In that context of implementing TREPA project, Enabel in collaboration with Rwanda Forestry Authority (RFA) and other project implementers such as IUCN, ICRAF, CordAid and World Vision, is organizing a study tour for new PFMU cooperative leaders to learn from the successful PFMU sites as part of awareness. The study tour is taking place in PFMU Cooperative (KOTABB and KOTIGA) located respectively in  Fumbwe and Gahengeri Sectors of Rwamagana District. The PFMUs have been established in planting season 2018/2019 and are about the first cutting.   At Fumbwe and Gahengeri PFMU sites, Community Leaders from newly mapped 46 PFMUs sites that correspond to 46 pre-cooperative committees from seven districts of Eastern Province observe and exchange with their colleagues PFMU practitioners (KOTABB and KOTIGA PFMU Cooperative leaders) of Rwamagana District. In this tour, PFMU cooperative leaders are accompanied by their local authorities and technicians including Cell Officer, Sector executive Secretary and Sector Forest Officers, V/C/Mayor in Charge of economic Affairs, District Forest Officers, Staff in charge of Cooperative at district level to learn together on the PFMU approach.During the study tour, PFMU cooperative leaders described to their colleagues the journey undertaken in PFMU establishment till the current status and highlighted faced challenges and key points to be taken into consideration to succeed in new PFMU establishment. On the other hand, Rwamagana local leaders and technicians informed the participants especially their counterparts the role played by local authorities to get PFMU approach adopted by forest owners.   Participants from TREPA intervention areas have been impressed and motivated by seeing such consolidated private forests, productive plantations of Eucalyptus spp (never seen in their areas) that are growing well and providing important ecosystem functions in their 4 years of establishment. Observed current status of established PFMU and testimonials given by their colleagues forest practitioners, most importantly, the regret of some farmers who refused to join approach, have impressed more. The PFMU leaders and authorities from TREPA intervention areas show more interest in PFMU and commit to change their working mode from business as usual to sustainable forest management through running this PFMU approach.   Generally, PFMU leaders, authorities and technicians from TREPA intervention areas have seen that it is possible to have a well consolidated forest, to transform degraded forest into productive one and that nothing is impossible for committed and working together people. From that position, they committee to run and valorize this PFMU approach together since they have clearly seen and understood all processes behind PFMU establishment.


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    Rwanda RWA19010

  • Clôture du projet ARISA-B : 3 900 personnes impactées et 87 livrables portant sur diverses thématiques ont été coconstruits pour renforcer les rôles et mandats des acteurs

    Bénin: Clôture du projet ARISA-B, près de 4000 personnes impactées et 87 livrables pour renforcer les rôles et mandats des acteurs


    Reece-hermine ADANWENON | 03-04-2023

    Le Représentant Résident d’Enabel au Bénin, Jean-François MICHEL a procédé, le jeudi 30 mars 2023, à la remise officielle au ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche (MAEP), représenté par Justin EDAH, Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances, six (06) catégories de livrables (outils, démarches, méthodes) coconstruits pour renforcer l’appropriation des rôles et mandats des acteurs et faciliter la promotion des filières agricoles. Cette cérémonie de remise des outils marque la clôture du Projet d’Appui au Renforcement des Institutions dans le Secteur Agricole au Bénin (ARISA-B) dont la phase opérationnelle a duré quatre (04) ans et a pris fin en octobre 2022. Coordination territoriale des filières ; accès aux services clés (conseil agricole, financement, clusters) ; priorisation et gestion des investissements agricoles structurants ; structuration et gouvernance des organisations professionnelles agricoles et interprofessions ; renforcement des capacités des acteurs des filières ; gestion du projet. Telles sont les thématiques qu’aborde le lot de six (6) livrables remis aux autorités du MAEP. A travers cette remise, Enabel entend contribuer à la pérennisation des acquis du projet et permettre leur utilisation par l’ensemble des acteurs du secteur sous la coordination du MAEP.Financé par l’Union Européenne au Bénin et mis en œuvre par l’Agence belge de développement « Enabel » le Projet ARISA-B visait essentiellement l’opérationnalisation des réformes engagées par le MAEP notamment la territorialisation des interventions dans le secteur et la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel du secteur. Au total, près de 3.900 hommes et femmes ont été impactés par les actions de renforcement de capacités et 87 livrables ont été coconstruits pour renforcer l’appropriation des rôles et mandats des acteurs et faciliter la promotion des filières agricoles. Jean-François Michel, Représentant Résident de Enabel au Bénin a salué l'engagement du MAEP et de ses structures déconcentrées durant la mise en œuvre du projet sans lesquels ces résultats ne pourraient être obtenus. Il a également saisi l’opportunité pour remercier la Chambre nationale d’agriculture, les faîtières nationales d’Organisation Professionnelles Agricoles (OPA) et leurs interprofessions ainsi que les communes et leurs associations pour leurs contributions à la réussite de ce projet. À l’en croire, durant la phase opérationnelle, le projet a pleinement répondu aux besoins et aux priorités des bénéficiaires et aux attentes des acteurs et des institutions publiques et privées du secteur agricole. En effet, l’ensemble des parties prenantes a témoigné que la réforme sur la territorialisation n’aurait pas pu connaître ses réussites actuelles sans l’accompagnement du projet pour la maîtrise des rôles et mandats des différents acteurs et l’instauration d’un dialogue entre eux à travers notamment les espaces de concertation qui ont été professionnalisés. Il faut noter que l’intervention a permis entre autres une appropriation de la gestion en mode programme, une meilleure utilisation des fonds FADEC couplée à une reddition des comptes du secteur agricole par les élus communaux et une amélioration de la professionnalisation des organisations professionnelles agricoles.Représentant le Secrétaire Général du MAEP empêché, Justin EDAH, Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances du MAEP a exprimé la joie qui l’anime en coprésidant la cérémonie. En sa qualité d’acteur institutionnel à la formulation d’ARISA-B, il a été acteur opérationnel dans sa mise en œuvre et reçoit, dans la peau d’acteur institutionnel les livrables. Pour Justin EDAH, les processus d’élaboration et de validation (co-construction) des livrables constituent en eux-mêmes, une garantie de leur exploitation par les cadres du MAEP dans l’exécution quotidienne de leurs missions. Selon lui, ces livrables constituent une mine d’or pour les cadres de la chaîne de planification-programmation-budgétisation-suivi-évaluation, pour les cadres de fourniture de services de conseil agricoles, de financement agricole, pour les cadres chargés de l’appui aux investissements agricoles structurants communaux et à la structuration des acteurs.  Tout en recevant les livrables produits, Justin EDAH a pris l’engagement au nom de tout le Ministère d’en faire une exploitation judicieuse et de travailler à renforcer le dispositif qui favorise leur accès à tous les acteurs du secteur agricole.


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    Bénin BEN170311T

  • Mali: La station de traitement des Boues de Vidange de la ville de Koulikoro est opérationnelle

    Mali: La station de traitement des Boues de Vidange de la ville de Koulikoro est opérationnelle


    Nènè TRAORE | 03-04-2023

    La Coopération Mali-Belgique finance le Projet d'amélioration de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement (PEPAK) au niveau des centres ruraux, semi-urbains et la Commune Urbaine de Koulikoro. Dans sa composante Assainissement, le PEPAK prévoit (i) la réalisation de 32 latrines, (ii) le développement d'une chaîne d'assainissement liquide (assainissement individuel, communication pour un changement de comportement, renforcement des capacités d'acteurs privés) ; (iii) le renforcement des capacités de la Commune Urbaine dans l'exercice de ses compétences en matière d'assainissement et la maîtrise d'ouvrage local dans un cadre partenarial avec des acteurs locaux ainsi que (iv) la construction et l'opérationnalisation d 'une station de traitement des boues de vidanges.Le PEPAK accompagne la Commune Urbaine de Koulikoro dans la mise en œuvre de son plan stratégique d'assainissement.   Dans cette optique, il a réalisé une Station de Traitement des Boues de Vidange (STBV) dans la commune qui est prête à l'utilisation.   Afin d'inciter et de mobiliser la population de Koulikoro à l'utilisation de cette STBV, une capsule vidéo a été réalisée.


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    Mali MLI1805311

  • Esther AGOSSOU veut offrir un meilleur accompagnement aux personnes souffrantes de douleurs chroniques…

    Au Bénin, rencontre avec Esther, boursière du projet Equité, qui souhaite offrir un meilleur accompagnement aux personnes souffrantes de douleurs chroniques


    Reece-hermine ADANWENON | 03-04-2023

    Esther AGOSSOU, infirmière et étudiante boursière en 2ème année de master en soins palliatifs à l’Institut National Médico Sanitaire de Cotonou (InMes).  A travers cette formation, elle ambitionne d’augmenter ses capacités de prise en charge des douleurs chroniques et ses connaissances en tant qu’infirmière.Comment avez-vous fait pour obtenir cette bourse de formation ?Je suis devenue boursière de l’AFD et d’Enabel grâce à ma candidature à l’avis d’appel que j’ai eu par le bais des réseaux sociaux. Il y a eu la sélection sur dossier, ensuite nous avons passé un test écrit, puis après un test oral au terme duquel les résultats définitifs ont été publiés et c’est ainsi que j’ai été retenue. Pourquoi avoir choisi les soins palliatifs et pas une autre filière ?Personnellement, après ma formation en tant qu’infirmière, j’ai travaillé dans une clinique privée de la place qui prenait en charge les douleurs chroniques. Donc j’étais beaucoup plus en contact avec des patients qui étaient très souffrants. J’ai voulu à travers cette formation augmenter mes capacités de prise en charge de ces douleurs et mes connaissances en tant qu’infirmière. Quelle est la plus-value pour vous dans cette formation ?Pour moi, ce que j’ai gagné de plus c’est d’avoir été retenue parmi les bénéficiaires de la bourse d’étude. Car en déposant mon dossier, je priais pour qu’il en soit ainsi. Si je n’avais pas obtenu la bourse, je n’aurais pas pu payer moi-même cette formation même si on me donnait une démi-bourse je n’aurais pas pu. Mon salaire actuel me permet difficilement de joindre les deux bouts et de m’occuper de ma famille.  J’ai été très chanceuse d’avoir reçu cette bourse qui est complète et qui me permet de pouvoir me consacrer entièrement à ma formation et d’en tirer le plus de connaissance pour améliorer la qualité de mes prestations. Je suis davantage reconnaissante au gouvernement à travers le Ministère de la Santé qui m’a permis de bénéficier de cette formation malgré le fait que je sois nouvellement recrutée (pour faire le master, il faut avoir au moins 5 années d’ancienneté dans la profession.) Cette dérogation spéciale nous a été faite parce que le besoin était là. Je remercie sincèrement l’AFD et Enabel pour cette opportunité qui m’a été offerte. Je voudrais lancer un appel à mes collègues qui hésitent encore à choisir la filière en soins palliatifs. Les soins palliatifs sont très intéressants et vous permettent à vous-même de vous découvrir et de vous rapprocher des malades.  


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    Bénin BEN19010

  • « Quand on côtoie les malades dialysés, on a une autre perception de la vie…», dixit Prudence DOSSOU

    Bénin: « Quand on côtoie les malades dialysés, on a une autre perception de la vie…», rencontre avec Prudence, boursière du projet Equité


    Reece-hermine ADANWENON | 03-04-2023

    Prudence DOSSOU, est Technicienne supérieure en néphrologie dialyse au Centre Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (CNHU-HKM). Aujourd’hui, elle bénéficie d’une bourse offerte par l’AFD-Enabel pour poursuivre ses études en cycle de master à l’Institut National Médico Sanitaire de Cotonou (InMes).  Ancienne boursière de la Coopération technique belge (CTB) devenue l’Agence belge de développement (Enabel) pour faire sa licence professionnelle en néphrologie dialyse à Dakar au Sénégal, elle manque de mots pour remercier les partenaires qui ont permis la mise en place de ces curricula de formation et le gouvernement qui a accepté leur instauration dans l’enseignement supérieur. A travers cette formation, Prudence entend en apprendre davantage sur cette profession pour laquelle elle est totalement dévouée afin de répondre promptement aux besoins des patients qu’elle accompagne. Pourquoi avoir décidé de faire un master en néphrologie, dialyse ?J’ai eu l’information à travers les réseaux sociaux et j’ai voulu donc profiter de l’opportunité pour pouvoir me perfectionner étant donné que c’est une nouvelle discipline déployée dans le système de formation. J’ai voulu me spécialiser. Aussi, ai-je été encore plus motivée lorsque j’ai su que les candidatures féminines étaient vivement souhaitées et encouragées. L’autre élément de motivation est ma passion pour ce domaine. Quand j’ai fini ma licence, j’ai été directement affectée au service de Néphrologie dialyse du CNHU-HKM. Donc c’était ma première fonction. Quand on côtoie les dialysés, on a une autre perception de la vie. Les personnes qui souffrent de ces affections ont besoin d’accompagnement. Le service de néphrologie, dialyse, ce n’est que du curatif, c’est un ensemble harmonieux entre le curatif et le préventif. Moi, j’ai beaucoup appris dans cette fonction et j’ai voulu en apprendre davantage pour répondre promptement aux besoins des patients que j’accompagne. Au Bénin, nous sommes que 6 infirmiers spécialisés en néphrologie, dialyse et c’est insuffisant. Je voudrais profiter de cette opportunité pour lancer un appel à mes collègues car le besoin existe et les opportunités également. Que pensez-vous de la qualité de la formation que vous recevez ?Pour ma part, je voudrais d’abord avant toute chose remercier les partenaires Enabel et AFD pour les bourses qu’ils nous ont octroyées. Pour moi, c’est du jamais - vu au Bénin. Nous avons reçu une bourse totalement complète avec une prise en charge totale des frais non seulement d’études, mais également de nos besoins en tant qu’apprenant. C’est juste formidable. Sans cette bourse, moi je n’aurais jamais pu faire cette formation. A mon âge, j’ai déjà beaucoup de charges et difficilement, je m’en sors. Il m’est donc quasiment impossible de penser pouvoir débourser une somme pareille pour me former même si ce n’est pas l’envie qui me manque. 


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  • Paterne veut révolutionner la profession d’aide chirurgicale et instrumentiste au Bénin

    Paterne, jeune boursier du projet Equité, veut révolutionner la profession d’aide chirurgicale et instrumentiste au Bénin


    Reece-hermine ADANWENON | 03-04-2023

    Paterne Sédjro AVOSSE est étudiant boursier en master en instrumentation et aide chirurgicale.  Issu de la première promotion de l’IFSIO pour la licence en sciences infirmières et obstétricale en 2018, il aspire à révolutionner les blocs opératoires. D’où est partie l’idée de faire un master en instrumentation et aide chirurgicale ? À ma sortie de l’IFSIO en 2018, j’ai été embauché par un hôpital de la place et on m’avait affecté au bloc opératoire. De 2018 à 2021, j’ai servi dans ce bloc opératoire et cette expérience m’a permis de découvrir la profession, mais aussi les lacunes qu’il y avait. Pour moi, il fallait coûte que coûte me faire former pour être à la hauteur et me professionnaliser. Comment as-tu reçu l’information ?J’étais à Djougou (458,7 km de Cotonou), lorsque j’ai vu l’information passer sur les réseaux sociaux. J’ai su que c’était une initiative des partenaires AFD et Enabel et en même temps, j’ai constitué mes dossiers pour candidater, car après maintes recherches, je savais que cette formation n’existait pas au Bénin. Dans ma soif de connaissance et d’apprentissage, j’ai donc saisi l’opportunité qui m’était ainsi donnée. J’ai fort heureusement été retenu, et même boursier et j’en suis très heureux et fier de bénéficier de cet accompagnement très complet.Comment se passe ta formation ?La bourse que nous avons reçue est très complète. Sans ça, je ne serais vraiment pas sûr de la qualité de la formation parce qu’une chose est de recevoir la formation, mais une autre est d’être disposée à recevoir cette formation et à pouvoir mettre en pratique ce qu’on a appris. Les partenaires ont bien réfléchi en octroyant aux étudiants des bourses pour les aider à la réalisation parfaite de cette formation. Quelles sont les perspectives pour toi après cette formation ?Le gouvernement du Bénin en acceptant la mise en place de ce master a doublement bien fait les choses. Il a pensé au capital humain en donnant spécialement aux étudiants de ce master une dérogation pour leur réintégration automatique dans la fonction publique et être directement employés dans les formations de santé publique. Quelle est la plus-value pour toi ?Déjà que c’est une spécialité qui n’existait pas auparavant au Bénin et elle est introduite dans l’enseignement directement avec un niveau de master (dernier diplôme professionnel dans la fonction publique) ça veut dire que d’une part nous qui bénéficions de cette formation, sommes partis pour être des cadres concepteurs, organisateurs des blocs opératoires, des tenants des services de chirurgie. Alors je vais finir ma formation et devenir un responsable de bloc opératoire ou de service de chirurgie et pouvoir être capable de réorganiser de manière normale et très professionnelle ces services. Je suis sûr que grâce à ce master, nous aurons bientôt dans le système de santé des blocs opératoires très bien organisés et assurant la sécurité et la qualité des soins offerts aux patients. 


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